19
JANVIER 2015...
Cette
page concerne l'année 850 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol
GUILLAUME
DE SEPTIMANIE VICTIME DE L’AVIDITÉ DE CHARLES LE CHAUVE.
Guillaume
de Septimanie (29 novembre 826 - 850) fils de Bernard de Septimanie
et de Dhuoda. Comte d'Agen, il meurt, tout comme son père, décapité.
Sa
mère Dhuoda rédige à son attention un Libellus Manualis (Manuel),
l'un des principaux traités d'éducation écrits pendant la
renaissance Carolingienne, dont les préceptes moraux font un
exemple.
Mariage
de Bernard de Septimanie avec Duoda Sanchez de Gascogne*
Bernard
de Septimanie épouse à Aix-la-Chapelle en juin 824 Duoda Sanchez de
Gascogne (vers 800-843), fille de Sanche-Loup Ier de Gascogne et
d'Aznares d'Aragon.
Leurs
enfants sont :
Guillem
ou Guillaume de Septimanie (825 ou 29 novembre 826 ou 28 novembre
827-849 ou 850), Comte d'Agen et de Bordeaux, Duc d'Aquitaine,
Roselinde
ou Regelindis ou Regelinde ou Rogelinde ou Regilinde de Rouergue ou
de Toulouse (842-886), Comtesse d'Agen, qui épouse en 866 Vulgrin
Ier d'Angoulême, Comte d'Angoulême,
Aton
Ier de Trencavel (844-899), Vicomte d'Albi, de Nîmes et d'Ambialet.
Aymon.
Mariage
de Guillaume de Septimanie
Guillaume
de Septimanie a pour enfants :
Bernard
Plantevelue (22 ou 26 mars 841-885 ou 886), Comte d'Auvergne, qui
épouse Ermengarde d'Auvergne,
Guillemette
d'Aquitaine (849-26 janvier 899) qui épouse en 885 Robert de
Maguelone.
Naissance
de Bernard Plantevelue
Bernard
Plantevelue naît à Uzès le 22 ou le 26 mars 841, fils de Guillaume
de Septimanie.
En
849, Guillaume de Septimanie tente de s'emparer des marches d'Espagne
et de Barcelone.
Guillaume
de Septimanie meurt à Barcelone en 850, décapité sur ordre de
Charles II le Chauve, pour avoir tenté de s'emparer des marches
d'Espagne et de Barcelone. Aléran de Troyes est alors nommé Marquis
de Gothie, Comte de Barcelone, de Narbonne, de Roussillon et
d'Empuries
Très
probablement Alerano reçoit le titre de comte de Barcelone, en 848,
après la mort de Sunifredo, mais le comté a été occupé par
Guillaume de Septimanie, avec le soutien du roi d'Aquitaine, Pépin
II.
Les
Annales de Saint-Bertin, racontent :
Guillaume
entre à Barcelone, sans difficulté, probablement à cause de la
mort du comte Sunifredo. Guillaume veux faire valoir ses droits sur
Barcelone. Selon Fragmentum Chronici Fontanellensium, Guillaume
conquiert Barcelone, par la tromperie, en 849, après avoir vaincu et
chassé Alerano, qui a été chargé de la ville bien fortifiée de
Barcelone et de la marche de l'Espagne.
À
l'été de 849, se trouve aux côtés d'Alerano le roi des Francs de
l'Ouest, Charles le Chauve lorsqu'il attaque l'Aquitaine et se dirige
contre Toulouse, pour y établir un état de siège, Fredelon ouvre
les portes de Toulouse devant Charles le Chauve qui le confirme
immédiatement comte de Toulouse, en remplacement de Guillaume de
Septimanie.
Le
roi d'Aquitaine, Pépin II s'enfuit en Gascogne et Charles se dirige
vers Narbonne, où une assemblée est convoquée, pour accordée à
Alerano, les titres de comte de Barcelone et duc de Septimanie...
Aleran de Troyes, est secondé par le gouvernement de la ville...
