27
JUIN 2016...
Cette
page concerne l'année 314 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LORSQUE
LES GOUVERNANTS ONT DES IDÉES DÉTESTABLES CONCERNANT LES IMPÔTS.
Cet
impôt touche ceux qui vivent de la vente et concerne le commerce,
l'artisanat et les métiers.
Cette
taxe sur les profits commerciaux instituée par Constantin Ier est
supprimée par l'empereur Anastase Ier en 498.
Compte
tenu de la nature de l'impôt tous ceux qui ont une fabrique ou une
boutique, qui achètent des matières premières pour les vendre
ensuite transformées, ou des produits manufacturés pour les livrer
simplement aux consommateurs sont soumis à l'impôt... (Cela
ressemble furieusement à ineffable T.V.A.)
Le
chrysargyre est une contribution que doivent payer « les
commerçants et tous ceux qui vivent de la vente, à quelques
exceptions près en particulier les paysans ou les propriétaires
terriens qui vendent les produits de la terre, les naviculaires, les
médecins, les professeurs de peinture vendant leurs propres œuvres
et (dans certaines limites) les vétérans et les clercs ».
(C'est mieux chez nous puisque même les
personnes ayant perdus un membre de leur famille doivent payer la
T.V.A. sur les prestations des pompes funèbre, et , que cela est
mentionné sur la facture !...)
Cependant,
le fermier, lorsqu'il pratique le commerce des blés, n'y échappe
pas et l'ouvrier n'en est affranchi que s'il est au service d'un
maître. Le savetier, dans son échoppe, ainsi que le peintre, parce
que sa provision de couleurs se vend sous forme de tableaux, sont
aussi rançonnés.
Puisque
le chrysargyre est prélevé sur le revenu de tout capital autre que
celui de l'agriculture, le préteur sur gages, la prostituée et même
parfois le mendiant n'en sont pas exempts. (De
nos jours on demande bien au veuves et veufs de payer des impôts sur
leur misérables retraites) Il touche donc particulièrement
les populations urbaines. Sa perception s’appuie sur les collèges
corporatifs des divers métiers, collèges existants ou spécialement
créés. (il n'y a pas de petits profits)
L'origine
de cette taxe reste obscure. Selon Suétone, Caligula a introduit à
Rome des taxes sur le commerce et l'artisanat. Des impôts similaires
sont connus en Égypte et « il est probable que chaque cité a
parmi ses taxes locales quelque impôt du même genre ».
Aucun
de ces cas cependant ne peut éclairer la création de l'impôt
prélevé au Bas-Empire... Selon Zosime son créateur est Constantin,
mais le témoignage de l'historien Grec du VIe siècle n'est pas
totalement fiable.
Les
historiens modernes pensent que le chrysargyre est antérieur à
325-326 puisque Constantin en fait la remise à l'occasion de ses
vicennales, et l'on s'accorde en général à le considérer comme le
créateur de l'impôt.
Selon
Jean-Michel Carrié, « il ne s'agit donc pas d'une nouveauté
aussi radicale qu'ont pu le faire croire des opposants païens
récupérant à des fins idéologiques l'impopularité bruyante de
cet impôt » car finalement le chrysargire n'est que
l'extension aux revenus non fonciers et aux populations urbaines des
pratiques de prélèvement en métaux précieux qui ont commencé
avec les réquisitions pratiquées sous la Tétrarchie.
(Il y a toujours une bonne raison pour créer un impôt mais si ils
sont souvent « exceptionnels » mais ils durent bien au
delà de l'exception)
D'abord
désigné sous le nom d'aurum negotiatorium (« or du
commerce »), cet impôt prend le nom grec de chrysargyre, parce
qu'il se perçoit en or (χρυσος) ou en argent (αργυρος),
ou celui d'« or lustral », aurum lustrale, lustralis
collatio, functio auraria, parce qu'il est perçu tous les quatre
ans.
