lundi 11 juillet 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 324

17 JUIN 2016...

Cette page concerne l'année 324 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

AFFRONTEMENTS SANGLANTS ENTRE LES TROUPES DE CONSTANTIN
ET LUCINIUS.


LA VICTOIRE DE CONSTANTIN
3 juillet : Victorieux à la bataille d'Andrinople (aujourd'hui Edirne), Constantin Ier chasse Licinius de Byzance.
Juillet : Victoire de la flotte de Crispus sur Licinius à la bataille de l'Hellespont. Licinius doit se retirer sur la rive asiatique.

18 septembre : Victoire définitive de Constantin Ier sur Licinius à Chrysopolis, près de Chalcédoine. Licinius, le précédent empereur d'Orient, interné à Thessalonique, est assassiné peu après. Constantin Ier devient « totius orbis imperator ».

Automne : Constantin rappelle sa mère, Hélène, et la proclame Augusta en même temps que sa femme Fausta (ou au début de 325).

8 ou 13 novembre : Constance est nommé césar. Début des travaux à Byzance afin d'en faire la future capitale de l'empire sous le nom de Constantinople.

9 novembre, Rome : Consécration de la basilique Saint-Jean-de-Latran.

18 novembre, Rome : Consécration de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs.

Hiver : Ossius de Cordoue est envoyé par Constantin à Alexandrie à la fin de l'année pour tenter de régler les divisions dans l’Église d’Orient. Il convoque un synode qui rétrograde le prêtre Colluthus et déclare ses ordinations invalides, mais échoue à régler l'affaire du prêtre Arius face à l'intransigeance de l'évêque Alexandre. Après cet échec Constantin convoque pour l'année suivante un concile général à Nicée.

La bataille d'Andrinople est livrée le 3 juillet 324 durant la guerre civile entre les empereurs Romains Constantin et Licinius. Constantin y inflige une lourde défaite à Licinius.
Lors d'un conflit précédent, en 316, Constantin a vaincu Licinius et a conquis toute la péninsule des Balkans à l'exception de la Thrace. La paix a été signée mais les relations entre les 2 empereurs demeurent délicates.

En 324, Constantin est prêt à reprendre le conflit et quand ses troupes, à la poursuite de pillards Wisigoths, entrent sur le territoire de Licinius, cela crée un casus belli très opportun pour lui. La réaction de Licinius à cette incursion à l'intérieur de ses frontières est ouvertement hostile, ce qui pousse Constantin à passer à l'offensive. Il envahit la Thrace avec une armée inférieure en nombre à celle de Licinius mais composée en grande partie de vétérans ainsi que de nouvelles recrues de qualité venues d'Illyrie.

Licinius a établi son campement à Andrinople (Hadrianopolis), la plus grande cité de Thrace. Constantin avance en direction de l'est depuis Thessalonique jusqu'à ce qu'il atteigne le fleuve Hèbre, sur la rive duquel se trouve Andrinople, et y établisse son propre campement.
Licinius organise sa ligne de bataille, de 200 stades de long, entre des hauteurs dominant la cité et le confluent de l'Hèbre avec l'un de ses affluents.
Les deux armées gardent leurs position durant plusieurs jours avant de livrer bataille car les deux adversaires hésitent à tenter la traversée du fleuve sous la menace d'une armée bien préparée.

LA DÉFAITE DE LUCINIUS
Finalement, Constantin utilise la ruse pour faire traverser ses troupes. Ayant remarqué un point où le fleuve est moins large et qui est dominé par une colline boisée, il donne l'ordre que des cordes et du matériel soient assemblés de façon voyante à un autre endroit au bord du fleuve, loin de celui qu'il a repéré pour traverser, pour donner l'impression qu'il a l'intention de construire un pont.
Il rassemble secrètement 5 000 archers et des unités de cavalerie sur la colline boisée, puis mène ses cavaliers de l'autre côté du fleuve pour prendre ses adversaires au dépourvu. Cette attaque surprise est un succès total et le reste de son armée peut alors traverser au même endroit. Ce qui suit est alors, selon les mots de l'historien Zosime, « un grand massacre », l'armée de Licinius laissant environ 34 000 morts sur le terrain. Durant la bataille, Constantin fait porter son étendard, le labarum, sur tous les endroits où ses troupes semblent être en difficulté et l'apparition de ce talisman donne de la vigueur à ses troupes et démoralise celles de Licinius. Constantin, qui a été légèrement blessé à la cuisse au cours des combats, suspend son attaque au coucher du soleil et l'obscurité permet à l'armée de Licinius de se retirer sur Byzance, où se trouve la flotte. Cette bataille a été l'une des plus importantes du IVe siècle, par la taille des deux armées.

