17
JUIN 2016...
Cette
page concerne l'année 324 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
AFFRONTEMENTS
SANGLANTS ENTRE LES TROUPES DE CONSTANTIN
ET LUCINIUS.LA VICTOIRE DE CONSTANTIN |
3
juillet : Victorieux à la bataille d'Andrinople (aujourd'hui
Edirne), Constantin Ier chasse Licinius de Byzance.
Juillet :
Victoire de la flotte de Crispus sur Licinius à la bataille de
l'Hellespont. Licinius doit se retirer sur la rive asiatique.
18
septembre : Victoire définitive de Constantin Ier sur Licinius
à Chrysopolis, près de Chalcédoine. Licinius, le précédent
empereur d'Orient, interné à Thessalonique, est assassiné peu
après. Constantin Ier devient « totius orbis imperator ».
Automne :
Constantin rappelle sa mère, Hélène, et la proclame Augusta en
même temps que sa femme Fausta (ou au début de 325).
8
ou 13 novembre : Constance est nommé césar. Début des travaux
à Byzance afin d'en faire la future capitale de l'empire sous le nom
de Constantinople.
9
novembre, Rome : Consécration de la basilique
Saint-Jean-de-Latran.
18
novembre, Rome : Consécration de la basilique
Saint-Paul-hors-les-Murs.
Hiver :
Ossius de Cordoue est envoyé par Constantin à Alexandrie à la fin
de l'année pour tenter de régler les divisions dans l’Église
d’Orient. Il convoque un synode qui rétrograde le prêtre
Colluthus et déclare ses ordinations invalides, mais échoue à
régler l'affaire du prêtre Arius face à l'intransigeance de
l'évêque Alexandre. Après cet échec Constantin convoque pour
l'année suivante un concile général à Nicée.
La
bataille d'Andrinople est livrée le 3 juillet 324 durant la guerre
civile entre les empereurs Romains Constantin et Licinius. Constantin
y inflige une lourde défaite à Licinius.
Lors
d'un conflit précédent, en 316, Constantin a vaincu Licinius et a
conquis toute la péninsule des Balkans à l'exception de la Thrace.
La paix a été signée mais les relations entre les 2 empereurs
demeurent délicates.
En
324, Constantin est prêt à reprendre le conflit et quand ses
troupes, à la poursuite de pillards Wisigoths, entrent sur le
territoire de Licinius, cela crée un casus belli très opportun pour
lui. La réaction de Licinius à cette incursion à l'intérieur de
ses frontières est ouvertement hostile, ce qui pousse Constantin à
passer à l'offensive. Il envahit la Thrace avec une armée
inférieure en nombre à celle de Licinius mais composée en grande
partie de vétérans ainsi que de nouvelles recrues de qualité
venues d'Illyrie.
Licinius
a établi son campement à Andrinople (Hadrianopolis), la plus grande
cité de Thrace. Constantin avance en direction de l'est depuis
Thessalonique jusqu'à ce qu'il atteigne le fleuve Hèbre, sur la
rive duquel se trouve Andrinople, et y établisse son propre
campement.
Licinius
organise sa ligne de bataille, de 200 stades de long, entre des
hauteurs dominant la cité et le confluent de l'Hèbre avec l'un de
ses affluents.
Les
deux armées gardent leurs position durant plusieurs jours avant de
livrer bataille car les deux adversaires hésitent à tenter la
traversée du fleuve sous la menace d'une armée bien préparée.
LA DÉFAITE DE LUCINIUS |
Finalement,
Constantin utilise la ruse pour faire traverser ses troupes. Ayant
remarqué un point où le fleuve est moins large et qui est dominé
par une colline boisée, il donne l'ordre que des cordes et du
matériel soient assemblés de façon voyante à un autre endroit au
bord du fleuve, loin de celui qu'il a repéré pour traverser, pour
donner l'impression qu'il a l'intention de construire un pont.
