lundi 15 février 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 454

13 FEVRIER 2016...


Cette page concerne l'année 454 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

UNE BATAILLE QUI SONNE LE GLAS DE L'EMPIRE HUNNIQUE

La bataille de la Nedao (la Nedava, affluent de la Save), qui a lieu en Pannonie en 454, oppose des Gépides, dirigés par Ardaric, et des Ostrogoths d'une part, aux Huns dirigés par les fils d'Attila d'autre part.

Dans les années 440, l'empire Hunnique dirigé par Attila domine l'Europe au nord de l'Empire Romain... Mais Attila subit des revers en 451 en Gaule et en 452 en Italie. Sa mort en 453 aggrave les problèmes.

En effet, ses fils Ellac, Ernakh et Dengitzic se lancent dans une querelle de succession portant sur le pouvoir et sur les armées rattachées aux Huns. Compte tenu de ce délitement du pouvoir, les peuples Germaniques jusqu'alors soumis aux Huns, reprennent des chefs parmi leur aristocratie dominante.
Au soir de la bataille, Ardaric connaît le triomphe de la victoire. Ardaric confirme l'année suivante la victoire de la Nedao en battant Ellak, dernier fils d'Attila à tenir le pouvoir, mettant fin à l'Empire des Huns...

Bataille de la Nedao. Le fils aîné d'Attila, Ellac, est tué par une coalition de peuples Germaniques hostiles aux Huns, des Gépides, Ruges, Skires et des Sarmates révoltés, conduite par le roi Gépide Ardaric. C'est la fin de l'Empire des Huns en Europe car les deux frères d'Ellac, Dengitzic et Ernac, s’enfuient vers l’est avec leur entourage et commencent à occuper les territoires Pontiques des Ostrogoths... Irnik, un autre fils d’Attila tentera un raid sur Constantinople qui échouera.

Certains groupes de Huns sont engagés pour défendre l’Empire d’Orient contre les Germains Orientaux.
Emnetzur et Ultzindur sont installés en Dacie Ripuaire, dans les vallées de l’Utus, de l’Almus et de l’Oescus, face au royaume Gépide.
D’autres, sous la conduite de Kelkal, sont intégrés à l’armée d’Aspar comme cavaliers des unités mobiles.

Les Ostrogoths, à l'effondrement de l'empire d'Attila, refluent vers l’est ou ils sont fédérés en Mésie ou en Dobroudja, sous la suzeraineté nominale de l'empereur d'Orient, ce qui ne les empêche pas de piller les provinces de l'empire.
Les Gépides eux, emmenés par leur roi Ardaric, s'établissent dans les Balkans entre le Danube au sud, le Marosch au nord et la Tisza à l'est (actuelle Serbie).

Les Skires d’Edika s’installent au sud de la région entre Danube et Tisza.

Selon l'historien Jordanès (d'ascendance Gépide), les Gépides tirent leur nom du mot gepanta qui signifierait en gotique paresseux, traînard.
Jordanès explique que les Goths sont sortis de l'île Scanzia avec leur roi Berig, et que, sur 3 vaisseaux seulement, ils ont abordé les rivages de la Pologne actuelle (Gothiscandza). Jordanès ajoute que ce surnom « leur convient à merveille » car leur esprit est moins vif, leur corps plus lent et plus pesant que ceux des autres Goths ».
Les Gépides sont mentionnés pour la première fois par une source latine durant l'année 269.
Au Ve siècle, ils tombent sous la domination des Huns et des Alains et deviennent sujets de leur empire. En 451, lors de la bataille des champs Catalauniques, les Gépides, alliés des Huns, combattent sous les ordres d'Ardaric : Celui-ci a vraisemblablement été mis au pouvoir par Attila.
Après la mort du roi des Huns, en 453, les Gépides (qui constituent une « innombrable » armée selon Jordanès) s'installent en Dacie, profitant des dissensions entre les fils d'Attila, leur chef Ardaric se révolte contre la domination Hunnique... Alliés aux Ostrogoths et à d'autres tribus, les Gépides battent en 454 les Huns à la bataille de la Nedao et en 455, ils se libèrent définitivement de leur tutelle en participant à une coalition qui vainc le nouveau roi Hun Ellak, l'un des nombreux fils d'Attila. Ils étendent ensuite leurs territoires jusque vers le milieu du VIe siècle...