Dans
de nombreuses sources littéraires le retour de l'année du
chrysargyre est présenté comme une perspective très difficile et
terrible : L'impôt paraît insupportable et sa récurrence
fatidique. Toutefois la documentation papyrologique égyptienne
laisse plutôt penser à un prélèvement annuel, quoi qu'il en soit
au Ve siècle son prélèvement par fraction annuelle est bien
attesté. (pourquoi se priver les dirigeant on
tellement besoin d'argent pour tant de choses ne serait-ce qu'un
coiffeur hors de prix)
Outre
le témoignage de Libanios celui de Zosime insiste sur le poids de
cet impôt et lui attribue des conséquences tragiques : Pour
échapper à la flagellation et aux tortures les contribuables
incapables de payer vendent ou prostituent leurs enfants, toutefois
le témoignage de Zosime sur Constantin est extrêmement partial et
polémique puisque Zosime, resté fidèle au polythéisme, attribue
au chrétien Constantin les malheurs de son époque et en dresse un
portrait très négatif.
Son
tableau de villes ruinées et en déclin n'est pas corroboré par
l'archéologie.
Cette
taxe est abolie par Anastase Ier dans tout l'Empire Romain d'Orient
en l'an 498. La suppression du chrysargyre par Anastase peut
s'expliquer par une volonté de stimuler les échanges urbains au
détail, la mesure prenant place dans une politique budgétaire
globale et cohérente (les rentrées en or sont attendues désormais
des zones rurales et du commerce international) elle-même liée à
une réforme monétaire.
Dans
la péninsule Italienne, le chrysargyre a cependant encore été
appliqué durant le gouvernement des Ostrogoths et Visigoths jusqu'à
ce qu'ils soient vaincus par Bélisaire.
Heraclius
semble avoir réintroduit cet impôt dans le monde Byzantin...
Parmi
les nombreux impôts du Bas-Empire Romain, c'est à coup sûr l'un
des plus impopulaires. Cet impôt, désigné sous des noms divers,
alimente la caisse des Largesses Sacrées. (Rien
que le nom de cette « caisse » est une insulte... Au
sacré et au peuple) et sa suppression par Anastase en mai 498
provoque dans tout l'Orient une joie extraordinaire.
Le
seul témoignage que nous ayons sur la création du chrysargyre est
celui de Zosime, qui est en apparence assez précis mais qu'il
convient néanmoins de prendre avec prudence, compte tenu de l'aspect
polémique adopté par cet historien.
Selon
Zosime, le chrysargyre fut créé par Constantin : « C'est lui
qui imposa le versement d'or et d'argent à ceux qui, partout dans le
monde, s'adonnent au commerce et à ceux qui, dans les villes,
offrent à vendre toutes sortes d'objets, et cela jusqu'aux plus
humbles aussi, sans même permettre aux malheureuses prostituées
d'échapper à cet impôt, si bien que (quand approche l'échéance
de la période de 4 ans où il faut que le terme soit versé) on
peut être témoin de pleurs et de lamentations dans toute la ville
et, le terme une fois échu, des coups de fouet et des tortures
infligés aux membres de ceux qui ne peuvent supporter le poids d'une
amende à cause de leur extrême indigence ».
Cette
attribution du chrysargyre à Constantin a été violemment contestée
par Évagre qui ne peut admettre qu'un empereur aussi bon chrétien
ait pu imaginer un impôt si exécré, et il accuse Zosime de
calomnie : « Zosime, l'un de ceux qui appartiennent à la
religion maudite et exécrable des païens, dans son ressentiment
contre Constantin parce que, le premier parmi les empereurs, il a
adopté la croyance des chrétiens,... Rapporte qu'il est le premier
à avoir inventé ce qu'on nomme le chrysargyre et qu'il établit que
cet impôt doit être perçu tous les 4 ans».
COLLATIO LUSTRALIS |
En
fait, les nouveaux titres de comte (cornes flavialis, cornes intra
palatium) n'apparaissent qu'après 324 et l'on trouve encore jusqu'à
cette date des titres qui sont fort proches de celui que porte
Censorinus, comme cornes dd nn Augusti et Caesarum {CIL X 4752 =
Dessau 1223, entre 321 et 324) ou comes domini nostri Conslantini
uidoris augusti (CIL VI 1704).
