12
JUILLET 2016...
Cette
page concerne l'année 298 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
L’ÉCOLE D'ALEXANDRIE
(environ
200/214 - environ 284/298) est un mathématicien Grec
souvent
appelé le « père de l'algèbre ». Sur sa tombe, en épitaphe, a
été écrite l’histoire de sa vie :
Auteur
d’un traité Sur les nombres polygones et d’une Arithmétique,
premier exposé méthodique d’algèbre qui exerce une grande
influence sur les arabes et sur les mathématiciens de la
renaissance.
Probablement
d’origine Syrienne, Diophante passe l’essentiel de sa vie à
Alexandrie.
Il
est l’auteur de 3 ouvrages de mathématiques dont un qui traite des
nombres polygonaux et un second, disparu, appelé Porismes. Le plus
célèbre, consacré à la résolution de problèmes s’appelle Les
Arithmétiques...
Ce traité comprend 13 livres mais seuls 6 d’entre sont connus depuis le XVIe siècle. En 1972, la collection a pu s’enrichir de la découverte en Iran de 4 nouveaux tomes.
Ce traité comprend 13 livres mais seuls 6 d’entre sont connus depuis le XVIe siècle. En 1972, la collection a pu s’enrichir de la découverte en Iran de 4 nouveaux tomes.
Cet
ouvrage influence grandement les savants Perse sous domination
musulmanes, auteurs de nombreuses traductions, comme celle du
mathématicien Perse Abu'l-Wafa.
Les
Arithmétiques sont composés de 189 problèmes en grande partie
résolus par des équations du premier et du second degré dont les
solutions sont entières ou fractionnaires.
Diophante
considère comme absurde toute équation dont les racines ne sont pas
rationnelles positives, contrairement à Archimède de Syracuse (-287
; -212) ou encore Héron d’Alexandrie (Ier siècle) qui admettent
des solutions irrationnelles. Ils tentent de s'en approcher en
utilisant des conceptions géométriques.
Bien
que les problèmes soient présentés de façon abstraite (« Trouver
deux nombres tels que leurs somme et produit forment des nombres
donnés »), leur résolution se fait numériquement sur des cas
particuliers. Diophante utilise des techniques algébriques sans
faire référence à la géométrie et par là, il s’oppose
radicalement aux méthodes passées des géomètres Grecs.
Les mathématiciens des XVIe et XVIIe siècles, tels François Viète (1540 ; 1603) et Pierre de Fermat (1601 ; 1665), le surnommeront, à juste titre, le
Les mathématiciens des XVIe et XVIIe siècles, tels François Viète (1540 ; 1603) et Pierre de Fermat (1601 ; 1665), le surnommeront, à juste titre, le
«
père de l’algèbre ».
En
effet, Diophante n’hésite pas à introduire un « nombre
indéterminé »,qu'il appelle l'arithme et que l’on peut assimiler
aujourd’hui à l’inconnue utilisée en algèbre.
Il utilise des puissances d’exposant supérieur à 3 dont la représentation géométrique est impossible. Sa notation est dite syncopée, ce qui signifie que les mots sont remplacés par des abréviations.
Il emploie des symboles pour les opérations. L’arithme est notée ζ, ou encore, ΔY pour x2 et KY pour x3.
Il utilise des puissances d’exposant supérieur à 3 dont la représentation géométrique est impossible. Sa notation est dite syncopée, ce qui signifie que les mots sont remplacés par des abréviations.
Il emploie des symboles pour les opérations. L’arithme est notée ζ, ou encore, ΔY pour x2 et KY pour x3.