Isembardo, fils du comte d'Autun, Guarino, est envoyé à Barcelone
pour lutter contre Guillaume de Septimanie.
En
850 pour lutter contre les forces de Charles le Chauve, Guillaume de
Septimanie va demander l'aide de l'émir de Cordoue Abd al-Rahman ibn
al-Hakam II et revient à Barcelone... Toujours selon les Annales de
Saint-Bertin, Alerano et Isembardo sont capturés, par une armée de
Maures, dirigée par Abd al-Karim bien Mugith et assiégés dans
Gérone. Charles le Chauve immédiatement envoie des renforts qui
renversent la situation, vainc les Maures et fait prisonnier
Guillaume de Septimanie.
En 850 les nobles de Barcelone, partisans de Charles le Chauve, jugent et font exécuter Guillaume de Septimanie.
En 850 les nobles de Barcelone, partisans de Charles le Chauve, jugent et font exécuter Guillaume de Septimanie.
Alors que selon le Fragmentum Chronici Fontanellensium, Guillaume de Septimanie, a réussi à capturer à la fois Alerano et Isembardo, mais par la tromperie, peu de temps après, le comte d'Agen es capturé et exécuté.
En
851 les Maures pour venger leur allié, Guillaume de Septimanie,
attaquent conquièrent et pillent Barcelone, réduisent de moitié
les habitants. Alerano meurt l'année suivante, et selon l'historien
Français, Christian Settipani perd sa vie à lutter contre les
Sarrasins, au cours d'une mise à sac de la ville par les Maures...
Isembardo continue de gouverner seul.
Après
Pépin II, trahi par le comte Sancho II de Gascogne, en 852, et livré
à Charles le Chauve, il perd le trône d'Aquitaine.. Enfin la paix
est ratifiée par un traité et Isembardo est remplacé par Odalric
I.
Après
sa mort Alerano est mentionné, avec son successeur, dans le comté
de Troyes, Eudes Ier, roi des Francs de l'Ouest, Charles le Chauve à
nouveau dans un document de 854, le Cartulaire de l'Abbaye de
Montiéramey et rédigé par Caroli Calvi, clxxxvii n ° 864,
Pépin
II refuse sans doute l’apanage peu considérable que ses oncles
lui offrent, et ne veut pas entrer là-dessus en accord avec eux,
puisque c'est à la diète de Paris où on doit régler ses
prétentions.
D'un
autre côté Charles le Chauve qui ne cherche qu'un prétexte ou une
occasion d'envahir toute l'Aquitaine, se met en état de déposséder
ce prince des pays qu'ils lui ont cédés, ce qu'il pouvait
entreprendre d'autant plus aisément, qu'il vient de faire la paix
avec les Sarrasins, et qu'il a remporté divers avantages sur les
Bretons.
Les
nouvelles incursions des Normands en Aquitaine, lui fournissent
bientôt le moyen de reprendre ce royaume. Ces pirates s'étendent
d'abord dans le Poitou, la Saintonge et l'Angoumois qui sont de son
domaine, et y portent le fer et le feu. Ils ravagent ensuite les pays
soumis à Pépin II, puis pénètrent dans le Limousin et se tournent
vers Bordeaux qu'ils assiègent.
Il
n'apparaît pas que Pépin II est fait le moidre mouvement pour
marcher au secours de cette ville et arrêter les courses de ces
peuples. Charles le Chauve se met en campagne pendant le Carême
sous prétexte de marcher contre eux : S'étant avancé vers la
Dordogne, il les défait sur les bords de cette rivière, et leur
enlève 9 vaisseaux. Ce prince se rend ensuite à Limoges où il
tient avant Pâques l'assemblée générale d'Aquitaine, témoignant
par ces actes d'autorité dans un royaume qu'il a déjà cédé par
un traité solennel, le peu de cas qu'il fait de cette cession !
