11
JUIN... 2016
Cette
page concerne l'année 330 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
L’ÉTERNEL DANGER.
CONSTANTINOPLE |
Contantinople
commande les passages entre l'Europe et l'Asie.
Elle
est également proche des frontières du Danube et de l'Euphrate.
Et
enfin située au cœur des terres de vieille civilisation Hellénique.
Comme
il en est allé de Rome à ses lointaines origines, le périmètre de
la ville a été d'abord délimité par un sillon tracé à la
charrue. Puis, des dizaines de terrassiers se sont mis aux travail.
L'inauguration
solennelle (ou «dédicace») est empreinte de rites païens, avec un
sacrifice à la Fortune et une dédicace du philosophe néoplatonicien
Sopâtros. Mais Constantinople naît à l'époque où le
christianisme s'impose dans l'empire Romain et, à la différence de
Rome, elle est totalement dépourvue de temples païens et presque
exclusivement chrétienne.
Les
habitants reçoivent les mêmes privilèges que les Romains,
notamment l'exemption de l'impôt et les distributions gratuites de
froment. Un Sénat est constitué à l'image du Sénat Romain. Des
patriciens Romains et Grecs bénéficient de palais. Constantin
lui-même réside dans la nouvelle capitale jusqu'à sa mort en 337.
11
mai : Constantinople, construite sur le site de Byzance, devient
officiellement la seconde capitale de l'Empire. En fait, la ville est
en travaux depuis 324 et ils se poursuivent jusqu'en 336 avec
l'utilisation en particulier de 40 000 terrassiers Goths.
Constantin instaure à cette occasion une célébration solennelle
dans l'Hippodrome.
Constantinople
(en latin : Constantinopolis en
grec moderne Κωνσταντινούπολη
(Konstantinoúpoli), est l'appellation
ancienne et historique de l'actuelle ville d'Istanbul en Turquie
(depuis 1930). Son nom original, « Byzance » (en grec
ancien Βυζάντιον (Byzántion),
venant soit du mot grec buzō signifiant
« resserré » en référence au Bosphore, soit d'un mot
thrace désignant le « rivage »), n'est plus en usage à
l'époque de l'Empire, mais a été repris par les historiens
modernes.
Les
habitants de Byzance sont les « Byzantins » et ceux de
Constantinople les « Constantinopolitains ».
« Constantinople » est la francisation de
Konstantinoupolis, qui, en grec, signifie
« la ville de Constantin ». Ce nom lui a été donné par
l'empereur romain Constantin Ier lui-même, qui choisit d'en faire la
capitale de l'empire à partir du 11 mai 330 en la proclamant la
« Deuxième Rome ».
« Constantinople
surpasse autant toutes les autres villes que Rome la surpasse, et la
seconde place derrière Rome m'apparaît bien plus appréciable que
d'être nommée première de toutes les autres. 360 années ont passé
pour l'ancienne Rome depuis le règne d'Auguste Caesar, et la fin de
ses jours est déjà en vue quand Constantin Ier le fils de Constance
s'est emparé du sceptre et fond la nouvelle Rome. »
En
1930, la ville fut renommée Istanbul, simplification phonétique du
nom original, édulcoré dans le langage populaire en Stanpool.
Constantinople
est bâtie sur un site naturel défensif qui la rend pratiquement
inexpugnable alors que Rome, plus vulnérable, est sans cesse sous la
menace des Barbares Germains. Constantinople est également proche
des frontières du Danube et de l'Euphrate, là où les opérations
militaires pour contenir les Goths et les Perses sont les plus
importantes. Enfin, elle est située au cœur des terres de vieille
civilisation Hellénique, région qui a le mieux résisté à la
crise du troisième siècle de l'Empire Romain.
Entre
le 8 et le 13 novembre 324, Constantin consacre le plan de la
nouvelle ville, en traçant un nouveau périmètre qui lui donne une
superficie trois à quatre fois supérieure à celle de l'ancienne
Byzance. Les travaux commencent aussitôt et, le 11 mai 330, la
nouvelle capitale, conçue comme une « nouvelle Rome »,
est inaugurée.
Constantin
Ier la bâtit sur le modèle de Rome avec 7 collines, 14 régions
urbaines, un Capitole, un forum, un Sénat, un champ de courses, des
magasins, des aqueducs, des citernes, l'eau courante et le
tout-à-l'égout… Dans les premiers temps, il permet l'implantation
de temples païens mais très vite la ville devient presque
exclusivement chrétienne et ne comporte que des édifices religieux
chrétiens.
