mercredi 6 juillet 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 330

11 JUIN... 2016

Cette page concerne l'année 330 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

L’ÉTERNEL DANGER.

CONSTANTINOPLE
Contantinople commande les passages entre l'Europe et l'Asie.
Elle est également proche des frontières du Danube et de l'Euphrate.
Et enfin située au cœur des terres de vieille civilisation Hellénique.
Comme il en est allé de Rome à ses lointaines origines, le périmètre de la ville a été d'abord délimité par un sillon tracé à la charrue. Puis, des dizaines de terrassiers se sont mis aux travail.

L'inauguration solennelle (ou «dédicace») est empreinte de rites païens, avec un sacrifice à la Fortune et une dédicace du philosophe néoplatonicien Sopâtros. Mais Constantinople naît à l'époque où le christianisme s'impose dans l'empire Romain et, à la différence de Rome, elle est totalement dépourvue de temples païens et presque exclusivement chrétienne.
Les habitants reçoivent les mêmes privilèges que les Romains, notamment l'exemption de l'impôt et les distributions gratuites de froment. Un Sénat est constitué à l'image du Sénat Romain. Des patriciens Romains et Grecs bénéficient de palais. Constantin lui-même réside dans la nouvelle capitale jusqu'à sa mort en 337.
11 mai : Constantinople, construite sur le site de Byzance, devient officiellement la seconde capitale de l'Empire. En fait, la ville est en travaux depuis 324 et ils se poursuivent jusqu'en 336 avec l'utilisation en particulier de 40 000 terrassiers Goths. Constantin instaure à cette occasion une célébration solennelle dans l'Hippodrome.

Constantinople (en latin : Constantinopolis en grec moderne Κωνσταντινούπολη (Konstantinoúpoli), est l'appellation ancienne et historique de l'actuelle ville d'Istanbul en Turquie (depuis 1930). Son nom original, « Byzance » (en grec ancien Βυζάντιον (Byzántion), venant soit du mot grec buzō signifiant « resserré » en référence au Bosphore, soit d'un mot thrace désignant le « rivage »), n'est plus en usage à l'époque de l'Empire, mais a été repris par les historiens modernes.
Les habitants de Byzance sont les « Byzantins » et ceux de Constantinople les « Constantinopolitains ». « Constantinople » est la francisation de Konstantinoupolis, qui, en grec, signifie « la ville de Constantin ». Ce nom lui a été donné par l'empereur romain Constantin Ier lui-même, qui choisit d'en faire la capitale de l'empire à partir du 11 mai 330 en la proclamant la « Deuxième Rome ».

« Constantinople surpasse autant toutes les autres villes que Rome la surpasse, et la seconde place derrière Rome m'apparaît bien plus appréciable que d'être nommée première de toutes les autres. 360 années ont passé pour l'ancienne Rome depuis le règne d'Auguste Caesar, et la fin de ses jours est déjà en vue quand Constantin Ier le fils de Constance s'est emparé du sceptre et fond la nouvelle Rome. »
En 1930, la ville fut renommée Istanbul, simplification phonétique du nom original, édulcoré dans le langage populaire en Stanpool.

Constantinople est bâtie sur un site naturel défensif qui la rend pratiquement inexpugnable alors que Rome, plus vulnérable, est sans cesse sous la menace des Barbares Germains. Constantinople est également proche des frontières du Danube et de l'Euphrate, là où les opérations militaires pour contenir les Goths et les Perses sont les plus importantes. Enfin, elle est située au cœur des terres de vieille civilisation Hellénique, région qui a le mieux résisté à la crise du troisième siècle de l'Empire Romain.
Entre le 8 et le 13 novembre 324, Constantin consacre le plan de la nouvelle ville, en traçant un nouveau périmètre qui lui donne une superficie trois à quatre fois supérieure à celle de l'ancienne Byzance. Les travaux commencent aussitôt et, le 11 mai 330, la nouvelle capitale, conçue comme une « nouvelle Rome », est inaugurée.
Constantin Ier la bâtit sur le modèle de Rome avec 7 collines, 14 régions urbaines, un Capitole, un forum, un Sénat, un champ de courses, des magasins, des aqueducs, des citernes, l'eau courante et le tout-à-l'égout… Dans les premiers temps, il permet l'implantation de temples païens mais très vite la ville devient presque exclusivement chrétienne et ne comporte que des édifices religieux chrétiens.
En quelques décennies, Constantinople devient une des plus grandes métropoles de l'Orient Romain, grâce à son rôle politique et à ses activités économiques et aux incitations financières impériales.