La
victoire que ce prince a remportée sur les Normands ne les empêche
pas de se rendre maîtres de Bordeaux. ils s'en emparent à la faveur
de la nuit, et y font prisonnier le duc Guillaume de Septimanie **
défenseur de la place.
**On
croit que ce dernier est le fils de Bernard duc de Septimanie à qui
Pépin II a donné le duché de Toulouse ou d'Aquitaine, et qui en
cette qualité peut s'intéresser à la défense de Bordeaux.
Cependant
le fils du duc de Septimanie se révolte quelque temps après pour
occuper la marche d'Espagne, contre le roi Charles le Chauve, et que
cette ville dépend alors du duché ou gouvernement de Gascogne dont
elle est la capitale, il parait plus vraisemblable que Guillaume de
Septimanie qui est fait prisonnier par les Normands, est différent
du fils aîné du duc Bernard.
Le
comte Bordelais doit avoir succédé à Seguin II duc de Gascogne et
comte particulier de Bordeaux que ces pirates ont fait mourir deux
ans auparavant. Les Normands après la prise de cette ville la
mettent au pillage et l'abandonnent ensuite. ils se répandent alors
dans le Médoc, passent dans le Périgord dont ils prennent et
saccagent la capitale, et remontent enfin sur leur flotte, sans avoir
trouvé le moindre obstacle dans leurs courses...
Charles
le Chauve élu roi d'Aquitaine.
La
négligence de Pépin II à défendre ses états contre les
entreprises de ces pirates, achève d'indisposer contre lui ses
sujets, mécontents d'ailleurs de son gouvernement et de son peu
d'attention à rétablir la discipline tant ecclésiastique que
militaire, et à réprimer la licence des mœurs.
Ce
prince qui est au commencement de l'année dans le Berry, et qui fait
donation à l'église de Bourges de plusieurs biens situés dans le
Limousin, se met peu en peine, à ce qu'il parait, du murmure de ses
peuples, ce qui achève de les gagner au parti de Charles le Chauve
qui profite de leur mécontentement pour remettre l'Aquitaine sous
son obéissance. La plupart des seigneurs ecclésiastiques et
séculiers du pays vont le trouver à Orléans pour le supplier de
les prendre sous sa protection et lui offrir la couronne de ce
royaume.
Charles
Le Chauve ne se fait pas beaucoup prier, et après avoir accepté les
offres des Aquitains qui l'élisent pour roi, il se fait sacrer
solennellement dans la même ville, ajoute le titre de roi
d'Aquitaine à celui de roi de Francie, comme en références de
quelques-uns de ses diplômes.
Pépin
II cherche de son coté à se maintenir sur le trône qu'il a hérité
de son père et dont le roi Charles le Chauve son oncle, qui le lui a
cédé, veut le déposséder entièrement.
Voyant
qu'il n a aucun secours à espérer de la part des autres rois Francs
ses oncles qui lui sont opposés, il a recours aux étrangers... Il
envoie Guillaume duc de Toulouse en Espagne pour y négocier une
ligue avec les Sarrasins, les engageant a rompre la paix avec Charles
le Chauve et à attaquer la Septimanie.
Il
charge ce duc de travailler en même temps à faire soulever cette
province, et de ne rien oublier pour s'en rendre maître. Pépin II
ordonne d'un autre côté à Sanche-Sancion comte de Gascogne de
venir incessamment le joindre à la tête de ses troupes, et fait
dire à Charles le Chauve, qu'il cherche à persuader Lothaire
retenu par Louis le Germanique son frère, de s'échapper et de venir
à son secours... Pour détourner l'attention de Charles le Chauve,
il fomente également la révolte des Bretons qui sont toujours en
armes, et il se ligue avec eux.
Charles
le Chauve après la cérémonie de son nouveau sacre, part d'Orléans
et entre en Aquitaine dans le dessein de soumettre ce royaume à sa
domination. Il est en Auvergne le 23 Juillet.
Puis
il retourne bientôt en Francie, et il arrive au palais de Kiersi au
mois d'Août suivant, comme relaté par un diplôme qu'il accorde à
la demande d'Apollonius comte d'Agde.
