dimanche 7 février 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 466

1 FÉVRIER 2016...


Cette page concerne l'année 466 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LA VIE D'UN BARBARE ROMANISE

Originaires du Danube ou d'Ukraine, les Wisigoths, (30.000 personnes) attirés par les richesses de l'Italie, sont tenus en respect par les Romains d'Occident, avant d'être approchés pour les aider à reconquérir la Gaule. Mais les Romains refusant d'en payer le prix, les Wisigoths pillent Rome en 410 sous la conduite d'Alaric. Son successeur et beau-frère, le roi Athaulf 409-415 fait plus ou moins la paix avec l’empereur Romain Honorius, ce dernier lui demande de combattre les Barbares dans les Gaules et en Espagne et lui donne sa sœur Galla Placidia en « garantie » (otage). Il arrive en Narbonnaise en 413, se marie à Narbonne en 414 avec Placidia, vainc l’usurpateur Gaulois Constantin, et s'établit à Bordeaux en Aquitaine-seconde;  poursuivi par les Romains (rappelons le sac de Rome), il passe en Espagne ou il est assassiné à Barcelone en 415.

Après la transition de Sigéric (415), son successeur le roi Wisigoth Wallia (415-419) se fédère aux Romains, pour défaire les autres tribus Barbares (Alains, Vandales, Suèves) qui sont parties conquérir l'Espagne.

Le peuple Wisigoth représente au plus 100 000 personnes, dont 8 000 guerriers. Minoritaires, les Wisigoths ne cherchent pas à se fondre dans la population Gallo-Romaine qui les accepte pour que cessent les troubles dans la région.

Entre 418 et 451, les Wisigoths sont commandés par le roi Théodoric Ier. Dans un premier temps, les Wisigoths ne cherchent pas à rompre le traité de 418, mais ils profitent de l'affaiblissement du pouvoir Romain alors que le nouvel empereur Valentinien III doit lutter contre l'usurpateur Jean pour assiéger Arles en 425 où ils sont repoussés par Aetius, maître de la milice et véritable vice-empereur.

En 435, alors que la Gaule est sous la menace des Francs et d'une révolte Bagaude, Théodoric Ier tente de prendre Narbonne mais il est vaincu par le général Romain Litorius, qui assiège Toulouse avec ses auxiliaires Huns. Les négociations menées par le clergé catholique échouent et Litorius est finalement vaincu en 439. Alors que les Suèves sont solidement installés en Espagne et que les Vandales viennent de prendre Carthage, l'empire Romain n'a plus les moyens d'arrêter l'expansion de leurs alliés Wisigoths.
Pendant une dizaine d'années, la situation semble stabilisée et l'implantation des Wisigoths peut s'étendre en Aquitaine. Prospère, le royaume de Toulouse compte 200 000 Wisigoths dans les années 440 et si les populations ne se mélangent pas, les litiges entre Gallo-Romains et Wisigoths commencent à s'estomper.

La mort d'Aetius assassiné sur ordre de l'empereur Valentinien III puis l'assassinat de Valentinien III remplacé par Pétrone Maxime marque une nouvelle étape dans le délitement du pouvoir impérial dont profite Théodoric II.

Théodoric II, roi des Wisigoths (453-466). Fils de Théodoric Ier, élevé à la romaine, à l'élévation d'Avitus à l'empire (455) et, à son instigation, va combattre en Espagne, les Suèves. Après la mort d'Avitus (457), il reconnaît promptement Majorien. Malgré cette apparente docilité, lui aussi s'efforce, comme son père, de conquérir la Narbonaise, d'où Aegidius le repousse, et tente de s'agrandir en Espagne. Il est en 466 assassiné par son frère Euric.
Théodoric II, roi des Goths, monte sur le trône en 453, par l'assassinat de Thorismond, son frère, qu'il accuse d'avoir formé le dessein de rompre l'alliance avec les Romains. Thorismond a puisé dans les conversations d'Avitus, avec le goût des lettres, le désir d'améliorer le sort des peuples qu'il doit gouverner.
Théodoric, à son tour, contribue beaucoup, après la mort de Maxime, à faire élire empereur Avitus, et il garantit au nouveau César l'appui des Goths contre ses ennemis.

