Cette
page concerne l'année 317 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LE
LAMPISTE VALERIUS VALENS IMMOLE A LA RAISON D’ÉTAT
Gaius
Aurelius Valerius Valens (mort en 317) est un empereur Romain qui a
co-régné avec Licinius de la fin 316 au 1er mars 317. On
ignore tout de sa biographie avant qu'il devienne coempereur sinon
qu'il avait été dux limitis en Dacie.
La
biographie de Valerius Valens est largement inconnue. Il apparaît
dans le cadre de la guerre civile entre les deux coempereurs Licinius
et Constantin... Lorsque Licinius, perdant du terrain dans les
Balkans après sa défaite à Cibalae, en Pannonie en octobre 316, et
se replie en Dacie dont Valerius Valens défend les frontières.
Vers
le mois de décembre, il constitue une nouvelle armée à
Hadrianopolis, en Thrace avec l'aide de Valens qu'il nomme Auguste
pour l'Orient en lieu et place de Constantin qu'il a officiellement
déposé.
Une
seconde bataille oppose Licinius et Constantin dans la plaine de
Mardia au début 317 et, bien que l'issue en soit indécise, une paix
est conclue par laquelle Licinius perd les territoires Occidentaux
(Grèce, la Macédoine et les pays Danubiens), à l'exception de la
Mésie inférieure et de la Thrace. Licinus doit déposer Valens
(privé de sa dignité comme l’auteur de leur division en octobre
316), reconnaître Constantin comme Auguste et supérieur de Licinius
dans le gouvernement, et ses enfants comme césars tandis qu'un
traité de paix est signé à Sardique le 1er mars, dont les termes
n'ont pas été conservés, Valens est exécuté - immolé - par
Licinius peu après à une date inconnue.
« « Au
bout de cent dix ans dont le cercle renferme
De l’âge des humains presque le plus long terme,
Souvenez-vous Romains, de présenter aux dieux
Des sacrifices saints qui plaisent à leurs yeux.
Souvenez-vous surtout, plus que d’aucune chose,
Dans le champ que le Tibre de son eau vive arrose,
D’élever aux grands dieux de superbes autels,
Aux grands dieux honorés du titre d’immortels.
Lorsque dessous les eaux le brillant œil du monde
Aura comme éclipsé sa lumière féconde,
Des chèvres, des agneaux offerts dévotement
Aux parques qui sont nés de l’humide élément.
Présentez à Lucine un juste sacrifice,
Qui la rende à vos vœux favorable et propice.
Immolez un porc noir, avec de chastes mains,
A la terre, des dieux la mère et des humains;
Quand le jour aura pris sa nouvelle naissance,
Adorez de Jupin la céleste puissance,
De Junon, de Phébus et des divinités,
Dont la blanche victime attire les bontés.
Que les jeunes garçons et que les jeunes filles,
Ces tendres rejetons, ces sources des familles,
Chantent des airs charmants et des concerts divers,
En l’honneur de ces dieux qui règlent l’univers.
Mais qu’ils chantent à part, sans qu’on puisse confondre,
La fille et le garçon qui veulent se répondre;
Que nul n’y soit trouvé de ceux à qui le sort
De leurs parents perdus a fait pleurer sa mort.
Que celle qui jouit d’un heureux hyménée,
A l’autel de Junon humblement prosternée,
Attire de ses vœux, par l’ardente ferveur,
Sur les sexes divers la divine faveur.
Que chacun à l’autel apporte les prémices,
Qui du céleste esprit font les saintes délices.
Ainsi des dieux contents tu gagneras le cœur,
Et des peuples voisins tu seras le vainqueur. » »
De l’âge des humains presque le plus long terme,
Souvenez-vous Romains, de présenter aux dieux
Des sacrifices saints qui plaisent à leurs yeux.
Souvenez-vous surtout, plus que d’aucune chose,
Dans le champ que le Tibre de son eau vive arrose,
D’élever aux grands dieux de superbes autels,
Aux grands dieux honorés du titre d’immortels.
Lorsque dessous les eaux le brillant œil du monde
Aura comme éclipsé sa lumière féconde,
Des chèvres, des agneaux offerts dévotement
Aux parques qui sont nés de l’humide élément.
Présentez à Lucine un juste sacrifice,
Qui la rende à vos vœux favorable et propice.
Immolez un porc noir, avec de chastes mains,
A la terre, des dieux la mère et des humains;
Quand le jour aura pris sa nouvelle naissance,
Adorez de Jupin la céleste puissance,
De Junon, de Phébus et des divinités,
Dont la blanche victime attire les bontés.
Que les jeunes garçons et que les jeunes filles,
Ces tendres rejetons, ces sources des familles,
Chantent des airs charmants et des concerts divers,
En l’honneur de ces dieux qui règlent l’univers.
Mais qu’ils chantent à part, sans qu’on puisse confondre,
La fille et le garçon qui veulent se répondre;
Que nul n’y soit trouvé de ceux à qui le sort
De leurs parents perdus a fait pleurer sa mort.
