samedi 31 janvier 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 840

29 JANVIER 2015...

Cette page concerne l'année 840 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol 

LORSQUE LES MUSULMANS S'EN PRENAIENT A LA CHINE.

Jusqu’au VIe siècle de notre ère, les espaces centre-asiatiques sont dominés par des peuples Indo-Européens (cf. les Scythes, les Tokhariens et, plus longuement, les Sogdiens). C’est à cette époque que des nomades Türük, issus de l’Altaï, font irruption dans l’Histoire.
Au VIIIe siècle,  les clans Türük sont divisés puis éclipsés par les Ouïghours. Ceux-ci sont à leur tour marginalisés et écartelés entre les deux puissances montantes de la région :
Les Arabes de Transoxiane (territoire au-delà de l’Oxus/actuel Amou-Daria) à l’ouest, les Chinois à l’est, influents jusque dans les oasis du Ferghana et à Tachkent.

Les premiers battent les seconds à Talas, en 751, et les Chinois sont contraints de se replier plus à l’est, laissant place aux Ouïghours.  Ceux-là fondent un
« empire » dont le territoire correspond grosso modo à la Mongolie actuelle. 
Cet « empire des steppes », pour reprendre le titre d’un maître ouvrage de René Grousset, s’effondre en 840 sous les coups des nomades kirghizes.

De nombreux Ouïghours trouvent alors refuge dans les oasis situées au sud des monts Tian-Chan (les Monts célestes).

C’est bien plus tard, aux XVIIe et XVIIIe siècles, que les Chinois reviennent en force et conquièrent le Turkestan Oriental, région qu’ils nomment le « Xinjiang », le terme signifiant « nouvelle frontière » ou « nouveau territoire ». Le discours chinois se réfère donc à cette époque pour chercher à légitimer l’actuelle domination de Pékin sur le Sin-Kiang.
Ce discours fait pourtant l’impasse sur les l’histoire antérieure et postérieure de la région. 
Au cours de son histoire, la région géographique connue aujourd’hui sous le nom chinois de « Xinjiang » a été une voie de passage où se sont mêlées un grand nombre de populations d’origines ethniques diverses. Le paysage ethno-culturel complexe que nous venons de décrire est le produit d’une histoire elle-même compliquée. A l’origine, la région a sans doute été peuplée par des populations Indo-Européennes avant d’être confrontée à des vagues d’envahisseurs nomades non Indo-Européens : Paléo-Asiatiques d’abord puis Proto-Turques, Turque et Proto-Mongoles.

Dès le IIe siècle avant Jésus-Christ, notamment sous le règne de l’Empereur Wudi de la dynastie des Han (206 avant Jésus-Christ- 220 après Jésus-Christ), les Chinois pénètrent dans la zone dans le cadre de la lutte pour le contrôle de la région qui les oppose aux Xiongnu, puissance dominant les steppes de l’Asie entre 200 avant Jésus-Christ et 48 après Jésus-Christ.

Le pouvoir Chinois y installe des colonies militaires, les Tuntian. Elles ne peuvent cependant pas se maintenir.

La dynastie Chinoise des Tang (618-907 Ap. J-C.) reprend à partir du VIIe siècle la voie tracée par les Han. Elle installe 4 gouverneurs militaires à Karachahr, Kutcha, Kachgar et Khotan mais là encore son autorité n’est pas très assurée.

Les Kirghizes ou Kirghiz sont un peuple de langue Turque (le kirghize) résidant au Kirghizistan et dans les régions frontalières du Tadjikistan et de l'ouest de la Chine (région autonome du Xinjiang).
Les Kirghizes (Kē’ěrkèzī zú en hanyu pinyin) font partie des minorités reconnues officiellement en Chine.

L'étymologie de leur nom a donné lieu à plusieurs hypothèses.
Ce peut être « ceux qui errent dans la steppe » (cf. Turcs de Turquie kirk, « steppe » et gez-, « errer »)...
Une étymologie populaire les fait descendre de « quarante filles » (qirq qız qui veut dire quarante filles. Selon une légende, quarante filles dont la tribu avait été massacrée auraient été fécondées par un fauve mythique ou un griffon...

Plus simplement, le nom peut être rapproché de kırk, « quarante » nombre de tribus que comprennent les Kirghiz, avec un écho au drapeau national qui figure un soleil avec quarante rayons, ou encore une yourte traditionnelle avec quarante demi-arceaux de soutien.

Les Turcologues Russes considèrent ce nom comme celui d'un clan dirigeant plutôt que d'un peuple, et qualifient volontiers ce dernier de « Vieux-Khakasses » pour marquer sa parenté génétique avec les Khakasses qui occupent actuellement le territoire de l'ancien Kaghanat Kirghize. On conserve cette appellation de « Kirghizes » habituelle en Occident, en soulignant que ces Kirghizes médiévaux ne sont pas identiques aux Kirghizes modernes, et que leur histoire ancienne ne s'est pas déroulée dans l'actuelle Kirghizie....

Les Kirghizes sont originaires du haut Ienisseï. Les Kirghizes médiévaux résultent de la fusion de diverses populations antérieures, dont celle qui occupe le bassin de Minoussinsk et était porteuse de la culture dite de Tachtyk, succédant à la culture de Tagar de l'époque Scythe.
Le groupe dirigeant Turcophone (les Kirghizes au sens strict) soumet également diverses tribus Ougriennes, Samoyèdes et Paléo-Sibériennes.

À la fin du VIIe siècle et au début du VIIIe siècle, les Kirghizes sont probablement vaincus par les Turcs Orientaux qui mènent contre eux plusieurs campagnes en 696-97, 709 et 711.
Ils subissent ensuite en 758 une attaque des Ouïghours (Mongolie). Un siècle plus tard, ils prennent leur revanche et détruisent le kaghanat Ouïgour. Les Kirghizes poursuivent les Ouïgours un temps (840-42) jusqu'au Turkestan Oriental. Les sources Chinoises les décrivent comme grands et blonds, ce qui pousse certains à voir en eux des Indo-Européens turquisés.
Les Ouïgours (ceux qui réunissent) 
744: fondation d'un khanat tieli (Ouïgour) sur les bords du fleuve Orkhan, en Mongolie, qui prend le nom de Huihe. 
745: le second empire Turc est détruit par le khanat tieli qui lui succède. 
762: Le khan Bögü des futurs Ouïgours, alliés aux Tibétains, s'empare de Xi'an, capitale de la Chine. 
763: le manichéisme devient la religion officielle des futurs Ouïgours. Cette religion, qui succède au chamanisme, vient de Perse et apporte avec elle une écriture dérivée du Sogdien. 
840: les Xiajiasi (Kirghizes), naguère soumis au khanat tieli, se soulèvent et défont les troupes huihe. Les futurs Ouïgours, chassés de Mongolie, se réfugient dans le bassin de Turfan (Sinkiang), où ils fondent le khanat de Gaochang.  La ville est un centre important sur la Route de la Soie.
Les populations présentes autour du bassin du Tarim (Yutian, Shule, Qiuci) sont assimilées. S'y adjoindront des Han, des Tubu (Tibétains?), des Qidan et des Mongols dont le mélange contribuera à créer les Ouïgours modernes.
Au cours du IXe siècle, Jiaohe tombe sous la domination du khanat Ouïgour de Gaochang et y reste jusqu'en 1216. Kuqa est également conquise par les Ouïgours, ils absorbent les Tokhariens qui les initient au bouddhisme.
Les Ouïgours, renonçant au nomadisme, se sédentarisent et leur langue se substitue progressivement aux anciens langages indo-européens, mais la suprématie Ouïgoure n'est pas acceptée par les autres ethnies qui ne cessent de la contester. 
un grand nombre de Ouïgours émigrent vers l’ouest. Ils pénètrent dans la région actuelle du Xinjiang et transfèrent leur capitale des bords de l’Orkhon à Beshbalik alors que Turfan (connue à l’époque sous le nom de Qocho) devient la seconde capitale du nouvel État. Ce « Royaume des Ouïgours occidentaux » domine la région entre 840 et 1284. Progressivement, les Ouïgour adoptent le mode de vie plus policé des populations sédentaires Indo-Européennes des oasis. Ils finissent par se mélanger à elles. La langue Ouïgoure remplace ainsi le Tokharien, langue Indo-Européenne parlée jusque là par les populations locales.
De cette fusion entre nomades et sédentaires naît la brillante civilisation de Kocho. Sur le plan religieux, les populations de la région pratiquent le manichéisme, le bouddhisme ou le christianisme nestorien.

En 924, les Khitans les chassent de Mongolie et ils refluent vers leur terre d'origine.

L’islamisation de la zone est progressive. Les agents de sa propagation sont au XIe et XIIe siècles les Qarakhanides (998-1212), première dynastie islamique Turque, qui lancent des campagnes militaires contre les bouddhistes à partir de Kachgar. Les Qarakhanides gardent le contrôle du sud et de l’ouest du bassin du Tarim jusqu’en 1141, date de leur défaite face aux Kara Khitaï.

Malgré sa propagation et avant de s’imposer définitivement, l’islam affronte un retour du bouddhisme et même du christianisme sous l’influence de la dynastie des Kara Khitaï (1124-1211) qui détruit le khanat musulman de Kachgar.

Le bouddhisme se perpétue d'ailleurs dans certaines parties de la région (Turfan et Hami) jusqu’au XVIe siècle.

Aux Kara Khitaï succèdent les Mongols qui conquièrent l’ensemble des bassins du Tarim et de la Dzoungarie.

En 1207, une armée commandée par Djötchi, le fils aîné de Gengis Khan, les soumet sans combat et ils sont intégrés à l'empire Mongol.

Ils se révoltent néanmoins dès 1218 en refusant de fournir des recrues aux armées Mongoles, mais sont à nouveau vaincus.
En 1209, le royaume Ouïgour de Kocho se soumet volontairement à Gengis Khan.
En 1273 ils peuvent établir pour 20 ans leur indépendance.

Les Ouïgours fournissent aux Mongols leur alphabet mais aussi des administrateurs pour leur nouvel empire.

Mais en 1293 les Mongols réaffirment leur autorité et en représailles une partie de la population est déportée. Une ultime révolte sans succès a lieu en 1399.

Sous la dynastie Mongole des Yuan qui règne en Chine de 1277-1367, la région fait brièvement partie de l’Empire avant d’être placée dès les années 1320 sous l’autorité complète des Djaghataïdes.

C’est sous cette dynastie Mongole que la conversion totale de la région à l’islam est acquise.

Entre le XIVe et le XVIe siècles, les artisans de cette islamisation sont les cheiks de l’ordre soufi des Naqshbandis.
En 1513, avec l’annexion de Hami par Mansur Khan (Djaghataï de l’est), le nom même de « Ouïgour » disparaît. Il ne refait surface qu’au début du XXe siècle sous l’influence du nationalisme Turkestanais.
Au XVIe siècle, le déclin des Djaghataïdes permet l’ascension politique d’une famille de religieux musulmans dans le sud de la région, les Makhdumzada Khodjas. Ces derniers, en tant que sayyed, c’est-à-dire descendants du Prophète, s’allient aux Djaghataïdes et finissent par les dominer totalement. Les Khodjas se divisent cependant en deux clans, l’un basé à Yarkand (les Karataghliks ou peuple de la Montagne Noire) et l’autre à Kachgar (les Aktaghliks ou peuple de la Montagne Blanche), en lutte pour la prééminence. A la fin du XVIIe siècle, dans le cadre des affrontements contre les Karataghliks, les Aktaghliks font appel aux Oïrats (les Mongols occidentaux ou aussi connus sous le nom de Eleuthes (1619-1758)) qui se sont installés en Djoungarie dès le XVe siècle et sont les maîtres du Xinjiang Oriental, du Qinghai et du Tibet.

Les Kirghizes ne quittent leurs territoires ancestraux de Sibérie que beaucoup plus tard, à partir du XVe siècle selon certains, ou seulement au XVIIe siècle, après l'échec de la résistance à la colonisation Russe. Les clans dirigeants gagnent alors la région au nord du Pamir et du Tian Shan (les Kirghizes restés dans la région de l'Ienisseï sont aujourd'hui appelés Khakasses).
En 1678, Kachgar est conquise. La région, certes dirigée par des musulmans, devient cependant une sorte de protectorat, placé sous la tutelle de l’État Djoungare.

Par la suite, les Kirghizes passeront sous souveraineté Chinoise à partir de 1750, puis sous celle du khanat de Kokand (vers 1830). Ce sont finalement les Russes qui prendront le contrôle de l'essentiel de leur territoire, par l'annexion du khanat de Kokand.

En 1754, devant le danger que fait peser le pouvoir des Oïrats sur la sécurité de la Chine, la dynastie mandchoue des Qing alors au pouvoir à Pékin se lance à la conquête de leurs territoires.
C’est à cette occasion que les Chinois ou plutôt les Mandchous en l’occurrence, « oubliés depuis des siècles » selon l’expression de Grenard, reviennent véritablement sur la scène régionale.

La campagne militaire des Mandchous mais aussi les maladies détruisent 70% de la population djoungare.

En 1759, les Qing établissent leur pouvoir sur l’ensemble du « Xinjiang ». Les Mandchous pratiquent l’ « indirect rule (régime de colonisation) » dans le sud de la région alors qu’ils établissent des colonies civiles et militaires au nord des Tianshan. La Pax Manjurica pour reprendre une expression de Millward dure 60 ans avant d’être confrontée à des révoltes dirigées par les Khodjas (1815, 1820 à 1828, 1847, 1855, 1862).
Le soulèvement des musulmans Chinois de 1862 isole la région du reste de la Chine.
Les Qing perdent pied et la zone leur échappe en 1864 alors que les Russes occupent la vallée de l’Ili.

Entre 1864 et 1877, la région est dirigée par Yaqub Bey qui fonde l’Émirat de Kachgar et entretient des relations avec l’Angleterre, la Russie et la Porte Ottomane. Mais son règne est éphémère. Son pouvoir s’effondre alors que les Mandchous reconquièrent rapidement la région. Ils l’érigent en province de l’Empire en 1884.

Les Occidentaux ont longtemps confondu les Kirghizes avec les Kazakhs. Il s'agit pourtant bien de deux peuples distincts. Cette confusion explique pourquoi la république autonome créée par les Soviétiques pour les Kazakhs en 1920 fut appelée « République kirghize »

En 1936 ils sont inclus dans une République socialiste fédérée. Certains Kirghizes participent à la deuxième guerre mondiale, enrôlés dans l'armée soviétique... Des colons Ukrainiens et Russes spécialisés dans la culture du blé viennent s'installer sur les hauts-pâturages (djaïlou) de la vallée du Tchou.
Aujourd'hui, le Kirghizistan est indépendant.

Entre 1911, date de la chute de la dynastie des Qing, et l’établissement du pouvoir communiste en Chine en 1949, la situation du Xinjiang reste extrêmement troublée. Les puissances extérieures s’ingèrent dans les affaires de la zone. Le Xinjiang connaît des révoltes locales et subit le pouvoir autoritaire de potentats Chinois quasi-indépendants de Pékin comme Sheng Shicai. Le voisin soviétique s'immisce dans la politique locale à tel point que la province devient sa sphère d’influence exclusive. Entre 1944 et 1949, une République indépendante du Turkestan Oriental, dirigée par des Turcophones, est proclamée et contrôle certaines parties de la région avec la bénédiction de Moscou.
En 1949, avec l’assistance des Soviétiques, Pékin se réinstalle cependant dans la zone.

Depuis la « libération pacifique » de 1949 par les troupes Chinoises, l’agitation des populations locales est latente au Xinjiang.
En fait, la conscience nationale des groupes ethniques locaux s’est développée tout au long du XXe siècle. C’est ainsi que l'ethnonyme moderne « Ouïgour » a fait sa réapparition sous l’influence des Soviétiques et s’est popularisé dans la région dans les années 30. Avant cette date, si on se réfère aux observations de Grenard, le groupe des cultivateurs sédentaires vivant dans les oasis n’a « aucun nom ethnique ». (…) L’expression la plus ordinairement usitée pour désigner le bassin du Tarim (est) celle très vague de « mouçoulman yourti », la terre des musulmans, dont les habitants sont les musulmans, « mouçoulman khalk », qui parlent la langue musulmane, « mouçoulman tili ». Ceux qui veulent être plus précis le sont trop, ils se disent gens de Kachgar, de Khotan, de Tourfan, etc. (Kachgarlyk, Khotanlyk, etc. ). Selon Grenard, à la fin du XIXe siècle, l'ethnonyme « Ouïgour » a donc complètement disparu de la région même qui a vu briller la puissance du Khanat Ouïgour.

La réappropriation du nom antique de « Ouïgour » est un « coup de génie » selon Françoise Aubin... Nathan Light la qualifie pour sa part d’événement fondateur pour l’identité Ouïgoure moderne. Mais, la création d’une identité nationale Ouïgoure commune doit surmonter l’identification traditionnelle des individus aux oasis dont ils sont originaires. A la fin des années 1980, ce localisme, accentué par l'isolement géographique des oasis et par les influences culturelles diverses qui se sont exercées au Xinjiang à travers l’histoire, est encore très présent comme le montrent les travaux de J. Rudelson.

Les années 90 font cependant passer au second plan ces « identités d’Oasis ». L’influence du contexte international marqué par la disparition de l’URSS et l’indépendance des Républiques d’Asie centrale, mais aussi de la politique interne de la Chine caractérisée par l’afflux de population Han, l’institutionnalisation de la langue chinoise et la perception chez les Ouïgours d’une disparité économique et d’une exploitation des ressources du Xinjiang au profit des seuls Han, a conduit à un renforcement de l’ethno-nationalisme au sein d’une partie de la population Ouïgoure.

S’il est aujourd’hui très délicat d’évaluer l’importance quantitative du mouvement indépendantiste, les chercheurs contemporains constatent néanmoins que les franges les plus jeunes de la population sont travaillées par ce sentiment. Alors que la « question Ouïgoure » n’atteint pas encore dans le public occidental l’acuité de celle du Tibet, à Pékin, au contraire, le « séparatisme des minorités » (minzu fenlie zhuyi) est pris très aux sérieux. Les auteurs Chinois considèrent qu’il s’agit de la menace principale qui pèse aujourd’hui sur la région du Xinjiang et donc sur la « souveraineté » de la Chine dans cette zone.
C’est pour cette raison que la répression qu’exerce Pékin à l’encontre de toute manifestation du « séparatisme » est extrêmement sévère et tend même à s’accentuer encore davantage...

Histoire - Mongolie - Voyage Mongol
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... Second empire des Köktürks (681 - 747) Empire des Ouïghours (744-840), Empire des Kirghizes (840-927), Empire des Khitans(924-1125), puis les Jurchen ...
Kirghizes
www.comoria.com/182937/Kirghizes
Kirghizes dans le Karakorum Cette page concerne le peuple des Kirghizes. Pour la langue ... En 840, ils envahissent l'Empire ouïghour (Mongolie). Les sources ...

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