En 332, Constantin assure le ravitaillement gratuit en blé du peuple de la nouvelle capitale.

En 334, les architectes et les artisans du bâtiment de la cité sont exemptés de certaines charges, ceux qui font construire des maisons ont droit à des pains gratuits. Les grands propriétaires fonciers d'Asie Mineure ont l'obligation d'édifier une maison dans la ville.
À la mort de Constantin Ier, certains contemporains pensent que la ville est un caprice de son fondateur et qu'elle ne jouera plus aucun rôle après le décès de l'empereur...

Dès Constantin Ier, la ville compte 100 000 habitants et s’étend sur plus de 7 km².
Elle atteint 200 000 habitants à la fin du IVe siècle.
Constantinople, située hors des zones de conflit, voit sa population augmenter. Le nombre de ses habitants est discuté :
800 000 habitants au cours du Ve siècle pour Bertrand Lançon,
4 à 500 000 pour A. Ducellier, M. Kaplan et B. Martin.

L'embellissement de la ville est le principal chantier des empereurs à partir de Constantin Ier. Celui-ci y fait construire, le palais impérial, l'hippodrome, le nouveau nom donné aux cirques romains, l'église de la Sainte Sagesse (Sainte-Sophie). La ville s'agrandit ensuite vers l'ouest.
L'enceinte d'origine enserrant 700 hectares ne suffisant plus, Théodose II l'entoure de nouveaux remparts entre 412 et 414, portant la superficie de la ville à 1 450 hectares.

Le 27 janvier 447, un tremblement de terre provoque une famine importante et endommage une grande partie de la muraille Théodosienne, dont 57 tours sont détruites. Cette catastrophe survient à un moment critique, car l'armée d'Attila se dirige vers la ville. La population se mobilise et les murailles sont reconstruites en 2 mois.

En 532, sous le règne de Justinien, éclate la sédition Nika, qui manque renverser l'empereur et cause de terribles dommages à la ville. Au cours de plusieurs journées de troubles, les émeutiers mettent le feu à des bâtiments publics. L'incendie se propage et ravage des quartiers entiers. L'église Sainte-Sophie elle-même est détruite.
Le chroniqueur Jean le Lydien en dresse un bilan effroyable : «La ville n'est plus qu'un amas de collines noirâtres, comme à Lipari ou au Vésuve, elle est pleine de fumées et de cendres, l'odeur de brûlé répandue partout la rend inhabitable, et sa vue inspire au spectateur une terreur mêlée de pitié ».

