lundi 15 février 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 456

11 FÉVRIER 2016...
Cette page concerne l'année 456 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LES SUEVES SONT DÉBORDES PAR LES VISIGOTHS DANS UN JEU DANGEREUX DE PUISSANCE ET D'INTRIGUES

À partir du Ve siècle des peuples germaniques, les Vandales, se sont installés entre Clunia (Burgos) et Salamanc
D´autres peuples envahissants ces sites sont les Alains, les Suèves et les Wisigoths...

L´année 456 après la Bataille de la rivière de l´Órbigo (León), les Wisigoths ont expulsé les Suèves et ont réussi à dominer toute la région.

Très vite dans notre région, les Wisigoths ont dominé le reste du territoire Espagnol. Ils ont été progressivement acceptés par la population Hispano-Romaine, ont adopté le Latin et se sont convertis au catholicisme.

La bataille de la rivière Órbigo située dans les provinces de León et de Zamora au nord-ouest de la péninsule Ibérique ,se déroule en 456 sur ses rives. Elle oppose les armées Suèves et Wisigothes, ces derniers agissant au nom de l'empereur Romain Avitus, inquiet des visées expansionnistes du roi Suève Rechiaire.
L'armée Wisigothe, menée par le roi Théodoric II, inflige une sévère défaite aux Suèves. et Théodoric II peut pousser son armée jusqu'à la capitale du royaume Suève, Braga, théâtre de nouveaux affrontements qui se soldent par la défaite des Suèves et la mort de leur souverain... Il s'ensuit une période très troublée pour le royaume Suève qui est divisé entre plusieurs rois qui se battent entre eux.

5 octobre : Bataille de la rivière Órbigo. Le puissant roi Suève Rechiarus est défait et blessé près d'Astorga par les Wisigoths de Théodoric II qui commencent à avoir la haute main sur l'Espagne.
Ils ne laissent à l’Empire que le littoral Méditerranéen.
Et aux Suèves la Galice.
Le royaume Suève est divisé entre Agiulf et Framta /Franton.
Le roi Burgonde Gondioc et son fils Chilpéric II prennent part à l'expédition comme alliés des Wisigoths.

Remistus ( † Ravenne, 17 septembre 456) est un général de l'Empire Romain d'Occident, commandant en chef de l'armée sous l'empereur d'origine Gauloise Avitus... Remistus est probablement un Wisigoth (comme semble l'indiquer son nom d'origine germanique) qui depuis la Gaule a accompagné Avitus en Italie (455).

LE PONT ROMAIN
En 456, il est nommé magister militum et devient de ce fait le premier « Barbare » à être élevé à ce rang militaire. Il reçoit également le grade de patricius et s'installe dans la capitale impériale, Ravenne, avec un groupe de Goths.
Cette même année, l'empereur Avitus, rejeté par le Sénat Romain, décide de quitter l'Italie pour la Gaule où il compte lever des troupes tandis que Remistus reste en Italie pour contrôler le pays. Il se heurte alors à l'armée du Sénat, dirigées par le comes Ricimer et est obligé de s'enfermer dans Ravenne où il est bientôt assiégé.
Remistus est capturé et mis à mort dans le palais de Classis, le 17 Septembre 456, peu après un incendie qui a brûlé une partie considérable de la ville impériale.
Avitus est déposé et tué un mois après sa mort.

A l'époque Marcien ne peut mettre à exécution les menaces de son ambassadeur. L'anecdote qui le représente comme lié à Genséric par une promesse solennelle a peut-être été répandue pour expliquer son inaction forcée pendant 18 mois par ceux qui n'en comprennent pas les véritables motifs. Une expédition en Afrique est une grande entreprise, impossible à tenter sans le concours de toutes les forces de l'Empire.

