20
JANVIER 2015...
Cette
page concerne l'année 849 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol
L'ABBAYE TRÈS PRÉSERVÉE DE REICHENAU
par
les mots à croire les faits, être à ce point touchés par la
peinture
de
La Passion du Seigneur ou d'autres choses admirables, que,
comme
l'attestent leurs larmes, les images extérieures s'impriment comme
des lettres dans leurs cœurs. »
Walafrid
Strabon (808 env.-849).
Walafrid
Strabond ou le Louche, moine à Reichenau naît en Alémanie. Il
entre à l’école du monastère de Reichenau encore petit garçon,
et à l’âge de 15 ans il est admis en tant que moine au couvent
auquel il doit appartenir toute sa vie,
élève
de Raban Maur à Fulda (826-829), Walafrid est appelé par Hilduin en
829 pour être le précepteur du fils de Louis le Pieux, qui le nomme
abbé de Reichenau en 838, expulsé de son abbaye pour sa fidélité
à Lothaire dans la lutte des 3 fils de Louis le Pieux, il se
réconcilie avec Louis le Germanique au moment du traité de Verdun
(843), revient à Reichenau et meurt ensuite au bord de la Loire à
la suite d'une noyade, lors d'une mission diplomatique lui permettant
de revoir son ancien élève Charles le Chauve.
La
tradition lui attribue l'immense Glose ordinaire (Glossa ordinaria),
commentaire suivi, marginal et interlinéaire de chacun des livres de
la Bible : Il faut en rabattre, la Glose a été mise en ordre
au XIIe siècle (à partir d'éléments qui peuvent remonter au IXe)
par Anselme de Laon et répandue comme manuel par Pierre Lombard pour
faire pendant en matière d'exégèse au Livre des sentences dans la
théologie.
Il
reste peu de l'exégèse de Walafrid, peut-être un commentaire des
Psaumes.
Plus
originaux sont les « Origines et développements de quelques
usages de l'Église » (De quarumdam ecclesiasticarum rerum
exordiis et incrementis, 841), avec un remarquable souci historique,
il explique où, quand et pourquoi on a adopté tel rite, utilisé
tel objet dans le culte.
Comme
moine, il a à écrire ou réécrire la vie de quelques grands
personnages : Il écrit un abrégé de la Vie de Charlemagne
d'Eginhard, écrit la vie de Saint Mammas de Césarée, de Saint
Gall, de Saint Blatmaic (oblat irlandais) ... Il a laissé des petits
poèmes de cour dont Le Jardinet (Hortulus), pièce de 144 hexamètres
dédiée à l'impératrice Judith, où il décrit son jardin avec
verve et précision, des épigrammes, des inscriptions, des épîtres
dont une, en hexamètres, à son ami Godchau de Fulda.
Mettons
à part la Vision de Hatton (Visio Wettini, 835), transcription en
vers d'un récit en prose de la vision supposée qu'a eu Hatton de
Reichenau, maître affectionné de l'auteur, devenu plus tard évêque
de Bâle, qui a visité en rêve l'enfer et le paradis :
Derrière la présentation littéraire, on reconnaît l'utilisation
politique de l'au-delà qui permet de fustiger les vivants par l'idée
du sort des morts et d'entrer dans les querelles contemporaines...
Souabe
d'origine modeste, Walafrid Strabon étudie au monastère de
Reichenau, puis à Fulda, auprès de Raban Maur. Il est recommandé
par Hilduin à Louis le Pieux, qui le nomme précepteur du futur
Charles le Chauve, à l'âge de 7 ans, il est confié à un
précepteur de renom, moine au monastère de Reichenau, en Alémanie,
esprit cultivé attaché au mythe impérial, poète, auteur. Pendant
9 ans, Strabon assure l'éducation du jeune prince, convaincu de la
grande destinée qui attend son élève.
En
838, il devient abbé de Reichenau. Expulsé de son abbaye pour sa
fidélité à Lothaire après la mort de Louis le Pieux, Walafrid
Strabon est contraint de se réfugier à Spire sous la protection de
Lothaire lorsque Louis le Germanique conquiert l'Alémanie.
En
842, il est autorisé à regagner son abbaye et se réconcilie avec
Louis le Germanique lors du traité de Verdun l'année suivante.
