vendredi 2 janvier 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 883


Cette page concerne l'année 883 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LORSQUE LES ESCLAVES SE RÉVOLTENT EN PERSE !

Dans les premières décennies de leur expansion, les Arabes ne respectent généralement guère les nouveaux convertis des terres qu'ils ont conquises. Ils se voient comme les aristocrates de l'islam et méprisent profondément les autochtones autant que les enfants « métis » qu'ils ont avec eux. Indépendamment de la couleur de leur peau, tous les enfants nés d'un père arabe et d'une mère non-arabe sont appelés des hajin (bâtards). Ce terme est un vocable animalier qui désignait des métis d'arabes. Mais bien avant cela, il est utilisé pour désigner « par exemple un cheval dont le père est un pur sang arabe et pas la mère ».

Selon l'auteur Abduh Badawi, « on s'accorde à penser que les plus importunés des hajin et les plus bas dans l'échelle sociale sont ceux à qui leur mère a transmis une peau noire » Là aussi, la théorie façonne l'histoire, mais en contravention totale avec la vérité historique. Il existe une stricte hiérarchie dans les pays conquis par les Arabes : Les Arabes sont en haut, puis viennent les métis d'Arabes, puis les musulmans non-arabes.

Les musulmans non-Arabes, « considérés comme inférieurs, sont privés de toute une série de droits dans le domaine fiscal, social, politique, militaire et autres. On les appelle, collectivement, les mawali (...) ». Les mawali sont d'anciens esclaves affranchis et sont soumis à l'impôt personnel comme de vulgaires dhimmi.

C'est pour toutes ces raisons qu'un mouvement de protestation contre l'arrogance et la suprématie des Arabes est né : il s'appelle la shu`ûbiya. Ce mouvement est revendiqué aussi bien par des Perses, des Berbères que par des convertis Wisigoths et Francs d'Andalousie, déçus de voir que les Arabes continuent à prendre l'islam pour une entreprise familiale et relèguent les autres musulmans à des places subalternes
L'auteur hispano-arabe Ibn Abd Rabbihi (né en 860) raconte que les mawali sont traités comme des musulmans de seconde zone au point où, même lors des funérailles d'un défunt, il leur est formellement interdit de prier avec les Arabes.
Lorsque que l'un des mawali est présent à un repas « il est debout quand les autres sont assis » et lorsque l'on fait preuve d'une extrême magnanimité à son égard « on l’assoit à l'autre bout de la table afin que nul n'ignore qu'il n'est pas arabe ». Ce n'est que plus tard que les choses s'arrangent pour les musulmans à peau blanche...
Car pour le cas des populations à peau noire, c'est une autre histoire. Les choses commencent déjà fort mal quand, au VIIIe siècle, les descendants d'Abu Bakr, compagnon du prophète et ancien esclave noir affranchi au cours de l'année 630, subissent une humiliation due au calife al-Mahdi.
Ce dernier, troisième calife abbasside et fils d'al-Mansur, refuse doctement de reconnaître la généalogie des descendants d'Abu Bakr comme étant une généalogie arabe.
Il les somme de reprendre la généalogie issue de la lignée « d'affranchis du Prophète », donc de remonter à leur ancêtre Ethiopien afin d'éviter toutes confusions entre les Arabes purs et les métèques négroïdes qui ont un ancêtre esclave et Africain.
Abu Bakr (mort en 672) s'est établi à Bassorah mais ne doit pas avoir idée que sa couleur de peau va poser problème à peine 100 ans après sa mort.

Après les conquêtes musulmanes des premiers siècles vers des terres inconnues, les Arabes rencontrent des peuples qu'ils connaissent mal ou pas du tout. Dans les temps préislamiques, les Éthiopiens du royaume d'Axoum font battre monnaie sur des pièces en or dès le IIIe siècle. Naturellement, il y eut des contacts entre les chrétiens d'Éthiopie et les diverses tribus de la péninsule Arabique.