Les
rois ses prédécesseurs ont donné aux églises cathédrales de la
Septimanie le tiers des droits domaniaux du comté où elles sont
situées. Celle d'Agde en ayant été dépouillée par les gens du
domaine, Apollonius s'emploie auprès de Charles le Chauve pour en
obtenir la restitution : Ce prince l'accorde, à Dagbert (Dagobert)
évêque de la même ville. Il donne vers le même temps à Deodat
vassal de ce comte et à sa recommandation quelques biens du domaine
situé dans les pays d'Agde et de Substantion (Castelnau de Lez).
Apollonius est le premier comte Franc de la ville et du diocèse
d'Agde connu
Guillaume
duc ou comte de Toulouse après avoir reçu les ordres de Pépin II,
part pour l'Espagne , passe au-delà des Pyrénées, et obtient
aisément d'Abderame roi des Sarrasins le secours qu'il est chargé
de solliciter auprès de lui. Il s'avance ensuite à la tête d'un
corps de ces infidèles, entre dans la Marche d'Espagne, et surprend
Aleran gouverneur particulier de Barcelone et marquis de Gothie,
Barcelone et Ampurias. Aleran a succédé depuis peu dans le
marquisat de Gothie à Sunifred.
Guillaume
Septimanie s'empare de ces deux villes les plus fortes du pays à la
fin de l'année 848. Ce seigneur poursuit ensuite ses efforts pour
assujettir le reste de cette province, dans laquelle il commet des
désordres affreux...
D'un
autre côté le jeune Lothaire s'étant évadé de la cour de Louis
le Germanique avec quelques seigneurs qui veulent le suivre, se met
en marche au mois de Mars de l'an 849. pour venir en Aquitaine au
secours de Pépin son frère, mais il tombe dans une embuscade que
Vivien comte du Maine lui a dressée. Ce comte l’ayant fait
prisonnier avec toute sa suite, l'amène à Charles le Chauve qui lui
accorde la vie... Il méritait de la perdre, au sentiment d'un
historien contemporain partisan de Charles le Chauve, à cause de sa
double infidélité envers ce prince et comme son neveu et en temps
que filleul.
Le
roi après lui avoir pardonné, ordonne de le conduire à Chartres où
il a convoqué au mois de Juin la diète générale du royaume. Ce
jeune prince s'étant rendu dans l'église, monte au jubé après la
messe solennelle, et déclare hautement en présence de toute
l'assemblée qu'il veut embrasser l'état ecclésiastique, qu'il s'y
détermine de lui-même sans aucune contrainte... Les évêques
présents lui donnent la tonsure.
Le
roi son oncle qui lui a sans doute inspiré ce dénouement, l’envoie
aussitôt dans l'abbaye de Corbie où il demeure quelque temps, et où
il reçoit le diaconat... Il s'évade depuis de ce monastère, et
devient enfin archevêque de Mayence.
Charles
le Chauve est déjà entré en Aquitaine au commencement de l'année,
et il continue la guerre contre Pépin II.
Le
8 Juin il est en Poitou puis se rend à la diète de Chartres.
Ce
prince voulant assujettir entièrement ce royaume, se met d'abord
après l'assemblée à la tête de son armée, et ayant passé la
Loire, s'avance vers le
Limousin
soumettant tout le pays des environs.
A
son arrivée à Limoges il reçoit les soumissions de la plupart des
seigneurs Aquitains qui sont venus à sa rencontre.
Il
prend ensuite la route de Toulouse, et fait prendre les devants à
une partie de ses troupes qu'il détache pour commencer le siège.
Il
importe extrêmement à Charles le Chauve de se rendre maître de
cette capitale d'Aquitaine dont la conquête doit lui assurer celle
de tout le reste de ce royaume, aussi fait-il les derniers efforts
pour s'en emparer. Guillaume, fils aîné de Bernard duc de
Septimanie, a la principale autorité dans cette ville en qualité de
duc de Toulouse ou d'Aquitaine.
Il
paraît que ce seigneur, qui est alors occupé à s'emparer de la
Gothie et de la Marche d'Espagne, et à faire diversion de ce côté-là
en faveur de Pépin II, a laissé à son départ le gouvernement de
cette ville aux soins de Fredelon, soit que celui-ci est aussi comte
ou gouverneur particulier de Toulouse, ou seulement lieutenant de ce
duc... Fredelon, qui est vraisemblablement comte de Rouergue,
commande alors dans cette ville, et la défend contre Charles le
Chauve. Ce roi à son arrivée commence par distribuer les divers
secteurs de l'attaque. Il donne celui de la porte Narbonnaise où est
l'ancien palais des rois Wisigoths, et à présent celui de la
justice, à Heribert abbé de Fontenelle ou de Saint Wandrille qui
sert à la tète des vassaux de son abbaye et à un seigneur nommé
Odon.
Charles
le Chauve après s'être rendu maître de Toulouse et de presque
toute l'Aquitaine, s'avance vers la Septimanie dans le dessein
d’apaiser les troubles qu'y excite le duc Guillaume toujours maître
de Barcelone capitale de cette province.
Charles
le Chauve, arrivé à Narbonne, confirme le 7 Octobre Theofred son
vassal dans la possession de plusieurs terres situées dans le
diocèse de cette ville et dans le reste de la Septimanie, entre
autre du lieu de Fontjoncouse dont il a hérité de ses ancêtres.
Theofred
tire son origine de ces Espagnols réfugiés à qui Charlemagne a
donné diverses terres du domaine à défricher dans le pays.
Pépin
II reconnu de nouveau par les Aquitains. Prise de Toulouse par les
Normands.
Charles
le Chauve arrive à Bourges au mois de Décembre et se rend ensuite
en Francie au commencement de l'année suivante ( an 850. ). Pépin
II qui jusqu'alors s'est tenu caché en Aquitaine, profitant de
l'éloignement de ce roi, tâche de ranimer son parti, et fait si
bien, qu'il engage les Aquitains, peuples naturellement légers et
inconstants, à le reconnaître derechef pour leur roi, malgré le
nouveau serment qu'ils viennent de prêter à son compétiteur.
C'est
peut-être aussi à la sollicitation de Pépin II que les Normands
avec qui
le
duc Guillaume qui durant le séjour de Charles le Chauve en
Septimanie, s'est tenu retranché dans Barcelone, n'a pas plutôt
appris le départ de ce prince, qu'il fait de nouvelles tentatives
sur cette province en faveur de Pépin II. Il résout de s'assurer de
la personne d'Aleran et d'Isembard qui commandent dans le pays au nom
de Charles le Chauve, dans l'espérance que la prise de ces 2
généraux lui facilitera l'exécution de ses projets. Guillaume
voulant donc se rendre maître de la personne de ces 2 seigneurs, use
d'un stratagème qui lui réussit. Il leur fait savoir qu'il est
résolu de faire la paix, et qu'il sera bien-aise de la traiter avec
eux, s'ils veulent venir le trouver à Barcelone. Aleran et lsembard
comptant trop facilement sur la bonne foi du duc, se rendent dans
cette ville pour conférer avec lui, mais il les fait arrêter
aussitôt et les retient prisonniers.
Guillaume
se met ensuite en campagne pour soumettre le reste du pays. S'étant
avancé, il rencontre un corps de troupes ennemies, et lui livre
bataille. L'action est d'abord très vive, mais enfin ce duc étant
défait et mis en fuite, il est obligé de se réfugier dans
Barcelone.
Aleran
a gagné à sa cause une partie des habitants et de la garnison
composée de Goths ou de peuples du pays. Il leur a fait si bien
comprendre les tristes suites de leur révolte, que touchés de
repentir , il ont promis de rentrer dans le devoir et de secouer le
joug de la tyrannie de Guillaume de Septimanie. Le duc est à peine
rentré dans Barcelone, que les conjurés tournant leurs armes contre
lui, Aleran l'arrête et le fait mettre aux fers.