Il
meurt en 849 sur les bords de la Loire, au cours d'une mission
diplomatique auprès de Charles le Chauve. Walafrid doit sa
réputation à son abondante œuvre poétique. Spécialiste de la
métrique, il compose en 835 l'un de ses textes les plus célèbres,
la Visio Wettini, premier exemple dans l'Occident médiéval de
pèlerinage vers l'au-delà qui préfigure la Divine Comédie.
Ce
texte poétique est tiré du récit en prose de Heiton de Reichenau,
qui relate la vision qu'aurait eue Wetti, l'un des maîtres de
Walafrid, de l'enfer et du paradis. Nous lui devons également le
Liber de cultura hortorum.
Par
le portrait que Walafrid Strabon on voit qu’il n’est pas moins
favorisé des dons de la nature , que de la grâce, grand, bien fait,
de bonne mine de mœurs irréprochables. Il est fait Co-évêque de
Trêves sous l’Archevêque Hetti successeur d’Amalaire mort en
814, il se fait remarquer par son application à instruire les
peuples et à corriger leurs mœurs. Il demeure toujours attaché à
l’Empereur Louis le Débonnaire.
Le
récit que Walafrid Strabon fait en 844 de l’évêque Thegan
président la cérémonie de la Translation des Reliques de Saint
Chrysante de Sainte Darie Martyrs, apportées de Rome par l’Abbé
Mareward, à l’Abbaye de Prüm, atteste qu'il est encore vivant en
844.
Quoiqu’il
s'applique principalement à relever les événements les plus
considérables du règne de Louis le Débonnaire, qu’il fait
descendre de Saint Arnoul selon l’opinion commune de son temps, il
ne laisse pas de rapporter quantité de faits intéressants sur
l’Histoire de l’Église, le voyage du Pape Étienne IV en
Francie, et comment il y a été reçu, l‘élection du Pape Pascal
son successeur, la manière dont il se justifie des accusations
formées contre lui, les intrigues d’Ebbon Archevêque de Reims, et
des autres évêques de Francie contre l’Empereur Louis...
Les
procédures contre ces évêques : contre tous ceux qui ont participé
à leur révolte. Thegan traite durement Ebbon et ses complices : Il
leur reproche la bassesse de leur extraction, ne s’apercevant pas
qu’en disant que Louis le Débonnaire a tiré de là la plupart de
ces évêques, de la lie du peuple, de la servitude, et d’entre les
barbares ; ce reproche tombe plus sur ce Prince, que sur les
évêques mêmes. Walafrid Strabon, quoi qu’ami de Thegan, ne
trouve point de moyen d’excuser ces traits trop vifs et si peu
mesurés...
C’est
lui qui a divisé en 58 chapitres, en marquant dans une table, le
sommaire de chacun pour la facilité des Lecteurs.
C'est
ce qu’il dit dans la petite Préface qui précède cet ouvrage. Il
a été imprimé par les soins de M. Pithou dans le Recueil des
Historiens de France à Francfort en 1588, dans celle de M. Duchesne
à Paris en 1636, et dans celle de M. Kulpis à Strasbourg en 1685.
M.
le Président Cousin l’a traduit en Français, et placé dans le
corps de son Histoire de l’Empire d’Occident, imprimée à Paris
en 1684, l’Appendice donné par M. Lambecius, à Vienne en 1669,
contient ce qui se passe pendant la 23e et 24e année du règne de
Louis le Débonnaire...
L’Île
monastique de Reichenau, située sur le lac de Constance, dans le
sud-ouest de l’Allemagne, est un chef-d’œuvre du génie créatif
humain, l’ensemble des 3 églises implantées sur l’île
monastique constituant un exemple exceptionnel de groupe intégré
d’églises médiévales conservant des éléments d’architectures
Carolingienne, Ottonienne et Salienne, significatifs dans l’histoire
de l’architecture.
Pendant
plus d'un millénaire, l'histoire de l'île de Reichenau, située
dans la partie septentrionale du lac de Constance, est intimement
liée à celle du monastère.
L'acte
de fondation de l'abbaye bénédictine de Reichenau date du 25 avril
724. Pirmin, son premier abbé, venant probablement de Meaux, est
chargé de construire un monastère en l'honneur de la Vierge et des
Saints apôtres Pierre et Paul. L'abbé Pirmin bénéficie sans doute
des donations de princes Alamans bien que la tradition forgée au
XIIe siècle fait remonter cette fondation au souverain Carolingien
Charles Martel (714-741).
