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JANVIER 2015...
Cette
page concerne l'année 864 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES MÉSAVENTURES DE PÉPIN II LE CONDUISANT A LA TRAITRISE,
Pépin
II d'Aquitaine (vers 823 – après 864), fils de Pépin Ier
d'Aquitaine et de Ringarde, fille de Thibert de Madrie. Pépin II,
est fort jeune lorsque son père meurt.
Dans
les années suivantes, pendant lesquelles les partisans de Pépin II
et de Charles vont s’affronter, Limoges va jouer un rôle de
premier plan au sein de l’Aquitaine. La ville occupe en effet une
place particulière dans ce regnum : Elle est située à
mi-chemin, d’une part, d’une route importante joignant Bourges à
Bordeaux, villes respectivement sièges métropolitains des :
Aquitaine Première et Seconde, et d’autre part, d’une route
Est-Ouest, également d’origine antique, joignant la vallée du
Rhône (Lyon) à la zone atlantique (Saintes) en passant par
Clermont-Ferrand, Limoges et à proximité d’Angoulême. D’autres
itinéraires permettaient de rejoindre facilement le sud (Midi
Toulousain) ou le Poitou et l’Armorique, par Poitiers. Limoges
s’élevait donc dans un endroit tout à fait stratégique pour le
regnum, d’autant que sa position à l’intérieur des terres
l’exposait moins aux incursions normandes que les cités situées
plus à l’ouest. Cette cité est, d’autre part, équipée du
palais royal situé à Jocondiacum précisément au bord d’un
tronçon de route commun à l’itinéraire.
Lorsque
Pépin Ier d’Aquitaine meurt en 838, son père Louis le Débonnaire,
empereur d’Occident, donne le royaume d’Aquitaine qu’il laisse,
à Charles le Chauve, quoique Pépin Ier eût laissé un fils,
Pépin II. Ce jeune prince, secondé par un parti puissant et
par les divisions qui troublent la France, ne renonce pas à son
royaume et finit par contraindre Charles à s’accommoder avec lui
en 839.
Bien
qu'il soit proclamé roi d'Aquitaine par les grands à la mort de son
père en décembre 838, il n'est pas reconnu par son grand-père,
l'empereur Louis le Pieux, qui a déjà accordé l'Aquitaine à son
fils Charles II le Chauve en septembre 832, lors d'une assemblée
tenue à Limoges. Pour cette raison, il s'ensuit une série de
conflits entre l'oncle et son neveu...
Peu
après la mort de Louis le Pieux, Charles nomme à Limoges le
comte Gérard, ancien favori et gendre de Pépin Ier, mais qui
devient dès lors, d’après Loup de Ferrières, le véritable
bras droit du jeune souverain en Aquitaine. Le transfert du comte
Gérard de Clermont à Limoges en remplacement du comte Ratier,
pourtant lui aussi un fidèle de Charles le Chauve, peut
s’expliquer par la place que l’on souhaite donner à Limoges.
Plus centrale, elle permet un accès plus facile vers le sud et
notamment vers le Limousin méridional, le Périgord, le Quercy, le
Rouergue et le Midi Toulousain où Pépin II bénéficie de
solides partisans et où il organise sa rébellion.
Dès
août 840, Charles installe 3 garnisons dans 3 villes clefs,
nœuds routiers entre le nord et le sud de l’Aquitaine, comme l’a
bien noté Léonce Auzias : Angoulême, Clermont-Ferrand et entre les
deux, en position centrale, Limoges. Charles le Chauve utilise
alors par la suite de façon assez systématique cette dernière
ville comme base de ses expéditions contre Pépin II... La cité
de Limoges joue alors un rôle essentiel dans la stratégie du jeune
souverain pour s’assurer la maîtrise de l’Aquitaine contre son
neveu Pépin II.
Après
la mort de son grand-père, il prend parti pour Lothaire Ier contre
Charles le Chauve mais en 841, ils sont battus à la bataille de
Fontenoy-en-Puisaye. En 842/843, il capture Toulouse et résiste à
deux sièges de la ville par les armées de Charles le Chauve en 843
et 844, trahi par Frédolon, comte de Toulouse et de Rouergue.
A
compter de 843, Charles décide de s’attaquer à Pépin II, qui
s’était emparé de Toulouse l’année précédente. Le roi
d’Aquitaine, encerclé dans la cité par les troupes Franques,
soutient deux sièges, en 843 et 844. Toutefois, il est finalement
contraint de négocier, en raison de la trahison de Frédolon, comte
de Toulouse, qui a fait soumission au roi de Francie Occidentale.
Charles
le Chauve revient à Limoges en février 844 dans le cadre d’une
nouvelle expédition contre Pépin. Il y tient une assemblée à
l’occasion de laquelle, d’après certains historiens, il fait
arrêter Bernard de Septimanie avant de le faire exécuter. C’est
lors du Carême 848 que les desservants du Sépulcre de
Saint-Martial ont décidé de se faire moines.
Le
5 juin 845, Pépin II fait la paix avec Charles le Chauve lors d'une
entrevue à Saint-Benoît-sur-Loire, ils signent un traité de paix :
Ainsi, Pépin II conserve l’Aquitaine et le titre de roi, Charles
le Chauve, quant à lui, récupère le Poitou, la Saintonge et
l’Angoumois.
Mais
en 847 les Normands descendent en Aquitaine, prennent Bordeaux, et
les peuples de ces contrées se donnent à Charles le Chauve, dans
l’espoir d’être mieux défendus, ou peut-être seulement par
l’inconstance qui ne leur permet pas de vivre longtemps sous la
même domination.
En
848, ayant été déposé par ses sujets, son oncle le roi Charles le
Chauve lui enlève ses États et se fait couronner roi d'Aquitaine à
Sainte-Croix d'Orléans... Officiellement destitué par le concile
de Soissons, en 851, Pépin II est fait prisonnier en septembre 852
par le duc de Vasconie Sanche qui le livre à Charles II le Chauve.
L'année
suivante, son frère Charles d'Aquitaine, lui venant en aide, est
fait prisonnier par le comte Vivien, abbé laïc de Saint-Martin de
Tours et chambrier de Charles le Chauve. Il sont enfermé au
monastère de Saint-Médard de Soissons d'où s'enfuient, Pépin II
et son frère en 854, et reprennent les armes. Les 2 frères prennent
la tête du soulèvement des Aquitains contre Charles le Chauve.
Pépin II utilise alors des mercenaires Vikings pour lutter contre
Charles le Chauve, mais le fils de ce dernier, Charles l'Enfant, les
repousse aux environs de Poitiers.
En
octobre 855 et avec l'accord des nobles Aquitains, Charles l'Enfant
est élu puis couronné roi d'Aquitaine à Limoges. Toutefois, Pépin
II et son frère s’échappèrent du monastère en 854, et
reprennent les armes, vaincus par les troupes de Charles l’Enfant,
second fils du roi des Francs.
Étant
parvenu à s’échapper, il prend en 856 une résolution fatale à
la France et qui ne trouve depuis que trop d’imitateurs, c'est de
s’unir aux Normands, de les seconder dans leurs courses
sanguinaires, afin de s’en faire des alliés.
Il
les conduit à Poitiers, qu’ils pillent, et ils exercent de grands
ravages en diverses autres contrées d’Aquitaine. C’est la
dernière expédition de ce prince dont l’histoire fasse mention.
Le
7 juillet 856, à l'assemblée de Quierzy, Charles le Chauve offre
l'amnistie aux Aquitains révoltés qui abandonnent le parti de Pépin
II, il les convoque à Verberie pour le 26 juillet mais ils ne s'y
rendent pas, attendant les renforts de Louis le Germanique. Comme
celui-ci, en campagne contre les Slaves, n'intervient pas, ils
reconnaissent de nouveau Charles l'Enfant au détriment de Pépin II.
Les
Aquitains, de nouveau convoqué par Charles le Chauve au plaid de
Neaufles en septembre, refusent de s'y présenter, mais le roi
réussit toutefois à se réconcilier avec eux dans le courant du
mois... Pépin II, isolé, utilise les Normands pour ravager le
Poitou l'année suivante.
En
mars 864, il les engage comme mercenaires et met le siège devant
Toulouse, le Toulousain, le Rouergue et l'Albigeois sont mis à sac,
mais Pépin ne peut pas s'emparer de la ville défendue par les missi
de Charles le Chauve.
Il
se retire puis est fait prisonnier par le comte Rannoux de Poitiers.
Condamné à mort par l'assemblée de Pîtres comme traître et
apostat en juin 864... Sa peine ayant été commuée en réclusion
par le roi, il est enfermé à Senlis où il meurt quelque temps
après.
Charles
le Chauve réinstalle son fils Charles l'Enfant et après la mort de
celui-ci fait couronner son fils aîné, Louis le Bègue, futur Louis
II, roi d'Aquitaine en mars 867
Pépin
II, d'Aquitaine.
www.cosmovisions.com/PepinII.htm
Pépin
II, roi d'Aquitaine, mort à Senlis vers 870, fils de Pépin I.
Reconnu roi par ... Finalement vaincu et fait prisonnier, il se vit
condamner à mort à Pitres (864); ... la peine en celle dela
détention perpétuelle, et Pépin mourut quelques années ...
Roi Pépin II d'Aquitaine, carolingien. Naissance, mort ...
www.france-pittoresque.com
› Rois, Présidents
11
oct. 2010 - Pepin II fut enfermé dans l'abbaye de Saint-Médard de
Soissons en 852. ... il fut enfermé dans un monastère de Senlis où
il mourut en 864.
Pépin
II, d'Aquitaine.
www.cosmovisions.com/PepinII.htm
Pépin
II, roi d'Aquitaine, mort à Senlis vers 870, fils de Pépin I.
Reconnu roi par ... Finalement vaincu et fait prisonnier, il se vit
condamner à mort à Pitres (864); ... la peine en celle dela
détention perpétuelle, et Pépin mourut quelques années …
Élites
carolingiennes autour des couronnement et sacre de ...
siecles.revues.org/2341
de
JF Boyer - 2013
9
déc. 2014 - Nommé archevêque de Bourges au début des années
8406, Raoul fonda, vers 855, ... En juin 864, Pépin est finalement
neutralisé et condamné par ... 26 Ibid., Recueil des actes des rois
d'Aquitaine, Pépin Ier et Pépin II […] ...
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