Djahiz de Bassora, un poète arabe ayant des origines Africaines, demande pourquoi, au temps préislamique, les Habach sont bien vus des Arabes à peau blanche puis, dès que l'islam leur apporte une civilisation puissante, le racisme vis-à-vis des Noirs se développe parallèlement à son expansion.
Les Éthiopiens sont désormais réduits à n'être que des animaux, comme le sous-entend ce texte du Xe siècle qui loue la couleur des Arabes des environs de L'Euphrate. Le peuple d'Irak possède :
« Une couleur brun pâle, qui est la plus heureuse et la plus appropriée. Ce sont ceux qui sont amenés juste à point dans le sein de leur mère. Ils ne sont pas, comme les bébés tombés du ventre des Slaves ou d'autres femmes de complexion analogue, d'une couleur située quelque part entre blond, chamois, blême et lépreux, ils n'y sont pas non plus trop cuits dans la matrice jusqu'à en être brûlés en sorte que l'enfant sorte noir et fuligineux, nauséabond et puant, les cheveux crépus, les membres inégaux, le cerveau déficient et succombant aux passions dépravées comme les Zanj, les Éthiopiens et d'autres Noirs qui leur ressemblent »

De la violence du texte ! Nous ne sommes même pas face à un écrit attaquant des ennemis qui ont dominé l'auteur, c'est une haine ordinaire et gratuite. Il ne fait aucun doute que les Africains, les métis d'Africains puis leurs descendants souffraient « des injures et des discriminations » au point que certains d'entre eux ont accepté « l'infériorité de statut social qui résulte de leur ascendance Africaine »

Les géographes, historiens et autres voyageurs arabes reprennent tous, sauf à de rares exceptions, les stéréotypes racistes écrits sur les « Sudan ».
Le terme Sudan (signifiant noir) désigne les habitants de l'Afrique sub-Saharienne. S'ils ont un avis globalement négatif et méprisant envers les Noirs, ils font tout de même une hiérarchie dans laquelle ils placent l'Éthiopien, ou plus précisément, l'Abyssin tout en haut. Tout en bas figurent les fameux Zanj et d'autres peuples comme les Bujja.
Les Arabes nomment Zanj (zendj) précisément les peuples côtiers de l'Est du continent Africain - Kenya, Tanzanie, Mozambique et jusque l'Afrique du sud - qui ont participé à la terrible révolte d'esclaves qui a éclaté en Irak au IXe siècle, sous le glorieux califat abbasside.
Mais ils utilisent aussi ce terme pour désigner les Africains noirs plus généralement.

En fait, ce n'est pas la première révolte d'esclaves Africains que l'Irak connaît puisqu'il y en eut une en 689 au cours de laquelle les insurgés sont écrasés, décapités et, les meneurs, pendus au gibet. La seconde révolte des esclaves Africains d'Irak explose quelques années plus tard, en 694, et est elle aussi réprimée très rapidement.

Ces 2 insurrections démontrent que l'oppression des esclaves Africains a commencé très tôt dans le monde arabe. Mais LA révolte que le monde entier a retenu des Zanj est celle qui dure plus d'une décennie et qui est la plus importante révolte d'esclaves que le monde arabo-musulman ait connu dans toute son histoire. Entre de 869 à 883, les insurgés réussissent à s'armer et, se retranchant dans des camps fortifiés, tiennent tête aux diverses armées du calife. C'est ainsi que le calife envoie le général Abu Mansir réprimer sévèrement cette sédition qu'il croit passagère.
Abu Mansir et son armée se font pulvériser par les Zanj avant que les soldats ne soient exécutés un à un.

Plusieurs autres expéditions de soldats-esclaves à la solde du calife seront ainsi massacrées sans états d'âme par les révoltés. Au fil des années, les esclaves réussirent à impliquer des esclaves de toutes les origines, tout comme des paysans arabes écrasés par l'autorité... Ce n'est qu'au bout de 15 longues années que l'armée du calife réussit à mater définitivement les Zanj au prix d'un massacre qui fera entre un demi-million et 2 millions de morts.

De nos jours, nous trouvons encore des descendants d'esclaves qui constituent la communauté Afro-Iranienne emmenés dans le sud de l'Irak qui, à l'époque, se confond avec l'Iran actuelle. Contrairement à la majorité des Iraniens qui parle le Persan et sont chiites, ces Afro-Iraniens sont arabophones et sunnites.
Leur musique est clairement Africaine, tout comme leur cosmogonie.

L'encyclopédiste Masudi (897-957) présente les Zanj comme étant des adorateurs de totem et des adeptes des cultes ancestraux.
Pour le géographe al-Maqdisi, au Xe siècle, les Zanj « sont des Noirs au nez épaté, aux cheveux crépus, de peu d'entendement et d'intelligence ». 
Au XIIe siècle, le Perse Nasir al-Din Tusi considère les Zanj presque comme des animaux et cherche ce qui les différencie physiquement de ceux-ci.
Il trouve finalement une explication perspicace et jure que la différence entre les Zanj et les animaux se situe dans le seul fait que les premiers ont les deux mains « levées au dessus du sol »...À ses yeux, même « un singe apprend plus facilement qu'un Zanj » et « est plus intelligent ».

Lorsque les Turcs forment un fort contingent de la population servile des Arabes, on trouve des textes comme ceux du théologien Persan Hamid al-Din al-Kirmani (996-1021) qui les dépeignent comme des êtres arriérés aux côtés des Zanj et des Berbères.
Mais au bout d'un certain temps, leur blancheur les sort de l'animalité. Dans son guide du marchand d'esclaves, Ibn Butlan explique parfaitement que si les « femmes berbères font de très bonnes esclaves grâce à leur caractère », en revanche les Arméniennes n'ont pas bonne presse et sont « les pires de toutes les blanches, comme les nègres chez les Noirs ».
En revanche, il trouve que la Nubienne est la plus « gaie de toutes les Noires ». 

Beaucoup d'auteurs musulmans utiliseront la « théorie des climats » pour justifier des aptitudes ou des inaptitudes des peuples qu'ils croient connaître. Sur ce point, ils sont quasiment tous d'accord pour ranger les Slaves authentiques et les Africains tout en bas de l'échelle humaine. Grosso-modo, les Slaves sont les nègres d'Europe.
Tantôt les Arméniens et les Bulgares les y rejoignent. Lorsque Said al-Andalusi (1029 - 1070), cadi à Tolède, parle de l'influence du climat sur les aptitudes des peuples du monde, il évoque les Slaves - d'un point de vue ethnique :
 « La distance excessive du soleil à la ligne du zénith rend l'air froid et l'atmosphère épaisse. De là viennent à ceux qui habitent le plus au nord un tempérament frigide, des humeurs âcres, un ventre bouffi, une coloration pâle et de longs cheveux plats. Il leur manque l'acuité de la compréhension, la clarté de l'intelligence, et c'est pourquoi ils baignent dans l'ignorance et l'apathie, l'absence de discernement et la stupidité. Tels sont les Slaves, les Bulgares et leur voisins »

La traite orientale est un des 3 versants de la traite négrière (avec la traite occidentale et la traite intra-africaine). Les négriers sont de diverses origines (Berbères, Persans, Radhanites, Mizrahites, Indiens, Javanais, Malais ou Chinois) puis deviennent principalement arabes à partir de l'Antiquité tardive.
C'est la traite intra-africaine des royaumes historiques sub-sahariens (comme le Kanem-Bornou, l'Ouaddaï ou le Mahdiyah) qui, en débordant dès l'Antiquité du cadre local, a alimenté les marchés aux esclaves des empires circum-méditerranéens (comme l'Égypte, le proche-Orient, la Perse, Rome, les califats Omeyyade, Abbasside, Fatimide ou Ottoman...).

La « traite orientale » suivait au Moyen Âge 3 types d'itinéraires qui ne font, en fait, que continuer les trafics déjà présents dans l'Antiquité :
Les routes terrestres à travers le déserts du Sahara, vers le Maghreb, sur ces itinéraires, le rôle principal est joué par les Touaregs, successeurs et peut-être descendants des Garamantes...
Les routes terrestres et maritimes le long du Nil et en Méditerranée Orientale, par lesquelles les Abbassides, les Mamelouks et les Seldjoukides d'abord, les Ottomans ensuite, alimentaient en esclaves le Machrek et les empires Asiatiques, sur ces itinéraires, le rôle principal est joué par les Soudanais et les Égyptiens...
Les routes maritimes à l'Est de l'Afrique, à partir de Quelimane, Dar-es-Salam, Zanzibar, Mombassa, la Somalie ou l'Érythrée (mer Rouge et océan Indien) vers la péninsule Arabique et l'Asie du Sud : Sur ces itinéraires, le rôle principal est joué par les royaumes d'Afrique Orientale, les Yémenites et les Omanais.

