Cette
page concerne l'année 300 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
QUAND
L'ARABIE N’ÉTAIT PAS ENCORE MUSULMANE.
JORDANIE |
Lorsque
le christianisme s’impose dans l’Empire Romain, les lieux
bibliques mythiques de la province d’Arabie voient l’édification
de lieux de culte, tels que le monastère de Siyagah au mont Nébo,
et de nombreuses églises. Les remarquables décorations de mosaïques
trouvées par les archéologues dans ces églises permettent de
caractériser une école de mosaïstes dite de Madaba.
Jerash
est le chef-lieu de la province de Jerash dans le royaume de
Jordanie. La population de l'agglomération dépasse
120 000 habitants. La ville moderne s'est établie autour
du site de l'antique cité de Gérasa, parfois francisée en Gérase.
Le
forum ovale est sans doute le plus grand forum de l'Empire Romain :
Faisant à la fois office de place publique, d'agora et de marché
(de nombreuses boutiques ont été retrouvées à ses abords), c'est
un élément architectural essentiel de l'urbanisme de la ville
puisqu'il permet, par un effet de style, de faire la jonction
visuelle entre le cardo maximus et le sanctuaire de Zeus qui, grâce
à la forme particulière de la place ovale, semble se trouver dans
la continuité de la voie principale de la cité.
Deux
établissements de bains, qui s'étendent au niveau du tétrapyle
nord, sont en grande partie effondrés. Les « bains de
Placcus », peu fouillés, mais apparemment de taille
remarquable, sont situés de l'autre côté du wadi de Jérash,
c'est-à-dire du côté Ouest de la ville, à côté de la cathédrale
Saint-Théodore, juste au-dessous de la Maison du clergé ». On
distingue encore les vestiges des fours de l'hypocauste servant à
chauffer le caldarium, une inscription de l'extrême fin du Ve siècle
en attribue la construction à l'évêque Placcus.
LES TROIS ÉGLISES DE JERASH |
Les
vestiges d'habitations sont relativement sommaires, et il s'agit en
majorité de réoccupation de bâtiments publics de l'époque
Romaine : Deux maisons ont été découvertes du côté Oriental
du wadi, recouvertes de mosaïques, dont l'une décrit un cortège
bachique, et une seconde, les quatre saisons, thème que l'on
rencontre assez fréquemment dans la région (voir notamment à
Madaba), du côté Ouest de la ville, la « maison des Bleus »
est ainsi nommée d'après une inscription, ainsi qu'une splendide
demeure d'époque Byzantino-Omeyyade, dont les vestiges apparents
datent essentiellement de la période arabe, enfin, un quartier
d'habitation situé au nord-ouest de la cathédrale Saint-Théodore a
été dégagé et fouillé rapidement dans les années 1930, comptant
des structures domestiques individuelles, probablement destinées à
loger les membres du clergé de la cathédrale.
Cet
ensemble se trouve aujourd'hui à nouveau enfoui sous le remblai
résultant du dégagement du sanctuaire d'Artémis. À proximité se
trouve la « Maison du Clergé », encore visible,
considérée par Kraeling comme un logement pour le clergé, mais
dont la destination reste encore aujourd'hui douteuse, faute de
fouilles approfondies...
Les
deux théâtres : Un théâtre au nord de la ville, l'autre au
sud, situés respectivement à côté des sanctuaires d'Artémis et
de Zeus.
Ces
théâtres ont été remarquablement bien restaurés et accueillent
des spectacles locaux, généralement en période estivale.
Une
muraille entoure encore presque toute la ville : Après avoir
laissé à l'abandon ses premiers murs créés avant notre ère, la
cité s'entoure d'un nouveau rempart qui réduit ses dimensions, la
ramenant à la porte sud et laissant à l'extérieur toute la zone
allant de la porte sud à l'arc d'Hadrien, et comprenant
l'hippodrome.
Au
IVe siècle, la communauté chrétienne est nombreuse et on a
retrouvé les traces de 13 églises aux sols recouverts de mosaïques,
dont une cathédrale, la cathédrale Saint-Théodore.
On
a trouvé aussi les restes d'une synagogue de la même époque,
située au nord-ouest du sanctuaire d'Artémis.
