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JANVIER 2016...
Cette
page concerne l'année 473 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LE
GOUVERNEMENT BURGONDE A DEUX TÊTES.
BURGONDE |
Gondioc
a sa cour à Lyon.
Chilpéric
Ier à Genève.
« Les
Burgondes ont adopté un système successoral nommé par les modernes
« tanistry » » : Les fils règnent ensemble et le
pouvoir ne passe à un membre de la génération des petits-fils
qu'après la mort du dernier fils.
« Gondioc
roi des Burgondes : appartient à la famille d'Athanaric, le roi
persécuteur.
Pour
prix de sa fidélité, Gondioc est récompensé par Ricimer qui
l'élève, sous l'empereur Libius Severus, au rang de « maître
de la milice des Gaules » (Magister militum Galliarum). Par son
titre de Magister militum Gondioc dispose des forces Romaines en
Gaule.
Gondebaud,
un des quatre fils de Gondioc, séjourne à la cour impériale durant
la fin des années 460 au début des années 470. Avant de mourir en
septembre 472, Ricimer obtient pour lui de l’empereur Olybrius la
dignité de patrice... Investi de ce titre, Gondebaud porte Glycérius
sur le trône de l'Empire d'Occident (3 mars 473).
Revêtus
des hautes dignités Romaines qui leur donne le seul titre de
légitimité auquel ils peuvent prétendre sur leur sujets Romains,
les rois Burgondes disposent des pouvoirs civil et militaire
d'origine Romaine dans le quart sud-est de la Gaule...
La
mort de Gondioc (après 463) permet à son frère cadet Chilpéric
(Chilpéric l'Ancien) d’exercer seul le pouvoir. Comme Gondioc, il
a reçu le titre de « maître de la milice des Gaules »
qui lui donne une légitimité aux yeux des Gallo-Romains, il
s'installe à Lyon.
Profitant
de la faiblesse de l'Empire, il pousse les frontières du royaume en
direction de la Méditerranée, mais en 476, face au roi Wisigoth
Euric, il ne réussit pas à s'emparer des villes d'Arles et de
Marseille.
Conscient
de la faiblesse numérique des Burgondes, il veille, comme l'a fait
son frère aîné, à maintenir une bonne harmonie entre ses sujets
Burgondes et ses sujets Gallo-Romains, préparant la voie d'une
future fusion entre les deux communautés.
Les
Burgondes maintenant régénérés se sentent à l'étroit sur le
territoire concédé par Aetius en Sapaudia.
Aétius,
« la seule épée qui aurait pu sauver l'Occident » est
tombé sous les coups de Valentinien III en 454 et, un an plus tard,
le meurtrier tombe à son tour sous le poignard de deux compagnons
d'Aetius.
Le
successeur de Valentinien, Pétrone Maxime sénateur consulaire et
patrice, peut-être aussi commanditaire du meurtre de Valentinien,
après un règne de 4 à 6 mois meurt le 31 mai 455, lynché par la
population lors de la mise à sac de Rome par Genséric.
Les
sénateurs Gaulois pensent que l'occasion est favorable de prendre
leur autonomie. Une conjuration voit le jour en Gaule pour nommer un
empereur Celtique : Avitus, un des leurs, nommé par Pétrone
Maxime au commandement des forces en Gaule semble le meilleur
prétendant. L'appui du roi Wisigoth Théodoric auprès duquel il est
en ambassade fait accepter le diadème à Avitus. Son accession au
pouvoir n'est pas du goût de Ricimer et de Majorien qui lui
infligent une défaite à (Placentia), Plaisance, le déposent et, le
nomment évêque de cette ville.
Ricimer,
beau-frère de Gondioc, qui « fait et défait » les
empereurs à son gré, mais qui, comme Barbare ne s’assoit jamais
sur le trône, remplace Avitus par Majorien.
L'accession
au pouvoir de Majorien ne fait pas l'affaire de l'aristocratie
Gauloise qui le considère comme un usurpateur. Elle trame une
conjuration « pour élever au trône un certain Marcellinus ».
Les négociations entreprises par Gondioc avec la noblesse
sénatoriale représentante de plusieurs cités, ainsi qu'avec
Théodoric qu'il faut rassurer, trouvent un écho favorable et leurs
conclusions en 457.
« Après
la mort de (Rechiaire), Gondioc, roi des Burgondes, s'étant acquis
l'alliance et l'amitié des Goths, entre en Gaule accompagné de son
peuple et de toute son armée pour y habiter avec l'accord de
Théodoric et des Goths »
La
plus grande extension du territoire Burgonde se place dans le
contexte de la conjuration de la noblesse sénatoriale Gauloise qui
cherche à se soustraire à l'autorité faiblissante de l'Empire.
