EN REMONTANT LE TEMPS... 303

8 JUILLET 2016...

Cette page concerne l'année 303 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LA GRANDE PERSÉCUTION

LES TOURMENTS DE SAINT BACCHUS

La persécution de Dioclétien, également connu sous le nom « Grand Chasse » est la dernière et peut-être la plus cruelle persécution des chrétiens dans l'Empire Romain.

Formés par Dioclétien et Maximien Augustes et les Césars Galère et Constance lesquels ont publié une série de décrets abolissant les droits légaux des chrétiens et ont exigé qu'ils reprennent les pratiques religieuses traditionnelles. Tous les édits ultérieurs commandent et exigent aux citoyens de l'empire de sacrifier aux Dieux.

Les persécutions ont varié en intensité tout au long de leur règne. les plus faibles représailles de l'empire sont en Gaule et en Bretagne, où seul le premier édit a été appliqué, tandis que les plus violentes se sont produits dans les provinces Orientales.

Bien que les lois persécutrices soient annulées par différents empereurs à des moments différents, Constantin et Licinius marquent traditionnellement la fin de la persécution des chrétiens.

Les chrétiens ont été considérés comme une menace pour les traditions de l'Empire Romain, parce que les festivités publiques, du culte impérial étaient refusées et ouvertement critiquées par ceux occupants des fonctions publiques.

Alors qu'ils ont été victimes de discrimination au niveau local dans tout l'empire parce qu'étant considérés comme des membres d'une sorte de « société secrète »

Pendant les 2 premiers siècles de l'ère chrétienne les lois émises contre la foi ou l’Église, ne sont pas du fait des empereurs, mais la plupart des persécutions ont été effectuées par des agents de l'administration locale...

Vers la décennie de 250, sous le règne de Dèce et de Valerian, certaines lois ont été adoptées contre la pratique du christianisme.

Cette législation oblige les chrétiens à faire des sacrifices aux dieux païens, sous peine d'encourir la prison ou la mort. Après l'arrivée au trône de Gallius (260), un décret ordonne l'arrêt temporaire des persécutions, mais quand Dioclétien monte sur le trône en 284, se produit un changement graduel dans l'attitude officielle envers les minorités religieuses.

Pendant les 15 premières années de son règne, Dioclétien purge l'armée des chrétiens, manichéens condamné à mort, il s'entoure d'opposants publics au christianisme.

La préférence de Dioclétien pour un gouvernement fort le conduit à décréter la plus profonde persécution de l'histoire Romaine.

Autour de 302 Dioclétien décide de commencer une persécution générale des chrétiens.

Après avoir consulté l'oracle de Delphes, sa réponse est définie comme un support à la position de Galère et dès 303 commencent les persécutions en général... Il faudra attendre le règne de Constantin seul maître de l'Empire pour que le christianisme devienne la religion de l'empire. On compte entre 3 000 et 3 500 chrétiens, subissant la torture, l'emprisonnement ou l'exil. La persécution a causé, néanmoins, la division de nombreuses églises. Certains schismes, comme les donatistes en Afrique du Nord et en Égypte persistent longtemps après les persécutions.

Au fil des siècles, certains chrétiens ont créé un « culte des martyrs » et peut-être exagéré les atrocités de cette époque de persécution.

Depuis sa première apparition jusqu'à sa légalisation sous le règne de Constantin, le christianisme représente une religion illégale. Pendant les 2 premiers siècles de son existence, le christianisme et ses praticiens sont impopulaires auprès du grand public.

Ainsi, les chrétiens sont toujours soupçonnés d'être membres d'une « société secrète » qui est communiquée par le biais de codes privés et reste en dehors de la sphère publique. La cause de la persécution a été l'hostilité populaire, la colère des masses, mais aucune action en justice.

En 177 à Lyon, seule l'intervention des autorités civiles ont arrêté des hôtes chrétiens invités chez un païen, en les enlevant de sa maison pour les tuer.

Le gouverneur de Bithynie Pontus, reçoit de nombreuses plaintes anonymes de citoyens qu'il recommande à l'empereur Trajan, lequel les ignore.

Pour les adeptes des religions traditionnelles, les chrétiens sont des créatures étranges, ni entièrement Romains ni complètement Barbares mais menaçant les coutumes traditionnelles. Les chrétiens ont rejeté les festivités publiques, ont refusé de prendre part au culte impérial, ont évité de critiquer ouvertement les fonctionnaires et les traditions anciennes.