Que celle qui jouit d’un heureux hyménée,
A l’autel de Junon humblement prosternée,
Attire de ses vœux, par l’ardente ferveur,
Sur les sexes divers la divine faveur.
Que chacun à l’autel apporte les prémices,
Qui du céleste esprit font les saintes délices.
Ainsi des dieux contents tu gagneras le cœur,
Et des peuples voisins tu seras le vainqueur. » »
Si
ces saintes cérémonies avaient été religieusement observées
ainsi que l’oracle l’ordonnait, l’empire Romain aurait conservé
sa puissance sur tout le monde qui nous est connu, mais parce
qu’elles ont été négligées, depuis que Dioclétien s'est démis
de l’autorité souveraine, il s’est diminué peu à peu, et est
tombé sous la domination des Barbares, comme il m’est aisé de le
justifier par l’ordre des temps.
Il
y a 101 ans depuis le consulat de Chilon et de Libon, durant lequel
l’empereur Sévère donne les jeux séculiers, jusqu’à ce que
Dioclétien soit consul pour la 9e fois, et Maximien pour la 8e.
C'est alors que Dioclétien renonce à la puissance souveraine pour
se réduire à une condition privée, et que Maximien suit son
exemple.
Les
110 ans après lesquels cette solennité doit être renouvelée sont
accomplis au 3e consulat de Constantin, et de Licinius... Le peu de
soin que ce prince a de la célébrer est la véritable cause du
mauvais état où nos affaires sont réduites.
Constance
et Maximien Galère, qui sont déjà parvenus à l’empire,
déclarent Sévère et Maximin césars, ce dernier est fils de la
sœur de Galère et ils assignent l’Italie à Sévère, et l’Orient
à Maximin.
Nos
affaires sont dans un état florissant, et les victoires remportées
sur les Barbares les obligent à se tenir en repos, lorsque
Constantin né de Constance et d’une femme qu’il n’a point
épousée selon les lois, aspirant depuis longtemps à l’empire, et
brûlant d’un désir plus violent de le posséder, se résout
d’aller chercher son père au delà des Alpes, et jusques en
Grande-Bretagne, où il est alors...
Ayant
peur d'être attaqué en chemin, à chaque poste il fait couper les
jarrets aux chevaux dont il s’est servi, et à tous ceux qui sont
entretenus des deniers publics.
L’empereur
Constance étant mort pendant ce temps, ses gardes jugeant qu’aucun
de ses fils légitimes ne mérite de posséder l’empire, nomment
césar Constantin, pour ses bonnes qualités, et gagnés par ses
promesses, (et pourtant nous savons bien ce
quelles valent)
Selon
la coutume, le portrait du nouveau césar est affiché à Rome,
Maxence fils de Maximien Herculius, ne peut admettre que Constantin,
venant d’une mère de basse condition, monte sur le trône, pendant
que lui, fils d’un empereur, est frustré de ce droit.
Se
servant des tribuns Marcellien et Marcel, et de Lucien, fonctionnaire
distributeur de chairs de porc, et des compagnies des gardes
auxquels il ont fait de grands présents, le font proclamer
empereur...
Leur
premier exploit est le meurtre d’Abellius, qui occupent la charge
de préfet de la ville de Rome, et a voulu déjoué leur dessein.
Au
premier bruit de cette proclamation, Maximien Galère envoie Sévère
combattre Maxence, mais celui-ci ayant corrompu les Maures avec
lesquels il est parti de Milan, et d'autres troupes, gagné
l’affection d’Anullin, préfet du prétoire, il le défait sans
peine...
Sévère
se sauve à Ravenne, ville forte, populeuse, et remplie des
provisions nécessaires pour la subsistance d’une armée.
Maximien
Herculius craignant pour la vie de Maxence son fils, part de Lucanie
vers Ravenne. Jugeant cette ville trop forte et trop bien pourvue de
toute sorte de munitions pour obliger Sévère à en sortir malgré
lui. Il le trompe par des serments, et le fait aller à Rome. Sévère
tombe dans un piège que Maxence lui a dressé sur le chemin, près
d’un endroit nommé les Trois Tavernes, et ayant été pris, il est
étranglé...
Maximien
Galère part un peu après d’Orient pour venger sa mort, mais quand
il arrive en Italie il a de forts soupçons sur la fidélité des
gens de guerre, et s’en retourne sans avoir livré combat.
Maximien Herculius, fâché de la guerre civile qui trouble le repos de l’empire, va trouver Dioclétien qui est alors à Chartres, ville des Gaules, pour le persuader de reprendre le gouvernement de l’empire plutôt que de le laisser ruiner par l’ambition d’une jeunesse emportée.
Maximien Herculius, fâché de la guerre civile qui trouble le repos de l’empire, va trouver Dioclétien qui est alors à Chartres, ville des Gaules, pour le persuader de reprendre le gouvernement de l’empire plutôt que de le laisser ruiner par l’ambition d’une jeunesse emportée.
