mercredi 21 janvier 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 857

12 JANVIER 2015...

Cette page concerne l'année 857 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LA BRETAGNE ET SA PLACE A PART

Erispoë, dont le nom est aussi reconstitué en latin tardif par Herispogius ou Hervspogius et même Respogius, est un roi de Bretagne qui a régné, à la suite de son père Nominoë, de juillet ou août 851 jusqu'à sa mort, intervenue en novembre 857 à Talensac (actuelle Ille-et-Vilaine).

Les Bretons, venus de la province romaine de l'île de Bretagne au début du Ve siècle, contrôlent l'ouest et le nord de la péninsule armoricaine au moment de la disparition de l'empire d'Occident (476).

Face au royaume franc constitué peu après par Clovis, ils apparaissent, bien que chrétiens, comme des barbares, soumettant à de fréquents raids de pillage les comtés de Nantes et de Rennes.

Au VIIIe siècle, Charlemagne établit la marche de Bretagne afin de mieux assurer la défense et fait procéder à plusieurs expéditions contre les Bretons. Louis le Pieux, son successeur, adopte une politique de coopération avec l'aristocratie Bretonne, et de ce processus émerge la personnalité de Nominoë, placé à la tête des Bretons en tant que vassal de Louis.

Après la mort de Louis le Pieux, Nominoë entre en rébellion contre ses fils et s'assure une quasi indépendance.
Son fils Erispoë conforte son pouvoir grâce à la victoire de Jengland et obtient de Charles le Chauve la reconnaissance du titre royal.

Une des principales sources est constituée par les annales de l'abbaye de Saint-Bertin, qui sont plutôt favorables à la monarchie Franque. On a aussi quelques chartes Bretonnes datant du règne d'Erispoë, provenant de l'abbaye de Redon et de l'évêché de Nantes.
La bataille de Jengland et le traité avec Charles le Chauve (851)
Erispoë succède à son père à la tête de la Bretagne en mars 851 et affronte victorieusement le roi Charles le Chauve le 22 août 851 à Jengland-Beslé près de la Vilaine.
Le comte du Mans Vivien et le comte du palais Hildemar trouvent la mort dans cette bataille, aux côtés de plusieurs milliers de Francs. Les pertes Bretonnes sont minimes.

Quelques semaines après cette bataille, Erispoë rencontre Charles le Chauve à Angers : Un accord de paix est conclu.
Le texte de l'accord n'est pas connu directement, mais il est évoqué par les Annales de Saint-Bertin, qui rapportent que : « Erispoé, fils de Nominoë, venant auprès de Charles, dans la ville d'Angers par la dation des mains est accueilli et lui sont donnés tant les insignes royaux que la puissance jadis dévolue à son père, étant ajouté en outre le Rennais, le Nantais et le pays de Retz. » Ce texte est capital :

Par la « dation des mains », Erispoë engage sa fidélité et se reconnaît vassal de Charles le Chauve, ce qui, de fait, ne l'engage pas à grand chose puisqu'il est en situation de force mais lui permet de bénéficier de la protection que le seigneur doit à son vassal.

L'usage des insignes royaux lui est accordé, même si, de fait, il s'est attribué ceux abandonnés par Charles le Chauve, à Jengland-Beslé, au cours de sa fuite nocturne. Cette concession symbolique signifie sa reconnaissance comme roi de Bretagne par le roi de la Francie Occidentale.
Erispoë se voit confirmer la possession des comtés de Rennes et de Nantes, et la Bretagne est agrandie du pays de Retz.
La signification du titre royal
En ce qui concerne la titulature ultérieure d'Erispoë, on peut remarquer que plusieurs actes du Cartulaire de Redon datés de 852 et un diplôme pour l’Église de Nantes du 10 février 856 le qualifient de princeps. Il ne semble pas exister de document (monnaie, etc.) où il soit expressément qualifié de rex.

Quoi qu'il en soit, il ne faut pas oublier que les mots « roi » et « royaume » ont pour nous un sens un peu différent de celui des gens du haut Moyen-Âge. Les rois Francs portent, au moins depuis Clovis, le titre de rex Francorum (« roi des Francs ») et Charlemagne a été à la fois rex Francorum et rex Langobardorum (« roi des Lombards », en 774), avant d'ajouter le titre d'imperator (« empereur », en 800).

