17
JANVIER 2015...
Cette
page concerne l'année 852 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
L’ARMÉNIE DISPUTÉE ET DÉPOUILLÉE PAR SES VOISINS
LE MONT ARARAT |
La
famille Bagratouni est à l'origine de la dynastie bagratide fondée
au IXe siècle en Arménie et en Géorgie.
Selon
Movsēs Xorenats’i, les Bagratouni descendent d'une famille juive,
voire du roi David. Il tente de démontrer que les prénoms
bagratides sont d'origine juive, mais il s'avère que son analyse
repose sur des noms inventés ou d'étymologie fantaisiste...
Cyrille
Toumanoff propose l'hypothèse de descendants des Orontides, thèse
qui, sans être impossible, demeure incertaine. Quand il relate la
conquête des territoires séleucides par le roi d'Arménie Tigrane
II, Il mentionne un général Arménien du nom de Bagadatès, dont
l'appartenance à la famille est discutée.
Movsēs
Xorenats’i mentionne également les hauts faits au IIe siècle
d'un Trdat Bagratouni. Même si le récit tient plus du roman que de
la vérité historique, il est possible que Trdat ait réellement
existé.
Selon
René Grousset, ils semblent en réalité d'antique race haïkane.
Leurs chefs ont les titres héréditaires de thagadir ou
« pose-couronne » (dignitaire qui pose la couronne sur la
tête du nouveau roi lors d'un sacre) jusqu'en 428 et d'aspet ou chef
de la cavalerie à la cour des rois Arsacides d'Arménie.
Le
Byzantin Procope de Césarée mentionne dans ses écrits vers 535 une
famille Arménienne du nom d'Aspetianoi, qui pourrait être celle des
Bagratides (Procope aurait confondu le nom de la famille avec son
titre héréditaire d'aspet).
842-876:
Bagrat Ier, duc de Tao inférieur.
Bagrat
Ier d'Ibérie (en géorgien ბაგრატ I, né vers 822, mort
en 876) est un duc de Tao Inférieur et un prince-primat d'Ibérie de
la famille des Bagratides.
Second
fils d'Achot Ier d'Ibérie, il reçoit lors du partage du patrimoine
paternel le Tao Inférieur où il règne de 830 à sa mort. Il est
refoulé jusque dans les montagnes du Klardjeth par les émirs de
Tiflis Alî ibn Chouaïb (830-833) et Ishâq ibn-Ismâil (833-853)
auxquels il doit payer tribut...
Toutefois
Bagrat comme son père porte le titre de curopalate et est également
considéré comme un vassal par l'Empire Byzantin. Il met à profit
une offensive des forces de l'empereur Théophile en Arménie et en
Géorgie en 837 pour tenter de se rétablir... Un recul des Grecs en
842 l'oblige à reconnaître l'autorité califale et à soutenir le
gouverneur arabe Mohammed ibn-Khâlid contre l'émir Ishâq de
Tiflis, ce qui lui permet de reconstituer en sa faveur la principauté
d'Ibérie de 842/843 à 876.
D'une
épouse au prénom inconnu, fille de Smbat VIII Bagratouni, prince
des Bagratides, selon Cyrille Toumanoff il laisse :
- David, prince-primat d'Ibérie.
- Adarnassé Bagration, eristavi mort en 874.
- Achot, eristavi.
Une
autre grande famille Arménienne, les Mamikonian prétendent être
originaire de Chine, mais les historiens s'accordent à dire que
cette prétention est due à une confusion avec la région de Čen,
en Ibérie.
Au
Ier siècle av. J.-C., Mamkaios, un général de Tigrane II
le Grand, roi d'Arménie, est considéré comme un membre de la
famille, mais les sources Arméniennes ne permettent de suivre la
famille qu'à partir de 314. À cette date, les Mamikonian disposent
déjà de la charge héréditaire de sparapet, c'est-à-dire de
généralissime.
La
fortune vient au début du Ve siècle avec le mariage entre le
sparapet Hamazasp Mamikonian et Sahakanouš, héritière du dernier
patriarche grégoride, Sahak Ier, ce qui apporte à la famille des
territoires importants et l'immense prestige associé aux descendants
de Saint Grégoire l'Illuminateur.
L'abolition
de la royauté en Arménie en 428, ainsi que le martyr de leur fils
Vardan Mamikonian, va placer la famille au premier plan de la
politique Arménienne.