Constantin dote la ville de nombreux bâtiments, la plupart pour répondre aux besoins administratifs et politiques de la nouvelle capitale. Le plan de la ville telle qu'elle existe sous Septime Sévère au bout du promontoire entre la Corne d'Or et la mer de Marmara, détermine néanmoins en partie le développement de la cité constantinienne.
Constantin agrandit l'hippodrome existant et aménage les bains de Zeuxippe situés au nord-est de ce dernier. Il procède à des transformations importantes d'un autre espace existant, le Tétrastoon, qui est rebaptisé Augustéon.
- Le Grand Palais, le palais impérial des Blachernes, lieu de résidence officiel des empereurs jusqu'en 1204.
- L'Hippodrome : Inauguré par Constantin en 330, il peut accueillir de 30 à 50 000 spectateurs. Il attire beaucoup lors des fêtes, anniversaires, victoires de l'empereur.
- On y assiste à des courses de chars, des jeux du cirque, des démonstrations d'animaux. L'hippodrome communique directement avec le palais impérial par la loge impériale, d'où l'empereur assiste aux spectacles entouré par les sénateurs et les dignitaires de sa cour.
- La spina est ornée de monuments décoratifs, parmi lesquels la colonne serpentine de bronze enlevée au sanctuaire de Delphes et l’obélisque de Théodose (obélisque de Thoutmosis III, provenant de Karnak).
- On pouvait aussi voir, couronnant peut-être la loge impériale, 4 chevaux de bronze, qui sont enlevés lors du sac de la ville en 1204, et placés sur la basilique Saint-Marc à Venise. C'est le théâtre d'un des épisodes les plus sanglants de l'histoire de la ville : En janvier 532, la sédition Nika ébranle le trône de Justinien... Bélisaire, son meilleur général, réprime la révolte en massacrant 30 000 personnes dans l'hippodrome.
- La Mésé : Cette avenue large de 25 m, bordée de portiques avec au fond des boutiques part du Milion, forum.
- Augustéon : Cette place centrale de la ville, située entre Sainte-Sophie et l'ensemble sacré du palais impérial tient son nom d'une statue de l'Augusta Hélène, mère de l'empereur Constantin. Son emplacement correspond grosso-modo à l'actuelle Aya Sofya Meydanı. Du côté Est se dresse le Sénat, victime d'incendies en 404 et en 532
- Des palais aristocratiques, dans le centre à proximité de l'hippodrome : Palais de Lausos, palais d'Antiochos, plus tard transformé partiellement en église Sainte-Euphémie), d'autres plus tardifs, isolés et fermés sur l'extérieur avec jardins et bains, palais des Blachernes, palais de Boucoléon, palais du Porphyrogénète.
- Aqueducs (aqueduc de Valens) et citernes monumentales, telles la Citerne Basilique (Yerebatan Sarayı), la citerne de Philoxénos et celle d'Aspar, dont les vestiges ont disparu dans les années 1970.
- Des églises : Sainte-Sophie, Sainte-Irène, l’église des Saints-Apôtres, Saint-Sauveur-in-Chora, église des Saints-Serge-et-Bacchus.
- Des colonnes : La colonne d'Arcadius, dont il ne reste qu'un piédestal mutilé; la colonne de Constantin, plus connue sous le nom de « colonne brûlée » la colonne de Marcien, la colonne des Goths.
- Les murs de Théodose et le mur de Constantin (fortifications de la ville).
- La Porte d'Or.
- Des forums.
Comme la plupart des monuments édifiés par Constantin Ier dans sa nouvelle capitale, l'hippodrome est décoré de nombreuses sculptures apportées spécialement des grands sanctuaires et des cités de l'Orient Grec :
- Les chevaux de bronze de Constantin Ier, actuellement visibles à la basilique Saint-Marc de Venise
- Trois ornements de la spina sont encore en place de nos jours :
L'obélisque de Théodose qui vient d’Égypte ;
L'obélisque « muré » (en maçonnerie), jadis plaqué de bronze ;
La colonne serpentine en bronze, qui supportait autrefois le trépied Delphique de la bataille de Platées.

Juridiquement, Constantinople est dès sa fondation l'égale de Rome. L'ancienne boulê de Byzance, transformée en sénat, joue un rôle politique essentiel jusqu'en 1453, son approbation est indispensable à la légitimation du pouvoir impérial et son avis est sollicité par les empereurs. Le souverain recrute les membres de la haute administration et du consistoire. Le premier des sénateurs, membre de droit du consistoire, est le préfet de la ville (ou éparque), qui gère la cité et préside le tribunal impérial en l'absence de l'empereur.
Peuplée de 400 000 habitants au VIe siècle, Constantinople voit sa population divisée en 4 factions groupées deux à deux – les rouges et les verts, les blancs et les bleus –, dont les couleurs sont portées et défendues par les cochers des courses de chars de l'hippodrome. Les deux factions les plus importantes sont les bleus (population strictement orthodoxe des quartiers aristocratiques, les Blachernes) et les verts (population des quartiers pauvres de Sainte-Euphémie, sur la Corne d'Or).

L'HIPPODROME
Constantinople sera, en effet, jusqu'en 1453, le plus grand emporium du Moyen Âge. Principal entrepôt des produits orientaux (soie grège et épices) dès le VIe siècle, au détriment d'Alexandrie et d'Antioche, la capitale impériale reçoit en outre, par les ports de la mer Noire, le blé scythe ou bulgare, les esclaves Slaves, les pelleteries du Nord, l'ambre de la Baltique, d'Asie Mineure et de Méditerranée affluent l'alun de Phocée, le henné de Chypre, les vins de Crète et de Grèce.
D'Occident parviennent les blés et les vins d'Italie, le sel de l'Adriatique, les bois de Dalmatie, les esclaves des Balkans.

