lundi 26 janvier 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 849

20 JANVIER 2015...

Cette page concerne l'année 849 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol 

L'ABBAYE TRÈS PRÉSERVÉE DE REICHENAU



« Et nous voyons des simples et des idiots qu'on a de la peine à mener
par les mots à croire les faits, être à ce point touchés par la peinture
de La Passion du Seigneur ou d'autres choses admirables, que,
comme l'attestent leurs larmes, les images extérieures s'impriment comme des lettres dans leurs cœurs. »
 
Walafrid Strabon (808 env.-849).
Walafrid Strabond ou le Louche, moine à Reichenau naît en Alémanie. Il entre à l’école du monastère de Reichenau encore petit garçon, et à l’âge de 15 ans il est admis en tant que moine au couvent auquel il doit appartenir toute sa vie,
élève de Raban Maur à Fulda (826-829), Walafrid est appelé par Hilduin en 829 pour être le précepteur du fils de Louis le Pieux, qui le nomme abbé de Reichenau en 838, expulsé de son abbaye pour sa fidélité à Lothaire dans la lutte des 3 fils de Louis le Pieux, il se réconcilie avec Louis le Germanique au moment du traité de Verdun (843), revient à Reichenau et meurt ensuite au bord de la Loire à la suite d'une noyade, lors d'une mission diplomatique lui permettant de revoir son ancien élève Charles le Chauve.

La tradition lui attribue l'immense Glose ordinaire (Glossa ordinaria), commentaire suivi, marginal et interlinéaire de chacun des livres de la Bible : Il faut en rabattre, la Glose a été mise en ordre au XIIe siècle (à partir d'éléments qui peuvent remonter au IXe) par Anselme de Laon et répandue comme manuel par Pierre Lombard pour faire pendant en matière d'exégèse au Livre des sentences dans la théologie.
Il reste peu de l'exégèse de Walafrid, peut-être un commentaire des Psaumes.

Plus originaux sont les « Origines et développements de quelques usages de l'Église » (De quarumdam ecclesiasticarum rerum exordiis et incrementis, 841), avec un remarquable souci historique, il explique où, quand et pourquoi on a adopté tel rite, utilisé tel objet dans le culte.
Comme moine, il a à écrire ou réécrire la vie de quelques grands personnages : Il écrit un abrégé de la Vie de Charlemagne d'Eginhard, écrit la vie de Saint Mammas de Césarée, de Saint Gall, de Saint Blatmaic (oblat irlandais) ... Il a laissé des petits poèmes de cour dont Le Jardinet (Hortulus), pièce de 144 hexamètres dédiée à l'impératrice Judith, où il décrit son jardin avec verve et précision, des épigrammes, des inscriptions, des épîtres dont une, en hexamètres, à son ami Godchau de Fulda.

Mettons à part la Vision de Hatton (Visio Wettini, 835), transcription en vers d'un récit en prose de la vision supposée qu'a eu Hatton de Reichenau, maître affectionné de l'auteur, devenu plus tard évêque de Bâle, qui a visité en rêve l'enfer et le paradis : Derrière la présentation littéraire, on reconnaît l'utilisation politique de l'au-delà qui permet de fustiger les vivants par l'idée du sort des morts et d'entrer dans les querelles contemporaines...

Souabe d'origine modeste, Walafrid Strabon étudie au monastère de Reichenau, puis à Fulda, auprès de Raban Maur. Il est recommandé par Hilduin à Louis le Pieux, qui le nomme précepteur du futur Charles le Chauve, à l'âge de 7 ans, il est confié à un précepteur de renom, moine au monastère de Reichenau, en Alémanie, esprit cultivé attaché au mythe impérial, poète, auteur. Pendant 9 ans, Strabon assure l'éducation du jeune prince, convaincu de la grande destinée qui attend son élève.

En 838, il devient abbé de Reichenau. Expulsé de son abbaye pour sa fidélité à Lothaire après la mort de Louis le Pieux, Walafrid Strabon est contraint de se réfugier à Spire sous la protection de Lothaire lorsque Louis le Germanique conquiert l'Alémanie.

En 842, il est autorisé à regagner son abbaye et se réconcilie avec Louis le Germanique lors du traité de Verdun l'année suivante.