En été 452, Attila lance une campagne contre l’Italie. Attila meurt en 453, lors de sa nuit de noce avec Ildico.
L’Empire Hun s’écroule du fait de la mésentente des fils d’Attila mais aussi de la révolte des peuples vassaux dirigés par le roi des Gépides, Ardaric. Les Huns sont défaits par les anciens vassaux d’Attila à la bataille de Nedao (vers 454-455). Ellac, fils ainé d’Attila, meurt au cours de cette bataille. Les Huns, à la suite de cela, ne mettent plus en péril l’Occident.
On peut donc considérer cette campagne comme un échec pour les Huns. Les royaumes Barbares prennent davantage d’importance du fait de l’effritement de l’Empire Romain d’Occident.
Les Gépides fondent un royaume indépendant en marge de l’Empire.
Les Ostrogoths obtiennent la Pannonie.
L’armée romaine recrute des mercenaires parmi d’anciens peuples soumis : Alains, Hérules, Skires.
Les armées Romaines étant en train de défendre l’Italie, les Wisigoths en profitent pour gagner les territoires des Alains, stationnés près de la Loire...

Aetius est persuadé que la défaite des Champs Catalauniques a gravement affaibli Attila. Il se trompe. Au cours de l’été 452, Les Huns reprennent l’offensive, en décidant cette fois de se tourner vers l’Italie. Après avoir franchi les Alpes, Attila travers la plaine du Pô sans rencontrer de résistance : Aetius ne s’attendait pas à une telle manœuvre et il ne dispose d’aucune armée pour faire face à l’incursion. Les Huns ravagent tout sur leur passage : campagnes, villages, villes. Aquilée est prise et détruite. Pavie et Milan sont pillées à leur tour.

L’avancé d’Attila dans la péninsule semble inexorable. Aetius et Valentinien envisagent de fuir en Gaule. Mais bientôt les Huns sont freinés dans leur élan. L’hiver 450-451 a été particulièrement rude. Les villes et les campagnes ont souffert terriblement.
La faim a contraint les familles les plus pauvres à vendre comme esclaves leurs enfants. Dans les régions dévastées par les Huns en ce printemps 452 sévissent partout la famine et les épidémies, deux fléaux qui ne tardent pas à se retourner contre les envahisseurs eux-mêmes. La situation force Attila à accélérer ses plans et à engager au plus vite la conquête de Rome.
C’est alors qu’une ambassade Romaine parvient au campement des Huns sur les bords du lac Mincio (au sud du lac de Garde). Elle est constituée du pape Léon lui-même et de deux sénateurs du plus haut rang – l’ancien préfet Trygétius, l’artisan de la paix avec Genséric en 435, et l’ancien consul Gennadius Avienus, lié à la puissante famille des Anicii. Ils se présentent au nom du prince Valentinien III, au nom du Sénat et du peuple Romain.
La formule employée montre que Rome a retrouvé son prestige d’antan avec le retour du prince sur le Palatin ? elle évoque en effet l’ancien dispositif entre le prince, le Sénat et le peuple, qui est au fondement  du régime impérial lui-même.