Par
exemple, l'équation 4x2 + 3x = 10 se traduit en rhétorique par « 4
carrés joints à trois nombres font 10 », soit dans l'écriture
de Diophante : ΔYδ ζγ εστι ι
Diophante
laisse son nom à une branche de l’algèbre, les équations
diophantiennes. Ce sont des équations à plusieurs inconnues et à
coefficients entiers ou rationnels qui mènent à un grand nombre de
solutions entières ou rationnelles. Il existe de nombreux exemples
d’équations diophantiennes dont la résolution se fait aujourd’hui
à l’aide d’ordinateur :
- Recherche de deux nombres entiers tels que la somme de leur carré soit un carré (triplets pythagoriciens)
- Théorème de Bézout (voir le lien externe : homeomath)
- Théorème de Fermat
- Recherche de deux nombres entiers tels que la somme de leur carré soit un carré (triplets pythagoriciens)
- Théorème de Bézout (voir le lien externe : homeomath)
- Théorème de Fermat
En
arithmétique, Diophante laisse encore un théorème élégant : «
Tout nombre premier de la forme 4n+1 est la somme de 2 carrés. »
Bien
que l’œuvre de Diophante est mal comprise de ses contemporains,
elle influence grandement les savants musulmans et plus tard les
mathématiciens occidentaux des XVIe et XVIIe siècles. Pierre de
Fermat qui s’en inspire possède une traduction de Claude Gaspard
Bachet de Méziriac (1581/1638) devenue célèbre pour y avoir annoté
qu’il détenait la démonstration de sa conjecture (voir La
conjecture de Fermat).
Pour
terminer voici l'épitaphe de Diophante donnant lieu à un exercice
qui propose de calculer jusqu’à quel age vécut le savant :
«
Passant, sous ce tombeau repose Diophante.
Ces quelques vers tracés par une main savante
Vont te faire connaître à quel âge il est mort.
Des jours assez nombreux que lui compta le sort,
Le sixième marqua le temps de son enfance ;
Le douzième fut pris par son adolescence.
Des sept parts de sa vie, une encore s'écoula,
Puis s'étant marié, sa femme lui donna
Cinq ans après un fils qui, du destin sévère
Reçut de jours hélas, deux fois moins que son père.
De quatre ans, dans les pleurs, celui-ci survécut.
Dis, tu sais compter, à quel âge il mourut. »
Ces quelques vers tracés par une main savante
Vont te faire connaître à quel âge il est mort.
Des jours assez nombreux que lui compta le sort,
Le sixième marqua le temps de son enfance ;
Le douzième fut pris par son adolescence.
Des sept parts de sa vie, une encore s'écoula,
Puis s'étant marié, sa femme lui donna
Cinq ans après un fils qui, du destin sévère
Reçut de jours hélas, deux fois moins que son père.
De quatre ans, dans les pleurs, celui-ci survécut.
Dis, tu sais compter, à quel âge il mourut. »
En
mettant le problème en équation, x = x/6 + x/12 + x/7 + 5 + x/2 + 4, soit : 84x/84 = 14x/84 + 7x/84 + 12x/84 + 420 + 42x/84 + 336 84x = 14x + 7x + 12x + 42x + 756 9x = 756 x = 84 Ainsi Diophante est mort à 84 ans. |
A
partir du IVe siècle avant notre ère, et pour un temps, Alexandrie
devient la capitale du monde intellectuel, grâce à la protection
intelligente autant que libérale des Ptolémées, c'est là que
l'esprit Grec, commence à prendre l'expansion qu'il doit étendre si
loin...
Avec
une activité sans égale, les premiers souverains de la dynastie
créent de puissants moyens de travail, des bibliothèques immenses,
des jardins botaniques et zoologiques, et ces vastes monuments, le
Muséum et le Sérapéum, asiles calmes et centres d'émulation où
ils convient et reçoivent généreusement les savants de tout ordre.
Ils
sont imités par les souverains de Syrie, Séleucus Nicator surtout
(312-281), et par les Attale de Pergame, ceux-ci les devancent
peut-être, mais l'histoire de ces écoles d'Asie est à peine
connue.
On
sait que les emprunts faits à la bibliothèque de Pergame
contribuent à la reconstitution de celle du Muséum, après le
premier incendie qui la détruit en grande partie. C'est par
centaines de mille que se comptent les livres de ces immenses dépôts.
La
protection des Ptolémées n'est pas indéfinie, et subit des
éclipses, les savants ont à souffrir de leurs dissensions de
famille.
L'un
d'eux, Ptolémée Psychon (171- 167), expulse des savants et des
médecins qui reviennent en Europe.
Les
écoles qu'on reconstitue dans la seconde période sont de beaucoup
inférieures aux premières.
On désigne sous ce nom l'école des Néo-Platoniciens, fondée à Alexandrie, en Égypte, à la fin du IIe siècle de notre ère, par Ammonius Saccas, et dont les philosophes les plus éminents sont Plotin, Porphyre, Jamblique et Proclus.