Il meurt en 849 sur les bords de la Loire, au cours d'une mission diplomatique auprès de Charles le Chauve. Walafrid doit sa réputation à son abondante œuvre poétique. Spécialiste de la métrique, il compose en 835 l'un de ses textes les plus célèbres, la Visio Wettini, premier exemple dans l'Occident médiéval de pèlerinage vers l'au-delà qui préfigure la Divine Comédie.
Ce texte poétique est tiré du récit en prose de Heiton de Reichenau, qui relate la vision qu'aurait eue Wetti, l'un des maîtres de Walafrid, de l'enfer et du paradis. Nous lui devons également le Liber de cultura hortorum.
Par le portrait que Walafrid Strabon on voit qu’il n’est pas moins favorisé des dons de la nature , que de la grâce, grand, bien fait, de bonne mine de mœurs irréprochables. Il est fait Co-évêque de Trêves sous l’Archevêque Hetti successeur d’Amalaire mort en 814, il se fait remarquer par son application à instruire les peuples et à corriger leurs mœurs. Il demeure toujours attaché à l’Empereur Louis le Débonnaire.

Le récit que Walafrid Strabon fait en 844 de l’évêque Thegan président la cérémonie de la Translation des Reliques de Saint Chrysante de Sainte Darie Martyrs, apportées de Rome par l’Abbé Mareward, à l’Abbaye de Prüm, atteste qu'il est encore vivant en 844.

Quoiqu’il s'applique principalement à relever les événements les plus considérables du règne de Louis le Débonnaire, qu’il fait descendre de Saint Arnoul selon l’opinion commune de son temps, il ne laisse pas de rapporter quantité de faits intéressants sur l’Histoire de l’Église, le voyage du Pape Étienne IV en Francie, et comment il y a été reçu, l‘élection du Pape Pascal son successeur, la manière dont il se justifie des accusations formées contre lui, les intrigues d’Ebbon Archevêque de Reims, et des autres évêques de Francie contre l’Empereur Louis...

Les procédures contre ces évêques : contre tous ceux qui ont participé à leur révolte. Thegan traite durement Ebbon et ses complices : Il leur reproche la bassesse de leur extraction, ne s’apercevant pas qu’en disant que Louis le Débonnaire a tiré de là la plupart de ces évêques, de la lie du peuple, de la servitude, et d’entre les barbares ; ce reproche tombe plus sur ce Prince, que sur les évêques mêmes. Walafrid Strabon, quoi qu’ami de Thegan, ne trouve point de moyen d’excuser ces traits trop vifs et si peu mesurés...

C’est lui qui a divisé en 58 chapitres, en marquant dans une table, le sommaire de chacun pour la facilité des Lecteurs.
C'est ce qu’il dit dans la petite Préface qui précède cet ouvrage. Il a été imprimé par les soins de M. Pithou dans le Recueil des Historiens de France à Francfort en 1588, dans celle de M. Duchesne à Paris en 1636, et dans celle de M. Kulpis à Strasbourg en 1685.

M. le Président Cousin l’a traduit en Français, et placé dans le corps de son Histoire de l’Empire d’Occident, imprimée à Paris en 1684, l’Appendice donné par M. Lambecius, à Vienne en 1669, contient ce qui se passe pendant la 23e et 24e année du règne de Louis le Débonnaire...

L’Île monastique de Reichenau, située sur le lac de Constance, dans le sud-ouest de l’Allemagne, est un chef-d’œuvre du génie créatif humain, l’ensemble des 3 églises implantées sur l’île monastique constituant un exemple exceptionnel de groupe intégré d’églises médiévales conservant des éléments d’architectures Carolingienne, Ottonienne et Salienne, significatifs dans l’histoire de l’architecture.

Pendant plus d'un millénaire, l'histoire de l'île de Reichenau, située dans la partie septentrionale du lac de Constance, est intimement liée à celle du monastère.

L'acte de fondation de l'abbaye bénédictine de Reichenau date du 25 avril 724. Pirmin, son premier abbé, venant probablement de Meaux, est chargé de construire un monastère en l'honneur de la Vierge et des Saints apôtres Pierre et Paul. L'abbé Pirmin bénéficie sans doute des donations de princes Alamans bien que la tradition forgée au XIIe siècle fait remonter cette fondation au souverain Carolingien Charles Martel (714-741).
Il fait élever la première abbatiale de Mittelzell, un édifice en bois, sur la rive nord de l'île de Reichenau mais également un cloître à 3 ailes accolé au flanc nord de l'église.