Réchiaire, roi des Suèves, veut profiter des troubles de l'empire pour étendre sa domination sur l'Espagne. Théodoric avertit son beau-frère que, les Romains et les Goths étant alliés, il ne peut attaquer les uns sans mécontenter les autres.
« Dites-lui, répond le présomptueux Réchiaire, que je méprise ses armes et son amitié, et que j'éprouverai bientôt s'il a le courage d'attendre mon armée aux portes de Toulouse. »
Théodoric passe aussitôt les Pyrénées et remporte une victoire complète sur le roi Suève, près de la rivière Urbicus. En peu de temps, il achève la conquête des États de son beau-frère, et, pour s'en assurer la possession, il fait trancher la tête de Réchiaire, arrêté dans sa fuite...

La nouvelle de la déposition et de la mort d'Avitus oblige Théodoric à revenir promptement dans son royaume.
Son lieutenant Aglulfe, qu'il a laissé en Espagne, veut s'y rendre indépendant. Le roi des Goths envoie une armée contre lui, le bat et le met à mort... Mais le pays est tellement dévasté que les Goths ne peuvent s'y maintenir.
Leur départ est le signal d'une nouvelle révolte des Suèves. Sans renoncer au projet de les asservir, Théodoric s'allie à Genseric, roi des Vandales, pour faire la guerre à Majorien, que Ricimer a fait élire empereur à la place d'Avitus.
Battu par Majorien devant Arles, dont il a entrepris le siège, il renonce à l'alliance de Genseric et l'oblige à servir Majorien contre les Vandales.
Sévère, successeur de Majorien, ou plutôt Ricimer, qui règne sous le nom de ce fantôme d'empereur, s'attache Théodoric (an 462) en lui livrant Narbonne, dont la conservation a coûté tant de sang aux Romains.
L'armée qu'il envoie contre Aegidius est défaite devant Orléans, mais il n'en accroît pas moins ses États de plusieurs villes, et il méditait de nouvelles conquêtes quand il est assassiné par son frère Euric, au mois d'août 466.
Ainsi Théodoric perd le trône par un crime semblable à celui qui l'en a rendu maître... Âgé de 40 ans, dont 13 de règne. Sidoine Apollinaire nous a laissé un éloge magnifique de la puissance et de la politique de ce prince, dans une de ses Lettres (livre 8, lettre 2). On peut consulter aussi l'Histoire de la décadence de l'empire Romain, par Gibbon, ch. 36.
On sait peu de choses sur sa mère, la Reine Pédauque, seconde épouse de Théodoric Ier, probablement une princesse Gothe, fille d'Alaric Ier, car Théodoric est gratifié par Sidoine Apollinaire de « petit-fils d'Alaric ». On sait peu de choses sur son enfance.
Élevé à la cour de Toulouse, Théodoric II a eu pour précepteur Eparchius Avitus, préfet du prétoire des Gaules, contrairement à son frère aîné Thorismond. De ce fait, il apprécie davantage la culture romaine que son père et que son frère aîné.

Il participe à la bataille des Champs Catalauniques en 451 comme chef d'un bataillon Goth, allié des Romains, avec son père Théodoric Ier et son frère aîné Thorismond.

Avec ses autres frères, il se soulève contre Thorismond qui menace Arles et Narbonne et après l’assassinat de celui-ci, il devient roi, en 453. Toulouse (prise par Wallia, en 418) reste la capitale de son royaume.
Il est élu roi en 453. Il semble avoir régné dans une dyarchie, c'est-à-dire un régime politique composé de deux rois, lui-même et son frère Frédéric.
Bien que les sources romaines n'aient retenu que Théodoric II comme souverain, car il possède une prééminence sur son frère, Frédéric semble être un chef d'armée très important.

Il accepte de confirmer le statut de son royaume, dans ses limites légales comme fédéré à l'Empire, auprès d'Aetius. Ses premières campagnes militaires, associé avec son frère, profitent à l'empire Romain :

En 454, Frédéric réprime la bagaude en Tarraconaise.

En 455 à la mort d'Aetius, il soutient Avitus, en organisant une assemblée de notables Gallo-Romains à Beaucaire, et il est proclamé empereur d'Occident à Arles, reconnu par l’Italie, puis il soutient Péonius comme préfet du prétoire.

En 458 l'empereur Majorien renouvelle le traité d'alliance avec Théodoric II. Il entretient de bonnes relations avec Sidoine Apollinaire, gendre d'Avitus et évêque de Clermont, qui dans ses nombreux écrits qui nous sont parvenus, fait parfois intervenir Théodoric II. Celui-ci dresse le portrait d'un roi intelligent et cultivé, habile au tir à l'arc, dont la foi arienne est plus une affaire d'habitude qu'une piété véritable et qui se montre tolérant envers les catholiques même s'il essaie de restreindre le pouvoir des évêques, de créer des cités sans pouvoir catholique comme Bayonne-Lapurdum, et surveille les communautés catholiques de son royaume. Il convie à sa table l'évêque Orens d'Auch qu'il autorise à bénir les aliments, reçoit aussi l'évêque de Saintes, Vivien qui demande un allègement d'impôts pour ses fidèles... Les Wisigoths se soumettent et accompagnent même Majorien et l'armée Romaine en 460 dans une expédition contre les Vandales qui tourne court. L'empereur Majorien est finalement assassiné à l'instigation du patrice Ricimer et remplacé par un certain Sévère, une marionnette du général Barbare.  

Dans ce contexte, Théodoric II, réussit à s'emparer de Narbonne grâce à la trahison du gouverneur de la Narbonnaise Agrippin, un des hommes de Ricimer. Les Wisigoths cherchent à s'étendre vers le Nord, mais sont repoussés près d'Orléans par Aegidius et se replient avant d'intervenir une nouvelle fois en Espagne pour déposer le roi Athulfe et le remplacer par un personnage plus docile, Remismond.

En 466, Théodoric II est assassiné et c'est son frère Euric qui s'empare du pouvoir. Euric est décidé à considérer comme caduc le traité de 418 et à s'affranchir de la tutelle Romaine. Peu romanisé, parlant un latin approximatif, il refuse de reconnaître Anthémius, le nouvel empereur Romain et ses successeurs et se rapproche de la cour de Constantinople.

Dès les premières années de son règne, Euric conforte l'arianisme. Les évêques catholiques sont spoliés, persécutés et exilés ou emprisonnés. Pour marquer symboliquement ce changement de politique, Euric délaisse Toulouse pour Bordeaux.

Bien qu'il soit toujours considéré comme un État fédéré, le royaume de Théodoric II est de fait totalement indépendant de Rome : Vers 460, il fait rédiger pour ses États, l’Édit de Théodoric, un code de lois différent des lois Romaines et de l'ancien édit de son père.

Selon Albert Dauzat, le nom « Ramond » est Germanique : Quand les Wisigoths sont partis de la Provence vers l’Aquitaine, ils ont laissé  des guerriers tout le long du chemin pour fonder des villages ainsi, en cas de nécessité, l'armée peut se reconstituer  en rebroussant chemin.
Le chef du village est élu démocratiquement par la population. Ce chef est un « Raguin mund » qui signifie : raguin = conseiller +mund (ou munths)= protection. Il a donné lieu ensuite par contraction à Ray-mund, puis Raymond puis Ramond, Ramondenc (fils de Ramond), Ramondou, diminutif de Ramond, Ramonde, Ramondies, Faramond, Framond, Miramond, Mélin-Ramond du Taillis, Gramond... Ce n'est que parce que le Royaume Wisigoth d'Espagne a duré plus longtemps que l'on croit souvent que le nom est d'origine Espagnole...

Commençons par la description des pratiques alimentaires du roi Théodoric II faite par un Sidoine Apollinaire encore novice dans la vie politique. Nous sommes en 455 et Avitus, le beau-père de Sidoine, est sur le point d’être porté sur le trône impérial grâce à l’appui du roi Wisigoth lui-même. À l’époque, Sidoine est un habitué de la cour Wisigothique où il se rend régulièrement pour obtenir des faveurs diverses pour lui ou pour ses clients et amis.
Avec l’excuse de répondre à un ami qui lui a demandé avec insistance de décrire ce grand roi admiré de tous, Sidoine s’exécute et propose, sous la forme d’une lettre, un portrait complet du roi Théodoric II. Il la place, 15 ans plus tard, entête de son premier volume de correspondance.
Sidoine commence par y décrire en détail le physique de Théodoric avant d’enchaîner avec l’emploi du temps quotidien du roi Wisigoth.
La journée débute par les hommages du roi au culte officiel, en l’occurrence l’arianisme, ensuite vient l’heure de la chasse éventuelle et enfin, l’heure du repas : Pour en venir à ses repas, qui d'ailleurs, en dehors des jours de fête sont semblables aux repas d'un simple particulier, l'on n'y voit point de serviteurs haletants déposer sur des tables chargées à craquer la masse brute d'une vieille argenterie, ce sont les paroles qui ont alors le plus grand poids, car ici ou bien l'on ne raconte pas d'histoires ou l'on en raconte de sérieuses.

Les lits de table et les tentures offrent aux regards des tissus qui sont tantôt de pourpre tantôt de lin. Les mets plaisent par leur préparation soignée, non par leur coût, les plats par leur éclat, non par leur poids.
Les offrandes de coupes et de patères sont si rares que la soif trouve plus facilement l'occasion de se plaindre que l'ivresse de décliner une offre.
Bref, on peut voir là l'élégance Grecque, l'abondance Gauloise, la rapidité Italienne, la pompe officielle, les attentions d'une demeure privée, l'ordonnance royale.
Quant au luxe des jours de sabbat, je dois m'abstenir d'en parler, car il ne peut être inconnu même des gens sans notoriété. Mais revenons à notre propos. Une fois l'appétit satisfait, il ne fait jamais qu'une courte sieste souvent même il s'en passe
Ce passage contient un grand nombre d’informations. Mais il reste difficile de déterminer avec exactitude ce sur quoi il nous informe. Autrement dit : En apprend-on sur les pratiques alimentaires de Théodoric II ? Ou n’y trouve-t-on que l’image du parfait banquet princier Romain tel qu’il est défini par les aristocrates sénatoriaux du Ve siècle ?
Sidoine commence par souligner le respect par Théodoric d’une règle fondamentale à la Romanité : La règle construite par la combinaison des notions de « juste mesure » et d’alternance des temps entre l’opulence et la sobriété. Pour ce faire, il précise qu’en dehors des jours de fête, les repas du roi sont semblables à ceux d’un simple particulier ce qui signifie que le prince fait un usage sage et modéré du banquet quotidien tout en ayant le bon goût de faire la différence les jours d’exception (comme Sidoine le confirme à la fin de cet extrait en s’excusant de ne pas s’attarder sur les banquets festifs, connus de tous, tant ils sont dignes d’êtres rapportés).
Ensuite, Sidoine mentionne un aspect tout à fait classique de l’éloge du banquet Romain : Le bon goût de préférer la finesse des préparations et la sophistication des comportements aux signes de richesse purement matérielle incarnée par l’argenterie.
À deux reprises, il précise que l’important ne réside pas tant dans le poids de l’argenterie ou le coût des préparations alimentaires que dans la qualité et le raffinement. Ces remarques affirment la priorité de la maîtrise des raffinements subtils sur la démonstration d’une abondante richesse matérielle. En effet, le contraire constituerait un faux pas digne d’un parvenu. La question du type d’argenterie utilisée (et donc exhibée) à la table du banquet, apparaît d’ailleurs comme l’un des éléments déterminants du bon goût des tables princières ou aristocratiques. Sont également mentionnés les lits de table sur lesquels prennent place les convives, signe d’un banquet consommé couché, à la romaine, ainsi que la courte sieste qui suit le prandium royal, sieste dont le roi peut même parfois se passer. Cela témoigne de son équilibre physique (les banquets ne l’ont pas fait basculer dans la mollesse excessive), de son sens du devoir, ainsi que de la légèreté de ses repas, notamment du point de vue de la boisson, qui n’induisent par conséquent pas une somnolence pourtant bien naturelle.

Par ce passage, Sidoine présente donc Théodoric sous les traits d’un aristocrate raffiné et sensible aux subtilités de l’élite Romaine. Cependant, 2 aspects de ce banquet apparaissent comme dissonants au regard de l’idéal du banquet aristocratique traditionnel : D’une part le fait que les conversations sont dites sérieuses et non pas joyeuses et frivoles comme il se doit, et d’autre part l’éloge d’une trop grande retenue dans l’offre de boisson, au point que les invités pourraient se trouver à manquer.
En effet, le banquet est traditionnellement le lieu de la légèreté et du joyeux bavardage, car, non seulement, il n’est pas le lieu adéquat aux conversations sérieuses, mais il y est de très mauvais goût d’y parler de la guerre, des impôts ou des affaires publiques en général.

Quant au vin, Sidoine ne prétend pas simplement que les convives ne sombrent pas dans l’ivresse parce qu’ils limitent leur consommation personnelle avec sagesse, mais que les coupes sont si rarement remplies qu’ils ont pu souffrir plutôt de soif que d’ivresse.
Certes, traditionnellement il n’est pas plus souhaitable, pour un hôte aristocrate, d’être avare en vin que d’inviter et d’accompagner ses invités sur les pentes dangereuses de l’ébriété.
Toutefois, selon les règles traditionnelles de l’hospitalité, l’avarice est tout de même plus répréhensible que la trop grande prodigalité. En tout état de cause, la mention d’un grand hôte qui fait presque souffrir ses invités de soif relève du jamais vu dans le discours sur le bon banquet classique...

D’abord lorsque Sidoine décrit le physique du roi selon une énumération des éléments de sa physionomie allant de haut en bas en passant par les oreilles : Le pavillon des oreilles est recouvert, suivant la coutume de ce peuple, par des mèches de cheveux répandues sur elles. La « wisigothicité » de Théodoric est donc visible par la manière dont il se coiffe. Le second élément attestant d’une particularité gothique de Théodoric est indirecte, et fait référence à l’arianisme du roi.
Le dernier concerne l’habillement des gardes du palais : Quant à la troupe des gardes du corps vêtus de peaux, on la fait entrer pour s’assurer de sa présence, puis on la fait sortir pour qu’elle ne gêne pas par son bruit.
Ces gardes du corps vêtus de peaux constituent sans aucun doute un signe de non Romanité pour un Romain. Sidoine fait d’ailleurs référence à plusieurs reprises à ce port de peaux comme costume et souvent au sujet des Wisigoths.

Ce marquage identitaire ne suppose cependant pas l’adoption d’un comportement distinct de celui des Romains et spécifiquement gothique dans chacun des aspects de la vie politique ou privée.
En effet, que l’absence de particularité gothique dans la pratique du banquet de Théodoric (ainsi que dans celle de la chasse) corresponde aux pratiques réellement observées par Sidoine ou qu’il s’agisse d’une représentation artificiellement proposée par cet auteur, il demeure qu’alors que les choix vestimentaires et d’arrangement des cheveux sont présentés comme significatifs d’une culture non Romaine, la chasse et le banquet sont présentés comme pratiqués « à la romaine ». En somme, l’identité gothique de Théodoric est rendue par Sidoine selon cette formule ouverte, multiple et non exclusive.



Théodoric II — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Théodoric_II
466 ), roi des Wisigoths (453 - 466) est le fils du roi Théodoric I , le petit-fils ... Élevé à la cour de Toulouse, Théodoric II a eu pour précepteur Eparchius ... Une femme veuve ne peut se remarier dans l'année qui suit la mort de son époux. Il liste ...

Théodoric II, roi des Visigoths (426 - 466)
www.histoireetspiritualite.com/biographies-portraits/T/theodoric-ii.html
Théodoric II, roi des Goths, monta sur le trône en 453, par l'assassinat de Thorismond, son frère, qu'il accusait d'avoir formé le dessein de rompre l'alliance avec ...
Termes manquants : année

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