L’ambassade est accueillie avec tous les honneurs qui lui sont dus... Elle présente à Attila sa seule requête : Le roi doit renoncer à prendre Rome ! Particulièrement impressionné par la présence du pape parmi les ambassadeurs, il se laisse convaincre.
Paul Diacre rapporte l’anecdote suivante : Lorsque son entourage lui a demandé pourquoi il s’est aussi facilement laissé convaincre par le pape, Attila a répondu qu’il a été effrayé par la vision d’un ange qui se tenait aux côtés de Léon, l’épée dégainée, tout au long des pourparlers.
On ne sait rien des arguments employés par Léon et par les deux sénateurs. Ils ont su, sans aucun doute, faire preuve d’une grande habileté.
Le roi des Huns ne s’est pas seulement laissé persuader par l’éloquence des ambassadeurs. Il sait que son armée est elle-même exposée sur le sol Italien aux souffrances qu’elle a contribué à aggraver : La famine et les épidémies.
De plus, Attila est préoccupé par les nouvelles qui lui parviennent de son royaume.
L’empereur d’Orient, Marcien, a décidé d’entrer en guerre contre les Huns. Une armée Romaine a franchi la frontière Danubienne qui sépare les deux Empires et dévaste déjà les régions de la rive gauche. Le moment n’est pas propice pour entreprendre une marche sur Rome, alors même que le cœur du royaume est menacé.
Le choix d’Attila peut également s’expliquer, de manière moins rationnelle, à la lumière du témoignage de Jordanès : Les conseillers ont persuadé le roi de ne pas tenter l’aventure en lui rappelant l’issue du sac d’Alaric...
Certes, le roi des Goths est parvenu à prendre Rome, mais il est mort quelques mois après seulement, et son peuple subi ensuite de nombreuses humiliations avant de connaître la paix... La prise de Rome semble donc avoir entraîné pour Alaric et les siens une série de désastres et de deuils.
Le souvenir encombrant de ces événements passés circule donc parmi les hommes d’Attila qui craignent pour leur roi.
Attila renonce à ses plans, en jurant toutefois de revenir en Italie dès l’année suivante.
En effet il exige toujours qu’Honoria lui soit livrée en même temps que sa dot, sans quoi il portera de nouveau le fer et le feu dans l’empire.
Mais Honoria a épousé entre-temps le sénateur Flavius Bassus Herculanus, qui vient d'accéder au consulat en 452.
De son côté Attila n’a pas l’occasion de mettre ses menaces à exécution. Au début de l’année 453, il se marie pour la troisième fois et meurt la nuit même des noces.
Ardaric, le roi des Gépides, profite de disputes entre les enfants d’Attila pour la succession : Il conduit une coalition d’insurgés d’origine Germanique qui s’affranchissent du joug imposé par les Huns lors d’une sanglante bataille, à proximité du fleuve Nedao (454 ou 455). En l’espace de quelques mois, l’empire des Huns disparaît. »
L'historien antique Jordanès nous a laissé une relation de l’épisode de la vie d’Attila. Il nous mentionne notamment les relations amicales du jeune Attila avec le jeune Romain Flavius Aetius.
Ce dernier est otage à la cour du roi des Huns mais retourne ensuite à Rome où il devient le fameux patrice, le « dernier des Romains » et meurt assassiné de la main de l’empereur Valentinien III.
Dans cette histoire au contraire Aetius est contraint de rester parmi les Huns suite à la disgrâce de sa famille auprès de l’empereur. Aetius, exilé et menacé de mort s’installe alors parmi le clan de son ami Attila. L’amitié entre les deux hommes se poursuit, Attila enseigne à Aetius l’art militaire des Huns et une toute nouvelle vision du monde, non plus centrée sur la supériorité Romaine. En échange il influe durablement sur Attila en l’initiant à la politique et à la culture Romaine, en le romanisant mais sans le pacifier.

433 : Le roi des Huns, Rua, décide de diviser son empire entre ses deux neveux, Attila et Bléda. Ce dernier obtient la part la plus orientale et attaque peu après l’empire Romain d’Orient, rapportant un important butin. De son côté Attila, aidé de son fidèle lieutenant Flavius Aetius entreprend de rassembler une grande coalition de peuples Germains soumis.

438 : publication du Code de Théodose II.

439 : Genséric, roi des Vandales, prend et détruit la capitale de l’Afrique, Carthage.

440 : Bléda triomphe sur l’empire d’Orient, il leur impose de payer le double du tribut déjà demandé et impose à Constantinople de renoncer à son alliance avec tout autres peuples Barbares. La même année Genséric et l’empereur d’Occident Valentinien III signent la paix. L’empire reconnaît l’indépendance des Vandales, ceux-ci obtiennent en plus la Sicile et la Maurétanie.

443 : les Burgondes sont anéantis par la horde de Huns d’Attila. Le roi les empêchent de migrer plus au Sud et les contraint à entrer dans sa confédération de peuples. Tous les Germains sont soumis.