Gérasa
devient siège d'un évêché au IVe siècle. Elle est ensuite
pillée par les Perses en 614, puis par les Arabes en 635. Elle subit
ensuite plusieurs tremblements de terre, dont le plus dévastateur
est probablement celui de 747-748, qui affecte violemment de
nombreuses autres villes de la région.
Le
coup de grâce lui est donné par les affrontements entre musulmans
et croisés lors des croisades, où le temple d'Artémis est
transformé en forteresse par les musulmans.
Les
premières fouilles sont effectuées dans les années 1920-1930 par
les membres de l'équipe Américano-Britannique de l'université
Yale, de l'Américan School of oriental research, et de la British
School of Jerusalem. Après la publication de Kraeling (1938), sorte
de rapport de toutes les fouilles faites sur le site jusque là,
celles-ci connaissent un moment de flottement avant d'être reprises
véritablement dans les années 1980, notamment sous la forme d'un
projet de coopération international, faisant appel à des
archéologues du monde entier, le Jerash Archaeological Project.
Chaque
équipe se voit attribuer une portion du site à fouiller et à
rénover. L'équipe Française, dirigée par Jacques Seigne, s'occupe
encore aujourd'hui de la rénovation du sanctuaire de Zeus.
Deux
villes constituent des sites majeurs de Jordanie :
Jerash
(ancienne Gerasa)
Pétra
D'impressionnants
vestiges antiques peuvent être visités tant en Syrie du Sud qu'en
Jordanie :
Philippopolis
d'Arabie (Shahba, en Syrie du Sud)
Rabbathmoba
(Rabba en Jordanie)
Khirbet
Dharih (temple récemment fouillé et restauré en Jordanie)
Les
5 siècles de présence impériale ont laissé d’autres vestiges
remarquables :
Le
limes Arabicus est bien représenté par les ruines des forteresses
de Qasr Azraq, Qasr Bshir, ou le camp légionnaire de Lejjun.
L’église
de Madaba et sa mosaïque représentant une carte de la Palestine
Gréco-Romaine. Car à cette époque, les populations qui vivent en
Arabie se proclament elles-mêmes « arabes » depuis
plusieurs siècles.
C’est
au début du IIIe siècle qu’apparaissent les premières
inscriptions en langue locale qui revendiquent une identité « arabe
», sans doute moins basée sur des critères ethniques que sur une
langue et un mode de vie.
L’une
des premières est une pierre tombale conservée au musée du Louvre,
provenant du sud de la Syrie, sur laquelle un certain Imrou al-Qays,
fils de 'Amr, se proclame « roi de tous les Arabes », en
328 de l’ère chrétienne.
Bien
que rédigée en arabe, cette inscription utilise un alphabet
différent de celui utilisé de nos jours : l’alphabet
nabatéen. Ce n’est que 3 siècles plus tard qu’apparaît
l’alphabet arabe « moderne ».
Sina
Montagne de l'Arabie Petrée , dont la seconde butte s'appelle Horeb,
où Dieu apparaît à Moïse dans le buisson ardent, et où il lui
donne Les Tables de la Loi, où se retire aussi le prophète Élie,
fuyant la persécution de Jézabel, à 60 lieues environ de
Jerusalem, à 15 ou 16 de la mer Rouge...
Cette
montagne dès le IVe siècle est peuplée de solitaires d'une
sainteté admirable.
Les
Sarrasins en tuent 40 l'an 180, et un pareil nombre 40 ans après
environ, que l’Église honore le 14 janvier...
Les
deux Anastases patriarches d'Antioche, ont été surnommés Sinaïtes.
Depuis
les croisades des Occidentaux la montagne de Sina a été appelée le
Mont-Sainte Catherine, à cause du culte de cette Sainte qui s'y est
établi, et dont la tradition pense son corps enterré là.
Les
Turcs l'appellent Gibel-Mousa ou Montagne de Moïse.