La religion Romaine traditionnelle est étroitement lié au tissu de la société et de l'Empire Romain, mais les chrétiens refusent de voir leurs pratiques. Dans les mots de Tacite, les chrétiens ont montré « la haine de la race humaine », les plus crédules croient que les chrétiens utilisent la magie noire pour atteindre des objectifs révolutionnaires et pratiquent l'inceste et le cannibalisme... (toujours la peur irréfléchies de ce que l'on ne connaît pas)

Cependant, au cours des 2 premiers siècles de l'ère chrétienne aucun empereur n'émettra une loi contre leur foi et leur Église. Les persécutions qui ont eu lieu au cours de cette période ont été réalisées sous l'autorité de responsables locaux du gouvernement eux-mêmes.

Depuis le IIIe siècle, la situation a changé : Les empereurs sont devenus plus hostiles et les responsables gouvernementaux ont commencé à poursuivre activement les chrétiens, plutôt que de simplement répondre à la volonté des masses.

Le christianisme a également changé, ses pratiquants ne sont plus seulement les « classes inférieures qui fomentent le mécontentement », en fait, alors les chrétiens sont de lignée déjà riche ou élevée.

Origène, écrit en 248, « beaucoup de gens se tournent vers la foi, même les hommes riches et les gens avec des positions d'honneur et les dames de haute lignée et de raffinement. » La réaction officielle a grandi en force. Dès août 202, Septime Sévère publie un scripte général interdisant la conversion au judaïsme ou au christianisme.

LE MARTYR DE SAINT GEORGES

D'autre part, un édit exigeant un spectacle de soutien pour la foi est destinée aux responsables chrétiens, et tous les habitants de l'Empire doivent faire des sacrifices aux dieux, manger de la viande sacrifiée, et, que ces actions soient vérifiées par des témoins.

Cependant, les chrétiens sont déterminés à résister en ce qui concerne le respect de ces règles.

Les dirigeants de l’Église, comme l'évêque de Rome et Babil Fabian, évêque d'Antioche, ont été arrêtés et exécutés, ainsi que des chrétiens d'Izmir.

Le théologien chrétien Origène a été torturé pendant la persécution et est mort un an plus tard à cause de ses blessures.

La persécution de Dèce est un mauvais coup pour l'Église.

A Carthage il y a une apostasie massive.

A Izmir, Euctémon effectue des sacrifices et encourage les autres à les célébrer aussi.

Parce que l’Église est en grande partie urbaine, les chrétiens sont facile à identifier, isoler et détruire. Toutefois, cela n'a pas lieu.

En Juin 251 Dèce meurt au combat, laissant incomplète la poursuite.

Les persécutions ont continué pendant 6 ans, permettant à l'Église de reprendre certaines de ses fonctions. Valerian, a pris le commandement de l'empire en 253, bien que l'on suppose en première instance, qu'il soit un « ami exceptionnel » des chrétiens, ses actions prouvent le contraire.

En Juillet 257, il a proclamé un nouvel édit de persécution : En guise de punition pour ceux suivant la foi chrétienne, tous ceux professant cette foi sont condamnés à l'exil ou aux travaux forcés dans les mines.

En Août 258 il délivre un second édit, la punition est la mort.

Cependant, cette persécution est interrompue en Juin quand en 260 Valerian est capturé dans une bataille et exécuté.

Son fils Gallien met fin à la persécution inaugurant une « petite paix de l'Église. »

Cette paix ne sera pas perturbé, sauf pour quelques persécutions isolées et occasionnelles, jusqu'à ce que Dioclétien devienne empereur.

Dioclétien, qui a été proclamé empereur le 20 Novembre 284, est conservateur en matière de religion, et adepte du culte Romain.

Contrairement à Aurélien, Dioclétien n'a pas adopté un nouveau culte, en effet, il a toujours préféré les Dieux anciens, à savoir, les Dieux de l'Olympe. Cependant, il inspire un renouveau religieux en général.

Dans le cadre de son plan de relance, Dioclétien investi dans les édifices religieux. Vers 276 début de son règne un quart de toutes les entrées d'argent de l'empire est consacré à réparer les temples de l'Afrique du Nord, . Dioclétien associe son image avec le chef du panthéon Romain, Jupiter, tandis que son co-empereur Maximien s’associe à Heracles.

Cette connexion entre Dieu et l'empereur contribuera à légitimer les exigences du pouvoir des empereurs et du gouvernement impérial en l'unissant étroitement au culte traditionnel.

Dioclétien ne favorise pas seulement Jupiter et Hercule, des temples sont construits à Isis et Sérapis à Rome et un temple de Sol Invictus en Italie.

Dioclétien, cependant, favorise les dieux qui assurent la sécurité dans tout l'Empire, au lieu des divinités locales des provinces. En Afrique, la résurgence de Dioclétien concentré sur Jupiter, Hercule, est accepté, Mercure, Apollon et le culte impérial, le culte de Saturne, cependant, sont quelque peu abandonnée.