En
été 457, à la suite de négociations entre les nobles Gaulois et
les rois Burgondes Gondioc et Chilpéric Ier, et avec la bénédiction
des Wisigoths, écrit J. Favrod, les cités de Besançon –
Chalon-sur-Saône – Langres – Autun - Grenoble et Lyon - le
Valais - la Tarantaise ouvrent leurs portes aux Burgondes.
Par
leur ampleur et leur simultanéité ces annexions ne peuvent être
que le résultat d'un plan concerté.
Ces
annexions, explique-t-il, « librement consenties visent à
créer un écran entre les deux forces qui s'opposent à
l'indépendance de la Gaule »... Et ajoute-t-il « l'antagonisme
entre la Gaule et l'Italie va pousser les Burgondes à se tailler un
domaine intermédiaire entre les deux puissances ».
À
l'est, l'empereur Majorien tient la péninsule et, à l'ouest,
Ægidius son généralissime, en amitié avec les Francs Saliens de
Childéric Ier, maître de l'enclave Gallo-Romaine entre la Loire et
la Somme défend encore l'Empire. Les plans des conjurés sont
déjoués par Ægidius qui se jette sur Lyon tenue par les Burgondes
et qu'il remet dans l'obéissance à Majorien.
L'empereur
magnanime, « doit proposer aux Burgondes l'amnistie de leur
collusion avec les sénateurs Gaulois » et même, ajoute K.
Escher « la confirmation de l'extension des limites des
territoires ». Majorien a besoin des renforts Burgondes pour la
campagne qu'il entreprend contre les Vandales.
La
façon dont ensuite se déroule l'annexion des territoires jusqu'à
Avignon demeure inconnue. J. Favrod mentionne une deuxième vague
d'expansion qui a lieu dans des circonstances qui restent obscures et
qu'il place entre les années 469 et 475 alors que la guerre divise
Romains, Burgondes et Wisigoths.
C'est
pendant cette période trouble que les cités de d'Avignon –
Valence - Die, Viviers – Gap – Embrun – Saint-Paul
-Trois-Châteaux – Vaison – Orange – Sisteron - Apt et
Cavaillon deviennent Burgondes.
Au
moment de sa plus grande extension, le royaume Burgonde comprend 25
cités qui forment son territoire définitif : Auxerre –
Langres – Besançon – Chalon-sur-Saône – Autun – Lyon –
Genève - Windisch - Martigny en Valais (Octodurum) – Vienne –
Valence – Carpentras – Orange – Avignon – Cavaillon –
Vaison – Gap – Embrun – Sisteron – Grenoble – Aoste – Die
– Viviers – Saint-Paul-Trois-Châteaux - Apt.
Le
nom de Burgundia apparaît dans une lettre de Cassiodore rédigée en
507 au nom de Théodoric le Grand, peut-être pour désigner le
royaume des Burgondes. Mais Reinhold Kaiser, pense que Burgundia ne
désigne ici que les Burgondes le sens territorial n'apparaît que
dans Marius d'Avenches, à propos de la conquête du royaume par les
Mérovingiens en 534, puis dans Grégoire de Tours.
Gondioc,
ou Gundioc, Gundowech, mort probablement en 473, est un roi Burgonde,
successeur de Gondicaire.
Gondioc
épouse la sœur du patrice Ricimer dont il a 4 fils qui lui
succèdent conjointement : Gondebaud, Godégisile, Chilpéric et
Godomar.
Gondioc
étant mort vers cette date, le royaume Burgonde est dirigé par son
frère Chilpéric Ier.
À
la mort de Chilpéric, vers 480, Gondebaud devient roi des Burgondes
conjointement avec ses 3 frères, selon la coutume Germanique de
partage du royaume.
Chilpéric
II et Gondemar sont morts assez rapidement, comme l'indique une
lettre de l'évêque Avit de Vienne à Gondebaud, où il nous le
montre affligé de la mort de ses frères : « Autrefois
vous pleuriez avec une émotion inexprimable la perte de vos frères
et l'affliction de tout votre peuple s'associait à votre deuil
royal. Et cependant, c'était la bonne fortune de votre royaume qui,
en diminuant le nombre de personnages royaux, ne gardait à la vie
que ce qui suffisait pour le commandement. »....
La
disparition de ces deux frères donne lieu à un débat
historiographique. Au minimum, la responsabilité de leur mort est
attribuée à Gondebaud. Une reconstruction un peu romancée envisage
une tentative de renversement de Gondebaud par Chilpéric et
Gondemar, Godegisèle restant en dehors de l'affaire.