L'importance de son activité commerciale contribue à faire de Constantinople le centre industriel de l'Empire : L'étroit contrôle imposé par l'État aux fabrications et aux exportations byzantines est facilité par la concentration en une seule ville de toutes les industries, qui sont essentiellement des industries de luxe, transformant les matières premières importées en produits fabriqués de haute valeur.
Parmi elles, les textiles occupent la première place :
Travail du lin par la corporation des lintearii.
Tapisserie de haute laine, dont l'art, directement inspiré de modèles égyptiens ou iraniens, se perpétue jusqu'au XVe siècle.
Travail de la soie, effectué soit dans les gynécées du Grand Palais, soit dans les manufactures privées, dont l'expansion est favorisée par l'introduction de l'élevage du ver à soie dès 552...
Mais, étant donné la valeur marchande de ses productions, l'industrie des soieries reste sous le contrôle étroit du gouvernement, représenté par un exarque, celui-ci, nommé par le préfet de la ville, veille à l'application des règlements de l'État par les cinq corporations chargées de l'achat, de la fabrication et de la vente de la soie et des étoffes, dont Constantinople conserve le monopole jusqu'au XIIe siècle.
Parallèlement à ces industries textiles se développent celles de la teinture, du dessin, de la broderie d'or, d'argent et de perles fines, qui contribuent à rehausser la somptuosité des étoffes, indispensable à la majorité des cérémonies auliques et religieuses se déroulant dans la capitale.

Enfin, Constantinople a, en fait, le quasi-monopole des industries purement artistiques de l'émaillerie, de la glyptique, de la taille des pierres dures, de l'ivoire et de la peinture sur manuscrits.
Les articles ainsi fabriqués contribuent à augmenter la masse des produits faisant l'objet de transactions à Constantinople, où les activités commerciales se groupent le long de la Mesê (« rue centrale »), qui est bordée, de chaque côté, de portiques à deux étages, au fond desquels s'ouvrent, dès le Ve siècle, des « auditoria » ou sous lesquels sont installées des tables de vente, mais c'est dans l'agora, section de la Mésê comprise entre le forum de Constantin et le Grand Palais, que sont groupés les marchés les plus importants (un par profession), dont le plus actif est celui de l'or et de l'argent, le gouvernement a d'ailleurs regroupé les boutiques des changeurs (trapezitai) Byzantins pour mieux les surveiller, toutes les espèces monétaires affluent, en effet, à Constantinople pour alimenter son important commerce d'échanges et contribuent à faire de cette cité la capitale monétaire du monde médiéval.

L'activité commerciale de Constantinople est à l'origine de l'afflux des marchands étrangers dans la ville, où ils constituent des colonies. Les premières sont établies hors de la cité, dans le faubourg de Saint-Mamas, sur le Bosphore  : Ce sont celles des Bulgares (sans doute dès le début du VIIIe siècle) et des Russes (fin du VIIIe-début du IXe siècle).
Mais les plus importantes colonies étrangères sont les Italiennes, après les Vénitiens, établis à Constantinople dès le Xe siècle et placés sous la juridiction et la protection du logothète du drome (992), apparaissent les Amalfitains, qui sont les premiers Italiens à s'établir d'une manière permanente dans la capitale impériale (IXe-Xe siècles) avant d'être subordonnés à Venise, par Alexis Comnène, en 1082.
Les privilèges concédés à cette date par cet empereur aux Vénitiens marquent un tournant dans la vie de Constantinople et dans celle de l'Empire, car, pour la première fois, des étrangers se voient attribuer la franchise douanière complète dans le port de la capitale ainsi qu'un quartier entier à Galata.
En 1111 les Pisans, en 1155 les Génois reçoivent des privilèges analogues, sauf en matière de douanes, dont les droits ne sont abaissés en leur faveur qu'à 40 % ad valorem.
Cette pénétration étrangère s'accentue aux XIIe et XIIIe siècles, le gouvernement impérial tentant, mais en vain, d'empêcher que, du fait des croisades, les courants commerciaux qui ont fait la fortune de Constantinople ne soient détournés vers les ports du Levant Latin, la multiplication des privilèges consentis dans ce dessein aux marchands occidentaux ne fait que consacrer le déclin de la cité impériale, dont le port n'est plus sillonné par des navires Byzantins, mais par des bâtiments Italiens, auxquels on confie même la défense maritime de l'Empire... Le caractère cosmopolite de la ville en est accentué, et son climat social altéré, tant du fait de la rivalité opposant les Italiens les uns aux autres (pillages du quartier génois par les Pisans et les Vénitiens en 1162 et en 1169) que de l'hostilité dressant les Byzantins contre les étrangers (soulèvement de 1182). (Comme dans toute chose il faut de la modération et un équilibre lorsque celui-ci est cassé, l'un des composants prend vite le dessus et le déséquilibre devient vite irréversible)