Il
fait élever la première abbatiale de Mittelzell, un édifice en
bois, sur la rive nord de l'île de Reichenau mais également un
cloître à 3 ailes accolé au flanc nord de l'église.
L'ensemble
est reconstruit progressivement en pierre avant 746. L'église
connaît alors un rallongement considérable de sa nef unique
précédée d'un porche et terminée par un chœur rectangulaire. Le
chœur des moines et celui des laïcs étaient séparés.
Important
centre artistique en son temps, comme le montrent superbement ses
monumentales peintures murales et ses enluminures, le monastère
bénédictin est d’une grande importance pour l’histoire de l’art
dans l’Europe des Xe et XIe siècles.
Exceptionnels
par leur dimension et leur excellent état de conservation, la
croisée, les transepts et le chœur de la basilique Carolingienne
cruciforme de Mittelzell, consacrée en 816, sont un exemple majeur
de ce type particulier de croisée (ausgeschiedene Vierung) en
Europe.
Après
des débuts modestes, l'abbaye prospère sous l'autorité des abbés
qui se distinguent en occupant des fonctions politiques,
ecclésiastiques et en tant que précepteurs notamment auprès des
empereurs Carolingiens Charlemagne (768-814) et Louis le Pieux
(814-840).
Le
monastère, étape privilégiée entre l'Allemagne et l'Italie,
bénéficie de la protection des souverains Carolingiens et
Ottoniens. Il obtient de généreuses donations en terres et l'île,
partie intégrante du domaine, se consacre à l'agriculture. Le
monastère devient un centre d'enseignement et de création
littéraire (le poète Walafrid Strabon y est abbé entre 838 et
849), scientifique (Hermann le Contrefait, 1013-1054) et artistique
(école d'enluminure des Xe-XIe siècles et de peinture murale
notamment) de grand renom.
Après
des débuts modestes, l'abbaye prospère sous l'autorité des abbés
qui se distinguent en occupant des fonctions politiques,
ecclésiastiques et en tant que précepteurs notamment auprès des
empereurs Carolingiens Charlemagne (768-814) et Louis le Pieux
(814-840).
Le
monastère, étape privilégiée entre l'Allemagne et l'Italie,
bénéficie de la protection des souverains Carolingiens et
Ottoniens. Il obtient de généreuses donations en terres et l'île,
partie intégrante du domaine, se consacre à l'agriculture. Le
monastère devient un centre d'enseignement et de création
littéraire (le poète Walafrid Strabon y est abbé entre 838 et
849), scientifique (Hermann le Contrefait, 1013-1054) et artistique
(école d'enluminure des Xe-XIe siècles et de peinture murale
notamment) de grand renom.
Au
retour d'un voyage à Byzance, l'abbé Heito fait rebâtir l'église
abbatiale qui prend la forme d'une basilique cruciforme à 3
vaisseaux où un module carré à la croisée du transept se
répercute sur l'ensemble.
Le
chœur principal est constitué de deux hémicycles absidaux et la
nef reçoit un système de supports alternés. Ce nouvel édifice est
consacré en 816...
Les
bâtiments monastiques sont remaniés et leur nouvelle disposition
sert de modèle au plan de Saint-Gall, plan idéal d'une abbaye
bénédictine, élaboré à Reichenau vers 830... Son successeur,
l'abbé Erlebald (823-838) continue l'église vers l'ouest.
L'arrivée
en 830 des reliques de l'évangéliste Saint Marc, apportées par
l'évêque Ratolf de Vérone, inaugure l'acquisition d'autres
reliques et la création de nouveaux autels.
L'abbé
Heito III (888-913) remplace l'antique église par un chœur carré
et un large transept occidental flanqué de 2 tours. La nouvelle
église occidentale est placée sous le vocable de Saint Marc.
Une
chapelle axiale ronde dédiée à la Sainte-Croix, est érigée à
l'est du chœur principal qui abrite les reliques du Précieux Sang.
L'église
de Heito est transformée vers l'an 1000 et de nouveau au début du
XIe siècle lorsque l'abbé Bernon (1008-1048) remplace les parties
occidentales par l'actuel transept, ouvert sur une abside logée dans
l'épaisseur d'une tour rectangulaire.
L'église
est consacrée le 24 avril 1048, en présence de l'empereur Henri
III. Une nouvelle nef est élevée au XIIe siècle qui reçoit une
nouvelle couverture à la suite d'un incendie en 1235.