L'ensemble est reconstruit progressivement en pierre avant 746. L'église connaît alors un rallongement considérable de sa nef unique précédée d'un porche et terminée par un chœur rectangulaire. Le chœur des moines et celui des laïcs étaient séparés.
Important centre artistique en son temps, comme le montrent superbement ses monumentales peintures murales et ses enluminures, le monastère bénédictin est d’une grande importance pour l’histoire de l’art dans l’Europe des Xe et XIe siècles.
Exceptionnels par leur dimension et leur excellent état de conservation, la croisée, les transepts et le chœur de la basilique Carolingienne cruciforme de Mittelzell, consacrée en 816, sont un exemple majeur de ce type particulier de croisée (ausgeschiedene Vierung) en Europe.

Après des débuts modestes, l'abbaye prospère sous l'autorité des abbés qui se distinguent en occupant des fonctions politiques, ecclésiastiques et en tant que précepteurs notamment auprès des empereurs Carolingiens Charlemagne (768-814) et Louis le Pieux (814-840).
Le monastère, étape privilégiée entre l'Allemagne et l'Italie, bénéficie de la protection des souverains Carolingiens et Ottoniens. Il obtient de généreuses donations en terres et l'île, partie intégrante du domaine, se consacre à l'agriculture. Le monastère devient un centre d'enseignement et de création littéraire (le poète Walafrid Strabon y est abbé entre 838 et 849), scientifique (Hermann le Contrefait, 1013-1054) et artistique (école d'enluminure des Xe-XIe siècles et de peinture murale notamment) de grand renom.

Après des débuts modestes, l'abbaye prospère sous l'autorité des abbés qui se distinguent en occupant des fonctions politiques, ecclésiastiques et en tant que précepteurs notamment auprès des empereurs Carolingiens Charlemagne (768-814) et Louis le Pieux (814-840).
Le monastère, étape privilégiée entre l'Allemagne et l'Italie, bénéficie de la protection des souverains Carolingiens et Ottoniens. Il obtient de généreuses donations en terres et l'île, partie intégrante du domaine, se consacre à l'agriculture. Le monastère devient un centre d'enseignement et de création littéraire (le poète Walafrid Strabon y est abbé entre 838 et 849), scientifique (Hermann le Contrefait, 1013-1054) et artistique (école d'enluminure des Xe-XIe siècles et de peinture murale notamment) de grand renom.

Au retour d'un voyage à Byzance, l'abbé Heito fait rebâtir l'église abbatiale qui prend la forme d'une basilique cruciforme à 3 vaisseaux où un module carré à la croisée du transept se répercute sur l'ensemble.
Le chœur principal est constitué de deux hémicycles absidaux et la nef reçoit un système de supports alternés. Ce nouvel édifice est consacré en 816...

Les bâtiments monastiques sont remaniés et leur nouvelle disposition sert de modèle au plan de Saint-Gall, plan idéal d'une abbaye bénédictine, élaboré à Reichenau vers 830... Son successeur, l'abbé Erlebald (823-838) continue l'église vers l'ouest.

L'arrivée en 830 des reliques de l'évangéliste Saint Marc, apportées par l'évêque Ratolf de Vérone, inaugure l'acquisition d'autres reliques et la création de nouveaux autels.

L'abbé Heito III (888-913) remplace l'antique église par un chœur carré et un large transept occidental flanqué de 2 tours. La nouvelle église occidentale est placée sous le vocable de Saint Marc.
Une chapelle axiale ronde dédiée à la Sainte-Croix, est érigée à l'est du chœur principal qui abrite les reliques du Précieux Sang.

L'église de Heito est transformée vers l'an 1000 et de nouveau au début du XIe siècle lorsque l'abbé Bernon (1008-1048) remplace les parties occidentales par l'actuel transept, ouvert sur une abside logée dans l'épaisseur d'une tour rectangulaire.
L'église est consacrée le 24 avril 1048, en présence de l'empereur Henri III. Une nouvelle nef est élevée au XIIe siècle qui reçoit une nouvelle couverture à la suite d'un incendie en 1235.