Or dans le royaume de Charlemagne, existent dès 781 un regnum Aquitaniae (« royaume d'Aquitaine », dévolu à Louis le Pieux) et un regnum Italiae (« royaume d'Italie », dévolu à Pépin d'Italie).
En 851, Erispoë se voit peut-être reconnu comme rex Britanniae, ce qui du point de vue du Carolingien Charles le Chauve, rex Francorum, n'est pas totalement hors norme. La seule vraie nouveauté sur le plan institutionnel est qu'Erispoë n'est pas membre de la famille Carolingienne, ce qui est lié à un rapport de forces dans lequel les Bretons ont nettement l'avantage.

Mais ils n'ont pas réussi à maintenir très longtemps ce rapport de force et la Bretagne est tombée au rang de duché du royaume de Francie occidentale, après avoir traversé une phase très critique au début du Xe siècle.
On peut remarquer que, dès juin 877, dans le capitulaire de Quierzy, Charles le Chauve, avant son départ pour l'Italie, évoque, entre autres problèmes, l'accord d'Angers, mais pour le dénoncer sur le plan institutionnel :
« Pour ce qui est du titre de royaume accordé aux Bretons par nécessité, et confirmé par serment, nos fidèles sont dispensés de le reconnaître parce qu'il n'y a plus de descendants de ceux auxquels il a été concédé. » (c'est-à-dire à la famille de Nominoë).

La défense de Nantes et l'alliance avec les Danois.
En 853, la ville de Nantes est pillée par les Normands. Apprenant la nouvelle, le Danois Cédric, neveu du roi du Danemark, honore l'alliance conclue entre Nominoë et le roi Horik Ier de Danemark en attaquant les Norvégiens responsables du pillage de Nantes.
Il fait la jonction avec l'armée d'Erispoë, et ils font conjointement le siège de l'île de Bièce, dans laquelle les Norvégiens se sont retranchés. Les Norvégiens capitulent bientôt en offrant des présents aux vainqueurs. Cédric, blessé dans la bataille, repart en mer. Il mourra peu de temps après près du Havre, tué par les troupes de Charles le Chauve.

L'entrevue de Louviers avec Charles le Chauve
En 856, lors de l'entrevue de Louviers, il est question de marier Louis le bègue, fils de Charles avec une fille d'Erispoë. « Erispoë donne le duché du Mans à Louis, fils du roi, jusqu’à la route qui conduit de Paris à Tours et il établit ce prince pour régner sur cette contrée ».

Son règne s'achève en novembre 857 par son assassinat sur l'autel de l'église de Talensac, donc un lieu d'asile, par son successeur et cousin Salaün aidé d'Alcmar.

Erispoë est marié à Marmohec et a au moins 2 enfants :
Un fils nommé Conan.
Une fille qui, après avoir été fiancée par son père au prince Louis le Bégue, fils de Charles le Chauve, a épousé Gurwant, « comte de Rennes » et « cousin de Salomon ». Les sources contemporaines indiquent seulement qu'elle est la mère du « princeps » Judicaël. Le même Gurwant assassinera ou fera assassiner Salomon en 874.

Erispoë succéde immédiatement à son père dans le royaume de Bretagne. On a vu plus haut que cette transmission, c'est-à-dire l'avènement d'Erispoë, a lieu dans l'espace de temps compris entre le 8 juillet et le 22 août 851. Erispoë ne régne guère plus de 6 ans. Il est tué en l'an 857 par son cousin Salomon : « Respogius dux Britonum a Salomone et Almaro nibus, diu contra se dissidentibus, interimitur » disent les Annales de Saint-Bertin sous l'an 857. Donc, s'il était possible de découvrir le jour ou tout au moins le mois de l'avènement de Salomon, on a par là même le jour ou le mois de la mort d'Erispoë. Ce règne n'a commencé qu'après le 2 novembre 857 car, si le 2 novembre 857 eût fait partie de la 1ere année de ce prince, le 2 novembre 872 appartiendrait forcément, non à la 15e, mais à la 16e année de son règne. D'autre part, le n° 213 du même cartulaire porte cette date : «Factum est hoc pridie idus novembris, III. feria, IIII. anno gubernante Salomon Britanniam post obitum Erispoë. » (Cartul. de R., 164.)
ERISPOË SALOMON ET CHARLES LE CHAUVE
Il s'agit de savoir si cette date représente le 12 novembre 860 ou le 12 novembre 861. Si c'est 861, Salomon n'a commencé de régner qu'après le 12 novembre 857, si c'est, au contraire, 860, l'avènement de ce prince sera antérieur au 12 novembre. Or, mardi 12 novembre (pridie idus nov. III. feria ) = lettre domin. F ou GF; 861 a pour lettre domin. E, 860 a GF. Donc c'est bien du 12 novembre 860 qu'il s'agit ici, donc Salomon était déjà roi de Bretagne le 12 novembre 857, par conséquent son avènement, et par suite la mort tragique d'Erispoë, a lieu dans l'un des dix jours compris entre le 2 et le 12 novembre 857. Quant aux formules employées pour indiquer dans nos chartes le règne d'Erispoë, elles ressemblent beaucoup à celles de Nominoë depuis la déclaration d'indépendance. Ainsi nous trouvons Erispoë dominant, (gubernante, possidente Britanniam) Erispoë régnant in Britannia et Erispoë duce, ou principe in Britannia. Ce qui est nouveau, c'est une notice où ce prince est appelé roi de toute la Bretagne, totius Britanniam regem, et un diplôme solennel où il s'intitule lui-même roi de la nation Bretonne : Herispogius genlis Britannicaга. Cette dernière pièce ne fait pas partie de notre cartulaire, elle concerne l'église de Nantes, mais il n'y a aucune raison d'en suspecter l'authenticité.

Il est vrai que, dans 2 ou 3 diplômes, Erispoë se contente d'un titre moins haut et se dit seulement, dans l'un, « Erispoë, gratia Dei, provinciae Britannia? Princeps » dans l'autre, « E. princeps Britanniae provincias et usque ad Medanum flumen. » Sur les 20 et quelques chartes de Redon où figure Erispoë, il y en a 15 qui mentionnent en même temps le règne de Charles le Chauve, deux l'empire de Lothaire, et deux autres tout à la fois l'empire de Lothaire et le règne de Charles  

Nominoë tombe gravement malade à la même époque et Renaud ou Rainald, Comte de Nantes et préfet de la marche de Bretagne, estime le moment propice pour se débarrasser de lui...
En Mai 843, Erispoë, en accord avec son père Nominoë, sans doute aussi pour protéger les colonies Bretonnes en train de s'installer sur la rive gauche de la Vilaine, décide de monter un coup de main sur le comté de Nantes.

A la tête d'une petite unité, Erispoë traverse la rivière au Port de Guipry et se heurte près de Messac aux soldats de Rainald, nombreux, bien organisés et vraisemblablement informés des préparatifs de l'incursion Bretonne.
Erispoë est obligé de battre en retraite après avoir subi des pertes importantes.
A Guipry, sur la rive droite de la Vilaine, Erispoë attend les renforts que Lambert, postulant au titre de comte de Nantes, est allé chercher au pays d'Aleth.
Dès l'arrivée de Lambert, il traverse à nouveau la Vilaine et se lance à la poursuite de ses ennemis.
Ceux-ci, persuadés que le combat de Messac leur laisse beaucoup de répit, s'en retournent tranquillement vers Nantes.
Un après-midi au bord de l'Isac, près de Blain, les soldats d'Erispoë les surprennent et les massacrent.
Renaud ou Rainald est tué durant la Bataille. Nominoé se considère libéré de son serment envers Charles II le Chauve.

Nominoë, après avoir conquis le Maine et l'Anjou, marche en direction de la Seine. Il meurt aux environs de Vendôme le 7 mars 851. Il est inhumé au monastère de Redon
En mars 851, Charles II le Chauve profitant de la mort de Nominoë, mène son armée en Bretagne pour la soumettre.

Erispoé, fils de Nominoé, est le premier souverain du Royaume de Bretagne à être reconnu roi (851) par son voisin Charles le Chauve, le roi du nouvel État de de Francie Occidentale. Après des années de guerres intensives, les deux monarques se réconcilient et envisagent de marier leur progéniture.
Actard reprend possession de l'évêché de Nantes, Gislard se retire à Guérande et retient en son pouvoir jusqu’à sa mort la partie septentrionale du diocèse de Nantes.

La rencontre avec les armées Bretonnes d'Erispoë, fils de Nominoë, et d'Argantael, se fait à Jengland-Beslé, un petit hameau situé sur l'actuelle commune du Grand-Fougeray, près de la rivière Vilaine.
Les Francs y sont sévèrement défaits le 22 août 851...

En septembre 851, à Angers, Charles II le Chauve reconnaît à Erispoë l'autorité anciennement détenue par son père sur le Vannetais et la Bretagne, augmentée de la Marche de Bretagne.

13 octobre - Incursion Viking sur la Seine. Beauvais est pillée et incendiée. Les Vikings hivernent sur place 852

La partie occidentale de la Neustrie devient la Haute-Bretagne.
La population Franque de cette région n'est pas chassée lors de cette annexion et constitue la Bretagne de langue romane ou gallo.

Charles II le Chauve concède à Erispoë le titre de roi, ce qu'aucun empereur Carolingien n'a fait pour un prince étranger à sa famille. Rennes devient Bretonne.

Après la perte de l'île de Bièce et pour se venger des Bretons qui en ont été la cause, le Danois Gotfried  remonte avec près de 300 drakkars la Vilaine, décidant d'aller piller l'abbaye Saint-Sauveur de Redon.
La présence de Sidric n'est pas une certitude. Il  est supposé par certains historiens que Sidric était en partance via la Seine. Mais dans le cas où sa présence est effectivement aux côtés de Gotfried, cela signifie que le nombre de drakkars remontant la Vilaine serait de près de 600.

Arrivés à quelques kilomètres de Redon, un violent orage se déchaîne et contraint les assaillants à s'arrêter. La légende veut que ce soit les moines de l'abbaye terrorisés, qui aient invoqué avec foi et succès, un châtiment céleste à la mesure des mauvaises intentions des Danois. Le message est bien compris, car ces derniers impressionnés, font demi-tour, épargnant ainsi un terrible carnage à l'abbaye. 

Peut-être faut-il y voir le résultat d'une habile négociation monnayée avec les Normands, tels qu'il soit courant d'en user en pareil cas. Il semble que la négociation est fructueuse pour les moines de l'abbaye, car elle permet de payer aussi, les rançons de Pascweten,, gendre de Salomon et de l'évêque de Vannes, qui sont tombés entre les griffes des Danois lors de précédentes expéditions... L'abbaye de Redon est miraculeusement épargnée. Elle garde tout son prestige vis-à-vis de la population et des pirates Danois. Mais ceci ne l'empêche pas d'envisager l'exode quelques années plus tard.

Multiplication des raids Normands et nouvel hivernage en Basse-Seine.

853, juillet une nouvelle troupe de Danois, qui a déjà ravagé les bords de la Seine jusqu’à Rouen, rentre dans la Loire, conduits par leur chef Gotfried, comptant y faire de nouvelles prises. Ils s'emparent de la vile de Nantes, en partie abandonnée et détruite depuis la prise de 843. et pillent ce qui reste, et installent leur quartier général dans l'île de Bièce, actuelle île Beaulieu. Ils y construisent un fort et des magasins pour y conserver leurs vivres et leur butin. 

Capitulaire de Charles II le Chauve réprimant le brigandage.
Les Neustriens fuient en masse devant les raids Normands et Bretons.

854 : Quelques mois plus tard, une autre flotte Danoise arrive sur les bords de l'île de Bièce, ayant le même dessein. Tentés par le butin qui s'y trouve, ils se disposent à en faire le siège. Mais leur chef, Sidric, se sentant en état d'infériorité numérique, fait appel à... Erispoë pour vaincre son rival.
Erispoë y consent et lui confie une partie de ses troupes moyennant la promesse, en cas de succès, que Sidric restituera l'île de Bièce aux Bretons.

Le combat s'engage aussitôt et l'île est assaillie de tous côtés de la pointe du jour au crépuscule avec des pertes très importantes dans les deux camps. 
Se sentant très affaiblis, les Danois de Gotfried craignent une seconde attaque qui serait très destructrice pour eux. Ils proposent donc à Sidric un partage de leur trésor. Sidric, blessé au cours de la bataille, accepte la proposition, et passe du côté de ses adversaires, établissant un accord pour faire cesser les combats.

Une fois le partage fait, les Danois abandonnent Nantes, mais ne quittent pas la Loire pour autant. Ils continuent d'y exercer les mêmes méfaits.
Les Bretons quant à eux, récupèrent Bièce et peuvent retourner chez eux, mais la ville de Nantes et sa cathédrale ne sont que champs de ruines. Elles resteront en l'état pour longtemps.
Après leur échec devant Redon, les Danois se retournent vers le pays Vannetais qu'ils veulent piller avec pour objectif principale: la cathédrale.
Pascwethen, Comte de Vannes et l'évêque Courantgen, organisent la résistance avec toutes les forces disponibles, mais accablés sous le nombre, ils cèdent rapidement, et se retrouvent captifs des Danois.
La ville est entièrement pillée, la cathédrale subit le même sort puis est incendiée. 
Toutefois, les moines de Redon ayant appris la captivité de Pascwethen, donnent un calice d'or et sa patène pour payer la rançon. Par contre, personne ne semble s'intéresser à la libération de l’évêque Courantgen, lequel reste captif jusqu'au printemps suivant.

Pendant ce temps, Erispoë qui n'ignorait pas l'importance de la place de Vannes, endroit stratégique intimement lié à la sécurité de la Bretagne, accourt avec toutes les troupes qu'il peut trouver, et s'enferme dans la ville de Vannes après la défaite de Pascwethen.
Curieusement, il n'est pas assiégé. Les Normands préfèrent passer l'hiver à piller le pays, et retournent à leurs vaisseaux chargés du butin qu'ils ont pris dans tout le diocèse.

Averti de leur départ et estimant la ville hors de danger, Erispoë donne la chasse aux Danois, les rejoint et leur inflige une défaite totale. Il s'applique ensuite à réparer les dégâts causés dans les diocèse de Vannes et de Nantes.

Guerre d'Erispoë contre les Normands, il leurs fait la guerre, laquelle ce termine par le départ des Normands vers 855.

Le projet avorté de mariage de Louis II le Bègue avec une fille d'Erispoë :
Charles II le Chauve entreprend de sceller une alliance avec Erispoë pour faire cesser les raids Bretons contre le royaume.

En 856, contre une restitution de terres, est négocié le mariage de Louis II le Bègue, fils de Charles II le Chauve, avec la fille d'Erispoë. Le projet n'aboutit pas...
Il devient roi de Neustrie.
Robert le Fort devient Marquis des Marches Bretonnes mais se révolte

Actard se rend à la cour du duc Erispoé. Charte par laquelle Erispoé, à la prière d'Actard, restitue aux évêques de Nantes la moitié du tonlieu de la cité (857).
Démarches d'Actard auprès de l'archevêque de Tours, Hérard, et du roi Charles le Chauve pour recouvrer son autorité sur le territoire de Guérande.

Mort d'Erispoë Roi de Bretagne, Salomon n'approuve pas le rapprochement avec la Francie, il assassine son cousin Erispoë en novembre 857, à Redon, sur l'autel d'une église donc dans un lieu d'asile. Il est aidé de Alcmar, évêque de Nantes.
Salomon, Salaün en breton, devient roi de Bretagne en 857. Salomon est le fils de Riwallon comte du Poher, frère aîné de Nominoë.


857 — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/857
Cette page concerne l'année 857 du calendrier julien. ... modifier le code]. Erispoë, roi de Bretagne, assassiné par les Bretons Salomon (son cousin) et Almar.
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HIStoire - Erispoë
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erispoe roi des bretons de bretagne. ... novembre 857 : Assassinat dans une église du roi des bretons Erispoë par son cousin et successeur Salomon.








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