444 : Attila fait assassiner son frère Bléda et prend possession de ses terres et de sa horde. Unique roi des Huns, Attila est prêt à faire la guerre aux Romains.
À ses côtés Flavius Aetius lui conseille de ne pas attaquer Constantinople comme le roi le prévoit mais de se tourner vers une proie aussi riche et plus facile, l’empire d’Occident, avec qui le Romain à une dette de sang.
À ce moment l’empire Hunnique s’étend déjà du Rhin aux plaines de l’Est.

De 444 à 449 Attila prépare la guerre contre les Romains avec l’aide d’Aetius. Ce dernier le convainc de doter les Huns d’institutions basées sur la horde nomade, confiée à un général magistrat nommé par le roi.
Attila renforce son armée avec des auxiliaires Germains vaincus qui sont armés à la fois comme des Romains et des Germains. De plus pendants ce temps il reçoit les tributs de l’Orient et de l’Occident inconscient du péril et peut ainsi dépenser sans compter.

449 : Honoria, sœur de l’empereur Valentinien III, espérant conquérir le pouvoir contre son frère, propose à Attila de l’épouser et lui envoie même un anneau de fiançailles. Attila accepte cette occasion inespérée mais demande toute la Gaule comme dot. Quand Valentinien III apprend la trahison de sa sœur il la fait arrêter.

450 : Attila déclare la guerre à l’empire d’Occident après ses fiançailles rompues. Immédiatement il lance deux grandes hordes.
L’une est commandée par Attila lui-même et l’autre par Aetius.
Attila ravage les terres et défait les armées alors que l’armée d’Aetius, moins mobile est destinée à assiéger et prendre les villes qui résistent sur le passage... Les Huns avancent comme le vent et les Romains, pris de panique ne savent pas à qui confier les pauvres troupes à leur disposition.
Constantinople refuse d’aider Ravenne. Finalement les Romains et leurs alliés Wisigoths rassemblent une armée sous les ordres du préfet Avitus et du roi Théodoric mais ils sont anéantis près d’Orléans.
Au même moment Aetius capture Paris mais lui fait grâce sur demande de Saint Geneviève. Il en fait le centre du pouvoir Hun en Gaule. La même année l’empereur d’Orient Théodose II meurt et laisse son trône à Marcien.

451 : Les hordes Hunniques ont désormais conquis l’ensemble des Gaules, Massilia se rend en dernier.
Valentinien III demande humblement la paix et accepte même le mariage d’Honoria à Attila dans les conditions demandées, mais il est trop tard : Attila, conseillé par Aetius, veut en finir et il attaque l’Italie.

452 : Attila et sa horde prennent et détruisent Aquiléia (dont les habitants se réfugient dans une lagune proche et fondent Venise). De son côté Aetius avance depuis la Ligurie.
La guerre est facile, l’Italie est sans défenses, Attila se précipite vers le Sud alors qu’Aetius assiège Ravenne. La capitale impériale est prise après un long siège qui a vu Aetius commencer à assiéger les marais qui protègent la ville. Valentinien, espérant avoir la vie sauve offre le trône à Aetius mais ce dernier le livre à ses Huns qui le taillent en pièces sans trop discuter.
Aetius envoie alors les insignes impériaux à Attila, ce dernier, en tant qu’époux de la sœur de l’empereur défunt, se proclame empereur des Romains et roi des Huns, Pater Patriae et Europae Orbator.
Constantinople refuse de reconnaître le nouveau souverain et appelle les Romains à la révolte.
En Italie Attila reçoit l’ambassade du pape Léon I de Rome venu le supplier d’épargner sa ville. Attila le reçoit pacifiquement et lui annonce le début de son règne et lui promet protection, le pape se serait alors agenouillé pour lui baiser les pieds en signe de reconnaissance...
Quelques jours plus tard le nouvel empereur Barbare entre triomphalement à Rome, accompagné de Flavius Aetius, préfet de Rome et patrice des Romains. (dans les faits Attila est probablement assez romanisé pour une telle attitude, son image de Barbare Asiatique étant en grande partie héritée du souvenir de Gengis Khan, 8 siècles plus tard). Pour les Romains il est désormais clair que l’empire a changé de visage, ils considèrent que l’Occident est devenu un empire Romano Barbare. Attila le Hun a accompli le rêve des grands Barbares Stilicon et Alaric, devenus plus Romains que les Romains mais toujours rejetés comme Barbares et inaptes à gouverner... Mais les traditions comme les hommes s’écroulent face à l’épée du Fléau de Dieu. !