Il
rassemble secrètement 5 000 archers et des unités de cavalerie
sur la colline boisée, puis mène ses cavaliers de l'autre côté du
fleuve pour prendre ses adversaires au dépourvu. Cette attaque
surprise est un succès total et le reste de son armée peut alors
traverser au même endroit. Ce qui suit est alors, selon les mots de
l'historien Zosime, « un grand massacre », l'armée de
Licinius laissant environ 34 000 morts sur le terrain. Durant la
bataille, Constantin fait porter son étendard, le labarum, sur tous
les endroits où ses troupes semblent être en difficulté et
l'apparition de ce talisman donne de la vigueur à ses troupes et
démoralise celles de Licinius. Constantin, qui a été légèrement
blessé à la cuisse au cours des combats, suspend son attaque au
coucher du soleil et l'obscurité permet à l'armée de Licinius de
se retirer sur Byzance, où se trouve la flotte. Cette bataille a été
l'une des plus importantes du IVe siècle, par la taille des deux
armées.
À
la suite de cette victoire, Constantin met le siège devant Byzance
tandis que son fils Crispus prend le commandement de sa flotte et
part affronter celle de Licinius.
BATAILLE DE L'HELLESPONT |
La
victoire de Crispus, sur les eaux de l'Hellespont, permet à l'armée
de Constantin de passer en Bithynie. Là-bas, elle affronte l'armée
de Licinius dans la dernière bataille de cette campagne, à
Chrysopolis, et remporte une nouvelle victoire écrasante. Constantin
cède tout d'abord aux prières de sa sœur Constantia et épargne la
vie de son beau-frère mais, quelques mois plus tard, il ordonne son
exécution, rompant ainsi sa promesse.
Un
an plus tard, le neveu de Constantin, Licinius le jeune, est aussi
victime de la colère et de la suspicion de l'empereur, et Constantin
devient alors le maître incontesté du monde Romain, le premier
depuis Dioclétien.
RÉGION DE LA MER DE MARMARA |
La
bataille de l'Hellespont est un affrontement naval qui s'est tenu en
324 entre les flottes de Constantin et Licinius, dans l'Hellespont.
La flotte de Constantin est dirigée par son fils Crispus tandis que
celle de Licinius est sous le commandement de son amiral, Abantus (ou
Amandus). Malgré son infériorité numérique, Crispus remporte une
large victoire... En quelle année cette guerre a-t-elle fini ?
C'est
une question controversée. On sait que la bataille d'Andrinople est
du 3 juillet, celle de Chrysopolis du 18 ou 20 septembre, mais on
hésite pour l'année. La plupart des historiens, avec Tillemont,
placent ces événements en 323. Th. Mommsen s'est autrefois prononcé
pour cette date.
Plus
récemment, M. E. Schwartz l'a acceptée. M. Otto Seek au contraire,
avec Idace, adopte l'année 324.
Dans
un lot de papyrus du Musée du Caire, et qui proviennent de
Théadelphie, village de nom Arsinoïte, on croit trouver la solution
de ce petit problème.
Le
papyrus Théad. inv. 15 est une série de reçus délivrés à deux
comarques de Théadelphie, à des titres divers.
La
colonne 5 du même texte est une quittance pour le prix de la pourpre
de la 11e indiction. Elle est datée de la même manière.
Enfin
la même formule de date, ou une formule analogue, se retrouve dans
un prêt combiné d'argent et de légumes, P. Théad. inv. 40, on lit
: •
Il
est clair que de pareilles expressions ne peuvent convenir qu'à une
époque troublée, où l’Égypte n'a pas accepté ou n'a pas connu
les consuls réguliers. Les détails du texte permettent de fixer les
hésitations dans une certaine mesure. Zaxawv ou H<xy.out)v est
bien connu par les papyrus. On sait qu'il est né en 270.
BATAILLE D'ANDRINOPLE |
En
342, il adresse une plainte au célèbre Flavius Abinnaeus. De plus,
la date du reçu (n° 15) doit être cherchée dans les environs
d'une année qui est la douzième de l'indiction. Le cycle des
indictions paraît avoir été inauguré en Égypte en 297. On a donc
le choix entre 308/309, 323/324, 338/339, 353/354, et en supposant
que Sakaon ait vécu 98 ans, 368/ 369. Ajoutons, si l'on veut,
293/294 pour le cas où le cycle de l'indiction serait entré en
usage avant 297, ce qui d'ailleurs n'est nullement démontré. Les
trois dates les plus récentes paraissent hors de cause : On ne voit
pas pourquoi à ces époques l’Égypte n'aurait pas accepté les
consuls réguliers. Il n'en est pas de même des trois plus
anciennes. L'année 293/294 porte à peu près sur le temps de la
révolte d'Achilleus et de L. Domitius Domitianus, et le lot de
papyrus, provenant tout entier de la même trouvaille, offre un texte
daté de la seconde année de l'usurpateur Domitianus. Mais il est
impossible de trouver de raison décisive pour faire remonter notre
n° 1 5 à cette date, tandis qu'il en ait quelques-unes de le placer
plus bas. Plus bas même que 307, 308, 309, car à ces dates, si
l’Égypte ne reconnaît pas toujours les consuls réguliers, elle
connaît et reconnaît des consuls : La preuve nous en est fournie
par les textes mêmes. Reste l'année 323/324 vers laquelle tout
incline. Sakaon dans le texte agit comme Comarque de Théadelphie :
Or le P. Théad. inv. n° 11, daté par les consuls Paullianus et
Julianus, nous apprend qu'en 325 il remplit cette charge.