Aussi dans l'iconographie impériale Jupiter et Hercules sont partout. Le même modèle de favoritisme affecte l’Égypte, L'unité de culte devient un aspect central de la politique religieuse de Dioclétien...

Comme ses prédécesseurs César Auguste et Trajan, Dioclétien se présente comme « le restaurateur. », son règne, son gouvernement, (la tétrarchie) sont considéré comme un renouvellement des valeurs traditionnelles des Romains après l'anarchique du IIIe siècle, comme un retour à l ' « âge d'or de Rome. » Ce point de vue, renforce la préférence romaine pour les vieilles coutumes, ainsi que l'opposition à des sociétés indépendantes de l'empire.

La plupart des empereurs précédents ont été très prudents dans leurs politiques administratives, préférant travailler sur les structures établies plutôt que de les reformuler.

Au lieu de cela, Dioclétien veut réformer tous les aspects de la vie publique afin de les adapter à ses objectifs. Sous son gouvernement, la monnaie, la fiscalité, l'architecture, le droit et l'histoire ont été radicalement reconstruits pour refléter son idéologie et son traditionalisme autoritaire.

La réforme du « tissu moral » de l'Empire ne constitue qu'une première étape dans ce processus. (le terreau des persécutions contre les chrétiens est déjà en gestation)

La position unique des chrétiens et des juifs dans l'Empire a commencé à être de plus en plus évidente.

Les Juifs ont atteint une certaine tolérance impériale du fait de la grande antiquité de leur foi.

Ils ont quitté la persécution de Dèce, et ont continué en profitant de la même situation pendant les persécutions du gouvernement de la tétrarchie. Parce qu'ils pratiquent une nouvelle foi inconnue alors identifiée comme typique du judaïsme... Les chrétiens n'ont pas eu cette excuse. En outre, les chrétiens paraissent éloignés de leur héritage juif.

Le Dioclétien de 295 et son César Galère, promulgue l'édit de Damas qui interdit les mariages mixtes et confirme la suprématie des lois Romaines sur le droit local.

SAINT VICTOR SOLDAT ET MARTYR

Son préambule souligne que la tâche de tout empereur est de faire respecter les règles des lois Romaines parce que « les dieux immortels eux-mêmes favorisent la paix de Rome [...] si nous avons veillé à ce que toutes les personnes soumises à notre autorité présentent une attitude pieuse, religieuse, chaste et pacifique dans tous les aspects ».

Ces principes, mènent à la conclusion logique, que les empereurs Romains imposent la conformité religieuse...

les communautés chrétiennes ont augmenté rapidement dans de nombreuses régions de l'Empire dès l'année 260, lorsque Gallien a apporté la paix temporaire à l'Église.

En outre, parmi les membres les plus anciens de l'administration impériale se trouvent des hommes qui sont tolérant envers les chrétiens, comme le philosophe Porphyre et le gouverneur de Bithynie Sosie Hiéroclès.

Les Écritures sont pleines de « mensonges et de contradictions » Pierre et Paul sont des mensonges de la propagation. Au début du IVe siècle, un philosophe non identifié a publié un pamphlet contre les chrétiens. Ce personnage, qui est peut-être un disciple de Jamblique est un invité fréquent de la cour impériale. Dioclétien lui-même est entouré par un groupe d'acolytes anti-chrétiens...

Porphyre a une certaine retenue dans sa critique du christianisme, au moins dans ses premières œuvres, sur le retour de l'âme et de la philosophie des oracles. Il y a peu de plaintes envers Jésus, qui est salué comme un individu et un « humble » saint homme.

Les disciples du Christ, reçoivent cependant, l'étiquette d' « arrogants. ».

Autour de 290 Porphyre écrit un ouvrage de 15 volumes intitulé « Contre les chrétiens ». Dans ce travail, il exprime un choc par l'expansion rapide du christianisme.

Il a également révisé ses précédents avis sur Jésus et remis en question l'exclusion des riches ayant l'occasion d'entrer dans le Royaume des Cieux, et sa permissivité à l'égard des démons qui habitent les corps des porcs...

Comme Hiéroclès, compare défavorablement Apollonius de Tyane à Jésus.

En outre, il juge que les chrétiens adorent le blasphème dans un être humain et non le Dieu Suprême, et qu'ils ont commis la trahison interdisant la pratique du culte Romain traditionnel : « Quel genre de punition doit demander un tribunal, à qui est un fugitif des coutumes de ses parents ? ».

Les prêtres païens se sont aussi intéressés à l'élimination de toute menace de la religion traditionnelle.

Le chrétien Arnobi, qui a écrit sous le règne de Dioclétien attribue aux fournisseurs de services païens financiers ces paroles :

« Ils croient que la présence des chrétiens perturbe leurs cérémonies, ils pensent que les oracles et les dieux sont reconnaissants de leurs sacrifices.