En
572, le prince Vardan Mamikonian assassine le Suren, gouverneur Perse
d'Arménie, pour venger son frère Manuel, mais doit ensuite se
réfugier à Byzance.
Au
début du VIIe siècle, l'Empire Perse Sassanide est conquis par
les musulmans et les Arméniens se tournent vers Byzance pour
résister à ces derniers.
Les
empereurs Byzantins nomment alors les princes d'Arménie et les
troisième et quatrième princes sont les frères Hamazasp et Grigor
Mamikonian. Mais, à la mort de Grigor, le pouvoir passe aux
Bagratouni qui commencent leur ascension sociale.
Les
Mamikonian ne réapparaissent qu'au cours du VIIIe siècle,
quand les frères Davith et Grigor Mamikonian tentent de s'opposer à
Achot Bagratouni et sont exilés au Yémen. Les Mamikonian conduisent
plusieurs révoltes contre les occupants musulmans, jusqu'à ce que
ces derniers décident d'en finir et écrasent une grande partie de
la noblesse Arménienne à la bataille de Bagrévand le 25 avril 775.
Le dernier prince Mamikonian est Grigor, capturé et tué par les
musulmans en 856.
À
partir du IVe siècle, l'Arménie deviend un pays chrétien sous
la domination de la Perse Sassanide de religion mazdéïste. Après
la conversion de l'Empire Romain au christianisme, peu après,
l'Arménie devient une source d'inquiétude pour les Sassanides pour
plusieurs raisons :
L'Arménie
a toujours été une province rejetant la suzeraineté extérieure,
Il
existe encore en Arménie des représentants de la dynastie Arsacide,
qui a été renversée par les Sassanides.
L'Arménie,
chrétienne, est un allié naturel de Rome, ennemi des Sassanides.
Pour
réduire le danger, les Perses ont tenté d'imposer le mazdéisme à
l'Arménie. Il s'en est suivi des révoltes régulières aussi bien
pour des motifs politiques que religieux. Presque toutes ces révoltes
échouent, obligeant les chefs à se réfugier à Byzance. Même si
les noms de familles Arméniennes ne sont pas cités par les
chroniqueurs Byzantins, plusieurs de ces nobles portent des prénoms
qui sont des formes Grecs de prénoms Arméniens portés par des
Mamikonian (Vardan = Bardanès, Artavazd = Artabasdos, Hmyaek =
Myakios ou Maiakès). Ainsi, Procope de Césarée mentionne entre 542
et 554 un général byzantin du nom d'Artabanos, d'origine Arsacide,
beau-frère d'un autre général, Bassakès (= Vasak) et oncle d'un
capitaine, Grégorios (= Grigor), dont les prénoms révèlent
indubitablement leur appartenance à la famille Mamikonian.
La
plupart de ces réfugiés attendent quelques années que les choses
se calment avant de repartir, menés par le désir de récupérer
leurs domaines, mais aussi le refus d'accepter le chalcédonisme,
imposé par les Byzantins. C'est ainsi que l'on trouve régulièrement
à Byzance des réfugiés Arméniens, certains intégrant des
fonctions dans l'armée et ne restant que quelques années, mais
d'autres y restant et parvenant à des hautes fonctions dans
l'empire. Cependant les textes Byzantins mentionnent des groupes
familiaux mêlant des prénoms Grecs et des formes grecques de
prénoms Arméniens comme :
Bardanès
Philippicos, empereur de 711 à 713 et fils d'un Nicéphore,
Théodoros,
stratège de Thrace en 713 et fils d'un Myakios,
Artabasdos,
empereur de 741 à 743 et père d'un Nicéphore,
Constantin,
protostator en 766, fils de Bardanès, patrice.
Des
généalogistes qui ont étudié la famille comme Christian Settipani
en ont déduit qu'une branche de la famille Mamikonian s'est
installée à Byzance dès le VIe siècle et s'est fondue dans
la noblesse Byzantine, mais que parallèlement, des Mamikonian
d'Arménie, fuyant les conséquences des révoltes contre les Perses
puis contre les Arabes ont continué à se réfugier régulièrement
à Byzance.
Bugha
al-Kabir est un général Turc qui a servi les califes abbassides
Al-Wathiq et Al-Mutawakkil. Il a joué un rôle important dans
l'écrasement de plusieurs révoltes.