Dès le VIIe siècle, plusieurs expéditions musulmanes Égyptiennes montent en suivant le Nil vers la Nubie alors encore chrétienne et animiste. Les vainqueurs exigent des esclaves comme tribut : en 642, 10 ans seulement après la mort de Mahomet, le roi de Nubie Kalidurat doit livrer 360 esclaves par an aux musulmans.
Selon le même processus, une série de raids Égyptiens menacent l'Abyssinie également chrétienne.

Zanj, est le nom que l’on donne en Irak aux esclaves noirs Africains originaires de l’Afrique Orientale, (de l’Éthiopie, du Kenya, du Malawi, et surtout de Zanzibar, Le mot « Zanj » vient du persan Zanji-bar signifiant depuis l'Antiquité la « Côte des Noirs »). Il y a plus de 1000 ans, ces esclaves sont présents en Irak en grand nombre (une dizaine de milliers) et sont exploités dans les marais salants situés au sud du pays.

Si le terme Zanj a été assimilé au fur et à mesure de la falsification historique à « esclave », originellement ce terme désignait une population noire de l’Est du continent Africain. Pour faire court disons que les Zanj représentent les Bantou. Cette population Bantou de tout temps commerçait avec une autre population noire, les Arabes. On pourrait dire qu’Arabes et Zanjs sont deux populations authentiquement noires mais ethniquement différentes ? Comme les Khoï de Namibie et les Sara du Tchad qui sont toutes les deux noires mais d’ethnies différentes.

L’historien Runoko Rashidi dans son livre « Histoire millénaire des Africains en Asie » nous dit concernant les conditions de vie de ces esclaves : « les travailleurs Zanj extraient les couches arables et en évacuent les tonnes de terre pour planter, dans la couche inférieure moins saline du sol, des cultures qui, à l’instar de la canne à sucre, requièrent un labeur intense.
Avec pour toute nourriture de faibles portions de farine, de semoule et de dattes, ils sont en conflit permanent avec le système esclavagiste Irakien. »
À 3 reprises (entre le 7e et le 9e siècle) les Zanj se révoltent contre les traitements inhumains que leur font subir les Arabes.
Durant une de ces révoltes, qui dure de 868 à 883, les Zanj infligent de sévères défaites aux armées du Califat.
Cette insurrection est nommée « Révolte des Zanj ou Révolte des Noirs ». Révolte d’esclaves noirs contre le pouvoir des Abbassides, dans le sud de l’Irak, (région de Bassorah).

Les Arabes du Hedjaz traversent la Mer Rouge et s'installent sur la côte Éthiopienne, en fondant d'abord quelques comptoirs de traite négrière (archipel des Dahlaks, Aydab et Souakim par exemple). Les marchands Arabes et Érythréens y échangent des esclaves noirs contre les produits apportés par les marchands Persans, Indiens, Malais et Chinois (pierres précieuses, épices, soie).

Beaucoup de propriétaires de la région ont acheté des milliers d'esclaves noirs originaires de l’Est de l‘Afrique, pour travailler à l'irrigation de leurs terres. Une partie d'entre eux a adhéré à la foi Zaïdite.

L'histoire de la révolte Zanj est connue grâce à l'Histoire des prophètes et des Rois de l'historien sunnite Perse Tabarī.
En septembre 869, Ali ibn Muhammad, un zaïdite kharidjite prétendant descendre du quatrième calife Ali et de Fatima fille de Mahomet, réussit à convaincre plusieurs centaines d’esclaves de se soulever contre le gouvernement califal, basé à Samara, en dénonçant leur condition injuste et en leur promettant la liberté. Les conditions de vie abominables des esclaves les décident à prendre parti pour la révolte, au nom de la liberté.

En septembre 869, le Zaidite (croyant d'un mouvement chi'ite d'origine yéménite ne reconnaissant que les quatre premiers imams alîdes ayant succédé au prophète Mahomet).