En
quelques décennies, Constantinople devient une des plus grandes
métropoles de l'Orient Romain, grâce à son rôle politique et à
ses activités économiques et aux incitations financières
impériales.
En
332, Constantin assure le ravitaillement gratuit en blé du peuple de
la nouvelle capitale.
En
334, les architectes et les artisans du bâtiment de la cité sont
exemptés de certaines charges, ceux qui font construire des maisons
ont droit à des pains gratuits. Les grands propriétaires fonciers
d'Asie Mineure ont l'obligation d'édifier une maison dans la ville.
À
la mort de Constantin Ier, certains contemporains pensent que la
ville est un caprice de son fondateur et qu'elle ne jouera plus aucun
rôle après le décès de l'empereur...
Dès
Constantin Ier, la ville compte 100 000 habitants et s’étend
sur plus de 7 km².
Elle
atteint 200 000 habitants à la fin du IVe siècle.
Constantinople,
située hors des zones de conflit, voit sa population augmenter. Le
nombre de ses habitants est discuté :
L'embellissement
de la ville est le principal chantier des empereurs à partir de
Constantin Ier. Celui-ci y fait construire, le palais impérial,
l'hippodrome, le nouveau nom donné aux cirques romains, l'église de
la Sainte Sagesse (Sainte-Sophie). La ville s'agrandit ensuite vers
l'ouest.
L'enceinte
d'origine enserrant 700 hectares ne suffisant plus, Théodose II
l'entoure de nouveaux remparts entre 412 et 414, portant la
superficie de la ville à 1 450 hectares.
Le
27 janvier 447, un tremblement de terre provoque une famine
importante et endommage une grande partie de la muraille
Théodosienne, dont 57 tours sont détruites. Cette catastrophe
survient à un moment critique, car l'armée d'Attila se dirige vers
la ville. La population se mobilise et les murailles sont
reconstruites en 2 mois.
En
532, sous le règne de Justinien, éclate la sédition Nika, qui
manque renverser l'empereur et cause de terribles dommages à la
ville. Au cours de plusieurs journées de troubles, les émeutiers
mettent le feu à des bâtiments publics. L'incendie se propage et
ravage des quartiers entiers. L'église Sainte-Sophie elle-même est
détruite.
Le
chroniqueur Jean le Lydien en dresse un bilan effroyable : «La
ville n'est plus qu'un amas de collines noirâtres, comme à Lipari
ou au Vésuve, elle est pleine de fumées et de cendres, l'odeur de
brûlé répandue partout la rend inhabitable, et sa vue inspire au
spectateur une terreur mêlée de pitié ».
Constantin
dote la ville de nombreux bâtiments, la plupart pour répondre aux
besoins administratifs et politiques de la nouvelle capitale. Le plan
de la ville telle qu'elle existe sous Septime Sévère au bout du
promontoire entre la Corne d'Or et la mer de Marmara, détermine
néanmoins en partie le développement de la cité constantinienne.
Constantin
agrandit l'hippodrome existant et aménage les bains de Zeuxippe
situés au nord-est de ce dernier. Il procède à des transformations
importantes d'un autre espace existant, le Tétrastoon, qui est
rebaptisé Augustéon.
-
Le Grand Palais, le palais impérial des Blachernes, lieu de
résidence officiel des empereurs jusqu'en 1204.
-
L'Hippodrome : Inauguré par Constantin en 330, il peut
accueillir de 30 à 50 000 spectateurs. Il attire beaucoup lors
des fêtes, anniversaires, victoires de l'empereur.
-
On y assiste à des courses de chars, des jeux du cirque, des
démonstrations d'animaux. L'hippodrome communique directement avec
le palais impérial par la loge impériale, d'où l'empereur assiste
aux spectacles entouré par les sénateurs et les dignitaires de sa
cour.
-
La spina est ornée de monuments décoratifs, parmi lesquels la
colonne serpentine de bronze enlevée au sanctuaire de Delphes et
l’obélisque de Théodose (obélisque de Thoutmosis III, provenant
de Karnak).
-
On pouvait aussi voir, couronnant peut-être la loge impériale, 4
chevaux de bronze, qui sont enlevés lors du sac de la ville en 1204,
et placés sur la basilique Saint-Marc à Venise. C'est le théâtre
d'un des épisodes les plus sanglants de l'histoire de la ville :
En janvier 532, la sédition Nika ébranle le trône de Justinien...
Bélisaire, son meilleur général, réprime la révolte en
massacrant 30 000 personnes dans l'hippodrome.