Chrétiens dans l'armée

A la fin des guerres Sassanides en 299, les empereurs Dioclétien et Galère voyagent de la Perse à Antioche, dans la province Romaine de Syrie.

LE MARTYRE DE DIOSCOROS MENOLOGION

Lactance raconte qu'à Antioche, les empereurs sacrifient aux divinations et tentent de prédire l'avenir... Les haruspices, lecteurs de présages chez les animaux abattus, sont incapables d'obtenir une lecture claire et leur errance continue après plusieurs tentatives.

Le maître haruspices conclut finalement que cette erreur est due à des interruptions dans le processus causées par des hommes profanes... Il a observé que certains chrétiens dans la maison impériale ont fait le signe de Croix lors des cérémonies, et sont donc coupables d'avoir troublés la divination. Dioclétien, furieux par ces événements, déclare que tous les membres de la cour doivent faire un sacrifice pour eux-mêmes. Galère et Dioclétien envoient des lettres aux commandants militaires, exigeant que l'ensemble de l'armée fassent des sacrifices sous peine d'expulsion.

Eusèbe, historien ecclésiastique de l'époque, raconte une histoire similaire : Les commandants ont reçu l'ordre d'ordonner un choix sacrifier aux Dieux ou perdre son rang.

Ces conditions sont difficiles pour les soldats : perdre sa carrière dans l'armée, sa pension de l’État et ses économies personnelles. Selon Eusèbe, la purge est très réussie. Depuis que l'armée a été purgé Galère et Dioclétien la laisse en Égypte pour réprimer une révolte.

En fait, jusqu'à la fin de la guerre en 299, Galère se gagne un palais...

Lactance déclare que Galère aspire à obtenir un rang plus élevé dans la hiérarchie impériale.

La situation se calme... Pendant les 3 années suivantes Dioclétien reste à Antioche.

Pendant l'hiver de 301-302, certains manichéens, adeptes du prophète Mani, ont été signalés en présence du proconsul d'Afrique.

Le 31 Mars 302, par un écrit d'Alexandrie, Dioclétien, après consultation avec le proconsul d’Égypte ordonne que les dirigeants manichéens soient brûlés vifs avec leurs écrits.

Cette fois c'est la première persécution impériale qui implique la destruction des textes sacrés. Les Manichéens sont exécutés, ceux dont le statut social est élevé envoyés travailler dans des carrières ou les mines, toutes les possessions manichéennes sont confisquées et déposées dans le trésor impérial...

À la fin de Mars 302, Dioclétien annonce : Les Manichéens ont établi des sectes nouvelles inconnues, plutôt que de respecter nos coutumes […] Notre crainte est qu'avec le temps, ils cherchent à infecter ... ... tout notre empire ... comme le poison d'un serpent malin. Les anciennes religions ne doivent pas être critiqués par la nouvelle ».

Dioclétien est à Antioche en automne, 302 le diacre de Césarée en visite à la cour, lors des sacrifices préliminaires il interrompt la cérémonie, dénonçant l'acte à haute voix. Il est arrêté et condamné à mourir brûlé vif, mais Dioclétien change sa décision et ordonne qu'il ait la langue coupé. Il est exécuté le 17 Novembre 303.

Les mesures imposées et l'édit sont connus en Palestine en Mars ou Avril, et appliqués par les autorités locales en charge de l'Afrique du Nord entre mai et Juin. Le décret entre en vigueur en Crète le 19 mai. Le premier édit est le seul juridiquement contraignant dans l'Ouest, alors que l'Orient a progressivement développé une législation de plus en plus dure...

Persécution de Dioclétien — Wikipédia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Persécution_de_Dioclétien

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2012). Si vous disposez ... De février 303 à février 304, quatre édits en donnent le cadre juridique. Premier ... l'Empire romain connaît une grave crise tout au long du troisième siècle.

63 à nos jours - Martyrs d'hier et d'aujourd'hui - Herodote.net

https://www.herodote.net/63_a_nos_jours-synthese-29.php

23 oct. 2015 - La persécution atteint son paroxysme avec un édit qui prescrit au début de 304 un sacrifice général dans tout l'Empire, ... De la première persécution, sous Néron, aux dernières, sous Dioclétien, on évalue ... du clergé orthodoxe ont été éliminés, dont la moitié à la fin des années 1930. ... Galerie d'images.

Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique des six premiers ...

https://books.google.fr/books?id=xsg-AAAAcAAJ

Sébastien Le Nain De Tillemont - 1732

U * de Vicaire des Préfets fut fait quelques années après gouver- Eufji. p,l7,(,. neur de ... Quatrième edit\qui condannt tous les Chrè tient à la mort ^produit un ... l'an de Jésus Christ 304, de la persécution 2. ... PERSECUTION DE DIOCLETIEN.