Cette
page concerne l'année 883 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LORSQUE
LES ESCLAVES SE RÉVOLTENT EN PERSE !
Dans
les premières décennies de leur expansion, les Arabes ne respectent
généralement guère les nouveaux convertis des terres qu'ils ont
conquises. Ils se voient comme les aristocrates de l'islam et
méprisent profondément les autochtones autant que les enfants
« métis » qu'ils ont avec eux. Indépendamment de la
couleur de leur peau, tous les enfants nés d'un père arabe et d'une
mère non-arabe sont appelés des hajin (bâtards). Ce terme est un
vocable animalier qui désignait des métis d'arabes. Mais bien avant
cela, il est utilisé pour désigner « par exemple un cheval dont le
père est un pur sang arabe et pas la mère ».
Selon
l'auteur Abduh Badawi, « on s'accorde à penser que les plus
importunés des hajin et les plus bas dans l'échelle sociale sont
ceux à qui leur mère a transmis une peau noire » Là aussi,
la théorie façonne l'histoire, mais en contravention totale avec la
vérité historique. Il existe une stricte hiérarchie dans les
pays conquis par les Arabes : Les Arabes sont en haut, puis viennent
les métis d'Arabes, puis les musulmans non-arabes.
Les
musulmans non-Arabes, « considérés comme inférieurs, sont
privés de toute une série de droits dans le domaine fiscal, social,
politique, militaire et autres. On les appelle, collectivement, les
mawali (...) ». Les mawali sont d'anciens esclaves affranchis
et sont soumis à l'impôt personnel comme de vulgaires dhimmi.
C'est
pour toutes ces raisons qu'un mouvement de protestation contre
l'arrogance et la suprématie des Arabes est né : il s'appelle
la shu`ûbiya. Ce mouvement est revendiqué aussi bien par des
Perses, des Berbères que par des convertis Wisigoths et Francs
d'Andalousie, déçus de voir que les Arabes continuent à prendre
l'islam pour une entreprise familiale et relèguent les autres
musulmans à des places subalternes
L'auteur
hispano-arabe Ibn Abd Rabbihi (né en 860) raconte que les mawali
sont traités comme des musulmans de seconde zone au point où, même
lors des funérailles d'un défunt, il leur est formellement interdit
de prier avec les Arabes.
Lorsque
que l'un des mawali est présent à un repas « il est debout quand
les autres sont assis » et lorsque l'on fait preuve d'une
extrême magnanimité à son égard « on l’assoit à l'autre
bout de la table afin que nul n'ignore qu'il n'est pas arabe ».
Ce n'est que plus tard que les choses s'arrangent pour les musulmans
à peau blanche...
Car
pour le cas des populations à peau noire, c'est une autre histoire.
Les choses commencent déjà fort mal quand, au VIIIe siècle, les
descendants d'Abu Bakr, compagnon du prophète et ancien esclave noir
affranchi au cours de l'année 630, subissent une humiliation due au
calife al-Mahdi.
Ce
dernier, troisième calife abbasside et fils d'al-Mansur, refuse
doctement de reconnaître la généalogie des descendants d'Abu Bakr
comme étant une généalogie arabe.
Il
les somme de reprendre la généalogie issue de la lignée
« d'affranchis du Prophète », donc de remonter à leur
ancêtre Ethiopien afin d'éviter toutes confusions entre les Arabes
purs et les métèques négroïdes qui ont un ancêtre esclave et
Africain.
Abu
Bakr (mort en 672) s'est établi à Bassorah mais ne doit pas avoir
idée que sa couleur de peau va poser problème à peine 100 ans
après sa mort.
Après
les conquêtes musulmanes des premiers siècles vers des terres
inconnues, les Arabes rencontrent des peuples qu'ils connaissent mal
ou pas du tout. Dans les temps préislamiques, les Éthiopiens du
royaume d'Axoum font battre monnaie sur des pièces en or dès le
IIIe siècle. Naturellement, il y eut des contacts entre les
chrétiens d'Éthiopie et les diverses tribus de la péninsule
Arabique.
Djahiz
de Bassora, un poète arabe ayant des origines Africaines, demande
pourquoi, au temps préislamique, les Habach sont bien vus des Arabes
à peau blanche puis, dès que l'islam leur apporte une civilisation
puissante, le racisme vis-à-vis des Noirs se développe
parallèlement à son expansion.