D'autre
part, même en admettant la datation donnée par Seeck, cette charge
ne prouve absolument rien en ce qui concerne le chrysargyre, car les
levées d'or et d'argent sont courantes à cette date, et il est
totalement exclu qu'un sénateur comme Censorinus ait pu être chargé
de lever le chrysargyre : Il s'agit ici très certainement d'une
oblatio sénatoriale, soit pour les décennales de Constantin, soit
pour les statues qui lui sont dédiées après sa victoire sur
Maxence.
Le
problème est réglé si l'on peut se fier à la lecture que donne
Zereteli du P. Ross. Georg. V, 27 où un habitant d'Oxyrhynchos se
plaint qu'on exige de lui le paiement du chrysargyre, malheureusement
le texte est mutilé.
Nous
savons que le chrysargyre est antérieur à 325-326 puisque
Constantin en fait la remise à l'occasion de ses vicennales. Son
origine est sans doute à chercher, plus que dans les taxes
municipales sur les métiers, dans les levées d'or et d'argent
exigées au début du IVe siècle : Les noms anciens du chrysargyre
sont caractéristiques : oblatio, collatio (auri et argenti) on
connaît les levées faites par Galère à l'approche de ses
vicennales, qui contraignent les populations à vendre le nécessaire
pour se procurer l'or et l'argent destiné à la collecte (Lactance
31, 2 et 5), alors qu'Eusèbe accuse Licinius d'avoir créé toutes
sortes d'exactions en or et en argent. Le texte d'Eusèbe fournit
peut-être une importante indication : Le chrysargyre, impôt pesant
sur les commerçants, se conçoit en effet beaucoup mieux en Orient
qu'en Occident où le négoce est beaucoup moins développé. Par
ailleurs, on sait qu'en Orient la capitation plébéienne dans les
villes est abolie en 313.
Il
n'est pas impossible que cette suppression qui est une mesure de
circonstance prise au moment de la guerre entre Licinius et Maximin
Daïa ait été compensée par la création, peu de temps après,
d'un nouvel impôt pesant tout spécialement sur les populations
urbaines, mais plus spécialement destiné à frapper les
commerçants, c'est-à-dire en principe la partie la plus riche de la
population urbaine. (Surtout une partie qui est
nécessaire à la vie de tous et à la renommé du pays par la
qualité de sa production et de ses ventes).
En
ce cas, le chrysargyre peut être la combinaison de plusieurs taxes
distinctes (levées d'or et d'argent, taxes de métier, capitation
urbaine) réunies et transformées en versement quadriennal pour les
gens des villes, alors qu'elles restent séparées et annuelles pour
les populations rurales.
Le
chrysargyre est une création Orientale plutôt qu'Occidentale, née
durant le règne de Licinius et de Constantin, Zosime ne retenant que
celui-ci, soit par animosité à son égard, soit parce que le nom de
Licinius a été aboli et ne figure pas dans les sources consultées.
Si
l'on admet dès le départ un cycle quadriennal de levées
(l'exemption octroyée aux vicennales de Constantin prouve qu'il ne
s'agit pas de levées destinées aux anniversaires impériaux,
puisqu'en ce cas elle aurait justement été imposée à cette
occasion), et si l'on note que des levées sont attestées en 326
probablement plutôt que 325 et en 342, on est amené à fixer la
création du chrysargyre en 322, 318 ou 314 (la remise octroyée aux
vicennales exclut en effet une création après que Constantin se
soit emparé de l'Orient et suppose qu'il y a déjà eu au moins une
levée antérieure).
On
peut hésiter entre 314 (approche des décennales de Constantin,
désir de Licinius de récupérer sous une autre forme les sommes
perdues par la suppression de la capitation urbaine en Orient) ou 318
(conséquence de la célébration des vicennales de Licinius qui ont
pu mettre le trésor à sec)... La plupart des historiens qui ont été
amenés à traiter du chrysargyre, affirment généralement sans
discuter cette affirmation admise comme une évidence, que la taxe
est levée tous les 5 ans, beaucoup ajoutent qu'elle est destinée à
subventionner les distributions quinquennales des empereurs. Cette
thèse s'appuie évidemment sur le qualificatif lustralis (collatio
lustralis, aurum lustrale) qui sert souvent à désigner le
chrysargyre
« Cet
impôt insupportable, qui fait frémir chaque fois qu'approchent les
terribles 5 années ».