À la suite de cette victoire, Constantin met le siège devant Byzance tandis que son fils Crispus prend le commandement de sa flotte et part affronter celle de Licinius.
BATAILLE DE L'HELLESPONT
La victoire de Crispus, sur les eaux de l'Hellespont, permet à l'armée de Constantin de passer en Bithynie. Là-bas, elle affronte l'armée de Licinius dans la dernière bataille de cette campagne, à Chrysopolis, et remporte une nouvelle victoire écrasante. Constantin cède tout d'abord aux prières de sa sœur Constantia et épargne la vie de son beau-frère mais, quelques mois plus tard, il ordonne son exécution, rompant ainsi sa promesse.
Un an plus tard, le neveu de Constantin, Licinius le jeune, est aussi victime de la colère et de la suspicion de l'empereur, et Constantin devient alors le maître incontesté du monde Romain, le premier depuis Dioclétien.

RÉGION DE LA MER DE MARMARA
La bataille de l'Hellespont est un affrontement naval qui s'est tenu en 324 entre les flottes de Constantin et Licinius, dans l'Hellespont. La flotte de Constantin est dirigée par son fils Crispus tandis que celle de Licinius est sous le commandement de son amiral, Abantus (ou Amandus). Malgré son infériorité numérique, Crispus remporte une large victoire... En quelle année cette guerre a-t-elle fini ?
C'est une question controversée. On sait que la bataille d'Andrinople est du 3 juillet, celle de Chrysopolis du 18 ou 20 septembre, mais on hésite pour l'année. La plupart des historiens, avec Tillemont, placent ces événements en 323. Th. Mommsen s'est autrefois prononcé pour cette date.
Plus récemment, M. E. Schwartz l'a acceptée. M. Otto Seek au contraire, avec Idace, adopte l'année 324.

Dans un lot de papyrus du Musée du Caire, et qui proviennent de Théadelphie, village de nom Arsinoïte, on croit trouver la solution de ce petit problème.
Le papyrus Théad. inv. 15 est une série de reçus délivrés à deux comarques de Théadelphie, à des titres divers.

La colonne 5 du même texte est une quittance pour le prix de la pourpre de la 11e indiction. Elle est datée de la même manière.
Enfin la même formule de date, ou une formule analogue, se retrouve dans un prêt combiné d'argent et de légumes, P. Théad. inv. 40, on lit : •
Il est clair que de pareilles expressions ne peuvent convenir qu'à une époque troublée, où l’Égypte n'a pas accepté ou n'a pas connu les consuls réguliers. Les détails du texte permettent de fixer les hésitations dans une certaine mesure. Zaxawv ou H<xy.out)v est bien connu par les papyrus. On sait qu'il est né en 270.
BATAILLE D'ANDRINOPLE
En 342, il adresse une plainte au célèbre Flavius Abinnaeus. De plus, la date du reçu (n° 15) doit être cherchée dans les environs d'une année qui est la douzième de l'indiction. Le cycle des indictions paraît avoir été inauguré en Égypte en 297. On a donc le choix entre 308/309, 323/324, 338/339, 353/354, et en supposant que Sakaon ait vécu 98 ans, 368/ 369. Ajoutons, si l'on veut, 293/294 pour le cas où le cycle de l'indiction serait entré en usage avant 297, ce qui d'ailleurs n'est nullement démontré. Les trois dates les plus récentes paraissent hors de cause : On ne voit pas pourquoi à ces époques l’Égypte n'aurait pas accepté les consuls réguliers. Il n'en est pas de même des trois plus anciennes. L'année 293/294 porte à peu près sur le temps de la révolte d'Achilleus et de L. Domitius Domitianus, et le lot de papyrus, provenant tout entier de la même trouvaille, offre un texte daté de la seconde année de l'usurpateur Domitianus. Mais il est impossible de trouver de raison décisive pour faire remonter notre n° 1 5 à cette date, tandis qu'il en ait quelques-unes de le placer plus bas. Plus bas même que 307, 308, 309, car à ces dates, si l’Égypte ne reconnaît pas toujours les consuls réguliers, elle connaît et reconnaît des consuls : La preuve nous en est fournie par les textes mêmes. Reste l'année 323/324 vers laquelle tout incline. Sakaon dans le texte agit comme Comarque de Théadelphie : Or le P. Théad. inv. n° 11, daté par les consuls Paullianus et Julianus, nous apprend qu'en 325 il remplit cette charge.