-
La Mésé : Cette avenue large de 25 m, bordée de
portiques avec au fond des boutiques part du Milion, forum.
-
Augustéon : Cette place centrale de la ville, située entre
Sainte-Sophie et l'ensemble sacré du palais impérial tient son nom
d'une statue de l'Augusta Hélène, mère de l'empereur Constantin.
Son emplacement correspond grosso-modo à l'actuelle Aya Sofya
Meydanı. Du côté Est se dresse le Sénat, victime d'incendies en
404 et en 532
-
Des palais aristocratiques, dans le centre à proximité de
l'hippodrome : Palais de Lausos, palais d'Antiochos, plus tard
transformé partiellement en église Sainte-Euphémie), d'autres plus
tardifs, isolés et fermés sur l'extérieur avec jardins et bains,
palais des Blachernes, palais de Boucoléon, palais du
Porphyrogénète.
-
Aqueducs (aqueduc de Valens) et citernes monumentales, telles la
Citerne Basilique (Yerebatan Sarayı), la citerne de Philoxénos et
celle d'Aspar, dont les vestiges ont disparu dans les années 1970.
-
Des églises : Sainte-Sophie, Sainte-Irène, l’église des
Saints-Apôtres, Saint-Sauveur-in-Chora, église des
Saints-Serge-et-Bacchus.
-
Des colonnes : La colonne d'Arcadius, dont il ne reste qu'un
piédestal mutilé; la colonne de Constantin, plus connue sous le nom
de « colonne brûlée » la colonne de Marcien, la colonne
des Goths.
-
Les murs de Théodose et le mur de Constantin (fortifications de la
ville).
-
La Porte d'Or.
-
Des forums.
Comme
la plupart des monuments édifiés par Constantin Ier dans sa
nouvelle capitale, l'hippodrome est décoré de nombreuses sculptures
apportées spécialement des grands sanctuaires et des cités de
l'Orient Grec :
-
Les chevaux de bronze de Constantin Ier, actuellement visibles à la
basilique Saint-Marc de Venise
-
Trois ornements de la spina sont encore en place de nos jours :
L'obélisque
de Théodose qui vient d’Égypte ;
L'obélisque
« muré » (en maçonnerie), jadis plaqué de bronze ;
La
colonne serpentine en bronze, qui supportait autrefois le trépied
Delphique de la bataille de Platées.
Juridiquement,
Constantinople est dès sa fondation l'égale de Rome. L'ancienne
boulê de Byzance, transformée en sénat, joue un rôle politique
essentiel jusqu'en 1453, son approbation est indispensable à la
légitimation du pouvoir impérial et son avis est sollicité par les
empereurs. Le souverain recrute les membres de la haute
administration et du consistoire. Le premier des sénateurs, membre
de droit du consistoire, est le préfet de la ville (ou éparque),
qui gère la cité et préside le tribunal impérial en l'absence de
l'empereur.
Peuplée
de 400 000 habitants au VIe siècle, Constantinople voit sa
population divisée en 4 factions groupées deux à deux – les
rouges et les verts, les blancs et les bleus –, dont les
couleurs sont portées et défendues par les cochers des courses de
chars de l'hippodrome. Les deux factions les plus importantes sont
les bleus (population strictement orthodoxe des quartiers
aristocratiques, les Blachernes) et les verts (population des
quartiers pauvres de Sainte-Euphémie, sur la Corne d'Or).
L'HIPPODROME |
Constantinople
sera, en effet, jusqu'en 1453, le plus grand emporium du Moyen Âge.
Principal entrepôt des produits orientaux (soie grège et épices)
dès le VIe siècle, au détriment d'Alexandrie et d'Antioche,
la capitale impériale reçoit en outre, par les ports de la mer
Noire, le blé scythe ou bulgare, les esclaves Slaves, les
pelleteries du Nord, l'ambre de la Baltique, d'Asie Mineure et de
Méditerranée affluent l'alun de Phocée, le henné de Chypre, les
vins de Crète et de Grèce.
D'Occident
parviennent les blés et les vins d'Italie, le sel de l'Adriatique,
les bois de Dalmatie, les esclaves des Balkans.
L'importance
de son activité commerciale contribue à faire de Constantinople le
centre industriel de l'Empire : L'étroit contrôle imposé par
l'État aux fabrications et aux exportations byzantines est facilité
par la concentration en une seule ville de toutes les industries, qui
sont essentiellement des industries de luxe, transformant les
matières premières importées en produits fabriqués de haute
valeur.