La prise de Constantinople par les croisés, en 1204, et la création de l'Empire latin accélèrent un déclin économique et politique dont les Vénitiens sont alors les principaux bénéficiaires. Le retour des Byzantins, en 1261, entraîne celui des Génois au détriment de leurs rivaux, pourtant, un équilibre finit par s'établir entre les 2 républiques marchandes présentes à Constantinople, il se réalise finalement aux dépens de cette ville, à l'intérieur de laquelle les Vénitiens, à Galata, les Génois, à Pera, finissent par constituer de véritables États indépendants, dont les chefs, les podestats, interviennent de plus en plus souvent et de façon décisive dans le gouvernement de l'Empire, en particulier au XVe siècle, à cette époque, d'autres colonies marchandes se sont également implantées dans la cité :
Catalans depuis 1290, sauf une interruption de 1352 à 1438,
Provençaux au XIVe siècle.
Ragusains depuis 1431 (quartier concédé en 1451).
Florentins, qui, ayant battu et incorporé Pise à leur État, ont hérité, en 1436, de son ancienne colonie de Constantinople.

La Nouvelle Rome, déjà éprouvée par la peste de 1076, a perdu la prospérité économique et le dynamisme démographique qu'elle a connus avant 1204. Habitée par une population de plus en plus hétérogène, où les gasmules (personnes issues d'une union entre une personne d'origine byzantine et une personne d'origine latine, dans les parties de l'Empire Byzantin soumises aux croisés après la conquête de Constantinople en 1204) jouent un rôle non négligeable, victime de nombreux fléaux (peste noire de 1348-1349, épidémies de 1416 et de 1447-1448), la capitale, privée depuis le XIIIe siècle des jeux et des cérémonies fastueuses de l'hippodrome, n'est plus qu'une ville dépeuplée (40 000 à 50 000 habitants en 1453), aux quartiers partiellement abandonnés, dans le cadre d'un empire qui se rétrécit rapidement.
Ne pouvant compter, pour se défendre, que sur une armée réduite à quelques milliers d'hommes et sur l'appui financier des membres des colonies Italiennes, qui ont accaparé la totalité de son commerce et dont les rivalités sont souvent cause de troubles à l'intérieur de la cité, Constantinople est, en outre, déchirée religieusement par la proclamation, à Sainte-Sophie, de l'union de Florence (12 décembre 1452), lorsque les Ottomans, qui n'ont pu s'en emparer lors du siège dirigé par Muraden 1422, tentent un assaut décisif.

COLONNE EN PORPHYRE DE L'HIPPODROME
Aux 200 000 hommes (dont 60 000 combattants) groupés par Mehmed II pour s'emparer de la ville, Constantin XII Dragasès ne peut opposer que 6 000 à 7 000 soldats, avec lesquels il résiste pendant plus de 2 mois, jusqu'à ce qu'il périsse lors du dernier assaut Turc (29 mai 1453). La chute de Constantinople consacre l'effondrement définitif de l'Empire Byzantin et le début de l’Empire Ottoman.

Anniversaire de l'inauguration Constantinople. - Nummus bible II
www.nummus-bibleii.com/t5025-anniversaire-de-l-inauguration-constantinople
12 mai 2015 - 12 messages - ‎5 auteurs
Cette année est aussi le 1700 ème anniversaire de l'année 313 .... de 330, soit pour l'ouverture l'atelier monétaire de Constantinople, ...

11 mai 330 - Naissance de la future Constantinople - Herodote.net
https://www.herodote.net/11_mai_330-evenement-3300511.php
10 mai 2016 - 11 mai 330 : naissance de Constantinople - L\'empereur Constantin établit ... L'inauguration solennelle (ou «dédicace») est empreinte de rites ...
Termes manquants : année

Stéphane Yerasimos, Constantinople : capitale byzantine - Clio ...
https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/constantinople_capitale_byzantine.asp
Constantinople est une ville fondée sur un site prédestiné à la gloire. ... le 11 mai 330, l'empereur procède à l'inauguration de sa nouvelle capitale. .... En 558, l'année de l'effondrement de la coupole de Sainte-Sophie, aussitôt refaite, la peste ...





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