dimanche 25 janvier 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 850

19 JANVIER 2015...

Cette page concerne l'année 850 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol 

GUILLAUME DE SEPTIMANIE VICTIME DE L’AVIDITÉ DE CHARLES LE CHAUVE.



Guillaume de Septimanie (29 novembre 826 - 850) fils de Bernard de Septimanie et de Dhuoda. Comte d'Agen, il meurt, tout comme son père, décapité.
Sa mère Dhuoda rédige à son attention un Libellus Manualis (Manuel), l'un des principaux traités d'éducation écrits pendant la renaissance Carolingienne, dont les préceptes moraux font un exemple.

Mariage de Bernard de Septimanie avec Duoda Sanchez de Gascogne*
Bernard de Septimanie épouse à Aix-la-Chapelle en juin 824 Duoda Sanchez de Gascogne (vers 800-843), fille de Sanche-Loup Ier de Gascogne et d'Aznares d'Aragon.
Leurs enfants sont :
Guillem ou Guillaume de Septimanie (825 ou 29 novembre 826 ou 28 novembre 827-849 ou 850), Comte d'Agen et de Bordeaux, Duc d'Aquitaine,
Roselinde ou Regelindis ou Regelinde ou Rogelinde ou Regilinde de Rouergue ou de Toulouse (842-886), Comtesse d'Agen, qui épouse en 866 Vulgrin Ier d'Angoulême, Comte d'Angoulême,
Aton Ier de Trencavel (844-899), Vicomte d'Albi, de Nîmes et d'Ambialet.
Aymon.

Mariage de Guillaume de Septimanie
Guillaume de Septimanie a pour enfants :
Bernard Plantevelue (22 ou 26 mars 841-885 ou 886), Comte d'Auvergne, qui épouse Ermengarde d'Auvergne,
Guillemette d'Aquitaine (849-26 janvier 899) qui épouse en 885 Robert de Maguelone.

Naissance de Bernard Plantevelue
Bernard Plantevelue naît à Uzès le 22 ou le 26 mars 841, fils de Guillaume de Septimanie.

En 849, Guillaume de Septimanie tente de s'emparer des marches d'Espagne et de Barcelone.

Guillaume de Septimanie meurt à Barcelone en 850, décapité sur ordre de Charles II le Chauve, pour avoir tenté de s'emparer des marches d'Espagne et de Barcelone. Aléran de Troyes est alors nommé Marquis de Gothie, Comte de Barcelone, de Narbonne, de Roussillon et d'Empuries

Très probablement Alerano reçoit le titre de comte de Barcelone, en 848, après la mort de Sunifredo, mais le comté a été occupé par Guillaume de Septimanie, avec le soutien du roi d'Aquitaine, Pépin II.

Les Annales de Saint-Bertin, racontent :
Guillaume entre à Barcelone, sans difficulté, probablement à cause de la mort du comte Sunifredo. Guillaume veux faire valoir ses droits sur Barcelone. Selon Fragmentum Chronici Fontanellensium, Guillaume conquiert Barcelone, par la tromperie, en 849, après avoir vaincu et chassé Alerano, qui a été chargé de la ville bien fortifiée de Barcelone et de la marche de l'Espagne.
À l'été de 849, se trouve aux côtés d'Alerano le roi des Francs de l'Ouest, Charles le Chauve lorsqu'il attaque l'Aquitaine et se dirige contre Toulouse, pour y établir un état de siège, Fredelon ouvre les portes de Toulouse devant Charles le Chauve qui le confirme immédiatement comte de Toulouse, en remplacement de Guillaume de Septimanie.

Le roi d'Aquitaine, Pépin II s'enfuit en Gascogne et Charles se dirige vers Narbonne, où une assemblée est convoquée, pour accordée à Alerano, les titres de comte de Barcelone et duc de Septimanie... Aleran de Troyes, est secondé par le gouvernement de la ville... Isembardo, fils du comte d'Autun, Guarino, est envoyé à Barcelone pour lutter contre Guillaume de Septimanie.

En 850 pour lutter contre les forces de Charles le Chauve, Guillaume de Septimanie va demander l'aide de l'émir de Cordoue Abd al-Rahman ibn al-Hakam II et revient à Barcelone... Toujours selon les Annales de Saint-Bertin, Alerano et Isembardo sont capturés, par une armée de Maures, dirigée par Abd al-Karim bien Mugith et assiégés dans Gérone. Charles le Chauve immédiatement envoie des renforts qui renversent la situation, vainc les Maures et fait prisonnier Guillaume de Septimanie.
En 850 les nobles de Barcelone, partisans de Charles le Chauve, jugent et font exécuter Guillaume de Septimanie.