Le
caractère de cette école est un éclectisme dans lequel dominent la
philosophie platonicienne et le mysticisme. Plusieurs des philosophes
que l'on nomme Alexandrins à cause de l'unité de leur doctrine ont
enseigné à Rome et à Athènes, et non à Alexandrie.
Cette
école philosophique, qu'il ne faut pas confondre avec l'école
littéraire d'Alexandrie connue sous le nom de Musée, est fermée,
comme toutes les écoles païennes en 529 par Justinien.
La ville d'Alexandrie est également devenu le principal foyer des mathématiques et de l'astronomie grecque à partir du IIIe siècle avant notre ère. On cite parmi ses représentants :
Aristille,
Timocharis, Aristarque de Samos, Eratosthène (Les Catastérismes),
Hipparque, Ptolémée, Hypsiclès, Achille Tatius, Théon
d'Alexandrie, et Hypatie, sa fille.
L’École de médecine d'Alexandrie recueille les traditions des Asclépiades de Cos et de Cnide et augmente les ressources et l'étendue de l'enseignement. Hérophile, né vers 300 av. J.C. est le véritable fondateur de cette École. Il arrive dans cette ville vers la fin du règne de Ptolémée Philadelphe, de Chalcédoine, où il est né. Il écrit des traités estimés sur la chirurgie, l'obstétrique, la gynécologie, comme praticien il a une immense réputation, ses travaux les plus remarquables sont relatifs à l'anatomie. Il jette de vives lumières sur la connaissance du système nerveux, il décrit les enveloppes du cerveau, les sinus, le plexus choroïde, les ventricules, etc., les milieux de l’œil, l'intestin, etc.
Du
IIe au Ve siècle de notre ère, il en sort un nombre considérable
de commentaires, de traités de thérapeutique, de pharmacologie,
etc.
L'enseignement
des maîtres Alexandrins est plutôt individuel que collectif, la
plupart habitent au voisinage du temple de Sérapis qui renferme une
bibliothèque très riche en ouvrages spéciaux. Peu à peu les
praticiens méprisent les études dont ils ne voient point
l'application immédiate. Au VIe siècle, époque à laquelle on peut
rattacher le nom d'Aétius, un historien parle des nombreuses
officines médicales qu'on trouve à Alexandrie, et les compare à
autant de boutiques de boucher.
Malgré
tout, la réputation de l'École se maintient au Xe siècle. Razhès,
en décrivant les fièvres éruptives, accorde l'honneur de les avoir
le premier bien observées au prêtre Alexandrin Aaran, c'est
peut-être le dernier représentant des traditions scientifiques
anciennes. (Dr L. Thomas / Dr. Liétard).
Pendant
près d’un millénaire, jusqu’à la conquête musulmane en 641,
(encore eux) Alexandrie a été la
capitale intellectuelle et spirituelle d’une partie du monde
Méditerranéen et son école joue un rôle de première importance
dans, en particulier, les domaines des sciences et des mathématiques.
La
Bibliothèque d'Alexandrie, fondée en 288 av. J.C. et définitivement
détruite au plus tard en 642 , fut la plus célèbre bibliothèque
de l'Antiquité et contenait les ouvrages les plus importants de
l'époque. Ptolémée II, qui l'a fait construire dans le quartier de
Brouchion, confie à Démétrios de Phalère le soin de rassembler
tous les livres du monde connu afin de procurer une large
documentation aux savants du Musée.
Equations
- L'âge de Diophante
le-castillon.etab.ac-caen.fr/sites/le-castillon.../Equations_-_L_age_de_Diophante.pdf
Diophante
d'Alexandrie (environ 200/214 - environ 284/298) était un ... toute
sa vie. Son enfance dura. 6 x années. THEME : equations. L'AGE DE
DIOPHANTE ...
Diophante
- Maths et tiques
www.maths-et-tiques.fr/index.php/histoire-des-maths/mathematiciens.../diophante
Biographie
du mathématicien grec Diophante d'Alexandrie dont l'oeuvre la plus
connue consacrée à la résolution de problèmes s'appelle Les
Arithmétiques.
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