Parmi
elles, les textiles occupent la première place :
Travail
du lin par la corporation des lintearii.
Tapisserie
de haute laine, dont l'art, directement inspiré de modèles
égyptiens ou iraniens, se perpétue jusqu'au XVe siècle.
Travail
de la soie, effectué soit dans les gynécées du Grand Palais, soit
dans les manufactures privées, dont l'expansion est favorisée par
l'introduction de l'élevage du ver à soie dès 552...
Mais,
étant donné la valeur marchande de ses productions, l'industrie des
soieries reste sous le contrôle étroit du gouvernement, représenté
par un exarque, celui-ci, nommé par le préfet de la ville, veille à
l'application des règlements de l'État par les cinq corporations
chargées de l'achat, de la fabrication et de la vente de la soie et
des étoffes, dont Constantinople conserve le monopole jusqu'au
XIIe siècle.
Parallèlement
à ces industries textiles se développent celles de la teinture, du
dessin, de la broderie d'or, d'argent et de perles fines, qui
contribuent à rehausser la somptuosité des étoffes, indispensable
à la majorité des cérémonies auliques et religieuses se déroulant
dans la capitale.
Enfin,
Constantinople a, en fait, le quasi-monopole des industries purement
artistiques de l'émaillerie, de la glyptique, de la taille des
pierres dures, de l'ivoire et de la peinture sur manuscrits.
Les
articles ainsi fabriqués contribuent à augmenter la masse des
produits faisant l'objet de transactions à Constantinople, où les
activités commerciales se groupent le long de la Mesê (« rue
centrale »), qui est bordée, de chaque côté, de portiques à
deux étages, au fond desquels s'ouvrent, dès le Ve siècle,
des « auditoria » ou sous lesquels sont installées des
tables de vente, mais c'est dans l'agora, section de la Mésê
comprise entre le forum de Constantin et le Grand Palais, que sont
groupés les marchés les plus importants (un par profession), dont
le plus actif est celui de l'or et de l'argent, le gouvernement a
d'ailleurs regroupé les boutiques des changeurs (trapezitai)
Byzantins pour mieux les surveiller, toutes les espèces monétaires
affluent, en effet, à Constantinople pour alimenter son important
commerce d'échanges et contribuent à faire de cette cité la
capitale monétaire du monde médiéval.
L'activité
commerciale de Constantinople est à l'origine de l'afflux des
marchands étrangers dans la ville, où ils constituent des colonies.
Les premières sont établies hors de la cité, dans le faubourg de
Saint-Mamas, sur le Bosphore : Ce sont celles des Bulgares
(sans doute dès le début du VIIIe siècle) et des Russes (fin
du VIIIe-début du IXe siècle).
Mais
les plus importantes colonies étrangères sont les Italiennes, après
les Vénitiens, établis à Constantinople dès le Xe siècle et
placés sous la juridiction et la protection du logothète du drome
(992), apparaissent les Amalfitains, qui sont les premiers Italiens à
s'établir d'une manière permanente dans la capitale impériale
(IXe-Xe siècles)
avant d'être subordonnés à Venise, par Alexis Comnène, en 1082.
Les
privilèges concédés à cette date par cet empereur aux Vénitiens
marquent un tournant dans la vie de Constantinople et dans celle de
l'Empire, car, pour la première fois, des étrangers se voient
attribuer la franchise douanière complète dans le port de la
capitale ainsi qu'un quartier entier à Galata.
En
1111 les Pisans, en 1155 les Génois reçoivent des privilèges
analogues, sauf en matière de douanes, dont les droits ne sont
abaissés en leur faveur qu'à 40 % ad valorem.