Les
Éthiopiens sont désormais réduits à n'être que des animaux,
comme le sous-entend ce texte du Xe siècle qui loue la couleur des
Arabes des environs de L'Euphrate. Le peuple d'Irak possède :
«
Une couleur brun pâle, qui est la plus heureuse et la plus
appropriée. Ce sont ceux qui sont amenés juste à point dans le
sein de leur mère. Ils ne sont pas, comme les bébés tombés du
ventre des Slaves ou d'autres femmes de complexion analogue, d'une
couleur située quelque part entre blond, chamois, blême et lépreux,
ils n'y sont pas non plus trop cuits dans la matrice jusqu'à en être
brûlés en sorte que l'enfant sorte noir et fuligineux, nauséabond
et puant, les cheveux crépus, les membres inégaux, le cerveau
déficient et succombant aux passions dépravées comme les Zanj, les
Éthiopiens et d'autres Noirs qui leur ressemblent »
De
la violence du texte ! Nous ne sommes même pas face à un écrit
attaquant des ennemis qui ont dominé l'auteur, c'est une haine
ordinaire et gratuite. Il ne fait aucun doute que les Africains, les
métis d'Africains puis leurs descendants souffraient « des
injures et des discriminations » au point que certains d'entre
eux ont accepté « l'infériorité de statut social qui résulte
de leur ascendance Africaine »
Les
géographes, historiens et autres voyageurs arabes reprennent tous,
sauf à de rares exceptions, les stéréotypes racistes écrits sur
les « Sudan ».
Le
terme Sudan (signifiant noir) désigne les habitants de l'Afrique
sub-Saharienne. S'ils ont un avis globalement négatif et méprisant
envers les Noirs, ils font tout de même une hiérarchie dans
laquelle ils placent l'Éthiopien, ou plus précisément, l'Abyssin
tout en haut. Tout en bas figurent les fameux Zanj et d'autres
peuples comme les Bujja.
Les
Arabes nomment Zanj (zendj) précisément les peuples côtiers de
l'Est du continent Africain - Kenya, Tanzanie, Mozambique et jusque
l'Afrique du sud - qui ont participé à la terrible révolte
d'esclaves qui a éclaté en Irak au IXe siècle, sous le glorieux
califat abbasside.
Mais
ils utilisent aussi ce terme pour désigner les Africains noirs plus
généralement.
En
fait, ce n'est pas la première révolte d'esclaves Africains que
l'Irak connaît puisqu'il y en eut une en 689 au cours de laquelle
les insurgés sont écrasés, décapités et, les meneurs, pendus au
gibet. La seconde révolte des esclaves Africains d'Irak explose
quelques années plus tard, en 694, et est elle aussi réprimée très
rapidement.
Ces
2 insurrections démontrent que l'oppression des esclaves Africains a
commencé très tôt dans le monde arabe. Mais LA révolte que le
monde entier a retenu des Zanj est celle qui dure plus d'une
décennie et qui est la plus importante révolte d'esclaves que
le monde arabo-musulman ait connu dans toute son histoire. Entre de
869 à 883, les insurgés réussissent à s'armer et, se retranchant
dans des camps fortifiés, tiennent tête aux diverses armées du
calife. C'est ainsi que le calife envoie le général Abu Mansir
réprimer sévèrement cette sédition qu'il croit passagère.
Abu
Mansir et son armée se font pulvériser par les Zanj avant que les
soldats ne soient exécutés un à un.
Plusieurs
autres expéditions de soldats-esclaves à la solde du calife seront
ainsi massacrées sans états d'âme par les révoltés. Au fil des
années, les esclaves réussirent à impliquer des esclaves de toutes
les origines, tout comme des paysans arabes écrasés par
l'autorité... Ce n'est qu'au bout de 15 longues années que l'armée
du calife réussit à mater définitivement les Zanj au prix d'un
massacre qui fera entre un demi-million et 2 millions de morts.
De
nos jours, nous trouvons encore des descendants d'esclaves qui
constituent la communauté Afro-Iranienne emmenés dans le sud de
l'Irak qui, à l'époque, se confond avec l'Iran actuelle.
Contrairement à la majorité des Iraniens qui parle le Persan et
sont chiites, ces Afro-Iraniens sont arabophones et sunnites.
Leur
musique est clairement Africaine, tout comme leur cosmogonie.
L'encyclopédiste
Masudi (897-957) présente les Zanj comme étant des adorateurs de
totem et des adeptes des cultes ancestraux.
Pour
le géographe al-Maqdisi, au Xe siècle, les Zanj « sont des
Noirs au nez épaté, aux cheveux crépus, de peu d'entendement et
d'intelligence ».
Au
XIIe siècle, le Perse Nasir al-Din Tusi considère les Zanj presque
comme des animaux et cherche ce qui les différencie physiquement de
ceux-ci.
Il
trouve finalement une explication perspicace et jure que la
différence entre les Zanj et les animaux se situe dans le seul fait
que les premiers ont les deux mains « levées au dessus du
sol »...À ses yeux, même « un singe apprend plus
facilement qu'un Zanj » et « est plus intelligent ».
Lorsque
les Turcs forment un fort contingent de la population servile des
Arabes, on trouve des textes comme ceux du théologien Persan Hamid
al-Din al-Kirmani (996-1021) qui les dépeignent comme des êtres
arriérés aux côtés des Zanj et des Berbères.
Mais
au bout d'un certain temps, leur blancheur les sort de l'animalité.
Dans son guide du marchand d'esclaves, Ibn Butlan explique
parfaitement que si les « femmes berbères font de très bonnes
esclaves grâce à leur caractère », en revanche les
Arméniennes n'ont pas bonne presse et sont « les pires de
toutes les blanches, comme les nègres chez les Noirs ».
En
revanche, il trouve que la Nubienne est la plus « gaie de
toutes les Noires ».
Beaucoup
d'auteurs musulmans utiliseront la « théorie des climats »
pour justifier des aptitudes ou des inaptitudes des peuples qu'ils
croient connaître. Sur ce point, ils sont quasiment tous d'accord
pour ranger les Slaves authentiques et les Africains tout en bas
de l'échelle humaine. Grosso-modo, les Slaves sont les nègres
d'Europe.
Tantôt
les Arméniens et les Bulgares les y rejoignent. Lorsque Said
al-Andalusi (1029 - 1070), cadi à Tolède, parle de l'influence
du climat sur les aptitudes des peuples du monde, il évoque les
Slaves - d'un point de vue ethnique :
« La
distance excessive du soleil à la ligne du zénith rend l'air froid
et l'atmosphère épaisse. De là viennent à ceux qui habitent le
plus au nord un tempérament frigide, des humeurs âcres, un ventre
bouffi, une coloration pâle et de longs cheveux plats. Il leur
manque l'acuité de la compréhension, la clarté de l'intelligence,
et c'est pourquoi ils baignent dans l'ignorance et l'apathie,
l'absence de discernement et la stupidité. Tels sont les Slaves, les
Bulgares et leur voisins »
La
traite orientale est un des 3 versants de la traite négrière (avec
la traite occidentale et la traite intra-africaine). Les négriers
sont de diverses origines (Berbères, Persans, Radhanites,
Mizrahites, Indiens, Javanais, Malais ou Chinois) puis deviennent
principalement arabes à partir de l'Antiquité tardive.
C'est
la traite intra-africaine des royaumes historiques sub-sahariens
(comme le Kanem-Bornou, l'Ouaddaï ou le Mahdiyah) qui, en débordant
dès l'Antiquité du cadre local, a alimenté les marchés aux
esclaves des empires circum-méditerranéens (comme l'Égypte, le
proche-Orient, la Perse, Rome, les califats Omeyyade, Abbasside,
Fatimide ou Ottoman...).
La
« traite orientale » suivait au Moyen Âge 3 types
d'itinéraires qui ne font, en fait, que continuer les trafics déjà
présents dans l'Antiquité :
Les
routes terrestres à travers le déserts du Sahara, vers le Maghreb,
sur ces itinéraires, le rôle principal est joué par les Touaregs,
successeurs et peut-être descendants des Garamantes...
Les
routes terrestres et maritimes le long du Nil et en Méditerranée
Orientale, par lesquelles les Abbassides, les Mamelouks et les
Seldjoukides d'abord, les Ottomans ensuite, alimentaient en esclaves
le Machrek et les empires Asiatiques, sur ces itinéraires, le rôle
principal est joué par les Soudanais et les Égyptiens...
Les
routes maritimes à l'Est de l'Afrique, à partir de Quelimane,
Dar-es-Salam, Zanzibar, Mombassa, la Somalie ou l'Érythrée (mer
Rouge et océan Indien) vers la péninsule Arabique et l'Asie du
Sud : Sur ces itinéraires, le rôle principal est joué par les
royaumes d'Afrique Orientale, les Yémenites et les Omanais.
Dès
le VIIe siècle, plusieurs expéditions musulmanes Égyptiennes
montent en suivant le Nil vers la Nubie alors encore chrétienne et
animiste. Les vainqueurs exigent des esclaves comme tribut : en
642, 10 ans seulement après la mort de Mahomet, le roi de Nubie
Kalidurat doit livrer 360 esclaves par an aux musulmans.
Selon
le même processus, une série de raids Égyptiens menacent
l'Abyssinie également chrétienne.
Zanj,
est le nom que l’on donne en Irak aux esclaves noirs Africains
originaires de l’Afrique Orientale, (de l’Éthiopie, du Kenya, du
Malawi, et surtout de Zanzibar, Le mot « Zanj » vient du
persan Zanji-bar signifiant depuis l'Antiquité la « Côte des
Noirs »). Il y a plus de 1000 ans, ces esclaves sont présents
en Irak en grand nombre (une dizaine de milliers) et sont exploités
dans les marais salants situés au sud du pays.
Si
le terme Zanj a été assimilé au fur et à mesure de la
falsification historique à « esclave », originellement ce terme
désignait une population noire de l’Est du continent Africain.
Pour faire court disons que les Zanj représentent les Bantou. Cette
population Bantou de tout temps commerçait avec une autre population
noire, les Arabes. On pourrait dire qu’Arabes et Zanjs sont deux
populations authentiquement noires mais ethniquement différentes ?
Comme les Khoï de Namibie et les Sara du Tchad qui sont toutes les
deux noires mais d’ethnies différentes.
L’historien
Runoko Rashidi dans son livre « Histoire millénaire des
Africains en Asie » nous dit concernant les conditions de vie
de ces esclaves : « les travailleurs Zanj extraient les
couches arables et en évacuent les tonnes de terre pour planter,
dans la couche inférieure moins saline du sol, des cultures qui, à
l’instar de la canne à sucre, requièrent un labeur intense.
Avec
pour toute nourriture de faibles portions de farine, de semoule et de
dattes, ils sont en conflit permanent avec le système esclavagiste
Irakien. »
À
3 reprises (entre le 7e et le 9e siècle) les Zanj se révoltent
contre les traitements inhumains que leur font subir les Arabes.
Durant
une de ces révoltes, qui dure de 868 à 883, les Zanj infligent de
sévères défaites aux armées du Califat.
Cette
insurrection est nommée « Révolte des Zanj ou Révolte des
Noirs ». Révolte d’esclaves noirs contre le pouvoir des
Abbassides, dans le sud de l’Irak, (région de Bassorah).
Les
Arabes du Hedjaz traversent la Mer Rouge et s'installent sur la côte
Éthiopienne, en fondant d'abord quelques comptoirs de traite
négrière (archipel des Dahlaks, Aydab et Souakim par exemple). Les
marchands Arabes et Érythréens y échangent des esclaves noirs
contre les produits apportés par les marchands Persans, Indiens,
Malais et Chinois (pierres précieuses, épices, soie).
Beaucoup
de propriétaires de la région ont acheté des milliers d'esclaves
noirs originaires de l’Est de l‘Afrique, pour travailler à
l'irrigation de leurs terres. Une partie d'entre eux a adhéré à la
foi Zaïdite.
L'histoire
de la révolte Zanj est connue grâce à l'Histoire des prophètes et
des Rois de l'historien sunnite Perse Tabarī.
En
septembre 869, Ali ibn Muhammad, un zaïdite kharidjite prétendant
descendre du quatrième calife Ali et de Fatima fille de Mahomet,
réussit à convaincre plusieurs centaines d’esclaves de se
soulever contre le gouvernement califal, basé à Samara, en
dénonçant leur condition injuste et en leur promettant la liberté.
Les conditions de vie abominables des esclaves les décident à
prendre parti pour la révolte, au nom de la liberté.
En
septembre 869, le Zaidite
(croyant d'un mouvement chi'ite d'origine yéménite ne reconnaissant
que les quatre premiers imams alîdes ayant succédé au prophète
Mahomet).
Le
soulèvement prend rapidement de l’ampleur, les Bédouins et
certains mercenaires se joignant à la révolte, et les rebelles
remportent des batailles contre les forces du calife.
Très
vite les soldats noirs à la solde du Califat Abbasside de Bagdad
viennent se ranger aux côtés des Zanj et ensemble, massacrent une
grande partie de leurs anciens oppresseurs, la révolte des Zanj
s'étend jusqu'en Iran et à une centaine de kilomètres de
Bagdad. Les esclaves d'hier devenus libres construisent leur capitale
qu'ils nommèrent Moktara (qui signifie la cité Élue). Moktara
devient une grande capitale prospère. Les Zanj fabriquent leur
propre monnaie qui domine bientôt tout le Sud de l'Irak.
Devant une
telle résistance des Zanj, les autorités arabes seront contraintes
d'offrir amnistie et très forte récompense à tout esclave qui se
rendra, réduisant ainsi le nombre d'insurgés. Les Arabes, pour
anéantir complètement ce soulèvement, enverront aussi un plus
grand nombre de soldats combattre les Zanj. Ils battent également
une ville, al-Mukhtarah, et prennent plusieurs autres villes
importantes, notamment al-Ubullah, port sur le Golfe Persique. Le
nouveau calife Al-Mu’tamid confie à son frère, Al-Muwaffaq , une
nouvelle armée qui est défaite en avril 872.
Entre
872 et 879, alors que Al-Muwaffaq combat l’expansion de la dynastie
au pouvoir en Iran, les rebelles prennent d’autres villes et
s’établissent dans le Khouzestan.
Une
seconde offensive organisée en 879 aboutit à la reprise des villes
conquises et en 883, grâce au renfort de troupes Égyptiennes,
al-Muwaffaq écrase cette révolte et retourne à Bagdad avec la tête
d’Ali.
Par
la suite, les esclaves noirs sont souvent remplacés par des esclaves
Slaves grâce au commerce des Radhanites.
Des
inscriptions Javanaises et des textes arabes montrent qu'aux IXe et
Xe siècles Java entretient des échanges commerciaux avec la
côte Est de l'Afrique.
Une
inscription datée de l'an 860, trouvée dans l'est de Java (actuelle
Indonésie), mentionne, dans une liste de serviteurs, des Jenggi, une
inscription Javanaise plus tardive parle d'esclaves noirs offerts par
un roi Javanais à la cour impériale de Chine.
Puis
les négriers pénètrent davantage dans les terres et finissent par
installer de petits sultanats autonomes autour de l'Éthiopie :
Celui d'Adal par exemple exporte les esclaves du pays.
Ces
sultanats disparaissent au XVe siècle.
Au
XVIe siècle, les raids viennent à nouveau de l'Égypte Turque.
Le
négus d'Éthiopie appelle les chrétiens d'Occident à l'aide.
L'Espagne,
l'Italie et le Portugal envoient des hommes.
Les
Portugais voulant contrôler la route des Indes Orientales attaquent
les comptoirs musulmans :
En
1517, ils incendient le comptoir arabo-indien de Zeilah. Christophe
de Gama mène une expédition en Abyssinie vers 1542-1543. Les
renforts Portugais repoussent les Turcs vers le nord de l'Abyssinie.
L'esclavage
des Noirs en terre d'islam - 2 sur 7 - Essai de ...
www.piankhy.com/modules/news/article.php?storyid=205
2
sept. 2008 - Mais LA révolte que le monde entier a retenu des Zanj
est celle qui dura plus d'une décennie et qui fut la plus importante
révolte d'esclaves ...
The
Zanj slaves rebellion, AD 869-883 - Libcom
https://libcom.org/.../zanj-slaves-rebellion-ad-869-88...Traduire
cette page
4
juil. 2007 - Zapping the Zanj: Towards a History of the Zanj Slaves'
Rebellion Revised on: 16 October 2002. This is an ongoing
investigation. Credible …
Al-Mouhtadi
Billah, le quatorzième calife abbasside et la ...
https://histoireislamique.wordpress.com/.../al-mouhtadi-billah-le-quatorzi...
4
mai 2014 - Il tira ses forces parmi les zanj[6], qui travaillaient à
l'extraction des ...... l'année ou la rébellion commença, 'Ali Ibn
entendit un chien aboyer à la ...
Révolte
des Zanj — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Révolte_des_Zanj
La
rébellion des Zanj est une révolte d'esclaves noirs contre le
pouvoir des Abbassides entre 869 et 883 dans le sud de l'Irak, dans
la région de Bassorah.
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