PETRA |
La
province que les Romains appellent Arabie correspond
approximativement à l'actuel royaume de Jordanie, rendue célèbre
auprès du grand public par les monuments de Pétra, elle pose à
l'historien un problème important, celui du nomadisme et de
l'insécurité qu'il a engendrée. Yann Le Bohec nous précise
quelles sont les solutions mises en place par l'Empire Romain pour
contrôler le limes du désert et protéger les populations
sédentaires.
Le
royaume indépendant d'Arabie est conquis par Rome en 106, sans doute
à la mort de son dernier roi, Rabbel II. Trajan achève ainsi
la politique d'annexion des principautés indépendantes qui a été
inaugurée par ses prédécesseurs. Par ailleurs, comme il prépare
une grande guerre contre les Parthes, il doit s'assurer qu'il ne
court aucun risque sur ses arrières.
Il
demande donc à un de ses meilleurs stratèges, Cornelius Palma, de
mener à bien l'entreprise. Les légionnaires ne rencontrent pas
beaucoup de résistance.
La
question des limites de la province n'a pas toujours trouvé de
solution satisfaisante, d'autant qu'elles ont varié.
À
l'ouest, le Jourdain sert de frontière avec la Judée-Palestine. Au
nord, la ligne de séparation avec la Syrie coupe en deux le Hauran,
hauteur qui passe totalement à l'Arabie sous Septime Sévère
(193-211).
Au
Sud-Ouest, le Néguev et le Sinaï sont occupés dès le IIe siècle.
C'est au Sud-Est et à l'Est que la situation présente le plus de
complexité, car on n'y trouve pas de démarcation très nette. On
distingue d'abord la province proprement dite, totalement placée
sous l'administration romaine, puis la zone des oasis de Djawf et du
Hedjaz, seulement contrôlée, enfin un domaine plus lointain,
également surveillé mais de manière plus lâche, puisque des
patrouilles vont jusqu'au golfe Persique.
PETRA |
On
retrouve ici un cas particulier bien attesté ailleurs dans l'empire
où s'identifient l'histoire d'une province et celle d'une légion.
Le
type d'ennemi à affronter influence la composition du corps d'armée.
Les stratèges ont recours à de nombreux auxiliaires très mobiles
pour surveiller et pourchasser les nomades.
Ils
privilégient la cavalerie et les archers. On connaît ainsi des
ailes, unités de 400 ou 800 hommes montés, utilisant des
dromadaires et des chevaux, elles ont été recrutées en Gétulie,
au nord du Sahara, en Thrace, et en Bulgarie actuelle, région
réputée pour l'excellence de ses archers.
Des
unités de cataphractaires ou cuirassés ont été constituées sans
doute davantage en prévision d'une incursion de Parthes ou de
Perses, ennemis qui utilisent ce type d'unités.
Et,
sur les 6 cohortes connues, des corps de 400 ou 800 hommes, en
général surtout des fantassins, 2 au moins sont mixtes, incluant
des cavaliers.
Une
autre question, celle de l'organisation stratégique, a suscité de
nombreux débats entre historiens. Il est assuré que les stratèges
Romains ont créé en Arabie ce qu'on appelle un « limes du
désert ». Il comprend 2 éléments.
À
l'ouest, l'ancienne route royale, rebaptisée via nova Traïana, en
constitue l'épine dorsale.
Elle
est complétée par un réseau de fortifications, des tours et des
forts bâtis à Bostra, Gerasa, Philadelphie, Pétra et Aila. À
l'est, des petites enceintes permettent de contrôler les oasis,
approvisionnement en eau des nomades, et d'envoyer des patrouilles
dans le désert...
La
prospérité de cette province explique en partie la conquête
Romaine. Si le blé est abondant et de qualité dans le Hauran, ce
n'est toutefois pas l'agriculture qui attire le plus les hommes, mais
le commerce.
La
via nova Traïana constitue un axe majeur en permettant de relier la
Syrie à la mer Rouge.
ECRITURE NABATEENNE |
La
principale cause de souci pour les autorités tient, comme on l'a
dit, aux nomades, ils pillent les récoltes surtout dans le Hauran et
les caravanes dans toute la région.
Les
historiens ont pendant longtemps admis l'équivalence, pour les
mentalités de l'Antiquité, de 3 termes, Arabes, nomades et
pillards... Cette conception, quelque peu schématique, a été
timidement remise en cause ces derniers temps.