Alors que selon le Fragmentum Chronici Fontanellensium, Guillaume de Septimanie, a réussi à capturer à la fois Alerano et Isembardo, mais par la tromperie, peu de temps après, le comte d'Agen es capturé et exécuté.
En 851 les Maures pour venger leur allié, Guillaume de Septimanie, attaquent conquièrent et pillent Barcelone, réduisent de moitié les habitants. Alerano meurt l'année suivante, et selon l'historien Français, Christian Settipani perd sa vie à lutter contre les Sarrasins, au cours d'une mise à sac de la ville par les Maures... Isembardo continue de gouverner seul.
Après Pépin II, trahi par le comte Sancho II de Gascogne, en 852, et livré à Charles le Chauve, il perd le trône d'Aquitaine.. Enfin la paix est ratifiée par un traité et Isembardo est remplacé par Odalric I.
Après sa mort Alerano est mentionné, avec son successeur, dans le comté de Troyes, Eudes Ier, roi des Francs de l'Ouest, Charles le Chauve à nouveau dans un document de 854, le Cartulaire de l'Abbaye de Montiéramey et rédigé par Caroli Calvi, clxxxvii n ° 864,

Pépin II refuse sans doute l’apanage peu considérable que ses oncles lui offrent, et ne veut pas entrer là-dessus en accord avec eux, puisque c'est à la diète de Paris où on doit régler ses prétentions.
D'un autre côté Charles le Chauve qui ne cherche qu'un prétexte ou une occasion d'envahir toute l'Aquitaine, se met en état de déposséder ce prince des pays qu'ils lui ont cédés, ce qu'il pouvait entreprendre d'autant plus aisément, qu'il vient de faire la paix avec les Sarrasins, et qu'il a remporté divers avantages sur les Bretons.

Les nouvelles incursions des Normands en Aquitaine, lui fournissent bientôt le moyen de reprendre ce royaume. Ces pirates s'étendent d'abord dans le Poitou, la Saintonge et l'Angoumois qui sont de son domaine, et y portent le fer et le feu. Ils ravagent ensuite les pays soumis à Pépin II, puis pénètrent dans le Limousin et se tournent vers Bordeaux qu'ils assiègent.
Il n'apparaît pas que Pépin II est fait le moidre mouvement pour marcher au secours de cette ville et arrêter les courses de ces peuples. Charles le Chauve se met en campagne pendant le Carême sous prétexte de marcher contre eux : S'étant avancé vers la Dordogne, il les défait sur les bords de cette rivière, et leur enlève 9 vaisseaux. Ce prince se rend ensuite à Limoges où il tient avant Pâques l'assemblée générale d'Aquitaine, témoignant par ces actes d'autorité dans un royaume qu'il a déjà cédé par un traité solennel, le peu de cas qu'il fait de cette cession !

La victoire que ce prince a remportée sur les Normands ne les empêche pas de se rendre maîtres de Bordeaux. ils s'en emparent à la faveur de la nuit, et y font prisonnier le duc Guillaume de Septimanie ** défenseur de la place.

**On croit que ce dernier est le fils de Bernard duc de Septimanie à qui Pépin II a donné le duché de Toulouse ou d'Aquitaine, et qui en cette qualité peut s'intéresser à la défense de Bordeaux.
Cependant le fils du duc de Septimanie se révolte quelque temps après pour occuper la marche d'Espagne, contre le roi Charles le Chauve, et que cette ville dépend alors du duché ou gouvernement de Gascogne dont elle est la capitale, il parait plus vraisemblable que Guillaume de Septimanie qui est fait prisonnier par les Normands, est différent du fils aîné du duc Bernard.

Le comte Bordelais doit avoir succédé à Seguin II duc de Gascogne et comte particulier de Bordeaux que ces pirates ont fait mourir deux ans auparavant. Les Normands après la prise de cette ville la mettent au pillage et l'abandonnent ensuite. ils se répandent alors dans le Médoc, passent dans le Périgord dont ils prennent et saccagent la capitale, et remontent enfin sur leur flotte, sans avoir trouvé le moindre obstacle dans leurs courses...

Charles le Chauve élu roi d'Aquitaine.
La négligence de Pépin II à défendre ses états contre les entreprises de ces pirates, achève d'indisposer contre lui ses sujets, mécontents d'ailleurs de son gouvernement et de son peu d'attention à rétablir la discipline tant ecclésiastique que militaire, et à réprimer la licence des mœurs.