L'Orient, toujours obligé de protéger ses frontières contre une attaque des Barbares. Or, jusqu'en 457, l'état des choses en Occident ne permet pas d'en tirer un effort considérable. La fortune du royaume des Vandales dépend donc des événements qui s'accomplissent en Occident, et il importe de rappeler les circonstances qui, à cette époque souvent obscure et peu connue du public, expliquent l'extension de la puissance de Genséric et les dernières luttes qu'il a à soutenir.
Maximus, pendant le peu de jours qu'a duré son règne, a nommé Avitus général de ses armées, de l'infanterie et de la cavalerie, selon l'expression de Sidoine Apollinaire, et lui a confié la mission de prévenir, par un traité, l'hostilité des Wisigoths.
Avitus, ou plus exactement Eparchius Avitus, sénateur Romain, est Arverne de naissance et d'une des familles les plus illustres de la Gaule, où lui-même a exercé les plus hautes magistratures.
Vers 420, il a été député par ses concitoyens auprès de l'Empereur pour solliciter la remise d'une partie de l'impôt. Honoré successivement de 3 charges de cour, il a été ensuite nommé préfet du prétoire des Gaules. Il a exercé cette haute magistrature à l'époque où il a conclu la paix avec le roi des Wisigoths, après la défaite de Litorius, en 439, n'ayant plus de charge, il s'est retiré à la campagne, puis était entré à nouveau dans la vie publique lorsqu'Aëtius a sollicité son concours pour repousser l'invasion d'Attila, en 451...
C'est un homme de plaisir, mais loyal et honnête. II se trouve à Toulouse, auprès de Théoderic, roi des Wisigoths, avec lequel il vient de conclure la paix, ou est sur le point de le faire , quand parvient la nouvelle de la mort de Maximus. Selon Sidoine Apollinaire, Théoderic presse Avitus de prendre la pourpre, lui promettant. de le soutenir de toutes ses forces...
Selon Grégoire de Tours, c'est au contraire Avitus qui sollicite l'appui de Théoderic pour usurper l'Empire. Ce qui est certain, c'est qu'Avitus est proclamé Auguste à Toulouse, par les Goths, le 9 ou le 10 juillet 455.
LA RIVIÈRE ORBIGO
Accompagné par les Goths, il quitte ensuite Toulouse pour se rendre à Arles. En un lieu nommé Ugernum (Beaucaire), il trouve les principaux personnages de la province, qui le pressent d'accepter la dignité impériale. 3 jours après, il entre à Arles, où Théoderic et ses frères sont reçus en amis, et il y est de nouveau proclamé Auguste... 75 jours après la prise de Rome par Genséric. C'est à Arles qu'Avitus prend solennellement les insignes impériaux.

Quand, dans Rome dévastée, on apprend l'avènement de ce nouvel empereur créé par les Goths, le Sénat n'est pas en état de faire la moindre opposition.
Il ne peut que ratifier le fait accompli, mais pour séparer le nouvel élu de son protecteur le roi des Goths, il l'invite à venir sans retard dans la capitale... Avitus se rend donc à Rome, où il est reçu et reconnu comme empereur.
I est le beau-père de Sidoine Apollinaire qui, le 1er janvier 456, prononce son panégyrique en présence du Sénat et du peuple.
C'est sans doute à cette occasion que le Sénat à l'unanimité récompense le poète en lui dressant une statue de bronze dans le Forum de Trajan, où on continue à placer les statues des orateurs et des poètes célèbres.
Avitus s'est empressé de notifier son avènement à Constantinople. Dans l'intérêt de la paix de l'Empire, Marcien l'accepte pour collègue, mais le fait suivant prouve qu'il ne consent à le reconnaître que dans le courant de l'année 456.
Avitus prend le consulat le Ier janvier 456. Comme les empereurs ne manquent jamais de le faire l'année d'après leur avènement, néanmoins, Marcien nomme pour l'année 456 deux, consuls qui sont Varanes et Jean, montrant ainsi qu'il ne reconnaît point Avitus,

Au moment de l'assassinat de Valentinien et de l'invasion de Genséric, Réchiaire, roi des Suèves établis en Espagne, a profité de ces circonstances pour envahir la province de Carthagène, au mépris d'un traité que, 4 ans auparavant il a conclu avec Mansuetus, comte d'Espagne, et le comte Franton...

Avitus lui envoie Franton pour le sommer d'observer les clauses de ce traité, et le roi des Wisigoths, fidèle à sa promesse de défendre et de soutenir Avitus, fait inviter Réchiaire, auquel il est uni par une alliance de famille, à s'abstenir de toute usurpation. Loin d'abandonner son entreprise, Réchiaire va ravager la Tarragonaise.

Théodoric lui envoie une seconde ambassade pour l'engager amicalement, non seulement à se retirer d'un territoire qui ne lui appartient pas, mais encore à renoncer à toute tentative qui lui attire son inimitié, Réchiaire répond par des menaces...

Théodoric, piqué au vif, entreprend une campagne contre les Suèves qu'il extermine presque entièrement dans une bataille livrée, le 5 octobre 456 probablement, à 12 milles d'Astorga, sur les bords de la rivière Urbicus, aujourd'hui l'Orbigo.
Au cours de sa campagne contre les Suèves, Théoderic est rejoint par le tribun Hesychius qu'Avitus a chargé de lui remettre des présents et de lui porter la nouvelle de la défaite d'une flotte de Genséric.
Avitus a fait sommation à Genséric d'avoir à observer désormais le traité de paix conclu en 442 entre l'Empire et les Vandales, l'avertissant que les armées des Romains et de leurs alliés sont prêtes à le combattre.
A l'appui de cette menace, une armée commandée par Récimer a été envoyée en Sicile... Pour toute réponse, Genséric met en mer une flotte de 60 vaisseaux, montée par un grand nombre de Vandales et destinée, semble-t-il, à opérer une descente soit en Gaule, soit en Italie.
Récimer, ayant embarqué ses troupes, a suivi cette flotte, l'a surprise près de la Corse et l'a dispersée, après lui avoir infligé une défaite très meurtrière...

C'est à l'occasion de cette victoire que parait pour la première fois le nom de Récimer. Il a alors le titre de comte et, maître de la milice. Il est Suève et issu probablement d'une famille royale de cette nation, sa mère est fille de Wallia, roi des Goths.
C'est, dit Jordanès, un homme éminent, presque le seul alors en Italie qui sait commander une armée.
Sidoine Apollinaire l'appelle invincible et le compare aux plus grands hommes de l'ancienne Rome.
Ses actions font voir plutôt en lui un barbare violent et rusé, fertile en intrigues, sans scrupules, d'une avidité et d'une ambition sans bornes.

« Hydace, natif de la cité de Lémica dans la province de Galice, élevé au haut ministère épiscopal par la faveur divine plus que par mes propres mérites, parvenu tant à la fin de mes jours, qu’habitant à l’extrémité de la terre, bien que très peu versé dans les sciences profanes, et encore moins dans la lecture salutaire des livres saints, j’ai continué des travaux antérieurs, suivant les possibilités de mon intelligence et de mon verbe, dans le chemin tracé par les saints et les Pères très érudits.
Le premier d’entre eux est Eusèbe, évêque de Césarée, qui a écrit, parmi de nombreux écrits, ses histoires ecclésiastiques en grec, à partir du début du règne du roi Ninus, empereur des Assyriens, d’Abraham, patriarche des Hébreux, et les autres rois contemporains, jusqu'à la vingtième année de l'empereur Auguste Constantin, où se termine sa Chronographie.
Un écrivain contemporain prend la suite, le prêtre Jérôme, surnommé Eusèbe, parfait connaisseur de toutes sortes de monuments historiques et littéraires ; Il traduit son œuvre du grec en latin, et la continue de l’an XX de Constantin, jusqu'à l’an XIV de Valens.
Il est possible qu’à l’époque où il vit dans les Lieux Saints à Jérusalem, depuis cette année de Valens susmentionnée jusqu'à la fin de sa vie, il ait ajouté beaucoup d’événements qui se passent après, car, tant qu'il peut le faire, il ne cesse jamais d'écrire sur tel ou tel autre sujet. Je suis certain de l’avoir vu, étant encore très jeune au moment de mon pèlerinage dans ces régions, où il est resté heureux quelques années. Si donc je prends la suite de son propre travail, on saura de façon certaine ceux par les mains desquels sont passés tous ses écrits, mais, comme il dit avec un soin particulier quelque part que, à cause de l’arrivée des Barbares déchaînés dans l'empire Romain, tout est bouleversé et dans la confusion, j’en déduis qu’à cette chronologie déjà ajoutée par lui, il n’a rien ajouté lui-même sur les temps suivants.
Toutefois, comme le cours de l'histoire nous amène, comme nous l’avons déjà dit, jusqu'à notre époque, et que le manuscrit de cette histoire, qui m'est arrivé entre les mains est l'œuvre de quelqu'un qui n'a pas vécu à notre époque, l’idée m’est venue de parler de ce que je sais en suivant les pas de ceux des deux auteurs indiqués précédemment, même si je dois marcher moins bien qu’eux à tout point de vue.
Les suivant fidèlement avec le regard du cœur, et utilisant tantôt les travaux d'autres auteurs, tantôt l'histoire authentique de témoins sûrs, tantôt mes connaissances acquises à la triste époque de mon existence, j'ai ajouté ce qui suit, dont tu distingueras le contenu historique, ô lecteur, de la façon suivante: ce qui est compris de l'an I de Théodose Auguste jusqu’à l’an III de Valentinien Auguste, fils de la reine Placidia, pour obéir à la préoccupation susdite, j’ai utilisé des documents écrits ou des relations orales. Ensuite, consacré, malgré mon peu de mérite, à l’épiscopat, et bien placé pour connaître les calamités d’une si triste époque, j'ai dépeint à la fois la fin de l'Empire romain enfermé dans une situation critique avant sa chute et, ce qui est plus triste encore, le honteux état de l'église dans cette extrême partie de la terre appelée la Galice : La mort de l'honnête liberté, effet de créations indiscrètes et la ruine quasi-totale de la religion, dominant la discipline divine, en raison des profonds troubles produits par les nations iniques et furieuses. Ayant rapporté tout cela, il reste à compléter l'histoire de tels malheurs pour ceux qui s’affligent des temps à venir. Je laisse le soin d'achever l’histoire de tels malheurs à ceux qui s’affligent des temps à venir... »

Dans la bataille qui s'engage le 17 octobre, les troupes d'Avitus sont mises en fuite et taillées en pièces, le patrice Messianus, qui sans doute les commande, est tué, et Avitus lui-même tombe au pouvoir de son ennemi. Récimer lui laisse la vie sauve sachant qu'il n'est pas dangereux, et le fait tonsurer...

Récimer et le Sénat sont d'accord pour renverser Avitus ils ne le sont point pour lui choisir un successeur...
Récimer ne peut s'emparer du pouvoir malgré le Sénat, car il a à craindre de voir cette assemblée faire appel à l'empereur d'Orient et s'allier contre lui avec Théoderic, comme elle s'est alliée avec lui-même contre Avitus.

Des mois se passent, pendant lesquels le trône reste vacant en Occident, et l'Empire a pour seul souverain l'empereur qui règne à Constantinople, où Marcien meurt, peu de jours après, le 26 janvier 457... Il a pour successeur Léon, proclamé Auguste le 7 février suivant. C'est par l'autorité de l'empereur Léon que, le 28 février 457, Récimer est créé patrice et que, le même jour, Majorien est nommé maître de la milice, à la place de Récimer... Pour bien comprendre les conséquences de la mesure prise par l'empereur Léon, il faut se rappeler l'importance et les attributions du maître de la milice :
L'infanterie et la cavalerie forment, depuis Constantin, deux départements séparés, à la tête desquels sont placés le maître de l'infanterie et le maître de la cavalerie.
Il y a dans les provinces d'autres officiers généraux désignés sous le nom de maîtres de la cavalerie, ou même de maîtres de l'infanterie et de la cavalerie, mais ceux-ci ne sont que des commandants militaires de territoires.
Tandis que le maître de l'infanterie et le maître de la cavalerie attachés à la cour et nommés, (pour les distinguer), magister peditum, magister equitum præsentalis ou in præsenti sont en réalité des ministres de la guerre.

Ils ont sous leurs ordres directs les troupes stationnées en Italie, et particulièrement les troupes palatines, et dans le reste de l'Empire, ils sont représentés par des officiers, comtes ou ducs.
Leurs charges sont, à l'égal de celles du préfet du prétoire et du préfet de la ville, considérées comme les plus élevées des dignités publiques et leur donnent droit au titre d'illustre.
Lorsque ces deux grandes charges sont confiées à un seul et même personnage, celui-ci prend le nom de maître des deux milices, ou simplement de la milice, et il est en réalité le généralissime des forces de l'Empire.

Récimer, dépossédé des fonctions de maître de la milice, se trouve donc privé du commandement suprême de l'armée et mis hors d'état de faire prévaloir sa volonté.
Après s'être servi de lui pour renverser l'empereur imposé par Théoderic, le Sénat réussit, grâce à l'intervention du nouvel empereur de Constantinople, à le frustrer de l'espérance de se rendre maître du pouvoir, sous un empereur de son choix.

Le territoire de la Galice des IVe et Ve siècles est attesté par de nombreux auteurs de l'époque, ainsi l'historien et théologue Paulus Orosius, au début du Ve siècle dans son ouvrage Historiarum, explique que Cantabri et Astures Gallaecie provinciae portio sunt, c'est-à-dire que les Cantabres et les Astures font partie de la province Gallaecia.

De la même manière, le chroniqueur Hydace de Braga dans sa Chronique (Chronicon), au milieu du Ve siècle, nomme Campus Gallaeciae la grande plaine connue aujourd'hui comme Tierra de Campos dans l'actuelle communauté de Castille-et-León. Des auteurs postérieurs, tel Isidore de Séville au VIIIe siècle, continuent à faire état de l'extension de la Galice, ainsi, sous la domination Wisigothique, il affirme dans son ouvrage Étymologies que « Les Asturies et la Cantabrie, sont des régions situées en Galice » (regiones partes sunt provinciarum (…) sicut in Gallicia; Cantabria, Asturia).



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456 — Wikipédia
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