Gondebaud
a d'abord été vaincu près d'Autun, puis a réussi à rétablir la
situation et a pris les deux frères dans Vienne, Gondemar mourant au
cours des combats et Chilpéric étant exécuté par Gondebaud...
La
documentation d'époque consiste essentiellement en un passage de
Grégoire de Tours où celui-ci évoque formellement et de façon
assez détaillée l'assassinat de Chilpéric et de son épouse par
Gondebaud, mais sans en donner les circonstances.
Pour
Grégoire de Tours, Chilpéric est un personnage important en tant
que père de Clotilde (465-545), qui devient reine des Francs dans
les années 490, et qui a vécu les dernières années de sa vie,
exceptionnellement longue pour l'époque, à Tours, ville dont
Grégoire devient évêque en 565.
« Gondioc
roi des Burgondes : Il appartient à la famille d'Athanaric, le
roi persécuteur.
À
la suite de la mort de Chilpéric et de Gondemar, un nouveau partage
du royaume a lieu entre Gondebaud et Godégisile. Gondebaud établit
sa capitale à Lyon et son frère s'installe à Genève.
Malgré
les efforts d'Avit, son ami, confident et conseiller, le roi Burgonde
préfère rester arien comme la majorité de son peuple, tout en
étant soucieux de maintenir la concorde entre les Burgondes et les
Gallo-romains catholiques. Le refus de Gondebaud de se convertir a
sans doute été une occasion d'aller de l'avant pour Clovis.
Grégoire
de Tours raconte cette guerre de façon détaillée :
« Les
deux frères, Gondebaud et Godégisile tenaient le royaume qui
environne le Rhône et la Saône, avec la province de Marseille ;
tous deux, comme leur peuple, étaient soumis à l'hérésie arienne.
Ils se combattaient l'un l'autre. Godégisile entendit parler des
victoires du roi Clovis et lui envoya secrètement une légation avec
ce message : Si tu me prêtes ton concours pour poursuivre mon
frère en sorte que je puisse le tuer à la guerre ou l'expulser de
la région, je te paierai chaque année un tribut que tu voudras bien
fixer toi-même. Clovis accepte volontiers cette proposition et lui
promit son aide partout où cela serait nécessaire. Et, au temps
fixé, il leva une armée contre Gondebaud qui, ignorant la ruse de
son frère, lui écrivit : Viens à mon aide, car les Francs se
liguent contre nous et envahissent notre pays pour s'en emparer.
Unissons-nous donc ensemble contre ces ennemis, de crainte que, si
nous restions séparés, nous éprouvions ce que d'autres peuples ont
subi. Godégisile lui répondit : J'irai te prêter secours avec
mon armée.
Tous trois ensembles levèrent leurs armées, Clovis contre Gondebaud et Godégisile avec toute sa puissance guerrière. Et ainsi ils parvinrent près du castrum de Dijon. Convergeant vers la rivière d'Ouche, Godégisile se joint à Clovis et leurs deux armées conjuguées écrasèrent le peuple de Gondebaud. Quand ce dernier, qui n'avait pas soupçonné la ruse de son frère, s'en avise, il tourna le dos, prit la fuite, et, à travers les marécages des rives du Rhône, arriva en Avignon. »
Tous trois ensembles levèrent leurs armées, Clovis contre Gondebaud et Godégisile avec toute sa puissance guerrière. Et ainsi ils parvinrent près du castrum de Dijon. Convergeant vers la rivière d'Ouche, Godégisile se joint à Clovis et leurs deux armées conjuguées écrasèrent le peuple de Gondebaud. Quand ce dernier, qui n'avait pas soupçonné la ruse de son frère, s'en avise, il tourna le dos, prit la fuite, et, à travers les marécages des rives du Rhône, arriva en Avignon. »
— Grégoire
de Tours, Histoire des Francs, II, 32
Gondioc — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gondioc
Gondioc,
ou Gundioc, Gundowech, mort probablement en 473,
est un roi
burgonde, ... Gondioc
épouse la sœur du patrice Ricimer et eut quatre fils qui lui ...
Termes
manquants : année
Dynastie des BURGONDES
nobles-ancetres.pagesperso-orange.fr/Familles/Burgonde.pdf
Gondebaud,
roi
de Bourgogne, fils
aîné de Gondioc,
fut honoré du patriciat des Gaules ... Flavius Glycerius en 473.
Les Etats de Gondioc
ayant été divisés entre ses
4 fils,
.... quelques années
possesseur tranquille du royaume de Bourgogne.
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