Aurelius Castorion, donné par ce dernier texte comme épimélète des ouvriers de la grande carrière d'albâtre, est aussi mentionné avec ce titre dans le n° 15. Il est donc probable que les deux documents soient de dates voisines.
Cette probabilité se change, en certitude, si l'on compare la formule de date dont il est ici question, et celle que l'on trouve dans les Papyrus d'Oxyrhynchos.

Il ne paraît pas douteux que le P. Théad. inv. 15 ne soit précisément de l'année qui a suivi celle que désigne cette formule.
Mais quelle est cette année? Pour M. 0. Seek, on a désigné par cette formule vague, en changeant seulement le chiffre, les 3 années qui ont suivi le 6e consulat de Licinius, consulat qui ne peut être placé qu'en 322 ou 323. Or, comme la fin de la guerre est, de l'aveu de tout le monde, antérieure à 325, l'arrangement proposé fixe d'une part le consulat de Licinius en 322, d'autre part la fin de la guerre en 324, mais il faut admettre qu'en 325, jusqu'au 17 août, au moins dans certaines régions de l’Égypte, on a ignoré les consuls constantiniens... Difficile à soutenir, cette thèse n'est plus admissible , puisqu'elle attribue le P. Théad. inv. 15 à l'année 326, date à laquelle l’Égypte, depuis longtemps soumise, accepte certainement les consuls réguliers.
M. E. Schwartz admet que l'année des 2 papyrus d'Oxyrhynchos, cités plus haut, a immédiatement suivi le 6e consulat de Licinius, et comme il place la fin de la guerre en 323, il met le 6e consulat de Licinius en 322, et les textes d'Oxyrhynchos en 323.
Le P. Théad. inv. 15 nous oblige à accepter l'arrangement de M. E. Schwartz, ou un arrangement analogue. Mais comme d'une part la formule de ce texte ne peut convenir au temps où l’Égypte a fait sa soumission, et que d'autre part le 6e consulat de Licinius ne peut être antérieur à 322, il faut nécessairement placer ce consulat à cette date, et la fin de la guerre en 324, comme le veut M. 0. Seek. Le n° 15 est du début de Thoth (commencement de septembre). Un autre fragment (P. Théad. inv. 39) dont on a conservé le bord gauche d'un reçu, nous fournit la date suivante :
CONSTANTIN LE GRAND
On voit qu'en novembre/décembre 324, deux mois environ après Chrysopolis, l’Égypte reconnaît Constantin et ses consuls.


Bataille d'Andrinople (324) — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d'Andrinople_(324)
La bataille d'Andrinople fut livrée le 3 juillet 324 durant la guerre civile entre les empereurs romains Constantin et Licinius. Constantin y infligea une lourde ...
Termes manquants : année

En quelle année finit la guerre entre Constantin et Licinius? - Persée
www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1906_num_50_4_71837
de P Jouguet - ‎1906
On sait que la bataille d'Andrinople est du 3 juillet2, celle de Chrysopolis du 18 ou 20 ... M. Otto Seek au contraire, avec Idace, adopte l'année 324 2. Dans un lot ...

N178 Monnaie Romaine La Virilité de L'Armée Collection Puy-de ...
https://www.leboncoin.fr/collection/865413162.htm
Type : Centenionalis-- Année 320/321 -- Trèves -Cuivre -- 19.5 mm -- Poids 3.20 ... La bataille d'Andrinople fut livrée le 3 juillet 324 durant la guerre civile entre ...

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