À l'est, un chœur gothique polygonal et une nouvelle sacristie remplacent la chapelle de la Sainte-Croix (1443- 1447).

Par la suite, l'église reçoit un nouveau jubé (1742) et une deuxième sacristie (1779).

La plupart de ces édifices démolis au XIXe siècle à la suite de la sécularisation des biens de l'évêque de Constance (1803) subsistent sous la forme de vestiges archéologiques.

En 1838-1839, une chaussée relie l'île de Reichenau à la terre ferme et à partir de la fin du siècle, l'île attire de nombreux artistes et intellectuels. De nos jours, la viticulture, l'horticulture et la culture des fruits représentent les activités principales de quelques 120 fermes.

Tout aussi remarquables, les vestiges qui nous sont parvenus du monastère Carolingien avec son système de chauffage conçu selon d’anciens exemples romains. Les transepts et l’abside de l’église Sainte-Marie et Marc (1048), reliés aux parties Carolingiennes par la nef, revêtent un intérêt tout aussi important au sein de l’histoire de l’architecture Européenne.
Les peintures murales de l’abside de l’église Saint-Pierre et Saint-Paul à Niederzell sont d’une qualité exceptionnelle et constituent une des plus anciennes représentations du Christ en majesté encore existantes au nord des Alpes.
Les fresques qui décorent la nef de l’église Saint-Georges à Oberzell remarquables sur le plan artistique, sont le seul exemple au nord des Alpes d’une série complète et amplement préservée de peintures murales pittoresques antérieures à l’an mille.

Tous les éléments nécessaires pour exprimer sa valeur universelle exceptionnelle sont présents dans les édifices disséminés à travers l’île, un héritage de la structure socio-économique du Moyen-Âge, qui a façonné la silhouette de l’ensemble.

Les îlots d’habitations ne constituent pas de véritables groupes de bâtiments, une caractéristique qui a persisté même après la sécularisation et la vague de construction qui a suivi la Deuxième Guerre mondiale. L’architecture séculaire est dominée par certaines modifications récentes et/ou constructions contemporaines. Toute structure originale qui a survécu a été révélée ou est accessible à la recherche architecturale. Les sites de conservation de la nature désignés pour séparer les secteurs de construction récente des terres agricoles (désormais largement dédiées aux serres) aident à donner une idée de l’aspect original de l’île.

Les reconstructions de style médiéval caractéristiques du XIXe siècle, qui ont porté atteinte aux ajouts renaissants et baroques, ont largement été éliminées.
Cette pratique a par conséquent réduit la complexe stratification historique de ces édifices, en particulier leurs intérieurs. Tandis que les surfaces architecturales des églises de Reichenau ont été entièrement remaniées et simplifiées, pour se conformer à l’image conventionnelle de l’architecture religieuse médiévale, l’authenticité des remarquables peintures murales dans les églises est, toutefois, un élément positif. 

Les 3 églises, les bâtiments monastiques et 10 autres constructions sur l’île ont été désignés monuments culturels de valeur exceptionnelle en vertu de la Loi sur la protection des monuments culturels du Land de Bade-Württemberg (Denkmalschutzgesetz Baden-Württemberg du 25 mai 1971, révisée le 25 avril 2007).

Cette même loi protège 70 autres biens désignés monuments culturels. Selon les dispositions de cette loi, tout projet de construction ou toute modification apportée à un monument culturel doit être soumis à l’administration en charge de la protection des monuments historiques du Bade-Württemberg (division de Freiburg im Breisgau), représentée au niveau local par l’administration du district de Constance. Les monuments culturels de valeur exceptionnelle bénéficient d’une autre protection en étant inscrits sur l’Inventaire des monuments (Denkmalbuch), qui s’applique aux cas de reconstruction ou extension de ces monuments.

Dans ces cas, une autorisation doit être obtenue pour tout projet affectant l’environnement d’un monument inscrit, si cet environnement est d’une importance particulière pour le monument. La propriété des édifices religieux présents sur l’île de Reichenau est partagée entre diverses institutions. L’abbaye de Sainte-Marie et Marc et le presbytère à Mittelzell appartiennent à la paroisse Notre-Dame, l’Hôtel de ville au Conseil municipal de Reichenau, l’église Saint-Georges à l’Église catholique du Fonds Saint-Georges et l’église Saint-Pierre et Paul au Fonds de l’Église catholique.