Mais
Dioclétien préfère le repos de sa retraite aux inquiétudes du
gouvernement. Maximien va jusqu’à Ravenne, et de là retourne
au-delà des Alpes pour conférer avec Constantin.
Méfiant
et perfide Maximien lui promet en mariage Fausta, sa fille, tout en
lui conseillant de poursuivre Maximien Galère qui se retire
d’Italie, et de tendre un piège à Maxence.
Ayant
trouvé Constance disposé à suivre son conseil, il compte remonter
sur le trône, par la compétition qu’il fait naître entre
Constantin, son gendre, et Maxence, son fils.
Pendant
qu’il trame cette trahison, Maximien Galère entreprend d’élever
sur le trône Licinius, avec qui il est uni par une ancienne amitié,
et de s'en servir pour faire la guerre à Maxence. Maximien Galère
étant mort d’une blessure incurable, Licinius s’empare de la
souveraine puissance...
Maximien
Herculius voulant remonter sur le trône, essaie de débaucher les
soldats de Maxence, mais celui-ci ayant conservé leur affection par
ses présents et par ses prières, tend un piège à Constantin, son
gendre, pour le perdre. Fausta sa fille l’ayant découvert, il
meurt à Tarse de regret.
Maxence
ayant évité ce piège, et croyant sa puissance bien affermie,
envoie son portrait en Afrique, et à Carthage.
Les
gens de guerre qui sont dans le pays empêchent qu’il ne soit
proposé en public, à cause de l’affection qu’ils portent à
Maximien Galère, et de la vénération qu’ils lui conservent.
Craignant que Maxence ne se venge de leur désobéissance ils se
retirent à Alexandrie, où accueillis par des troupes auxquelles ils
ne peuvent résister, ils retournent par mer à Carthage.
Maxence,
irrité de leur insolence, pense passer en Afrique pour la
réprimer... Les aruspices ayant fait des sacrifices, rapportent que
les dieux ne sont pas favorables à cette expédition, il n’ose
l'entreprendre, d’ailleurs, il appréhende qu’Alexandre,
lieutenant du préfet du prétoire d’Afrique, ne s’oppose à son
passage.
Le
feu ayant pris à Rome, soit le feu du ciel ou le feu de la terre,
car cela est incertain, le temple de la Fortune est consumé.
Dans
la foule de ceux qui sont accourus pour l’éteindre, un soldat
ayant vomi des blasphèmes contre la déesse, et le zèle du peuple
ayant puni de mort le soldat, les gens de guerre prennent les armes,
et il est à craindre qu’ils ne ruinent la ville, Maxence qui ne
cherche qu’un prétexte de faire la guerre à Constantin, apaise
cependant les révoltés, tout en l’accusant d’être cause de la
mort de son père.
Cette
guerre ayant été terminée de la sorte, les dénonciateurs ont la
liberté d’accuser toutes les personnes les plus remarquables
d’avoir favorisé le parti d’Alexandre. On ne fait pas grâces
aux accusés, et on ôte le bien à ceux à qui on n’ôte point la
vie. On triomphe à Rome des maux de Carthage.
Comme les deux partis combattent fort vaillamment, les 5 000 que Constantin a envoyés poursuivre Licinius surviennent, et descendent d’une hauteur pour se joindre au reste de leur parti, et pour envelopper les ennemis de toutes parts. L’armée de Licinius s’étant défendue avec une valeur incroyable, et plusieurs ayant été tués de côté et d’autre, les deux partis se séparent au signal qui est donné. Le jour suivant ils font un accord par lequel Constantin doit avoir l’Illyrie, et tout ce qui est au-delà, et Licinius, la Thrace et l’Orient, et par lequel Valens que Licinius a déclaré césar doit être privé de sa dignité comme l’auteur de leur division.
Cet
accord ayant été confirmé par des serments réciproques, afin
qu’il soit plus inviolable, Crispus que Constantin avait eu d’une
concubine nommée Minervine, un autre fils nommé Constantin qui lui
était né depuis peu de jours à Arles, et un fils de Licinius, âgé
de près de vingt mois, sont déclarés césars, et ainsi la seconde
guerre est terminée...
(Et
le malheureux et éphémère co-empereur Valérius Valens disparaît
corps et bien dans les oubliettes de l'histoire sans doute pour avoir
trop bien servi son colistier Licinius, situation qui se voit encore
de nos jours dans les sphères gouvernementales)
Valerius Valens — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Valerius_Valens
Gaius
Aurelius Valerius Valens (mort en 317) est un empereur romain qui
corégna avec Licinius de la fin 316 au 1 mars 317. On ignore tout de
sa biographie ...
Termes
manquants : année
Valens
(homonymie) - Enhanced Wiki
enhancedwiki.altervista.org/fr.php?title=Valens_(homonymie)
Caius
Manlius Valens est un sénateur romain du Ier siècle; Fabius Valens,
général ... pendant l'année des quatre empereurs en 69; Vettius
Valens (120-~175), ... Valerius Valens (mort en 317), empereur romain
(316-317), coempereur de ...
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