Cette
thèse se heurte tout de suite à une grave objection : Comment
concilier une levée quinquennale qui revient à date fixe depuis sa
création avec des célébrations quinquennales qui sont très
fluctuantes, les empereurs n'ayant pas nécessairement le bon goût
de mourir et de céder leur place précisément l'année où est
prévue la levée du chrysargyre !
Et
comment faire aux périodes où règnent en même temps des empereurs
proclamés à des dates variables, et dont les fêtes quinquennales
ne tombent pas la même année ?
Seeck
a bien vu le problème, mais il l'a tranché par une thèse
inacceptable : Partant des dates où sont émises des lois sur le
chrysargyre, il pense que ces dates correspondent à des années de
levées et donc que l'impôt a été réclamé en 356, 360, 364, 369,
372, 374, 379, 384, 386, 400, 402, 410, 418 etc.
OBJET MANUFACTURE PASSIBLE DU CHRYSARGYRE |
Autre
point sur lequel il convient d'insister : La thèse classique d'un
impôt levé tous les cinq ans est inexacte et contredite par les
textes. En dehors de Libanius, tous les auteurs parlent d'un cycle de
quatre ans et non pas de cinq : « chaque quatrième année »
(Josué § 31), il convient donc de parler d'une levée quadriennale
et non pas quinquennale d'après notre façon moderne de compter les
dates.
Karayannopulos,
là encore, a vu la difficulté de concilier les textes avec la thèse
traditionnelle, mais il n'a pas osé rectifier l'erreur de ses
devanciers et s'est contenté d'émettre une solution destinée à
concilier les deux versions, affirmant que le chrysargyre porte sur
une période de 5 ans mais qu'il est perçu la 4e année de ce cycle.
En réalité l'hypothèse du cycle quinquennal est liée à la
traduction trop stricte du mot lustralis, selon un postulat qui
prétend que ce mot désigne une période de 5 ans, or cela est faux,
il suffit de parcourir les références données par le Thesaurus
linguae lalinae au mot lustrum pour voir que les Anciens désignent
aussi bien par ce terme une période de quatre ans, et en particulier
l'intervalle entre deux Jeux Olympiques.
Si
l'on affirme que le chrysargyre est perçu tous les cinq ans, on ne
peut expliquer pourquoi de nombreux auteurs parlent d'une levée
quadriennale, au contraire, en admettant une levée quadriennale, on
s'explique aisément pourquoi Libanius parle de la « terrible
cinquième année » ou pourquoi le versement est dit
« lustral », par le fait que la levée recommence chaque
5e année en comptant l'année de départ comme on le fait couramment
dans l'Antiquité, c'est-à-dire tous les quatre ans selon notre
comput moderne : ex. 342, 346, 350, etc.
La
preuve nous en est apportée par l'édit d'abolition du chrysargyre
en 498, Anastase précise que, dans les villes où l'impôt continue
néanmoins à être payé, on peut le faire soit en un seul versement
pour les 4 ans, soit en 4 versements échelonnés sur 4 ans : C'est
bien la preuve que le chrysargyre court sur une durée de 4 années
entre deux levées.
Pour
sa part, Zonaras semble faire bande à part en parlant du chrysargyre
comme d'un impôt annuel, et on affirme généralement qu'il s'agit
d'une erreur de sa part.
En
réalité, au Ve siècle, il est permis de payer le chrysargyre sous
forme de versements échelonnés annuels ou même mensuels, et l'édit
d'Anastase cité ci-dessus montre que cette pratique est généralisée
en 498 dans les cités où subsiste l'impôt : L'historien Byzantin
n'a donc fait que généraliser abusivement ce qui est en fait une
tolérance laissée aux contribuables.