Cette
pénétration étrangère s'accentue aux XIIe et XIIIe siècles, le
gouvernement impérial tentant, mais en vain, d'empêcher que, du
fait des croisades, les courants commerciaux qui ont fait la fortune
de Constantinople ne soient détournés vers les ports du Levant
Latin, la multiplication des privilèges consentis dans ce dessein
aux marchands occidentaux ne fait que consacrer le déclin de la cité
impériale, dont le port n'est plus sillonné par des navires
Byzantins, mais par des bâtiments Italiens, auxquels on confie même
la défense maritime de l'Empire... Le caractère cosmopolite de la
ville en est accentué, et son climat social altéré, tant du fait
de la rivalité opposant les Italiens les uns aux autres (pillages du
quartier génois par les Pisans et les Vénitiens en 1162 et en 1169)
que de l'hostilité dressant les Byzantins contre les étrangers
(soulèvement de 1182). (Comme dans toute chose
il faut de la modération et un équilibre lorsque celui-ci est
cassé, l'un des composants prend vite le dessus et le déséquilibre
devient vite irréversible)
La
prise de Constantinople par les croisés, en 1204, et la création de
l'Empire latin accélèrent un déclin économique et politique dont
les Vénitiens sont alors les principaux bénéficiaires. Le retour
des Byzantins, en 1261, entraîne celui des Génois au détriment de
leurs rivaux, pourtant, un équilibre finit par s'établir entre les
2 républiques marchandes présentes à Constantinople, il se réalise
finalement aux dépens de cette ville, à l'intérieur de laquelle
les Vénitiens, à Galata, les Génois, à Pera, finissent par
constituer de véritables États indépendants, dont les chefs, les
podestats, interviennent de plus en plus souvent et de façon
décisive dans le gouvernement de l'Empire, en particulier au XVe
siècle, à cette époque, d'autres colonies marchandes se sont
également implantées dans la cité :
Catalans
depuis 1290, sauf une interruption de 1352 à 1438,
Provençaux
au XIVe siècle.
Ragusains
depuis 1431 (quartier concédé en 1451).
Florentins,
qui, ayant battu et incorporé Pise à leur État, ont hérité, en
1436, de son ancienne colonie de Constantinople.
La
Nouvelle Rome, déjà éprouvée par la peste de 1076, a perdu la
prospérité économique et le dynamisme démographique qu'elle a
connus avant 1204. Habitée par une population de plus en plus
hétérogène, où les gasmules (personnes issues d'une union entre
une personne d'origine byzantine et une personne d'origine latine,
dans les parties de l'Empire Byzantin soumises aux croisés après la
conquête de Constantinople en 1204) jouent un rôle non négligeable,
victime de nombreux fléaux (peste noire de 1348-1349, épidémies de
1416 et de 1447-1448), la capitale, privée depuis le XIIIe siècle
des jeux et des cérémonies fastueuses de l'hippodrome, n'est plus
qu'une ville dépeuplée (40 000 à 50 000 habitants en
1453), aux quartiers partiellement abandonnés, dans le cadre d'un
empire qui se rétrécit rapidement.
Ne
pouvant compter, pour se défendre, que sur une armée réduite à
quelques milliers d'hommes et sur l'appui financier des membres des
colonies Italiennes, qui ont accaparé la totalité de son commerce
et dont les rivalités sont souvent cause de troubles à l'intérieur
de la cité, Constantinople est, en outre, déchirée religieusement
par la proclamation, à Sainte-Sophie, de l'union de Florence
(12 décembre 1452), lorsque les Ottomans, qui n'ont pu s'en
emparer lors du siège dirigé par Muraden 1422, tentent un assaut
décisif.
COLONNE EN PORPHYRE DE L'HIPPODROME |
Aux
200 000 hommes (dont 60 000 combattants) groupés par
Mehmed II pour s'emparer de la ville, Constantin XII
Dragasès ne peut opposer que 6 000 à 7 000 soldats,
avec lesquels il résiste pendant plus de 2 mois, jusqu'à ce qu'il
périsse lors du dernier assaut Turc (29 mai 1453). La chute de
Constantinople consacre l'effondrement définitif de l'Empire
Byzantin et le début de l’Empire Ottoman.
Anniversaire
de l'inauguration Constantinople. - Nummus bible II
www.nummus-bibleii.com/t5025-anniversaire-de-l-inauguration-constantinople
12
mai 2015 - 12 messages - 5 auteurs
Cette
année est aussi le 1700 ème anniversaire de l'année 313 .... de
330, soit pour l'ouverture l'atelier monétaire de
Constantinople, ...
11
mai 330 - Naissance de la future Constantinople - Herodote.net
https://www.herodote.net/11_mai_330-evenement-3300511.php
10
mai 2016 - 11 mai 330 : naissance de Constantinople - L\'empereur
Constantin établit ... L'inauguration solennelle (ou «dédicace»)
est empreinte de rites ...
Termes
manquants : année
Stéphane
Yerasimos, Constantinople : capitale byzantine - Clio ...
https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/constantinople_capitale_byzantine.asp
Constantinople
est une ville fondée sur un site prédestiné à la gloire. ... le
11 mai 330, l'empereur procède à l'inauguration de sa nouvelle
capitale. .... En 558, l'année de l'effondrement de la coupole de
Sainte-Sophie, aussitôt refaite, la peste ...
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