L’augmentation du nombre de visiteurs dans la célèbre église Saint-Georges, à l’origine d’une modification des conditions climatiques intérieures, s’avère problématique. L’augmentation de l’humidité, avec pollution et formation de moisissures concomitantes, provoque d’importants dommages sur les biens du patrimoine culturels, notamment sur les fresques Ottoniennes. Depuis le début des années 1980, les conditions climatiques à l’intérieur de Saint-Georges ont été enregistrées de manière continue. En coopération avec l’université technique de Darmstadt (aujourd’hui université de Stuttgart, Institut des Matériaux d’Architecture), le Landesamt für Denkmalpflege réalise un suivi très précis des fresques Ottoniennes pour analyser le climat intérieur, les impacts microclimatiques, les déplacements d’air, l’influence du rayonnement et l’influence des visites sur le microclimat.
Les données collectées servent à étayer un concept et de nouvelles stratégies d’optimisation du climat intérieur, de même qu’à mettre en place une stratégie visant à contrôler l’accès des visiteurs (gestion des visiteurs). La gestion des visiteurs pour Saint-Georges prévoit de remplacer les visites individuelles par des visites guidées lors des saisons critiques.
En consultation avec la communauté politique, l’Organisation de la préservation du patrimoine culturel a conçu un programme de développement envisageant un développement immobilier prudent, afin de traiter tout risque de pressions due aux aménagements, notamment aux implantations de serres.

Plusieurs secteurs de l’île de Reichenau (quelque 230 ha sur une superficie totale de 460 ha) ont été désignés réserves naturelles en vertu de la Loi sur la conservation de la nature du Bade-Württemberg.

Il n’y a pas de zone tampon officielle pour le bien, mais son implantation sur l’île de Reichenau, au milieu de la partie nord du lac de Constance, offre une protection équivalente adéquate.
Qui plus est, les bords du lac dans les environs (Gnadensee, Zellersee et Untersee) sont protégés par les législations Allemande et Suisse en matière de conservation de la nature et de planification.

La politique active et continue suivie par les administrations en charge de la protection des monuments historiques, de la conservation de la nature et des autorisations de construction, en vertu des dispositions légales en place, correspond aux exigences légitimes envers un plan de gestion prescrit.
La politique garantit le contrôle de l’État sur la conservation des biens culturels et naturels sur l’île de Reichenau et la mise en œuvre continue des mesures de conservation et de restauration nécessaires. L’administration d’État pour la protection des monuments historiques est dotée d’un personnel hautement qualifié, garantissant le niveau professionnel de conception et d’exécution de toutes les mesures de conservation nécessaires requis pour un système de gestion approprié.

Les manuscrits et les archives de l'abbaye sont transférés à Karlsruhe et à la bibliothèque de l'Université de Heidelberg. Les vignobles et les fermes du monastère, divisés, sont vendus. Les activités agricoles traditionnelles comme la culture de la vigne et la pêche se maintiennent tandis qu'une centaine de nouvelles maisons sont bâties entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle.

Histoire générale des auteurs sacrés et ecclésiastiques ...
https://books.google.fr/books?id=KXhYAAAAcAAJ
Remy Ceillier - 1752
Mais il esi certain qu'il ne vivoit plus en 849, puisque Walafrid Strabon qui en parle ... mort, dans l'éloge qu'il en a fait , mourut lui—même en cette année-là. II.
Les principaux acteurs de la Renaissance carolingienne
expositions.bnf.fr/carolingiens/reper/01.htm
La querelle se poursuit jusque dans les années 860, tandis que Gottschalk est retenu prisonnier par Hincmar au monastère ..... Walafrid Strabon (808/809-849).
Vous avez consulté cette page le 24/01/15.
Île monastique de Reichenau - UNESCO World Heritage ...
whc.unesco.org › Culture › Centre du patrimoine mondial › La Liste
Depuis le début des années 1980, les conditions climatiques à l'intérieur de .... et de création littéraire (le poète Walafrid Strabon y fut abbé entre 838 et 849), ...

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