Le
sens de la nuance s'impose. Parmi cette population, on distingue deux
grands groupes.
Les
Safaïtes, à l'Est, ont causé quelques désordres vers la fin du
IIe et le début du IIIe siècle, mais en général, pendant
tout le IIe et tout le IIIe siècle, ils se sont conduits en
alliés de Rome.
Les
nomades Nabatéens, au Sud, demandent un contrôle très strict, dont
le soin est confié aux garnisons des oasis. Il est plus facile de
surveiller le grand sanctuaire où ils honorent « Allat ».
(Al-Lat
ou al-Lāt déesse de la fécondité et de la féminité vénérée
en Arabie à l'époque préislamique.)
Les
sédentaires, qu'il faut donc protéger, se partagent en ruraux et
citadins. Les campagnes sont peuplées de paisibles Nabatéens.
Les
archéologues ont retrouvé leurs nombreux réservoirs d'eau et leurs
maisons de pierre dans le Hauran, au nord. Ils ont également étudié
des tombes rupestres et de la céramique. On retrouve ces populations
dans le pays d'Edom, de Moab et dans le Néguev, et tout au long de
la via nova Traiana.
Les
citadins sont mieux connus. C'est en ville que vivent les notables,
les seuls riches personnages de la province... On appelle Décapole,
« les dix villes », une région qui n'a jamais vraiment
compté 10 villes mais à peu près ce chiffre.
Les
agglomérations les plus importantes sont développées à
Héliopolis, Philadelphie (aujourd'hui Amman), Gerasa et Damas, mais
aussi Bostra et Pétra. L'architecture suit les traditions
hellénistiques.
Pétra
compte au nombre des centres les mieux connus et elle a donné son
nom à une région, l'Arabie Pétrée...
Elle
est née du commerce. On y a retrouvé des arcs, des temples, un
théâtre et surtout des tombes rupestres, conçues par leurs
commanditaires comme des temples funéraires, leur implantation a
commencé dès le Ier siècle de notre ère.
Résidence
du gouverneur, Bostra devient donc la capitale de la province. Elle
est administrée par des institutions de tradition grecque, un
conseil des anciens, appelé « boulè » et placé sous la
présidence d'un proèdre, une assemblée du peuple divisée en
tribus, et des magistrats divers, archontes, astynomes et autres.
Rome
a cependant importé le culte impérial, desservi par un flamine.
Pour l'architecture urbaine, outre un grand camp mal connu, il faut
compter avec des bâtiments civils, le « palais », un
marché, des cryptoportiques (portiques enterrés), des thermes, un
théâtre, un hippodrome et de nombreux temples, tel celui de Dusarès
où l'on honore 3 pierres ou bétyles posées sur une estrade.
Rome
et Auguste, les Nymphes et Tychè, la Fortuna des Romains, ont aussi
250 noms connus, 140 sont sémitiques mais d'origines variées, 100
sont Gréco-Romains et les 10 derniers entrent dans la catégorie
« divers ». En outre, la présence d'une colonie Juive
est attestée.
La
culture est mal connue. Le fond sémitique semble avoir gardé une
forte prépondérance, comme le montrent les inscriptions. Mais des
apports Perses, Grecs (dus surtout aux conquérants Macédoniens) et
enfin Romains sont attestés.
C'est
la religion qui permet de mieux connaître les habitants de cette
Arabie de l'Antiquité et leurs pensées... Elle se compose de 3
couches déposées successivement, un solide fond Sémitique, un
petit niveau Grec et un mince vernis Romain.
Les
dieux syriens l'emportent. On les retrouve dans le Hauran avec, au
premier chef, Baalshamin, « le maître du ciel ».
D'une
manière générale, sous les noms de Kronos et d'Héraklès, il faut
voir respectivement El et Melqart.
Hadad
est peut-être un autre nom pour Baalshamin, sont également attestés
plusieurs Zeus, les Zeus d'Héliopolis et de Damas, le Zeus
Beelbaaros... Atargatis et Gad, une Tychè locale.