Le soulèvement prend rapidement de l’ampleur, les Bédouins et certains mercenaires se joignant à la révolte, et les rebelles remportent des batailles contre les forces du calife.
Très vite les soldats noirs à la solde du Califat Abbasside de Bagdad viennent se ranger aux côtés des Zanj et ensemble, massacrent une grande partie de leurs anciens oppresseurs, la révolte des Zanj s'étend jusqu'en Iran et à une centaine de kilomètres de Bagdad. Les esclaves d'hier devenus libres construisent leur capitale qu'ils nommèrent Moktara (qui signifie la cité Élue). Moktara devient une grande capitale prospère. Les Zanj fabriquent leur propre monnaie qui domine bientôt tout le Sud de l'Irak.
Devant une telle résistance des Zanj, les autorités arabes seront contraintes d'offrir amnistie et très forte récompense à tout esclave qui se rendra, réduisant ainsi le nombre d'insurgés. Les Arabes, pour anéantir complètement ce soulèvement, enverront aussi un plus grand nombre de soldats combattre les Zanj. Ils battent également une ville, al-Mukhtarah, et prennent plusieurs autres villes importantes, notamment al-Ubullah, port sur le Golfe Persique. Le nouveau calife Al-Mu’tamid confie à son frère, Al-Muwaffaq , une nouvelle armée qui est défaite en avril 872.

Entre 872 et 879, alors que Al-Muwaffaq combat l’expansion de la dynastie au pouvoir en Iran, les rebelles prennent d’autres villes et s’établissent dans le Khouzestan.
Une seconde offensive organisée en 879 aboutit à la reprise des villes conquises et en 883, grâce au renfort de troupes Égyptiennes, al-Muwaffaq écrase cette révolte et retourne à Bagdad avec la tête d’Ali.

Par la suite, les esclaves noirs sont souvent remplacés par des esclaves Slaves grâce au commerce des Radhanites.

Des inscriptions Javanaises et des textes arabes montrent qu'aux IXe et Xe siècles Java entretient des échanges commerciaux avec la côte Est de l'Afrique.
Une inscription datée de l'an 860, trouvée dans l'est de Java (actuelle Indonésie), mentionne, dans une liste de serviteurs, des Jenggi, une inscription Javanaise plus tardive parle d'esclaves noirs offerts par un roi Javanais à la cour impériale de Chine.

Puis les négriers pénètrent davantage dans les terres et finissent par installer de petits sultanats autonomes autour de l'Éthiopie : Celui d'Adal par exemple exporte les esclaves du pays.
Ces sultanats disparaissent au XVe siècle.
Au XVIe siècle, les raids viennent à nouveau de l'Égypte Turque.
Le négus d'Éthiopie appelle les chrétiens d'Occident à l'aide.
L'Espagne, l'Italie et le Portugal envoient des hommes.
Les Portugais voulant contrôler la route des Indes Orientales attaquent les comptoirs musulmans :
En 1517, ils incendient le comptoir arabo-indien de Zeilah. Christophe de Gama mène une expédition en Abyssinie vers 1542-1543. Les renforts Portugais repoussent les Turcs vers le nord de l'Abyssinie.

L'esclavage des Noirs en terre d'islam - 2 sur 7 - Essai de ...
www.piankhy.com/modules/news/article.php?storyid=205
2 sept. 2008 - Mais LA révolte que le monde entier a retenu des Zanj est celle qui dura plus d'une décennie et qui fut la plus importante révolte d'esclaves ...
The Zanj slaves rebellion, AD 869-883 - Libcom
https://libcom.org/.../zanj-slaves-rebellion-ad-869-88...Traduire cette page
4 juil. 2007 - Zapping the Zanj: Towards a History of the Zanj Slaves' Rebellion Revised on: 16 October 2002. This is an ongoing investigation. Credible …
Al-Mouhtadi Billah, le quatorzième calife abbasside et la ...
https://histoireislamique.wordpress.com/.../al-mouhtadi-billah-le-quatorzi...
4 mai 2014 - Il tira ses forces parmi les zanj[6], qui travaillaient à l'extraction des ...... l'année ou la rébellion commença, 'Ali Ibn entendit un chien aboyer à la ...
Révolte des Zanj — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/Révolte_des_Zanj
La rébellion des Zanj est une révolte d'esclaves noirs contre le pouvoir des Abbassides entre 869 et 883 dans le sud de l'Irak, dans la région de Bassorah.

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