453 : Attila ne se repose pas sur ses lauriers. Désormais il est empereur de mille peuples et en tant que tel il n’accepte pas que certains peuples lui résistent.
Il veut restaurer l’empire d’Occident pour sa gloire. Comme les empereurs soldats d’antan il prend la tête de ses troupes pour soumettre les Wisigoths. Flavius Aetius lui s’installe à Milan d’où il gouverne l’empire au nom d’Attila et organise le nouvel État.
Il sera le père du Code flavien qui interdit notamment aux Romains, peuple vaincu mais civilisé, de porter les armes ou de posséder des chevaux.
La noblesse Romaine est invitée à intégrer le clergé ou l’administration, travaux indignes d’un vrai Hun.
Ces derniers forment le cœur de l’armée et reçoivent le droit illimité de se déplacer avec leur horde dans l’empire où ils forment une aristocratie nomade. La horde Hunnique est reconnue comme une division administrative basée sur le sang.
Les traditions et lois Hunniques sont mises par écrit et deviennent le droit impérial supérieur au droit Romain.
Les peuples Germains soumis reçoivent des foedus leur permettant de s’installer dans l’empire, leurs rois deviennent des praefectus gentis de l’empereur et officiellement membres de l’administration impériale.
Les Burgondes sont installés en Provence et sur le Rhône, les Francs reçoivent le Nord des Gaules et une partie de la Germanie où ils voisinent le peuple avecAlaman.
Le centre des Gaules est donné au peuple « Gallo-Romain » dirigé par le dux Syagrius... Tous ces peuples conservent leurs lois.
Ces différents peuples servent de base à la constitution de nouvelles provinces. À côté de l’empire Romain Aetius distingue le domaine réservé exclusivement aux Huns dans le Centre de l’Europe jusqu’aux plaines de l’Est, ce domaine est différencié de l’État Romain et ne peut pas être annexé ou divisé. Ce domaine est bientôt appelé le Patrimoine Hunnique. Le droit Hun est le seul à y être valable, il est interdit d’y installer des cités, les Huns en sont les seigneurs.

Le décès de l’empereur Attila le terrible alors que la guerre contre l’Orient est sur le point d’éclater. Son ami Flavius Aetius porte son deuil mais conserve le pouvoir et fait reconnaître empereur par tous le fils aîné d’Attila, Ellac. Certains disent qu’Attila a été empoisonné par les Byzantins, ce que reprend l’empereur Ellac.
Ce dernier est un bon guerrier mais un mauvais administrateur et laisse le gouvernement à Aetius. Selon les volontés de l’empereur défunt Attila sera enterré dans un lieu inconnu de l’empire, sous le cours d’un fleuve détourné, sa tombe n’a jamais été retrouvée...

454 : Aetius se rend en Rhétie pour contrer une conjuration du préfet des Gépides Ardéric, corrompu par l’or de Constantinople. De plus la route du trône impérial étant désormais ouverte aux Barbares tous les rois soumis rêvent d’y accéder.
Ardéric est vaincu et selon la tradition Hun Aetius fait massacrer tous les hommes adultes du peuple Gépide, les femmes et les enfants étant donnés comme butin aux Huns et alliés Germains. La leçon est apprise, il n’y a qu’un seul chef...

Gépides — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gépides
Alliés aux Ostrogoths et à d'autres tribus, les Gépides battent en 454 les Huns à la bataille de la Nedao et en 455, ils se libérèrent définitivement de leur tutelle ...

Umberto Roberto, Rome face aux Barbares. Extrait ...
www.librairieguillaumebude.com/.../umberto-roberto-rome-face-aux-bar...
9 sept. 2015 - Au début de l'année 453, il se marie pour la troisième fois et meurt la ... d'une sanglante bataille, à proximité du fleuve Nedao (454 ou 455).






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