À
l'est, un chœur gothique polygonal et une nouvelle sacristie
remplacent la chapelle de la Sainte-Croix (1443- 1447).
Par
la suite, l'église reçoit un nouveau jubé (1742) et une deuxième
sacristie (1779).
La
plupart de ces édifices démolis au XIXe siècle à la suite de la
sécularisation des biens de l'évêque de Constance (1803)
subsistent sous la forme de vestiges archéologiques.
En
1838-1839, une chaussée relie l'île de Reichenau à la terre ferme
et à partir de la fin du siècle, l'île attire de nombreux artistes
et intellectuels. De nos jours, la viticulture, l'horticulture et la
culture des fruits représentent les activités principales de
quelques 120 fermes.
Tout
aussi remarquables, les vestiges qui nous sont parvenus du monastère
Carolingien avec son système de chauffage conçu selon d’anciens
exemples romains. Les transepts et l’abside de l’église
Sainte-Marie et Marc (1048), reliés aux parties Carolingiennes par
la nef, revêtent un intérêt tout aussi important au sein de
l’histoire de l’architecture Européenne.
Les
peintures murales de l’abside de l’église Saint-Pierre et
Saint-Paul à Niederzell sont d’une qualité exceptionnelle et
constituent une des plus anciennes représentations du Christ en
majesté encore existantes au nord des Alpes.
Les
fresques qui décorent la nef de l’église Saint-Georges à
Oberzell remarquables sur le plan artistique, sont le seul exemple au
nord des Alpes d’une série complète et amplement préservée de
peintures murales pittoresques antérieures à l’an mille.
Tous
les éléments nécessaires pour exprimer sa valeur universelle
exceptionnelle sont présents dans les édifices disséminés à
travers l’île, un héritage de la structure socio-économique du
Moyen-Âge, qui a façonné la silhouette de l’ensemble.
Les
îlots d’habitations ne constituent pas de véritables groupes de
bâtiments, une caractéristique qui a persisté même après la
sécularisation et la vague de construction qui a suivi la Deuxième
Guerre mondiale. L’architecture séculaire est dominée par
certaines modifications récentes et/ou constructions contemporaines.
Toute structure originale qui a survécu a été révélée ou est
accessible à la recherche architecturale. Les sites de conservation
de la nature désignés pour séparer les secteurs de construction
récente des terres agricoles (désormais largement dédiées aux
serres) aident à donner une idée de l’aspect original de l’île.
Les
reconstructions de style médiéval caractéristiques du XIXe siècle,
qui ont porté atteinte aux ajouts renaissants et baroques, ont
largement été éliminées.
Cette
pratique a par conséquent réduit la complexe stratification
historique de ces édifices, en particulier leurs intérieurs. Tandis
que les surfaces architecturales des églises de Reichenau ont été
entièrement remaniées et simplifiées, pour se conformer à l’image
conventionnelle de l’architecture religieuse médiévale,
l’authenticité des remarquables peintures murales dans les églises
est, toutefois, un élément positif.
Les
3 églises, les bâtiments monastiques et 10 autres constructions sur
l’île ont été désignés monuments culturels de valeur
exceptionnelle en vertu de la Loi sur la protection des monuments
culturels du Land de Bade-Württemberg (Denkmalschutzgesetz
Baden-Württemberg du 25 mai 1971, révisée le 25 avril 2007).
Cette
même loi protège 70 autres biens désignés monuments culturels.
Selon les dispositions de cette loi, tout projet de construction ou
toute modification apportée à un monument culturel doit être
soumis à l’administration en charge de la protection des monuments
historiques du Bade-Württemberg (division de Freiburg im Breisgau),
représentée au niveau local par l’administration du district de
Constance. Les monuments culturels de valeur exceptionnelle
bénéficient d’une autre protection en étant inscrits sur
l’Inventaire des monuments (Denkmalbuch), qui s’applique aux cas
de reconstruction ou extension de ces monuments.
Dans
ces cas, une autorisation doit être obtenue pour tout projet
affectant l’environnement d’un monument inscrit, si cet
environnement est d’une importance particulière pour le monument.
La propriété des édifices religieux présents sur l’île de
Reichenau est partagée entre diverses institutions. L’abbaye de
Sainte-Marie et Marc et le presbytère à Mittelzell appartiennent à
la paroisse Notre-Dame, l’Hôtel de ville au Conseil municipal de
Reichenau, l’église Saint-Georges à l’Église catholique du
Fonds Saint-Georges et l’église Saint-Pierre et Paul au Fonds de
l’Église catholique.
L’augmentation
du nombre de visiteurs dans la célèbre église Saint-Georges, à
l’origine d’une modification des conditions climatiques
intérieures, s’avère problématique. L’augmentation de
l’humidité, avec pollution et formation de moisissures
concomitantes, provoque d’importants dommages sur les biens du
patrimoine culturels, notamment sur les fresques Ottoniennes. Depuis
le début des années 1980, les conditions climatiques à l’intérieur
de Saint-Georges ont été enregistrées de manière continue. En
coopération avec l’université technique de Darmstadt (aujourd’hui
université de Stuttgart, Institut des Matériaux d’Architecture),
le Landesamt für Denkmalpflege réalise un suivi très précis des
fresques Ottoniennes pour analyser le climat intérieur, les impacts
microclimatiques, les déplacements d’air, l’influence du
rayonnement et l’influence des visites sur le microclimat.
Les
données collectées servent à étayer un concept et de nouvelles
stratégies d’optimisation du climat intérieur, de même qu’à
mettre en place une stratégie visant à contrôler l’accès des
visiteurs (gestion des visiteurs). La gestion des visiteurs pour
Saint-Georges prévoit de remplacer les visites individuelles par des
visites guidées lors des saisons critiques.
En
consultation avec la communauté politique, l’Organisation de la
préservation du patrimoine culturel a conçu un programme de
développement envisageant un développement immobilier prudent, afin
de traiter tout risque de pressions due aux aménagements, notamment
aux implantations de serres.
Plusieurs
secteurs de l’île de Reichenau (quelque 230 ha sur une superficie
totale de 460 ha) ont été désignés réserves naturelles en vertu
de la Loi sur la conservation de la nature du Bade-Württemberg.
Il
n’y a pas de zone tampon officielle pour le bien, mais son
implantation sur l’île de Reichenau, au milieu de la partie nord
du lac de Constance, offre une protection équivalente adéquate.
Qui
plus est, les bords du lac dans les environs (Gnadensee, Zellersee et
Untersee) sont protégés par les législations Allemande et Suisse
en matière de conservation de la nature et de planification.
La
politique active et continue suivie par les administrations en charge
de la protection des monuments historiques, de la conservation de la
nature et des autorisations de construction, en vertu des
dispositions légales en place, correspond aux exigences légitimes
envers un plan de gestion prescrit.
La
politique garantit le contrôle de l’État sur la conservation des
biens culturels et naturels sur l’île de Reichenau et la mise en
œuvre continue des mesures de conservation et de restauration
nécessaires. L’administration d’État pour la protection des
monuments historiques est dotée d’un personnel hautement qualifié,
garantissant le niveau professionnel de conception et d’exécution
de toutes les mesures de conservation nécessaires requis pour un
système de gestion approprié.
Les
manuscrits et les archives de l'abbaye sont transférés à Karlsruhe
et à la bibliothèque de l'Université de Heidelberg. Les vignobles
et les fermes du monastère, divisés, sont vendus. Les activités
agricoles traditionnelles comme la culture de la vigne et la pêche
se maintiennent tandis qu'une centaine de nouvelles maisons sont
bâties entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle.
Histoire
générale des auteurs sacrés et ecclésiastiques ...
https://books.google.fr/books?id=KXhYAAAAcAAJ
Remy
Ceillier - 1752
Mais
il esi certain qu'il ne vivoit plus en 849, puisque Walafrid Strabon
qui en parle ... mort, dans l'éloge qu'il en a fait , mourut
lui—même en cette année-là. II.
Les
principaux acteurs de la Renaissance carolingienne
expositions.bnf.fr/carolingiens/reper/01.htm
La
querelle se poursuit jusque dans les années 860, tandis que
Gottschalk est retenu prisonnier par Hincmar au monastère .....
Walafrid Strabon (808/809-849).
Vous
avez consulté cette page le 24/01/15.
Île
monastique de Reichenau - UNESCO World Heritage ...
whc.unesco.org
› Culture › Centre du patrimoine mondial › La Liste
Depuis
le début des années 1980, les conditions climatiques à l'intérieur
de .... et de création littéraire (le poète Walafrid Strabon y fut
abbé entre 838 et 849), ...
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