On
le mentionne pour la première fois en 835, quand il prend possession
de terres. Il participe alors à la répression de la révolte de
Babak Khorramdin dans l'armée abbasside, et les années suivantes il
conduit ses propres troupes. Dirigeant l'arrière-garde du calife
Al-Mutasim lors de la bataille d'Amorium en 828.
En
852-855, il est envoyé par le calife Al-Mutawakkil à la tête de
200 000 hommes contre les Arméniens révoltés. Ils sont
écrasés, leur pays est dévasté. Une grande partie de la noblesse
est exterminée. L'Arménie est ramené dans une vassalité
provisoire vis-à-vis des Abbassides. Il meurt en 862.
Étendu
sur un haut plateau continental coupé de montagnes, le territoire
Arménien forme, avec l’Anatolie à l’ouest et le plateau Iranien
à l’est, la partie septentrionale du Proche-Orient placée entre
les plaines du Croissant Fertile étendues au sud et la chaîne
Caucasienne occupant au nord l’isthme séparant la mer Noire de la
mer Caspienne. Forteresse naturelle, l’Arménie se caractérise par
son altitude élevée : de 900 à 2 100 m alors que
l’altitude moyenne du plateau Anatolien est de 750 m et que
celle du plateau Iranien s’étage de 600 à 1 500 m. Le
territoire de l’Arménie « historique », qui n’a
guère à voir avec celui de l‘actuelle république d’Arménie
héritière de l’Arménie soviétique...
Le
plateau est bordé au nord par les Alpes Pontiques qui le séparent
de la mer Noire, au nord-est par le Caucase Méridional, au sud par
le Taurus.
Il
est traversé par des chaînes montagneuses imposantes, dominées par
des volcans éteints dont le mont Ararat (5 172 m), le mont
Aragadz (4 031 m), le Sipan (4 364 m) ou le
Nimrud Dagh (près de 3 000 m).
L’activité
volcanique passée a couvert de laves l’ensemble du plateau et a
déterminé la fertilité du sol.
La
nature du relief a compartimenté le pays en distinguant de
nombreuses entités régionales dont certaines (le Siounik par
exemple) ont joué à diverses époques le rôle de refuges pour une
identité Arménienne constamment menacée, au contact des divers
empires qui se sont disputés la région au cours des siècles.
Le
plateau s’achève de manière abrupte au nord, à l’est et au
sud-ouest mais s’abaisse au sud par une série de terrasses en
direction de l’Irak et à l’ouest de manière plus régulière
vers le cours du haut Euphrate et le plateau Anatolien.
Plusieurs
grands fleuves prennent leur source sur le plateau Arménien. Le
Tigre, l’Euphrate et le Kizil Irmak (l’Halys des Anciens)
réalisent la majeure partie de leur parcours à l’extérieur, en
Mésopotamie ou en Asie mineure, alors que le Koura et l’Araxe
s’écoulent vers la Caspienne.
L’une
des originalités du pays réside dans la présence de grands lacs
salés d’altitude :
Le
lac d’Urmiah à l’extrême sud-est du plateau, aujourd’hui en
Iran (4 680 m2 à 1 230 m d’altitude),
Le
lac de Van aujourd’hui en Turquie (3 822 km2 à 1 692 m
d’altitude)
Le
lac Sevan (le plus élevé, étendu sur 3 655 km2) dans
l’actuelle Arménie.
La
région connaît une activité sismique importante et la catastrophe
de 1988 a été précédée d’autres, de moindre ampleur mais
cependant dévastatrices, au cours du Moyen-Âge et au XVIe siècle,
notamment à Erzincan.
Déjà,
en 1935 et en 1966, des tremblements de terre ont fait plusieurs
milliers de victimes à Kars et dans la région de Van.
Le
climat est continental, marqué par de fortes amplitudes thermiques.
Le relief isole le pays des influences maritimes et le protège
également des vents chauds en provenance du sud.
La
sécheresse de la région (moins de 500 mm de pluies annuelles
au centre du plateau) est compensée en partie par la chute et la
fonte des neiges, qui sont abondantes en raison de l’altitude. Les
habitants ont eu recours à l’irrigation depuis l’époque
Ourartéenne, c’est-à-dire depuis près de 3 000 ans.
703 :
Révolte anti-arabe organisée par la famille des Bagratouni. Elle
semble correspondre à la nomination par le calife Abd el-Malik d’un
gouverneur arabe de l’Arminiya (qui comprenait une partie de la
Géorgie).
705 :
L’émir de Nakhitchevan attire une partie de la noblesse Arménienne
dans un piège et fait brûler dans une église ses prisonniers.
718-729 :
Patriarcat d’Hovhannès d’Odzoun, qui correspond à un
renforcement de l’Église Arménienne. Celle-ci s’éloigne
d’autant plus de l’Église Byzantine que celle-ci s’engage dans
l’iconoclasme à partir de 730.
Début
VIIIe-fin IXe siècle : Développement de l’hérésie
Paulicienne en Arménie mineure, à l’est du plateau Anatolien.
743-750 :
Nouvelle révolte anti-arabe au Vaspourakan, à l’initiative des
Mamikonian. Ceux-ci sont à l’origine d’une autre révolte,
survenue dans le centre du pays, en 774-775.
Ces
mouvements apparaissent comme une réponse à une plus grande volonté
de centralisation du pouvoir califal ommeyade, puis abbasside à
partir de 750, mais aussi aux rivalités opposant les Mamikonian, les
Bagratouni et les Artzrouni.
Ces
révoltes échouent en entraînant une répression arabe très
brutale, qui affaiblit durablement les grandes familles nobles et
favorise l’implantation de tribus arabes.
La
fonction d’ichkhan disparaît jusqu’en 804 et les vainqueurs
entament des persécutions religieuses.
813-820 :
Règne à Byzance de l’empereur Léon V l’Arménien.
Vers
850 : Les Artzrouni imposent leur autorité au Vaspourakan,
contre les émirs musulmans locaux et contre le gouverneur nommé par
le calife.
Dans
le même temps, les Bagratouni, plus éloignés du monde arabe et
adossés aux territoires Géorgiens et Byzantins, constituent une
principauté « bagratide » depuis Achot, nommé ichkhan
par les Arabes en 804.
826 :
À la mort d’Achot, ses possessions sont partagées entre ses deux
fils, Bagrat et Sembat.
852-855 :
Les armées arabes du calife Al-Mutawakkil tentent de soumettre les
territoires Arméniens tentés par la dissidence, qu’il s’agisse
des émirs rebelles ou des princes indigènes.
862 :
Pour dissuader Achot V Bagratouni de se rapprocher des Byzantins, le
calife de Bagdad lui reconnaît le titre de « prince des
princes ».
874 :
Refondation des monastères de la région de Sevan dévastés par les
Arabes au VIIIe siècle. C’est le début de la renaissance du
monachisme Arménien.
Vers
884 : Le calife désigne l’ichkhan Achot V sous le titre de
« roi » et il prend le nom d’Achot Ier. Le
rétablissement d’un royaume Arménien disparut depuis la chute des
Arsacides apparaît comme un échec des tentatives successives :
Des Perses, des Byzantins et des Arabes pour assimiler le pays.
L’Arménie
demeure cependant tributaire, en revanche, le gouverneur arabe
disparaît.
La
noblesse Arménienne, dont la résistance est finalement récompensée,
n‘est pas pour autant disposée à accepter un pouvoir monarchique
par trop centralisateur et les Byzantins n’ont pas renoncé à
récupérer un territoire dont ils pensent qu’il a été « perdu »
et qui doit leur revenir.
890-912 :
Règne de Sembat Ier, fils d’Achot Ier, le fondateur de la
« dynastie » bagratide. Il doit compter avec une noblesse
toujours turbulente et, surtout, avec l’émir musulman Yusuf qui,
après l’avoir vaincu, le fait mettre à mort en 914.
898-925 :
Catholicossat de Hovhannès l’Historien.
908 :
Gagik Artzrouni reconnu roi par le calife dans le Vaspourakan.
913-928 :
Règne d’Achot II, fils de Sembat. Il joue de l’hostilité du
calife vis-à-vis de Yusuf et se fait reconnaître le titre de « roi
des rois » en 919.
928-952 :
Règne d’Abas, frère d’Achot II.
935 :
Fondation du monastère de Narek, au bord du lac de Van.
Les
principales places-frontières sont au nombre de 3 Missis, Adana et
Tarse. Elles sont toutes en possession des Arméniens.
Une
légende Arménienne :
L'épopée de David de Sassoun est un monument de la culture Arménienne. Née au VIIe siècle, elle s'inspire de la lutte du peuple Arménien à repousser les invasions arabes.
L'épopée de David de Sassoun est un monument de la culture Arménienne. Née au VIIe siècle, elle s'inspire de la lutte du peuple Arménien à repousser les invasions arabes.
Récit
fleuve en 4 partis qui relatent les exploits de héros aux pouvoirs
surnaturels, il commencent quand Dzovinar, la fille du roi d'Arménie,
part à Bagdad pour épouser le roi Sinam. En chemin, elle boit l'eau
de la source que Dieu fait jaillir ... Grâce à la Divine
Providence, elle enfante des jumeaux, Sanassar et Balthazar, les
premiers héros du mythe. Qui surmontant Leurs différends, fondent
la ville et le royaume de Sassoun.
Puis
Meher le Lion qui délivre du Démon-Blanc une jeune femme qu'il fera
mère de David. Meher le Grand, ainsi appelé en opposition à son
petit-fils Meher le Petit, père de David. C'est le troisième fils
de Sanassar et de Quarante-Tresses-Blondes, et le frère de Vergo le
Foireux et de Jean-la-Grosse-Voix. Il est le seul de sa fratrie à
être doté d'attributs avantageux, sa grande force. Il combat le
Mélik du Missir (premier du nom), Puis conclut une trêve avec
celui-ci. C'est aussi, par le biais d'une aventure extra-conjugale
avec Ismil Khatoun, le père du Mélik du Missir (deuxième du nom).
Commencent
Alors les aventures de David, héros favori des Arméniens, tué par
sa propre fille. Meher le Petit Prend la relève de la défense du
pays ....
L'épopée
de David de Sassoun contient tous les ingrédients qui en font un
conte passionnant: Personnages royaux et valeurreux, guerres,
rivalités, épreuves, beauté des princesses et mariages ... y
compris la démesure : Ses gifles décapitent, il affronte 40
guerriers en même temps...
Le
fond fantastique se mêle aux réalités géopolitiques : l'Arménie
est un petit Pays enclavé, entre Europe et Asie, qui a eu à
affronter de nombreuses invasions au fil des siècles, sans cesse
menacés par l'Arabie, et l’Égypte
L'épopée
de David de Sassoun s'inscrit dans le contexte de l'occupation arabe
de l'Arménie, du VIIe siècle à la restauration du royaume
d'Arménie par le Bagratide Achot Ier, et plus particulièrement
durant la période de l'invasion du Sassoun, du Taron et du
Vaspourakan, débutant Dès 632, Jusqu'à la révolte de 850-852. Ce
Dernier élément à poussé parfois à identifier David de Sassoun
à David de Taron, le deuxième fils de Bagrat II Bagratouni, même
si l'épopée n'est pas une œuvre à vocation historique...
852
— Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/852
Cette
page concerne l'année 852 du calendrier julien. Sommaire. [masquer].
1 Événements. 1.1 Proche-Orient; 1.2 Europe. 2 Naissances en 852; 3
Décès en ...
Chronologie
Arménie - Clio - Voyage Culturel
www.clio.fr/chronologie/chronologie_armenie.asp
Les
commencements de l'Arménie chrétienne .... les musées à la suite
de fouilles clandestines confirment, dans les années 1880-1890,
l'existence ..... 826 : À la mort d'Achot, ses possessions sont
partagées entre ses deux fils, Bagrat et Sembat. 852-855 : Les
armées arabes du calife Al-Mutawakkil tentent de soumettre les ...
Persée
: Moines et monastères géorgiens du 9e siècle : La ...
www.persee.fr/web/revues/.../rebyz_0766-5598_2002_num_60_1_2254
de
B Martin-Hisard - 2002 - Cité 1 fois - Autres articles
364)
; son fils Bagrat' le devint «par ordre du roi des Grecs» (1. ...
des années 960-970 et que l'on appellera la Chronique du 10e
siècle12 et d'autre part la Vie et ... La source est beaucoup plus
précise pour l'Arménie. ...... La soumission du patrice de Lazique
en 697 ne fut possible que si les Arabes s'étaient imposés dans ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire