11 FÉVRIER 2016...
Cette
page concerne l'année 456 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
SUEVES SONT DÉBORDES PAR LES VISIGOTHS DANS UN JEU DANGEREUX DE
PUISSANCE ET D'INTRIGUES
À
partir du Ve siècle des peuples germaniques, les Vandales, se sont
installés entre Clunia (Burgos) et Salamanc
D´autres
peuples envahissants ces sites sont les Alains, les Suèves et les
Wisigoths...
L´année
456 après la Bataille de la rivière de l´Órbigo (León), les
Wisigoths ont expulsé les Suèves et ont réussi à dominer toute la
région.
Très
vite dans notre région, les Wisigoths ont dominé le reste du
territoire Espagnol. Ils ont été progressivement acceptés par la
population Hispano-Romaine, ont adopté le Latin et se sont convertis
au catholicisme.
La
bataille de la rivière Órbigo située dans les provinces de León
et de Zamora au nord-ouest de la péninsule Ibérique ,se déroule en
456 sur ses rives. Elle oppose les armées Suèves et Wisigothes, ces
derniers agissant au nom de l'empereur Romain Avitus, inquiet des
visées expansionnistes du roi Suève Rechiaire.
L'armée
Wisigothe, menée par le roi Théodoric II, inflige une sévère
défaite aux Suèves. et Théodoric II peut pousser son armée
jusqu'à la capitale du royaume Suève, Braga, théâtre de nouveaux
affrontements qui se soldent par la défaite des Suèves et la mort
de leur souverain... Il s'ensuit une période très troublée pour le
royaume Suève qui est divisé entre plusieurs rois qui se battent
entre eux.
5
octobre : Bataille de la rivière Órbigo. Le puissant roi Suève
Rechiarus est défait et blessé près d'Astorga par les Wisigoths de
Théodoric II qui commencent à avoir la haute main sur l'Espagne.
Ils
ne laissent à l’Empire que le littoral Méditerranéen.
Et
aux Suèves la Galice.
Le
royaume Suève est divisé entre Agiulf et Framta /Franton.
Le
roi Burgonde Gondioc et son fils Chilpéric II prennent part à
l'expédition comme alliés des Wisigoths.
Remistus
( † Ravenne, 17 septembre 456) est un général de l'Empire Romain
d'Occident, commandant en chef de l'armée sous l'empereur d'origine
Gauloise Avitus... Remistus est probablement un Wisigoth (comme
semble l'indiquer son nom d'origine germanique) qui depuis la Gaule a
accompagné Avitus en Italie (455).
LE PONT ROMAIN |
En
456, il est nommé magister militum et devient de ce fait le premier
« Barbare » à être élevé à ce rang militaire. Il
reçoit également le grade de patricius et s'installe dans la
capitale impériale, Ravenne, avec un groupe de Goths.
Cette
même année, l'empereur Avitus, rejeté par le Sénat Romain, décide
de quitter l'Italie pour la Gaule où il compte lever des troupes
tandis que Remistus reste en Italie pour contrôler le pays. Il se
heurte alors à l'armée du Sénat, dirigées par le comes Ricimer et
est obligé de s'enfermer dans Ravenne où il est bientôt assiégé.
Remistus
est capturé et mis à mort dans le palais de Classis, le 17
Septembre 456, peu après un incendie qui a brûlé une partie
considérable de la ville impériale.
Avitus
est déposé et tué un mois après sa mort.
A
l'époque Marcien ne peut mettre à exécution les menaces de son
ambassadeur. L'anecdote qui le représente comme lié à Genséric
par une promesse solennelle a peut-être été répandue pour
expliquer son inaction forcée pendant 18 mois par ceux qui n'en
comprennent pas les véritables motifs. Une expédition en Afrique
est une grande entreprise, impossible à tenter sans le concours de
toutes les forces de l'Empire.
L'Orient,
toujours obligé de protéger ses frontières contre une attaque des
Barbares. Or, jusqu'en 457, l'état des choses en Occident ne permet
pas d'en tirer un effort considérable. La fortune du royaume des
Vandales dépend donc des événements qui s'accomplissent en
Occident, et il importe de rappeler les circonstances qui, à cette
époque souvent obscure et peu connue du public, expliquent
l'extension de la puissance de Genséric et les dernières luttes
qu'il a à soutenir.
Maximus,
pendant le peu de jours qu'a duré son règne, a nommé Avitus
général de ses armées, de l'infanterie et de la cavalerie, selon
l'expression de Sidoine Apollinaire, et lui a confié la mission de
prévenir, par un traité, l'hostilité des Wisigoths.
Avitus,
ou plus exactement Eparchius Avitus, sénateur Romain, est Arverne de
naissance et d'une des familles les plus illustres de la Gaule, où
lui-même a exercé les plus hautes magistratures.
Vers
420, il a été député par ses concitoyens auprès de l'Empereur
pour solliciter la remise d'une partie de l'impôt. Honoré
successivement de 3 charges de cour, il a été ensuite nommé préfet
du prétoire des Gaules. Il a exercé cette haute magistrature à
l'époque où il a conclu la paix avec le roi des Wisigoths, après
la défaite de Litorius, en 439, n'ayant plus de charge, il s'est
retiré à la campagne, puis était entré à nouveau dans la vie
publique lorsqu'Aëtius a sollicité son concours pour repousser
l'invasion d'Attila, en 451...
C'est
un homme de plaisir, mais loyal et honnête. II se trouve à
Toulouse, auprès de Théoderic, roi des Wisigoths, avec lequel il
vient de conclure la paix, ou est sur le point de le faire , quand
parvient la nouvelle de la mort de Maximus. Selon Sidoine
Apollinaire, Théoderic presse Avitus de prendre la pourpre, lui
promettant. de le soutenir de toutes ses forces...
Selon
Grégoire de Tours, c'est au contraire Avitus qui sollicite l'appui
de Théoderic pour usurper l'Empire. Ce qui est certain, c'est
qu'Avitus est proclamé Auguste à Toulouse, par les Goths, le 9 ou
le 10 juillet 455.
LA RIVIÈRE ORBIGO |
Accompagné
par les Goths, il quitte ensuite Toulouse pour se rendre à Arles. En
un lieu nommé Ugernum (Beaucaire), il trouve les principaux
personnages de la province, qui le pressent d'accepter la dignité
impériale. 3 jours après, il entre à Arles, où Théoderic et ses
frères sont reçus en amis, et il y est de nouveau proclamé
Auguste... 75 jours après la prise de Rome par Genséric. C'est à
Arles qu'Avitus prend solennellement les insignes impériaux.
Quand,
dans Rome dévastée, on apprend l'avènement de ce nouvel empereur
créé par les Goths, le Sénat n'est pas en état de faire la
moindre opposition.
Il
ne peut que ratifier le fait accompli, mais pour séparer le nouvel
élu de son protecteur le roi des Goths, il l'invite à venir sans
retard dans la capitale... Avitus se rend donc à Rome, où il est
reçu et reconnu comme empereur.
I
est le beau-père de Sidoine Apollinaire qui, le 1er janvier 456,
prononce son panégyrique en présence du Sénat et du peuple.
C'est
sans doute à cette occasion que le Sénat à l'unanimité récompense
le poète en lui dressant une statue de bronze dans le Forum de
Trajan, où on continue à placer les statues des orateurs et des
poètes célèbres.
Avitus
s'est empressé de notifier son avènement à Constantinople. Dans
l'intérêt de la paix de l'Empire, Marcien l'accepte pour collègue,
mais le fait suivant prouve qu'il ne consent à le reconnaître que
dans le courant de l'année 456.
Avitus
prend le consulat le Ier janvier 456. Comme les empereurs ne manquent
jamais de le faire l'année d'après leur avènement, néanmoins,
Marcien nomme pour l'année 456 deux, consuls qui sont Varanes et
Jean, montrant ainsi qu'il ne reconnaît point Avitus,
Au
moment de l'assassinat de Valentinien et de l'invasion de Genséric,
Réchiaire, roi des Suèves établis en Espagne, a profité de ces
circonstances pour envahir la province de Carthagène, au mépris
d'un traité que, 4 ans auparavant il a conclu avec Mansuetus, comte
d'Espagne, et le comte Franton...
Avitus
lui envoie Franton pour le sommer d'observer les clauses de ce
traité, et le roi des Wisigoths, fidèle à sa promesse de défendre
et de soutenir Avitus, fait inviter Réchiaire, auquel il est uni par
une alliance de famille, à s'abstenir de toute usurpation. Loin
d'abandonner son entreprise, Réchiaire va ravager la Tarragonaise.
Théodoric
lui envoie une seconde ambassade pour l'engager amicalement, non
seulement à se retirer d'un territoire qui ne lui appartient pas,
mais encore à renoncer à toute tentative qui lui attire son
inimitié, Réchiaire répond par des menaces...
Théodoric,
piqué au vif, entreprend une campagne contre les Suèves qu'il
extermine presque entièrement dans une bataille livrée, le 5
octobre 456 probablement, à 12 milles d'Astorga, sur les bords de la
rivière Urbicus, aujourd'hui l'Orbigo.
Au
cours de sa campagne contre les Suèves, Théoderic est rejoint par
le tribun Hesychius qu'Avitus a chargé de lui remettre des présents
et de lui porter la nouvelle de la défaite d'une flotte de Genséric.
Avitus
a fait sommation à Genséric d'avoir à observer désormais le
traité de paix conclu en 442 entre l'Empire et les Vandales,
l'avertissant que les armées des Romains et de leurs alliés sont
prêtes à le combattre.
A
l'appui de cette menace, une armée commandée par Récimer a été
envoyée en Sicile... Pour toute réponse, Genséric met en mer une
flotte de 60 vaisseaux, montée par un grand nombre de Vandales et
destinée, semble-t-il, à opérer une descente soit en Gaule, soit
en Italie.
Récimer,
ayant embarqué ses troupes, a suivi cette flotte, l'a surprise près
de la Corse et l'a dispersée, après lui avoir infligé une défaite
très meurtrière...
C'est
à l'occasion de cette victoire que parait pour la première fois le
nom de Récimer. Il a alors le titre de comte et, maître de la
milice. Il est Suève et issu probablement d'une famille royale de
cette nation, sa mère est fille de Wallia, roi des Goths.
C'est,
dit Jordanès, un homme éminent, presque le seul alors en Italie qui
sait commander une armée.
Sidoine
Apollinaire l'appelle invincible et le compare aux plus grands hommes
de l'ancienne Rome.
Ses
actions font voir plutôt en lui un barbare violent et rusé, fertile
en intrigues, sans scrupules, d'une avidité et d'une ambition sans
bornes.
« Hydace,
natif de la cité de Lémica dans la province de Galice, élevé au
haut ministère épiscopal par la faveur divine plus que par mes
propres mérites, parvenu tant à la fin de mes jours, qu’habitant
à l’extrémité de la terre, bien que très peu versé dans les
sciences profanes, et encore moins dans la lecture salutaire des
livres saints, j’ai continué des travaux antérieurs, suivant les
possibilités de mon intelligence et de mon verbe, dans le chemin
tracé par les saints et les Pères très érudits.
Le
premier d’entre eux est Eusèbe, évêque de Césarée, qui a
écrit, parmi de nombreux écrits, ses histoires ecclésiastiques en
grec, à partir du début du règne du roi Ninus, empereur des
Assyriens, d’Abraham, patriarche des Hébreux, et les autres rois
contemporains, jusqu'à la vingtième année de l'empereur Auguste
Constantin, où se termine sa Chronographie.
Un
écrivain contemporain prend la suite, le prêtre Jérôme, surnommé
Eusèbe, parfait connaisseur de toutes sortes de monuments
historiques et littéraires ; Il traduit son œuvre du grec en
latin, et la continue de l’an XX de Constantin, jusqu'à l’an XIV
de Valens.
Il
est possible qu’à l’époque où il vit dans les Lieux Saints à
Jérusalem, depuis cette année de Valens susmentionnée jusqu'à la
fin de sa vie, il ait ajouté beaucoup d’événements qui se
passent après, car, tant qu'il peut le faire, il ne cesse jamais
d'écrire sur tel ou tel autre sujet. Je suis certain de l’avoir
vu, étant encore très jeune au moment de mon pèlerinage dans ces
régions, où il est resté heureux quelques années. Si donc je
prends la suite de son propre travail, on saura de façon certaine
ceux par les mains desquels sont passés tous ses écrits, mais,
comme il dit avec un soin particulier quelque part que, à cause de
l’arrivée des Barbares déchaînés dans l'empire Romain, tout est
bouleversé et dans la confusion, j’en déduis qu’à cette
chronologie déjà ajoutée par lui, il n’a rien ajouté lui-même
sur les temps suivants.
Toutefois,
comme le cours de l'histoire nous amène, comme nous l’avons déjà
dit, jusqu'à notre époque, et que le manuscrit de cette histoire,
qui m'est arrivé entre les mains est l'œuvre de quelqu'un qui n'a
pas vécu à notre époque, l’idée m’est venue de parler de ce
que je sais en suivant les pas de ceux des deux auteurs indiqués
précédemment, même si je dois marcher moins bien qu’eux à tout
point de vue.
Les
suivant fidèlement avec le regard du cœur, et utilisant tantôt les
travaux d'autres auteurs, tantôt l'histoire authentique de témoins
sûrs, tantôt mes connaissances acquises à la triste époque de mon
existence, j'ai ajouté ce qui suit, dont tu distingueras le contenu
historique, ô lecteur, de la façon suivante: ce qui est compris de
l'an I de Théodose Auguste jusqu’à l’an III de Valentinien
Auguste, fils de la reine Placidia, pour obéir à la préoccupation
susdite, j’ai utilisé des documents écrits ou des relations
orales. Ensuite, consacré, malgré mon peu de mérite, à
l’épiscopat, et bien placé pour connaître les calamités d’une
si triste époque, j'ai dépeint à la fois la fin de l'Empire romain
enfermé dans une situation critique avant sa chute et, ce qui est
plus triste encore, le honteux état de l'église dans cette extrême
partie de la terre appelée la Galice : La mort de l'honnête
liberté, effet de créations indiscrètes et la ruine quasi-totale
de la religion, dominant la discipline divine, en raison des profonds
troubles produits par les nations iniques et furieuses. Ayant
rapporté tout cela, il reste à compléter l'histoire de tels
malheurs pour ceux qui s’affligent des temps à venir. Je laisse le
soin d'achever l’histoire de tels malheurs à ceux qui s’affligent
des temps à venir... »
Dans
la bataille qui s'engage le 17 octobre, les troupes d'Avitus sont
mises en fuite et taillées en pièces, le patrice Messianus, qui
sans doute les commande, est tué, et Avitus lui-même tombe au
pouvoir de son ennemi. Récimer lui laisse la vie sauve sachant qu'il
n'est pas dangereux, et le fait tonsurer...
Récimer
et le Sénat sont d'accord pour renverser Avitus ils ne le sont
point pour lui choisir un successeur...
Récimer
ne peut s'emparer du pouvoir malgré le Sénat, car il a à craindre
de voir cette assemblée faire appel à l'empereur d'Orient et
s'allier contre lui avec Théoderic, comme elle s'est alliée avec
lui-même contre Avitus.
Des
mois se passent, pendant lesquels le trône reste vacant en Occident,
et l'Empire a pour seul souverain l'empereur qui règne à
Constantinople, où Marcien meurt, peu de jours après, le 26 janvier
457... Il a pour successeur Léon, proclamé Auguste le 7 février
suivant. C'est par l'autorité de l'empereur Léon que, le 28 février
457, Récimer est créé patrice et que, le même jour, Majorien est
nommé maître de la milice, à la place de Récimer... Pour bien
comprendre les conséquences de la mesure prise par l'empereur Léon,
il faut se rappeler l'importance et les attributions du maître de la
milice :
L'infanterie
et la cavalerie forment, depuis Constantin, deux départements
séparés, à la tête desquels sont placés le maître de
l'infanterie et le maître de la cavalerie.
Il
y a dans les provinces d'autres officiers généraux désignés sous
le nom de maîtres de la cavalerie, ou même de maîtres de
l'infanterie et de la cavalerie, mais ceux-ci ne sont que des
commandants militaires de territoires.
Tandis
que le maître de l'infanterie et le maître de la cavalerie attachés
à la cour et nommés, (pour les distinguer), magister peditum,
magister equitum præsentalis ou in præsenti sont en réalité des
ministres de la guerre.
Ils
ont sous leurs ordres directs les troupes stationnées en Italie, et
particulièrement les troupes palatines, et dans le reste de
l'Empire, ils sont représentés par des officiers, comtes ou ducs.
Leurs
charges sont, à l'égal de celles du préfet du prétoire et du
préfet de la ville, considérées comme les plus élevées des
dignités publiques et leur donnent droit au titre d'illustre.
Lorsque
ces deux grandes charges sont confiées à un seul et même
personnage, celui-ci prend le nom de maître des deux milices, ou
simplement de la milice, et il est en réalité le généralissime
des forces de l'Empire.
Récimer,
dépossédé des fonctions de maître de la milice, se trouve donc
privé du commandement suprême de l'armée et mis hors d'état de
faire prévaloir sa volonté.
Après
s'être servi de lui pour renverser l'empereur imposé par Théoderic,
le Sénat réussit, grâce à l'intervention du nouvel empereur de
Constantinople, à le frustrer de l'espérance de se rendre maître
du pouvoir, sous un empereur de son choix.
Le
territoire de la Galice des IVe et Ve siècles est attesté par de
nombreux auteurs de l'époque, ainsi l'historien et théologue Paulus
Orosius, au début du Ve siècle dans son ouvrage Historiarum,
explique que Cantabri et Astures Gallaecie provinciae portio sunt,
c'est-à-dire que les Cantabres et les Astures font partie de la
province Gallaecia.
Hydace
: Chronique. - retour à l'entrée du site
remacle.org/bloodwolf/historiens/hydace/chronique.htm
Les
Alains, les Vandales et les Suèves envahirent l'Espagne en (l'année)
... Héraclien se dirige depuis l'Afrique avec son armée contre
Honorius et est vaincu à la bataille d'Utriculum,[50] en Italie,
..... 456 43e lignée des empereurs Romains. ...... [117] La rivière
Órbigo, située dans les provinces de León et de Zamora au ...
456
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/456
...
Consultez la documentation du modèle. Cette page concerne l'année
456 du calendrier julien. ... 5 octobre :
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