Étant
admis que le chrysargyre est levé tous les 4 ans, est-il possible de
préciser à quelles dates il a été perçu ? Comme le fait
remarquer Karayannopulos, les dates d'émission de lois sur ce sujet
ne signifient pas qu'il y ait eu levée cette année-là, et il
convient donc de s'en tenir aux dates assurées ou probables où nous
sommes amenés à placer la perception de l'impôt :
Remise
du chrysargyre par Constantin à l'occasion de ses vicennales selon
le Chronicon Paschale (cf. note 9). On sait qu'exceptionnellement
Constantin a fêté 2 fois ses vicennales, à Nicomédie et Rome en
325 et 326, et la levée peut donc se placer durant l'une ou l'autre
année.
342
: Dans une lettre datée du 28 janvier, le gouverneur d'Augustamnica
Flavius Julius Ausonius ordonne aux décurions d'Oxyrhynchos de
procéder à la levée du chrysargyre sur les seuls commerçants dont
ils lui ont transmis la liste, sans s'en prendre aux autres habitants
qui ne font pas de commerce (P. Oxy. 3577),
381/383
: Lettre de Grégoire de Nazianze aux décurions de la cité, leur
reprochant d'avoir imposé le chrysargyre à un diacre {Ep. 98). La
levée se situe donc à l'époque où Grégoire occupe le siège de
Nazianze, entre l'été 381 et l'été 383,
386
: Les commerçants et artisans d'Antioche sont contraints par
Tisamène à repeindre leurs boutiques alors qu'ils viennent de payer
un lourd impôt, qui est sans aucun doute le chrysargyre (Libanius,
Or. 33, 33) ;
390/391
: Reçu de versement pour le chrysargyre de la 4e indiction (PSI 884)
;
398/399
: Arcadius ordonne de régler au plus vite les conflits nés à
Constantinople entre clercs et commerçants sur la levée du
chrysargyre (CTh XIII, 1, 16), la loi semble indiquer une levée
récente.
446/447
: Valentinien III ordonne de lever le chrysargyre sur les marchands
qui ont fui les villes pour s'installer dans la campagne (loi datée
du 25 avril 447 : Nov. Val XXIV).
Il
convient par contre d'écarter certains textes douteux : Par exemple
PSI 1265 indique une levée du chrysargyre pour une dixième
indiction qui est sans doute 426/427, mais à une époque où le
paiement peut être mensualisé.
De
même faut-il écarter la lettre 88 de Basile de Césarée : Dom
Maran, dans l'édition des Bénédictins reprise par la suite dans la
Patrologie, date la lettre de 372, mais en faisant une double erreur
sur la levée (où il voit l'or comparatice au lieu du chrysargyre)
et le destinataire (qu'il prétend identifier au gouverneur Elias
alors qu'elle est envoyée « à un apaitète »), en
réalité, la lettre ne comprend aucun autre élément de datation
que la durée de l'épiscopat de Basile (370-378).
Enfin,
il en est de même pour le discours 46 de Libanius, contre Florentius
:
Ce
discours est postérieur à l'affaire des Statues à laquelle il fait
allusion, mais la date assignée au gouvernement de Florentius,
392/393, ne repose que sur le fait que Proculus est vivement attaqué
par Libanius et les auteurs pensent que Libanius n'a pu se livrer à
de telles attaques qu'après la chute de Proculus en été 392.
CHRYSARGYRE |
www.persee.fr/doc/numi_0484-8942_1985_num_6_27_1875
de
R Delmaire - 1985 - Cité
6 fois - Autres
articles
Revue
numismatique Année
1985 Volume 6 Numéro 27 pp. ... selon laquelle l'impôt du
chrysargyre
aurait été créé en 314
pour célébrer les décennales de ...
Constantin I er le Grand - Larousse
www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Constantin_I_er_le_Grand/114483
L'année
suivante, Constantin se fait reconnaître auguste par Maximien, dont
il épouse la ... le labarum, cela étant attesté par les monnaies
dès les
années 314
à 317. .... impôt spécial aux sénateurs, le chrysargyre,
qui frappait les marchands, ...
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