Aurelius
Castorion, donné par ce dernier texte comme épimélète des
ouvriers de la grande carrière d'albâtre, est aussi mentionné avec
ce titre dans le n° 15. Il est donc probable que les deux documents
soient de dates voisines.
Cette
probabilité se change, en certitude, si l'on compare la formule de
date dont il est ici question, et celle que l'on trouve dans les
Papyrus d'Oxyrhynchos.
Il
ne paraît pas douteux que le P. Théad. inv. 15 ne soit précisément
de l'année qui a suivi celle que désigne cette formule.
Mais
quelle est cette année? Pour M. 0. Seek, on a désigné par cette
formule vague, en changeant seulement le chiffre, les 3 années qui
ont suivi le 6e consulat de Licinius, consulat qui ne peut être
placé qu'en 322 ou 323. Or, comme la fin de la guerre est, de l'aveu
de tout le monde, antérieure à 325, l'arrangement proposé fixe
d'une part le consulat de Licinius en 322, d'autre part la fin de la
guerre en 324, mais il faut admettre qu'en 325, jusqu'au 17 août, au
moins dans certaines régions de l’Égypte, on a ignoré les
consuls constantiniens... Difficile à soutenir, cette thèse n'est
plus admissible , puisqu'elle attribue le P. Théad. inv. 15 à
l'année 326, date à laquelle l’Égypte, depuis longtemps soumise,
accepte certainement les consuls réguliers.
M.
E. Schwartz admet que l'année des 2 papyrus d'Oxyrhynchos, cités
plus haut, a immédiatement suivi le 6e consulat de Licinius, et
comme il place la fin de la guerre en 323, il met le 6e consulat de
Licinius en 322, et les textes d'Oxyrhynchos en 323.
Le
P. Théad. inv. 15 nous oblige à accepter l'arrangement de M. E.
Schwartz, ou un arrangement analogue. Mais comme d'une part la
formule de ce texte ne peut convenir au temps où l’Égypte a fait
sa soumission, et que d'autre part le 6e consulat de Licinius ne peut
être antérieur à 322, il faut nécessairement placer ce consulat à
cette date, et la fin de la guerre en 324, comme le veut M. 0. Seek.
Le n° 15 est du début de Thoth (commencement de septembre). Un
autre fragment (P. Théad. inv. 39) dont on a conservé le bord
gauche d'un reçu, nous fournit la date suivante :
CONSTANTIN LE GRAND |
On
voit qu'en novembre/décembre 324, deux mois environ après
Chrysopolis, l’Égypte reconnaît Constantin et ses consuls.
Bataille d'Andrinople (324) — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d'Andrinople_(324)
La
bataille d'Andrinople fut livrée le 3 juillet 324 durant la guerre
civile entre les empereurs romains Constantin et Licinius. Constantin
y infligea une lourde ...
Termes
manquants : année
En
quelle année finit la guerre entre Constantin et Licinius? - Persée
www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1906_num_50_4_71837
de
P Jouguet - 1906
On
sait que la bataille d'Andrinople est du 3 juillet2, celle de
Chrysopolis du 18 ou 20 ... M. Otto Seek au contraire, avec Idace,
adopte l'année 324 2. Dans un lot ...
N178
Monnaie Romaine La Virilité de L'Armée Collection Puy-de ...
https://www.leboncoin.fr/collection/865413162.htm
Type
: Centenionalis-- Année 320/321 -- Trèves -Cuivre -- 19.5 mm --
Poids 3.20 ... La bataille d'Andrinople fut livrée le 3 juillet 324
durant la guerre civile entre ...
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