Ce
marquis ayant aussitôt fait instruire son procès, et le fait
exécuter comme rebelle et criminel de lèse-majesté.
Cet
événement arrive entre le mois de Février et le mois de Juin de
l'an 850. Ainsi périt à la fleur de l'âge Guillaume petit-fils du
saint fondateur de Gellone de même nom. Ce jeune seigneur qui n'a
encore que 24 ans, ne manque ni de valeur ni de conduite, il marchait
déjà sur les traces de son aïeul, et il était digne d'un meilleur
sort... Mais son attachement au parti du jeune Pépin II le précipite
dans les mêmes malheurs qu'a éprouvé Bernard de Septimanie son
père, et le conduit à une fin funeste.
Guillaume
de Septimanie a des frères :
Bernard
Plantavelue le comte de Limoux ,
Athon
de Roquefeuil de Nîmes
Une
sœur ( épouse du comte de Poitiers).
Bernard
« Planta-velu » ou « Planta-pilus » ( descendant direct de Saint
Guillaume).
En
Latin « Planta » désigne un plan, un rejeton, une
bouture, un pied.
Ouvrage
d'une femme (cas exceptionnel dans la littérature latine du haut
*Moyen Âge), le « Manuel pour mon fils » (n° 225) est
un document assez rare, souvent cité par ceux qui s'intéressent à
la période Carolingienne.
La
Collection en a donné la première édition scientifique et la
première traduction complète.
Relevant
du genre littéraire des « Miroirs », il est en même
temps le testament spirituel d'une mère pour son fils. Témoignage
important de la culture religieuse et profane d'une laïque au milieu
du IXe siècle.
Écrit
à Uzès par Dhuoda, l’épouse de Bernard, duc de Septimanie, entre
la fin novembre 841 et le début février 843, et adressé à leur
fils Guillaume, alors âgé de 16 ans, alors que les circonstances la
tiennent éloignée de son mari et de ses deux fils, comme l’indique
la Préface de l’ouvrage.
Cette
instruction fort complète traite d’abord de Dieu et de la
théologie trinitaire, puis aborde le domaine moral : Les
devoirs de Guillaume à l’égard de son père, du roi, des grands,
des évêques et des prêtres, les vices et les vertus, la gloire à
rendre à Dieu malgré les tribulations et les angoisses de
l’existence humaine, le chemin de la perfection, la double
naissance (charnelle et spirituelle) et la double mort (temporelle et
éternelle).
Dhuoda
rappelle ensuite à Guillaume le devoir qui est le sien de prier pour
le clergé, le roi, son père, les morts, et, alternant vers et
prose, lui laisse comme en testament le regard qu’elle porte sur
ses 16 ans et ses conseils pour sa vie future, avant de lui demander
pour elle ses prières, comme aussi pour les défunts de la famille
dont elle dresse la liste. L’ouvrage s’achève par des
recommandations sur la manière de réciter les psaumes, un chapitre
presque entièrement emprunté à Alcuin...
Guillaume
de Septimanie - Histoire de l'Europe
www.histoireeurope.fr/RechercheLocution.php?...Guillaume...Septimani...
Événements
historiques concernant -Guillaume de Septimanie- extrait d'une base
historique ... Recherche par Année, Carte ... Guillem ou Guillaume
de Septimanie (825 ou 29 novembre 826 ou 28 novembre 827-849 ou 850),
Comte d'Agen …
Histoire
générale de Languedoc: avec des notes et les ...
https://books.google.fr/books?id=RyNeAAAAIAAJ
Claude
de Vic, Joseph Vaissète, Alexandre Du Mège - 1840 -
Languedoc (France)
Il
ne parait pas qu'il ait été plus avant dans la Septimanie : le duc
Guillaume en ... se rendit 4 ensuite en France au commencement de
l'année suivante ( an 850. ) ...
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