Des
dieux arabes, davantage présents en Nabatène, forment la 2e
composante du panthéon sémitique :
Dusarès,
Allah,
Allat
ou Minerve,
Al-‘Uzza
ou Vénus,
Azizos,
dieu de la guerre,
Manaf,
« bon et rémunérateur ».
Pour
les cultes étrangers, il faut mentionner
Isis,
Mithra,
Mercure
Le
culte impérial des Romains.
CARTE DE JERASH |
Le
système défensif est renforcé.
L'économie
reprend vie.
Le
christianisme se diffuse mais sans donner des communautés très
fournies.
De
nouveaux nomades font leur apparition, à moins qu'il ne s'agisse
d'anciens regroupés sous un nouveau nom, les Saraceni, nos Sarrasins
dont le nom vient du mot Grec Saracenos « ceux qui vivent sous
la tente ».
L'Arabie
devient Byzantine lentement jusqu'à l'arrivée de l'islam et des
Arabes venus de l'Arabie profonde... Yann Le Bohec Février 2003
Copyright Clio 2016 - Tous droits réservés...
Le
Christianisme pénètre à Pétra vers le IVe siècle. Pendant ce
temps, Palmyre grandit en importance et attire le commerce d'Arabie
loin de Pétra.
Il
semble, toutefois, que la cité résiste en tant que centre
religieux.
Elle
fait alors partie de l'Empire Byzantin et l'Empereur Dioclétien
(284-305) y encourage, comme sur tout son territoire, la diffusion du
Christianisme en construisant des églises.
En
350, un Évêque est nommé à Pétra et un siècle plus tard de
grandes églises sont édifiées dans la ville. Athanase d'Alexandrie
(Patriarche d'Alexandrie, v.298-373) mentionne un Évêque de Pétra
nommé « Asterius ».
Le Deir est même utilisé comme église durant cette période avec des croix peintes sur ses murs et 3 autres églises seront découvertes lors de fouilles.
Le Deir est même utilisé comme église durant cette période avec des croix peintes sur ses murs et 3 autres églises seront découvertes lors de fouilles.
La
vaste « Tombe de l'urne » de l'époque Nabatéenne, qui
correspond à la tombe de Malichos II (ou Malchos, 60-30 av.J.C) ou
d'Arétas IV, devient une sorte de cathédrale en 446.
Au
Nord de Pétra, on trouve plusieurs tombes avec des croix gravées,
indiquant que les Chrétiens y enterrent leurs morts.
Épiphane
de Salamine (ou Épiphane de Chypre, Père de l'Église, v.315-403)
écrit que dans son temps, une fête a lieu, le 25 Décembre, en
l'honneur de la Déesse Chaabou et sa progéniture Dushara (Haer.).
Apparemment
en raison de l'invasion de la région par les Perses Sassanides, on
ne construit plus de tombeau somptueux.
Un violent tremblement de terre frappe Pétra le 19 mai 363, endommageant certains monuments, dont le théâtre et les aqueducs et paralyse le système de gestion de l'eau indispensable.
Un violent tremblement de terre frappe Pétra le 19 mai 363, endommageant certains monuments, dont le théâtre et les aqueducs et paralyse le système de gestion de l'eau indispensable.
Selon
Cyrille, Évêque de Jérusalem, presque la moitié de la ville est
détruite. La cité, étant déjà affaiblie depuis le début de la
domination Romaine par la diminution de ses activités commerciales,
n'est pas reconstruite et se vide lentement de ses habitants... Après
la conquête musulmane Pétra ne joue plus aucun rôle.
Arabie
(province romaine) — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arabie_(province_romaine)
La
province romaine d'Arabie ou Arabie pétrée est créée en 106 par
la conquête du royaume ... Au cours du IV siècle, les réformes de
la tétrarchie fractionnent l'Arabie romaine en provinces plus
petites et séparent les pouvoirs militaires et ...
Les
Vies des saints... disposées selon l'ordre des calendriers et ...
https://books.google.fr/books?id=FGZS9AWctNIC
Adrien
Baillet - 1703
Abbaïe
àune lieue 8c demie ou deux lieues de Poitiers , fondée au v”
siecle par ... La montagne qui en faisoit Pextremité du côte' de
Sina dans l'Arabie Petrée ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire