15 FÉVRIER 2016...
Cette
page concerne l'année 452 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LE
CONCILE D'ARLES INTERDIT IDOLES CELTIQUES PAÏENNES,
MAIS
EN VAIN.
En fait, il s'agit d'une affaire de pouvoir entre l'abbé et l'évêque. Ce dernier, se fondant sur ce que les îles de Lérins dépendent de son diocèse, veut s'arroger une pleine et entière juridiction sur les moines, Fauste en soutenant les droits de sa charge avec énergie déplaît à l'évêque qui l'interdit de l'exercice de sa dignité.
Cet
acte de rigueur cause quelque scandale et l'abbé de Lérins tout en
se soumettant à l'injonction qui le dépossède de ses prérogatives
soumet la question à la décision du Concile qui se réunit à Arles
pour juger de cette affaire.
Le
concile s'ouvre le 4 décembre 453 sous la présidence du
métropolitain Ravennius avec 13 prélats.
Deux d'entre eux, Maxime de Riez et Valérien de Cimiez, plaident la cause de l'abbé de Lérins.
Deux d'entre eux, Maxime de Riez et Valérien de Cimiez, plaident la cause de l'abbé de Lérins.
Le
concile ordonne que l'évêque de Fréjus se contente des
satisfactions que lui fait Fauste, et que celui-ci soit rétabli au
plus tôt dans le gouvernement de son monastère.
En
outre, il dispose que les moines qui ne sont pas dans les Saints
Ordres relèveront uniquement de l'abbé chargé de les gouverner,
mais que les religieux destinés aux Saints Ordres ne seront ordonnés
et confirmés que par l'évêque diocésain. Cette sage décision
rétablit la bonne harmonie entre les deux parties...
On
rapporte que la même année un second concile d'Arles, qui contient
56 canons de discipline. Mais peut-être sont-ils dressés dans le
même concile d'où les évêques écrivirent l'année précédente à
Saint Léon, ou même dans
quelque
autre tenu sous Saint Hilaire. Comme plusieurs de ces règlements
sont renouvelés d'après ceux des conciles d'Orange et de Vaison,
nous nous contenterons de rapporter ceux des autres canons qui
paraissent plus dignes d'attention.
-
On ne doit pas élever au sacerdoce un homme marié, qu'il n'ait
embrassé la continence.
-
Il est défendu , sous peine d'excommunication , à un clerc d'avoir
dans sa maison d'autres femmes que sa grand-mère, sa mère, sa sœur,
sa fille, sa nièce, ou sa propre femme qui ait promis la continence.
-
Aucun diacre, aucun prêtre ou évêque, ne doit introduire dans sa
chambre de jeunes filles, libres ou esclaves.
-
Ceux qui se mutilent, sous prétexte qu'ils ne peuvent résister aux
tentations de la chair, ne peuvent être admis dans le clergé.
-
Pour ceux que les supplices ont obligés de renoncer à la Foi , ils
ne feront que 5 ans de pénitence. ( Les violences des Barbares
donnoient lieu à ces canons. )
-
Si un clerc donne son argent à usure, ou se fait le fermier
d'autrui, et exerce quelque négoce pour un gain sordide, qu'il soit
déposé, ou excommunié.
-
Il n'est pas permis à un diacre de s'asseoir parmi les prêtres dans
le sanctuaire ou la salle secrète de l'église. Il ne lui est pas
permis non plus d'administrer le corps de Jésus-Christ en présence
d'un prêtre.
-
On doit baptiser les photiniens et les paulianistes; mais les
bonosiens doivent être reçus par l'onction du chrême et
l'imposition des mains, parce qu'ils sont baptisés, aussi-bien que
les ariens, au nom de la Trinité.
-
C'est à l'évêque d'Arles d'assembler le concile, comme il le juge
à propos.
-
Les comédiens et les conducteurs de chars dans les jeux publics,
sont excommuniés.
-
Les pénitents ne peuvent se marier. On n'imposera la pénitence aux
personnes mariées, que de leur consentement mutuel. (C'est qu'elle
oblige à la continence.)
-
Un évêque qui souffre dans son territoire, sans s'opposer au
scandale, que les infidèles allument des flambeaux, et révèrent
des arbres , des fontaines, ou des pierres, est coupable du
sacrilège. Le seigneur du lieu ou celui qui ordonne ces
superstitions, s'ils ne se corrigent, après avoir été avertis,
seront retranchés de la communion.
-
Les hérétiques qui veulent se convertir en danger de mort, si
l'évêque n'y est pas, seront réconciliés par un prêtre avec
l'onction du chrême.
-
Aucun des ministres qui sont chargés de la fonction de baptiser, ne
doit aller sans le Saint Chrême.

-
L'on ne doit pas livrer ceux qui se réfugient dans les églises. Il
faut les réconcilier avec leurs maîtres. (Un ancien manuscrit de
Rheims attribue ce canon et les suivants au concile d'Orange). Ceux
qui les maltraiteront après qu'ils seront sortis de l'église,
seront excommuniés.
-
Les clercs qui dans les causes ecclésiastiques ont recours à
l'autorité séculière, seront excommuniés.
-
Celui qui a été excommunié par l'évêque, doit être exclu,
non-seulement de la compagnie et de la table des clercs, mais encore
de celle des autres fidèles.
-
On ne doit pas permettre à ceux qui ont des inimitiés publiques de
se trouver à l'église avec les fidèles, jusqu'à ce qu'ils se
soient réconciliés.
-
Les filles qui, ayant voué à Dieu leur virginité, se marient après
l'âge de 25 ans seront excommuniées.
-
Pour exclure des élections la vénalité et la brigue, on ordonne
que les évêques nomment trois personnes, d'entre lesquelles le
clergé et le peuple de la ville pourront choisir leur évêque. (On
voit, dès ce temps-là, que les abus obligent déjà l'Église à
restreindre le droit des élections.)
-
Les métropolitains n'entreprendront rien contre le grand concile.
(C'est ainsi qu'on nomme dans le 6e canon le concile de Nicée; et
dans le 24e, le premier concile d'Arles.
-
Ce sont les principaux règlements lus du second concile d'Arles,
tenus à ce qu'on prétend sous Ravennius : on ne sait pas
précisément l'année. On peut croire , comme on a déjà dit, que
c'est le même concile d'où les évêques des Gaules écrivirent à
saint Léon, en 451. Cependant le canon qui concerne les causes des
clercs, peuvent faire, juger que les Pères du concile vouloient
s'opposer à une loi de Valentinien, portée le 16 d'Avril de l'an
452.
Loi
de Valentinien III sur les jugements rendus par les évêques. Ce
prince dit dans cette loi, qu'ayant souvent reçu des plaintes sur
les jugements des évêques, il défend dans la suite au clergé de
se mêler d'aucune cause, excepté celles qui concernent l'Église :
Que cependant les clercs qui ont quelque procès entre eux, pourront,
si les deux parties le souhaitent, prendre l'évêque pour arbitre :
Ce qu'il permet aussi aux laïques... Ainsi les clercs n'ont en cela
aucun privilège.
Il
est à retenir que ce concile marque de façon écrite la réprobation
des cultes païens plus particulièrement ceux aux arbres, pierres,
animaux. Des Vosges aux Landes, en passant par Brocéliande. La
plupart des mythes de la création suggèrent que les arbres peuplent
déjà la Terre quand naît l'humanité.
Océan
vert sur une planète bleue, elle a régné longtemps sans partage,
majestueuse et indifférente, depuis l'aube de l'ère tertiaire.
Si
le sort des arbres d'Amazonie nous préoccupe tellement, c'est aussi
parce que ceux-ci incarnent notre part d'ombre et de rêve. Antidote
puissant de la ville, la forêt attire et fascine, héritage du monde
païen qui a peuplé notre inconscient de druides et de fées,
d'enchanteurs et de dragons.
En
France, peut-être plus encore qu'ailleurs, la forêt a façonné le
paysage et les hommes, tissé les légendes et les croyances,
catalysé les angoisses et les peurs.
A
la veille du IIIe millénaire, frustré dans sa jungle d'asphalte et
de béton, le citadin rend un nouveau culte aux habitants de nos
bosquets... Ils associent forêt avec nature, verdure et air pur. Et
ne s'étonnent pas d'être si nombreux (9 sur 10) à savoir
reconnaître un chêne, l'arbre sacré de leurs très lointains
ancêtres.
Il
y a de la place pour tous dans les forêts Françaises. Elles
couvrent plus du quart du territoire national, sont riches de 136
essences d'arbres et de 10 000 espèces végétales ou animales. Et
si les écologistes (opportunistes déclarés) reprennent volontiers
à leur compte le cri de Ronsard : « Ecoute, bûcheron,
arrête un peu ton bras...», nos futaies ne sont pas en voie de
disparition. Leur surface a presque doublé depuis le début du XIXe
siècle: 8 millions d'hectares en 1900, 11 millions en 1945, plus de
14 millions aujourd'hui...
Elles
sont autrement vastes et denses, véritable murs, impénétrables et
terrifiants, quand Jules César lance ses légions à l'assaut de la
« Gaule chevelue ».
Les
Celtes vénèrent les arbres des sylves (le mot foresta n'apparaît
qu'à l'époque Mérovingienne, au VIIe siècle). Les premiers
évangélisateurs prônent donc la destruction des bois sacrés.
Le
concile d'Arles, en 452, interdit l'adoration des arbres.
Peine
perdue, car, depuis la nuit des temps, l'humanité a peuplé la forêt
d'êtres magiques... Ils ont survécu à tous les anathèmes. Comment
s'en étonner ? Ne raconte-t-on pas toujours aux petits enfants,
en cette fin de XXe siècle, l'histoire de l'Ogre et du Petit Poucet
ou celle du Petit Chaperon Rouge, alors que les loups ont été
chassés de longue date de nos bois ?

Ceux
qui s'y aventurent y font des rencontres étranges et, parfois,
fatales. Elles constituent aussi l'ultime refuge des proscrits, des
lépreux et des pestiférés, des brigands et des justiciers, qui se
fondent dans leurs immensités. Comme elles accueilleront les
maquisards, pendant l'occupation...
C'est
celle de Lancelot du lac et de Robin des bois, de Merlin l'enchanteur
et de la fée Viviane, de Mélusine et de Morgane.
Celle
de Macbeth et des arbres qui marchent.
De
guerre lasse, l’Église finira par y loger à son tour ses saints
et ses anges. Et ses ermites, car la forêt représente pour eux la
version tempérée de l'épreuve du désert.
La
tradition attribue aux bénédictins le premier grand défrichement :
Les forêts reculent dans les 2 siècles qui suivent l'an mille.
Toutefois Andrée Corvol, directrice de recherche au CNRS et
présidente du Groupe d'histoire des forêts Françaises, remet en
question l'image du bon moine terrassant l'arbre et le barbare,
sortie tout droit du XIXe siècle, attribuant ce défrichement
civilisateur au seigneur local et à ses serfs.
Mais
longtemps encore les frontières forestières serviront d'appuis à
la construction territoriale.
Quand
le roi de France étend son territoire par voie de conquête, il
s'empresse d'annexer les forêts des vaincus, car ces richesses sont
un atout maître dans la main du souverain.
Colbert
organise la gestion de la forêt royale.
Faire
visiter ses bois de chênes constitue une démonstration de
puissance. On y voit sur pied les futurs vaisseaux du roi.
Poètes,
peintres et écrivains les célèbrent au fil des siècles.
Arrivent
le XXe siècle et le progrès triomphant... La France rurale quitte
ses champs.
Le
pays se transforme à très grande vitesse... Mais la forêt est
toujours là, parlant à notre imagination, enchanteresse et
effrayante, faisant danser sorcières et lutins dans les profondeurs
de nos mémoires. Comme jadis, elle enchante et effraie, altérité
radicale et fonds symbolique puissant :
Paimpont,
naturellement, l'inoubliable Brocéliande, qui bruit de ses
souvenirs. Tronçais et ses chênes majestueux.
La
Sainte-Baume qui a abrité Marie-Madeleine.
Et
deux autres plus récentes :
Gérardmer,
dans les Vosges, qui conte la saga des bûcherons au temps de la
schlitte.
Les
Landes de Gascogne, où les pins ont vaincu les sables.

L'arbre
et la forêt suscitent des émotions fortes. Nos ancêtres ont aimé
peupler la forêt de créatures nées de leurs rêves, leurs
frayeurs, leurs croyances aussi.
Chevreuils,
pipistrelles, renards, chouettes... ne sont pas les seuls :
D'autres habitants, moins classiques, sont aussi recensés en forêt,
tels que fées, lutins, licorne mais aussi ogres et démons...
A
chaque période historique, à chaque région forestière son lot de
contes, mythes et légendes. C'est ainsi que la forêt abrite une
vaste population de figures bienveillantes ou malfaisantes, avenantes
ou hideuses. Partons à leur rencontre...
Que
seraient nos forêts sans leurs fées ? Aux dires des anciens, la
plupart en sont peuplées :
La
fée Viviane en forêt de Brocéliande, Morgane près d'Avallon,
Mélusine dans les forêts du Poitou et en Vendée, les
enchanteresses dans les Ardennes... Idéalement belles et jeunes la
plupart du temps, elles peuvent aussi être vieilles et laides.
Elles
peuvent apparaître sous différents aspects : Dryade, elfe, vieille
mère, nymphe, biche-fée, dame blanche, dame verte... Paysans,
bûcherons, chasseurs, marchands ou seigneurs, tous sont ensorcelés
par ces créatures humanoïdes féminines aux pouvoirs surnaturels.
Elles
apparaissent souvent dans les récits comme symbole de pureté et de
sensualité, d'étrangeté et de sociabilité, et peuvent présider à
la naissance des héros.
Mais
d'autres, malfaisantes, se jouent de leurs prétendants humains trop
crédules et les emportent dans un tourbillon infernal, souvent
mortel.
Domaine
de l'enchanteur Merlin, des fées Viviane et Morgane, la forêt de
Brocéliande (à Paimpont, en Ille et Vilaine) accueille la geste
Arthurienne.
La légende raconte que la forêt ensorcelée par Morgane engloutit les guerriers infidèles qui osent s'aventurer dans ses profondeurs.
On prétend qu'elle fait appel à la tourmentine : Une créature ayant l'aspect d'une touffe d'herbe, qui lorsqu'un imprudent la foule du pied, l'empêche de marcher droit et l'emmène à hue et à dia !
La légende raconte que la forêt ensorcelée par Morgane engloutit les guerriers infidèles qui osent s'aventurer dans ses profondeurs.
On prétend qu'elle fait appel à la tourmentine : Une créature ayant l'aspect d'une touffe d'herbe, qui lorsqu'un imprudent la foule du pied, l'empêche de marcher droit et l'emmène à hue et à dia !
Korrigans
ou poulpiquets en Bretagne, farfadets en Vendée, feltens en
Champagne, lutons en Franche-Comté, sotrés dans les Vosges,
sautereux en Lorraine... Chaque terroir est habité de ces petits
êtres malicieux et excentriques, émanation de la nature, qui
incarnent l'esprit du lieu sur lequel ils exercent une invisible
surveillance. Ils trahissent toutefois leur présence par un insolite
et inquiétant remue-ménage, par un rire aigrelet qui tombe des
branches en cascade ou jaillisse des fourrés.
Ogres
et sorcières trament de noirs desseins en forêt et se partagent le
titre de créature la plus malfaisante de la forêt. Alors que les
géants sont dociles, les ogres, autre créature d'une force
redoutable, sont dangereux. Leur fâcheuse tendance à dévorer la
chair fraîche en fait des figures incontournables de nos contes. Ce
n'est pas le Petit Poucet qui nous contredira !
Quant
aux sorcières, elles tirent leurs pouvoirs des forces du mal, rien
de moins.
Confectionner
un philtre d'amour, jeter sorts et malédictions, prédire l'avenir,
les sorcières sont capables de tout cela !
A
l'origine de leur mythologie, on trouve la guérisseuse, qui connaît
le secret des plantes et dispose donc d'un savoir redoutable. Les
plus douées d'entre elles volent sur un balai et savent modifier
leur apparence pour mieux berner les hommes.
Les
sorcières retrouvent le diable au cours d'effrayantes cérémonies
en forêt qu'on nomme sabbats.
Elles ont pour cadre les rares clairières dont le sol sans végétation fait apparaître de larges cercles, qu'on appelle « ronds de sorcières ».
4 fois par an, les nuits de plein lune, elles accomplissent par groupe de 13 des rituels démoniaques : Incantations à Satan, échange de procédés maléfiques, danses macabres, union avec le Grand Bouc...
Elles ont pour cadre les rares clairières dont le sol sans végétation fait apparaître de larges cercles, qu'on appelle « ronds de sorcières ».
4 fois par an, les nuits de plein lune, elles accomplissent par groupe de 13 des rituels démoniaques : Incantations à Satan, échange de procédés maléfiques, danses macabres, union avec le Grand Bouc...
Pauvre
loup... Depuis le temps qu'il traîne sa mauvaise réputation, les
légendes lui ont assurément réservé une place de choix. Nombre de
toponymes révèlent l'intensité de l'effroi - et de la fascination
- qu'il a provoqués : Les « Chemins au loup », « Val au loup »,
« Carrefour du loup » sont pléthore en France.
Noir,
gris ou blanc, il n'est rien moins qu'un féal du Diable quand il
n'en est pas tout simplement l'incarnation. Ennemi de l'homme,
dévoreur d'enfants, ses descriptions font de lui une Bête de
l'Apocalypse plus qu'un animal de la Création. Tant et si bien qu'il
est traqué et exterminé.
Pourquoi
les hommes lui ont-ils voué une telle haine ?... Parce qu'ils en ont
peur. Si seuls quelques faits avérés révèlent des attaques de
loups, sa mauvaise réputation s'explique peut-être aussi par la
rude cohabitation de l'homme et de l'animal sauvage.
Imaginez
un village d'autrefois, à la lisière de la forêt... L'hiver est
là, la nuit vient de tomber, chacun est calfeutré chez soi quand
soudain retentit le hurlement du loup.
Le
bétail s'affole dans les granges, les adultes sont tendus, les
enfants pleurent... Et un loup surgit dans le village, bientôt suivi
d'un autre jusqu'à ce que la meute au grand complet vienne rôder et
hurler tout autour des étables, affamés qu'ils sont par l'hiver.
Toute une nuit que les villageois passeront à se signer et à prier
jusqu'à ce que le petit matin renvoie les loups d'où ils sont
venus, la sombre et si proche forêt...
Corps
dépecés, bête insaisissable... Quel animal a bien pu tuer et
mutiler plus de 100 personnes entre juillet 1764 et juin 1767, dans
la région du Gévaudan, au sud de l'Auvergne ?
La bête semble insaisissable. Le roi Louis XV envoie même son louvetier sur place tant la peur est grande. Lorsqu'un loup de belle taille est tué par un Cévennol, Jean Chastel, les crimes cessent...
Mais le mystère n'est pas pour autant résolu. N'y a-t-il vraiment qu'un seul coupable ? Ou sont-ils plusieurs ? Et n'a-t-il pas pu être humain ? Après cette hypothèse, loin d'être invraisemblable, la dernière en date soupçonne... Une hyène.
La bête semble insaisissable. Le roi Louis XV envoie même son louvetier sur place tant la peur est grande. Lorsqu'un loup de belle taille est tué par un Cévennol, Jean Chastel, les crimes cessent...
Mais le mystère n'est pas pour autant résolu. N'y a-t-il vraiment qu'un seul coupable ? Ou sont-ils plusieurs ? Et n'a-t-il pas pu être humain ? Après cette hypothèse, loin d'être invraisemblable, la dernière en date soupçonne... Une hyène.
Cerfs
et biches se taillent aussi une belle part dans les contes et
légendes des forêts. Qu'ils soient la forme animale d'une divinité
païenne ou messager envoyé par Dieu, plus d'un s'est laissé
captiver ou convertir par l'animal, souvent blanc et de taille
impressionnante.
Il
était une fois une jolie princesse appelée Marguerite. Gracieuse et
bonne avec les petites gens, elle cachait un secret : La nuit venue,
elle devenait biche et s'en allait rejoindre sa famille des
bois.
Mais son mari Renaud, chasseur émérite, un soir lui transperça le cœur d'une flèche. Lors du banquet de réjouissance qui s'en suivit, il se régala de sa pauvre femme...
Mais son mari Renaud, chasseur émérite, un soir lui transperça le cœur d'une flèche. Lors du banquet de réjouissance qui s'en suivit, il se régala de sa pauvre femme...
Pour
terminer le bestiaire des créatures de la forêt, n'oublions pas
toutes ces créatures surnaturelles, souvent hybrides ou chimères.
Le
dragon cracheur de feu, couvert d'écailles, à la langue en forme de
dard, aux serres d'aigles et aux ailes membraneuses apparaît dans
toutes les cultures... La Tarasque qu'on craignait à Tarascon avant
qu'elle ne soit soumise par Sainte-Marthe ou encore le dragon que
Saint-Michel terrasse.
La
licorne, au corps de cheval et au front de cerf surmonté d'une
longue corne symbolise quant à elle la puissance et la pureté.
La
vouivre, créature au buste de femme et au corps de serpent hante les
rivières de la Franche-Comté. Sur son front, une escarboucle de
grande valeur attise les désirs de plus d'un imprudent dont on
retrouve le cadavre aux os brisés.
La
christianisation des pays Celtiques débute curieusement en
Grande-Bretagne à partir de la Méditerranée, Nice, Marseille, Îles
de Lérins, Alexandrie (Égypte) par voie maritime (avec un saut dans
la péninsule Ibérique Galicie) et par voie fluviale en passant par
le Rhône (Lyon).
Donc,
avec Jules César et la reddition de Vercingétorix, le romain
comprend très rapidement que pour subjuguer la Gaule il doit
détruire les classes druidiques et guerrières qui encadrent
globalement la société Celtique. Le jeu du pouvoir Romain sera de
couper les classes inférieures de l'élite et de remplacer la
dévotion Celtique par celle du culte à l'Empereur.
Dans un premier temps, Rome encourage une dévotion païenne populaire en accord avec sa politique impériale.
Les divinités locales sont alors réinterprétées selon cette vision : C'est l'interprétation romaine.
Dans un premier temps, Rome encourage une dévotion païenne populaire en accord avec sa politique impériale.
Les divinités locales sont alors réinterprétées selon cette vision : C'est l'interprétation romaine.
Malgré
tout, les druides vont continuer à jouer un rôle plus religieux,
moins politique, les libérant ainsi des lourdes tâches
administratives auxquelles ils sont jusqu'alors contraints.
Donc, la résurgence des théonymes et des anthroponymes Celtiques dans la Gaule des IIe et IIIe siècles ne sont pas fortuites non plus.
Comme disent Guyonvarc'h et Leroux (La civilisation Celtique, p. 117), il ne s'agit pas là d'une renaissance ou d'un « revival », mais d'une survivance tenace, signe que les celtophones de Gaule se sont adaptés, ou résignés, à un nouvel état des choses.
Comme en témoigne ce tableau, cette survivance, bien plus que tenace, est une volonté affirmée et décidée à résister à l'imperium étranger.
L'Irlande, terre d'accueil des druides étrangers, échappe à la loi romaine et peut maintenir le druidisme jusqu'à l'arrivée de Saint-Patrice au Ve siècle.
Cependant, même christianisée, la structure de la société Celtique classique est toujours en place et les druides peuvent conserver sous la protection de certains rois un semblant d'indépendance.
La majorité des druides n'ont d'autre choix que se convertir à la religion du Christ et le druidisme est alors rapidement absorbé, plus rapidement d'ailleurs, que sur le continent où en Gaule le paganisme romanisé perdure.
Certains druides convertis vont devenir les premiers évêques, abbés et moines Irlandais et grâce à leur piètre connaissance de la nouvelle religion sauverons de l'oubli la tradition druidique en la consignant par écrit.
En Gaule, à la même époque, le christianisme, un phénomène urbain avant tout lié à l'occupation Romaine, va mettre un temps fou d'usure patiente avant de s'infiltrer dans les campagnes longtemps considérées païennes, c'est-à-dire « paysannes et non-judéo-chrétiennes" » Il faut dire que le christianisme au temps du crépuscule de l'empire n'est qu'une secte orientale parmi tant d'autres.
Donc, la résurgence des théonymes et des anthroponymes Celtiques dans la Gaule des IIe et IIIe siècles ne sont pas fortuites non plus.
Comme disent Guyonvarc'h et Leroux (La civilisation Celtique, p. 117), il ne s'agit pas là d'une renaissance ou d'un « revival », mais d'une survivance tenace, signe que les celtophones de Gaule se sont adaptés, ou résignés, à un nouvel état des choses.
Comme en témoigne ce tableau, cette survivance, bien plus que tenace, est une volonté affirmée et décidée à résister à l'imperium étranger.
L'Irlande, terre d'accueil des druides étrangers, échappe à la loi romaine et peut maintenir le druidisme jusqu'à l'arrivée de Saint-Patrice au Ve siècle.
Cependant, même christianisée, la structure de la société Celtique classique est toujours en place et les druides peuvent conserver sous la protection de certains rois un semblant d'indépendance.
La majorité des druides n'ont d'autre choix que se convertir à la religion du Christ et le druidisme est alors rapidement absorbé, plus rapidement d'ailleurs, que sur le continent où en Gaule le paganisme romanisé perdure.
Certains druides convertis vont devenir les premiers évêques, abbés et moines Irlandais et grâce à leur piètre connaissance de la nouvelle religion sauverons de l'oubli la tradition druidique en la consignant par écrit.
En Gaule, à la même époque, le christianisme, un phénomène urbain avant tout lié à l'occupation Romaine, va mettre un temps fou d'usure patiente avant de s'infiltrer dans les campagnes longtemps considérées païennes, c'est-à-dire « paysannes et non-judéo-chrétiennes" » Il faut dire que le christianisme au temps du crépuscule de l'empire n'est qu'une secte orientale parmi tant d'autres.

Malgré l’aspect « historiquement vraisemblable » des débuts du christianisme, il ne peut s’agir là d’Histoire au sens où on l’entend de nos jours. Il est vrai que les Romains avaient tendance à historiciser leurs mythes. Ceci est aussi vrai pour les chrétiens.
Vers 550 : Les druides de Grande-Bretagne continuent dans la clandestinité sous le nom de gwyddoniaid, « les savants . À la cour du roi Maelgwn de Gwynedd (Pays de Galles) il se tient des concours de bardes et on mentionne des druides. Ce sont ces bardes de cours royales qui transmettront la « matière bretonne » qui sert à la rédaction du cycle Arthurien ou de la Table Ronde.
554 : Le roi Childebert 1er (511-558) renouvelle l'ordre de détruire les idoles et les mégalithes païens. (mais les mégalithes païens eux sont toujours debout)
Conciles
d'Arles — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conciles_d'Arles
Aller
à Le concile de 353 - En 451 - Concile de 44 évêques, présidé
par Ravennius, évêque d'Arles. Certains fixent ce concile un an
plus tard, en 452.
Termes
manquants : année
Histoire
de l'église Gallicane...par les P. P. Longueval, ...
https://books.google.fr/books?id=9WMya7E6b9EC
Jacques
Longueval, Bonafous - 1825
On
rapporte à la même année le second concile d'Arles, qui contient
cin
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