Ce prince qui est au commencement de l'année dans le Berry, et qui fait donation à l'église de Bourges de plusieurs biens situés dans le Limousin, se met peu en peine, à ce qu'il parait, du murmure de ses peuples, ce qui achève de les gagner au parti de Charles le Chauve qui profite de leur mécontentement pour remettre l'Aquitaine sous son obéissance. La plupart des seigneurs ecclésiastiques et séculiers du pays vont le trouver à Orléans pour le supplier de les prendre sous sa protection et lui offrir la couronne de ce royaume.

Charles Le Chauve ne se fait pas beaucoup prier, et après avoir accepté les offres des Aquitains qui l'élisent pour roi, il se fait sacrer solennellement dans la même ville, ajoute le titre de roi d'Aquitaine à celui de roi de Francie, comme en références de quelques-uns de ses diplômes.

Pépin II cherche de son coté à se maintenir sur le trône qu'il a hérité de son père et dont le roi Charles le Chauve son oncle, qui le lui a cédé, veut le déposséder entièrement.
Voyant qu'il n a aucun secours à espérer de la part des autres rois Francs ses oncles qui lui sont opposés, il a recours aux étrangers... Il envoie Guillaume duc de Toulouse en Espagne pour y négocier une ligue avec les Sarrasins, les engageant a rompre la paix avec Charles le Chauve et à attaquer la Septimanie.

Il charge ce duc de travailler en même temps à faire soulever cette province, et de ne rien oublier pour s'en rendre maître. Pépin II ordonne d'un autre côté à Sanche-Sancion comte de Gascogne de venir incessamment le joindre à la tête de ses troupes, et fait dire à Charles le Chauve, qu'il cherche à persuader Lothaire retenu par Louis le Germanique son frère, de s'échapper et de venir à son secours... Pour détourner l'attention de Charles le Chauve, il fomente également la révolte des Bretons qui sont toujours en armes, et il se ligue avec eux.

Charles le Chauve après la cérémonie de son nouveau sacre, part d'Orléans et entre en Aquitaine dans le dessein de soumettre ce royaume à sa domination. Il est en Auvergne le 23 Juillet.
Puis il retourne bientôt en Francie, et il arrive au palais de Kiersi au mois d'Août suivant, comme relaté par un diplôme qu'il accorde à la demande d'Apollonius comte d'Agde.

Les rois ses prédécesseurs ont donné aux églises cathédrales de la Septimanie le tiers des droits domaniaux du comté où elles sont situées. Celle d'Agde en ayant été dépouillée par les gens du domaine, Apollonius s'emploie auprès de Charles le Chauve pour en obtenir la restitution : Ce prince l'accorde, à Dagbert (Dagobert) évêque de la même ville. Il donne vers le même temps à Deodat vassal de ce comte et à sa recommandation quelques biens du domaine situé dans les pays d'Agde et de Substantion (Castelnau de Lez). Apollonius est le premier comte Franc de la ville et du diocèse d'Agde connu

Guillaume duc ou comte de Toulouse après avoir reçu les ordres de Pépin II, part pour l'Espagne , passe au-delà des Pyrénées, et obtient aisément d'Abderame roi des Sarrasins le secours qu'il est chargé de solliciter auprès de lui. Il s'avance ensuite à la tête d'un corps de ces infidèles, entre dans la Marche d'Espagne, et surprend Aleran gouverneur particulier de Barcelone et marquis de Gothie, Barcelone et Ampurias. Aleran a succédé depuis peu dans le marquisat de Gothie à Sunifred.

Guillaume Septimanie s'empare de ces deux villes les plus fortes du pays à la fin de l'année 848. Ce seigneur poursuit ensuite ses efforts pour assujettir le reste de cette province, dans laquelle il commet des désordres affreux...

D'un autre côté le jeune Lothaire s'étant évadé de la cour de Louis le Germanique avec quelques seigneurs qui veulent le suivre, se met en marche au mois de Mars de l'an 849. pour venir en Aquitaine au secours de Pépin son frère, mais il tombe dans une embuscade que Vivien comte du Maine lui a dressée. Ce comte l’ayant fait prisonnier avec toute sa suite, l'amène à Charles le Chauve qui lui accorde la vie... Il méritait de la perdre, au sentiment d'un historien contemporain partisan de Charles le Chauve, à cause de sa double infidélité envers ce prince et comme son neveu et en temps que filleul.
Le roi après lui avoir pardonné, ordonne de le conduire à Chartres où il a convoqué au mois de Juin la diète générale du royaume. Ce jeune prince s'étant rendu dans l'église, monte au jubé après la messe solennelle, et déclare hautement en présence de toute l'assemblée qu'il veut embrasser l'état ecclésiastique, qu'il s'y détermine de lui-même sans aucune contrainte... Les évêques présents lui donnent la tonsure.

Le roi son oncle qui lui a sans doute inspiré ce dénouement, l’envoie aussitôt dans l'abbaye de Corbie où il demeure quelque temps, et où il reçoit le diaconat... Il s'évade depuis de ce monastère, et devient enfin archevêque de Mayence.

Charles le Chauve est déjà entré en Aquitaine au commencement de l'année, et il continue la guerre contre Pépin II.
Le 8 Juin il est en Poitou puis se rend à la diète de Chartres.
Ce prince voulant assujettir entièrement ce royaume, se met d'abord après l'assemblée à la tête de son armée, et ayant passé la Loire, s'avance vers le
Limousin soumettant tout le pays des environs.
A son arrivée à Limoges il reçoit les soumissions de la plupart des seigneurs Aquitains qui sont venus à sa rencontre.
Il prend ensuite la route de Toulouse, et fait prendre les devants à une partie de ses troupes qu'il détache pour commencer le siège.

Il importe extrêmement à Charles le Chauve de se rendre maître de cette capitale d'Aquitaine dont la conquête doit lui assurer celle de tout le reste de ce royaume, aussi fait-il les derniers efforts pour s'en emparer. Guillaume, fils aîné de Bernard duc de Septimanie, a la principale autorité dans cette ville en qualité de duc de Toulouse ou d'Aquitaine.

Il paraît que ce seigneur, qui est alors occupé à s'emparer de la Gothie et de la Marche d'Espagne, et à faire diversion de ce côté-là en faveur de Pépin II, a laissé à son départ le gouvernement de cette ville aux soins de Fredelon, soit que celui-ci est aussi comte ou gouverneur particulier de Toulouse, ou seulement lieutenant de ce duc... Fredelon, qui est vraisemblablement comte de Rouergue, commande alors dans cette ville, et la défend contre Charles le Chauve. Ce roi à son arrivée commence par distribuer les divers secteurs de l'attaque. Il donne celui de la porte Narbonnaise où est l'ancien palais des rois Wisigoths, et à présent celui de la justice, à Heribert abbé de Fontenelle ou de Saint Wandrille qui sert à la tète des vassaux de son abbaye et à un seigneur nommé Odon.

Charles le Chauve après s'être rendu maître de Toulouse et de presque toute l'Aquitaine, s'avance vers la Septimanie dans le dessein d’apaiser les troubles qu'y excite le duc Guillaume toujours maître de Barcelone capitale de cette province.
Charles le Chauve, arrivé à Narbonne, confirme le 7 Octobre Theofred son vassal dans la possession de plusieurs terres situées dans le diocèse de cette ville et dans le reste de la Septimanie, entre autre du lieu de Fontjoncouse dont il a hérité de ses ancêtres.
Theofred tire son origine de ces Espagnols réfugiés à qui Charlemagne a donné diverses terres du domaine à défricher dans le pays.

Pépin II reconnu de nouveau par les Aquitains. Prise de Toulouse par les Normands.
Charles le Chauve arrive à Bourges au mois de Décembre et se rend ensuite en Francie au commencement de l'année suivante ( an 850. ). Pépin II qui jusqu'alors s'est tenu caché en Aquitaine, profitant de l'éloignement de ce roi, tâche de ranimer son parti, et fait si bien, qu'il engage les Aquitains, peuples naturellement légers et inconstants, à le reconnaître derechef pour leur roi, malgré le nouveau serment qu'ils viennent de prêter à son compétiteur.

C'est peut-être aussi à la sollicitation de Pépin II que les Normands avec qui
le duc Guillaume qui durant le séjour de Charles le Chauve en Septimanie, s'est tenu retranché dans Barcelone, n'a pas plutôt appris le départ de ce prince, qu'il fait de nouvelles tentatives sur cette province en faveur de Pépin II. Il résout de s'assurer de la personne d'Aleran et d'Isembard qui commandent dans le pays au nom de Charles le Chauve, dans l'espérance que la prise de ces 2 généraux lui facilitera l'exécution de ses projets. Guillaume voulant donc se rendre maître de la personne de ces 2 seigneurs, use d'un stratagème qui lui réussit. Il leur fait savoir qu'il est résolu de faire la paix, et qu'il sera bien-aise de la traiter avec eux, s'ils veulent venir le trouver à Barcelone. Aleran et lsembard comptant trop facilement sur la bonne foi du duc, se rendent dans cette ville pour conférer avec lui, mais il les fait arrêter aussitôt et les retient prisonniers.

Guillaume se met ensuite en campagne pour soumettre le reste du pays. S'étant avancé, il rencontre un corps de troupes ennemies, et lui livre bataille. L'action est d'abord très vive, mais enfin ce duc étant défait et mis en fuite, il est obligé de se réfugier dans Barcelone.
Aleran a gagné à sa cause une partie des habitants et de la garnison composée de Goths ou de peuples du pays. Il leur a fait si bien comprendre les tristes suites de leur révolte, que touchés de repentir , il ont promis de rentrer dans le devoir et de secouer le joug de la tyrannie de Guillaume de Septimanie. Le duc est à peine rentré dans Barcelone, que les conjurés tournant leurs armes contre lui, Aleran l'arrête et le fait mettre aux fers.

Ce marquis ayant aussitôt fait instruire son procès, et le fait exécuter comme rebelle et criminel de lèse-majesté.
Cet événement arrive entre le mois de Février et le mois de Juin de l'an 850. Ainsi périt à la fleur de l'âge Guillaume petit-fils du saint fondateur de Gellone de même nom. Ce jeune seigneur qui n'a encore que 24 ans, ne manque ni de valeur ni de conduite, il marchait déjà sur les traces de son aïeul, et il était digne d'un meilleur sort... Mais son attachement au parti du jeune Pépin II le précipite dans les mêmes malheurs qu'a éprouvé Bernard de Septimanie son père, et le conduit à une fin funeste.

Guillaume de Septimanie a des frères :
Bernard Plantavelue le comte de Limoux ,
Athon de Roquefeuil de Nîmes
Une sœur ( épouse du comte de Poitiers).
Bernard « Planta-velu » ou « Planta-pilus » ( descendant direct de Saint Guillaume).

En Latin « Planta » désigne un plan, un rejeton, une bouture, un pied.

Ouvrage d'une femme (cas exceptionnel dans la littérature latine du haut *Moyen Âge), le « Manuel pour mon fils » (n° 225) est un document assez rare, souvent cité par ceux qui s'intéressent à la période Carolingienne.
La Collection en a donné la première édition scientifique et la première traduction complète.
Relevant du genre littéraire des « Miroirs », il est en même temps le testament spirituel d'une mère pour son fils. Témoignage important de la culture religieuse et profane d'une laïque au milieu du IXe siècle.

Écrit à Uzès par Dhuoda, l’épouse de Bernard, duc de Septimanie, entre la fin novembre 841 et le début février 843, et adressé à leur fils Guillaume, alors âgé de 16 ans, alors que les circonstances la tiennent éloignée de son mari et de ses deux fils, comme l’indique la Préface de l’ouvrage.

Cette instruction fort complète traite d’abord de Dieu et de la théologie trinitaire, puis aborde le domaine moral : Les devoirs de Guillaume à l’égard de son père, du roi, des grands, des évêques et des prêtres, les vices et les vertus, la gloire à rendre à Dieu malgré les tribulations et les angoisses de l’existence humaine, le chemin de la perfection, la double naissance (charnelle et spirituelle) et la double mort (temporelle et éternelle).
Dhuoda rappelle ensuite à Guillaume le devoir qui est le sien de prier pour le clergé, le roi, son père, les morts, et, alternant vers et prose, lui laisse comme en testament le regard qu’elle porte sur ses 16 ans et ses conseils pour sa vie future, avant de lui demander pour elle ses prières, comme aussi pour les défunts de la famille dont elle dresse la liste. L’ouvrage s’achève par des recommandations sur la manière de réciter les psaumes, un chapitre presque entièrement emprunté à Alcuin...

Guillaume de Septimanie - Histoire de l'Europe
www.histoireeurope.fr/RechercheLocution.php?...Guillaume...Septimani...
Événements historiques concernant -Guillaume de Septimanie- extrait d'une base historique ... Recherche par Année, Carte ... Guillem ou Guillaume de Septimanie (825 ou 29 novembre 826 ou 28 novembre 827-849 ou 850), Comte d'Agen …

Histoire générale de Languedoc: avec des notes et les ...
https://books.google.fr/books?id=RyNeAAAAIAAJ
Claude de Vic, ‎Joseph Vaissète, ‎Alexandre Du Mège - 1840 - ‎Languedoc (France)
Il ne parait pas qu'il ait été plus avant dans la Septimanie : le duc Guillaume en ... se rendit 4 ensuite en France au commencement de l'année suivante ( an 850. ) ...

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