dimanche 7 février 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 465

2 FÉVRIER 2016...
 
Cette page concerne l'année 465 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

POPULATIONS HÉTÉROCLITES DU NORD DE L'INDE.

Dans la vallée du Gange, le roi de Magadha, Chandragoupta 1er fonde la dynastie Goupta le 26 février 320. Durant les 15 années de son règne, il s'impose dans le nord de l'Inde. Samoudragoupta, son fils lui succède et étend l'empire en Inde du Nord. Il unifie les pays du Gange et après de nombreuses guerres, soumet le Deccan, l'Inde Centrale, l'Assam et le Népal. Chandragoupta II (Vikramâditya) succède à son père vers 380. Il poursuit l'œuvre de ses prédécesseurs et remporte une campagne majeure contre les Shaka vers 400.

Koumarâgoupta (vers 414-455) connaît les premières menaces d'invasion du nord ouest, a la fin de son règne. Skandagoupta, au milieu du Ve siècle, arrête par une nette victoire, les invasions des Huns Hephtalites qui dévastent la plaine Indienne. Ces derniers s'installent en Perse à la mort du Chah Yezdegerd II vers 457, puis occupent Gandhara, attaquent à nouveau, pénètrent profondément dans l'Inde et s'établissent dans la vallée de l'Indus vers 465.
Les provinces de l'Empire retrouvent leur autonomie.

Les Goupta se replient sur le Magadha et se divisent en 3 branches qui somnolent jusqu'en 670. La capitale des Huns est Bâmiyân, leurs possessions s'étendent jusqu'à la mer Caspienne. La partie de l'Inde qu'ils contrôlent n'est qu'une dépendance. Au milieu du VIe siècle les Huns sont éliminés par les Turcs.

Le Gandhara (en sanskrit गन्धार (Gandhāra)) est le nom antique d'une région située dans le nord-ouest de l'actuel Pakistan et l'est de l'Afghanistan, incluant les vallées de la Swat et de Kaboul jusqu'à l'Indus.
Ses villes principales sont Purushapura l'actuelle Peshawar et, sur sa frontière orientale, Taxila, toutes 2 centres commerciaux de premier plan entre l'Inde et l'Occident au début de notre ère.

Le « royaume » de Gandhara (il n'y a jamais eu de « roi », comme nous l'entendons en Occident) existe du premier millénaire avant notre ère jusqu'au XIe siècle de notre ère, mais il prend véritablement son essor après les successeurs d’Alexandre le Grand (avec les royaumes Indo-Grecs) , au temps de l’empire Kouchan aux Ier   IIIe siècles de notre ère. Région stratégique située au carrefour des grandes civilisations Indienne, d'Asie Centrale, Perse et Gréco-Romaine, cette plaine riche et convoitée est envahie à de nombreuses reprises. Ce royaume est sous l'autorité des souverains Indo-Grecs jusque vers 30 avant notre ère, puis sous celle des Kouchan au moins jusqu'au IIIe siècle...

Après la conquête par Mahmoud de Ghazni en 1021 le nom de Gandhara s'applique à une autre région. À l'époque d'Akbar le Gandhara désigne la région située entre le Cachemire et Attock.
Le bouddhisme du Gandhara et des régions avoisinantes, mélange d'influences Indienne, Perse et Hellénistique, a vu la naissance du Mahayana et a influencé de manière importante le bouddhisme d'Extrême-Orient, les premiers missionnaires et traducteurs actifs en Chine, ainsi que la majorité des sûtras, proviennent des régions Indo-Grecques et Kouchanes.
L'influence du Gandhara s'exerce aussi sur le bouddhisme Tibétain par l'intermédiaire de l'école yogacara, fondée par Asanga et Vasubandhu, 2 frères Gandharais. Les manuscrits bouddhiques les plus anciens, qui sont aussi les manuscrits Indiens les plus anciens, ont été trouvés au Gandhara.
RÉGION DE HADDA
Ils sont écrits en gandhari, langage en usage dans le royaume, dérivant du sanskrit et noté en écriture kharosti.

L'art du Gandhara, le plus connu des arts Gréco-Bouddhiques, offre l'intégration des formes artistiques la plus flagrante et la plus importante entre l'Asie et l'Europe. Aujourd'hui cet art doit être situé sur une aire précise : Le district de Peshawar, de la passe de Khyber à l’Indus et de Kohat au col de Malakand. C'est aussi plus ou moins le centre d'un vaste et fluctuant espace où s'est développé l'art Gréco-bouddhique, à cheval sur le Pakistan et l'Afghanistan actuels. Cet art Gréco-bouddhique s'est diffusé sur les routes commerciales jusqu'en Asie Centrale Orientale, dans l'actuel Xinjiang et dans l'ancien royaume de Dali, au Yunnan, ailleurs en Chine et au Japon, avec des traits stylistiques caractéristiques offrant la synthèse changeante des arts Indiens, Hellénistiques, Romains et Iraniens, sur des thèmes iconographiques et architecturaux Indiens où le bouddhisme a été l'un des motifs essentiels.
C'est en effet dans la région du Gandhara - ainsi qu'à Mathura - que sont apparues les premières images du Bouddha sous forme d'un être humain.
Et c'est au Gandhara qu'est supposé se trouver le lac Dhanakosha, lieu de naissance de Padmasambhava, fondateur du bouddhisme Tibétain.

La question de l'identité des Hephthalites est l'une des plus ardues qui soient car les textes Chinois les décrivant sont contradictoires.
Ainsi, le Chinois Wei Jie (?), bien qu’ayant personnellement conversé avec des Hephthalites, ne réussit à les identifier, ce qui est tout à fait significatif.
Cela montre soit qu'ils n'appartiennent à aucun des grands groupes linguistiques connus au VIe siècle, soit qu'ils ont alors perdu leur identité linguistique.
Plusieurs théories s'opposent, résumées par K. Enoki dans son article de 1959 « On the Nationality of the Ephtalites » dans les Memoirs of the Research Department of the Toyo Bunko.
Il tranche pour des raisons principalement ethnographiques en faveur d'une origine Iranienne des Hephthalites. Mais une analyse récente du texte du Tongdian montre que les Hephthalites viennent de l'Altaï et parlent une langue proche de celle des Gaoju, eux-mêmes supposés turcophones. Quoi qu'il en soit, il semble que les Hephthalites ont rapidement perdu leur identité linguistique (de la Vaissière, 2007)

BOUDDHA DE LA VALLÉE DE SWAT
Les textes Chinois donnent des renseignements assez abondants sur le mode de vie des Hephthalites. Ils insistent sur leur polyandrie : Quand une femme épouse un homme, les frères cadets de son mari deviennent également ses époux. Ses enfants sont considérés comme ceux de l'aîné. Elle met des « cornes » sur sa coiffe, en nombre égal à celui de ses époux.
Cette coutume, semblable à la polyandrie des Tibétains, doit avoir la même explication : Pour que l'héritage ne soit pas partagé, les frères cadets n'ont pas de biens propres. Tout appartient à l'aîné, y compris l'épouse. On sait maintenant grâce aux documents Bactriens que cette coutume est locale, Bactrienne, antérieure à l'arrivée des Hephthalites dans la région. Les femmes ne vivent pas tout le temps avec leurs époux. Ils sont parfois séparés de plus de 100 km.

Les Hephthalites se coupent les cheveux ras et décorent leurs vêtements avec des rubans et des cordons. Les tentes sont en feutre et s'ouvrent à l'est. Celle du roi est de forme carrée, on suspend des tapis de laine à ses quatre côtés.
Le souverain et son épouse, qui possèdent des demeures séparées, s'assoient sur des trônes en or. La reine porte une sorte de hennin d'où retombent des voiles qui descendent jusqu'à terre et que quelqu'un est chargé de relever.
Elle est accompagnée par les épouses des principaux dignitaires. Parmi les frères et les fils du roi, c'est le plus capable qui lui succède.

La nourriture des Hephthalites, comme celle des Mongols aujourd'hui, est constituée de chair de mouton et de farine de blé. Comme les Köktürks, ils gravent leurs contrats sur des plaquettes de bois. Ils ont des livres en peaux de mouton.
La justice est rendue de manière simple et sévère : Le coupable d'un vol est coupé en deux et la victime reçoit dix fois ce qu'elle a perdu. Une telle sévérité reflète le caractère guerrier des Hephthalites.
Quand un père ou une mère meurt, leurs fils se coupent une oreille et choisissent un jour faste pour l'enterrement. Les riches sont inhumés sous des tumulus en pierres.
Les Hephthalites vénèrent le dieu du Ciel et le dieu du Feu. Chaque matin, ils sortent de leurs tentes pour vénérer leurs dieux, puis ils prennent leur premier repas. Ces cérémonies, de même que l'orientation des tentes à l'est, sont certainement en rapport avec le soleil levant. Toutefois, ils sont autour du Ve siècle en grande partie convertis au christianisme nestorien.

Quand les Hephthalites s'installent en Transoxiane, la dynastie Indienne des Gupta est au faîte de sa puissance. L'inscription de Junagadh, date d'environ 457, mentionne une victoire remportée par le roi Skandagupta (vers 454-467) contre des tribus qui semblent avoir été Hephthalites. Leur pénétration en Inde est permise par le déclin des Gupta qui suit la mort de ce roi.
À la fin du Ve siècle, un de leurs chefs, Toramâna, envahit le Panjâb et s'y établit.
Son fils Mihirakula — ou Mihiragula — lui succède vers 515.
STATUE D'UN MONASTÈRE D'HADDA
Durant son règne, les Huns blancs font de nombreux raids dans la plaine gangétique où ils détruisent des monastères.

En 528, une confédération de râjas Hindous renverse Mihirakula qui se réfugie au Cachemire, où il s'empare du trône après quelques années et à partir d'où il attaque l'État voisin du Gandhara, où il pratique de terribles massacres. Un an plus tard, vers 540, il meurt et les Hephthalites s'effondrent sous les coups des Turcs.
Notre connaissance des Hephthalites provient majoritairement de la numismatique, de quelques inscriptions trouvées au Panjâb et en Inde centrale et des écrits du voyageur Chinois Xuanzang qui visite l'Inde peu après la mort de Mihirakula.
Le voyageur Grec Cosmas Indikopleustès, qui visite le pays vers 530, fait la description d'un roi Hun blanc, qu'il nomme Gollas, il perçoit un tribut en opprimant son pays au moyen d'une grande armée composée d'une cavalerie et d'éléphants de guerre.
Il est probable qu'il s'agisse de Mihiragula. D'après les monnaies frappées par Mihirakula, qui porte l'emblème de Nandin, on pense qu'il vénérait Shiva, bien que la première partie du nom provienne peut-être de celui du dieu Perse Mithra. On a trouvé de nombreuses pièces frappées par son père, Toramâna, au Cachemire, territoire qui fait partie de la zone d'influence des Hephthalites. Mihirakula a laissé en Inde la mémoire d'un souverain cruel qui a persécuté sévèrement le bouddhisme.

Les Grecs ont laissé une description des Hephthalites beaucoup plus flatteuse, basée probablement sur le fait qu'ils sont une menace contre l'ennemi Perse aux frontières de l'Empire Romain d'Orient, mais trop lointain pour l'Empire lui-même. Procope de Césarée affirme qu'ils sont bien plus civilisés que les Huns d'Attila.
Les Huns blancs n'ont eu que peu d'influence sur la société Perse, mais en Inde, ils sont à l'origine d'une modification du système des castes en changeant la hiérarchie des familles régnantes.
Certains Huns blancs sont restés en Inde et se sont fondus dans la population, probablement à l'origine d'un ou plusieurs clans râjput.

Les habitants du Gandhara sont installés depuis l'époque Védique sur les rives de la rivière Kaboul, jusqu'à son confluent avec l'Indus.
Les frontières du royaume varient suivant les époques, pouvant s'étendre jusqu'à la vallée de la Swat ou inclure des parties du nord-ouest du Pendjab, mais son centre reste situé sur le bassin de Peshawar et Taxila. D'autres cités comme Hadda en Afghanistan, sont des centres culturels importants. Ainsi le « Grand Gandhara », son aire culturelle, ne se limite pas au Pakistan, elle s'étend aussi à l'Est sur l'Afghanistan, et au Nord sur l'ancienne Route du Karakorum... Par aire culturelle il faut entendre l'espace où des populations partagent un langage ( le Gandhari ), une écriture ( le kharosthi), un langage artistique (l'art du Gandhara ) et une histoire distincte (le Gandhara ayant été inclus dans l'Empire achéménide).
Le « Grand Gandhara » s'étend donc, au-delà du bassin de Peshawar jusqu'à Taxila, sur les nombreux sites de la vallée de la rivière Swat au Pakistan et aussi sur l'Est de l'Afghanistan, incluant en particulier les sites de Hadda (à proximité de Jellalabad ), Shotorak (près de Begram) et Ghazni (au Sud-ouest de Kaboul) ainsi que l'unique colonne subsistant encore il y a peu : Celle de Minar-i Cakri, près de Kaboul.
On peut aussi inclure les sites de la vallée de la Kunar, et de la région de Bajaur. Par ailleurs, à l'Est, les populations du Gandhara ont laissé des monuments bouddhistes portant des inscriptions qui ont fait l'objet d'études précises par les chercheurs de l'Université de Heidelberg. Ces stupas sont situés sur la grande route du Karakorom en direction du Xinjiang (le site de Gilgit, entre autres). Enfin l'aire culturelle du Gandhara ne doit pas être étendue jusqu'à la Bactriane, en particulier dans sa partie Sud : Chaqalaq Tepe et Haïbak. De même Bamiyan ne relève pas de l'aire culturelle du Gandhara.
Situé sur la route commerciale du nord de l'Inde, le Gandhara a été et reste aujourd'hui un centre d'activités commerciales internationales et un important nœud de communication entre la Perse et l'Asie centrale.

Les Huns Occidentaux sont décrits par les Romains et les Goths comme des hommes trapus, de petite taille, avec une tête large, le cou épais et de larges épaules, le torse bombé et un tronc épais sur des jambes courtes.
Leurs traits sont décrits comme mongoloïdes et leur teint brun, avec une absence de barbe. Selon nos connaissances actuelles, 20 à 25% des Huns retrouvés dans les tombes étaient de type mongoloïde, la majorité étant de type Européen. Les Huns et les Alains diffusent l’usage de la déformation crânienne parmi les Germains orientaux, surtout chez les femmes.
Ces derniers abandonneront cette pratique après la défaite des Huns. La langue hunnique, jamais écrite, nous est peu connue. Les noms des rois Huns retranscrits approximativement par les Grecs et les Romains témoignent d’une langue turque (liée au protobulgare et au mongol).

Ils pratiquent l’infanticide des filles et le gérontocide.
Les Huns sont des éleveurs consommant principalement de la viande (en abondance, qu’ils mangent crue et qu’ils font aussi sécher) et des produits laitiers. La chasse a également une grande importance dans leur économie, notamment la chasse des grands-roi pour l’alimentation de l’armée (cette chasse royale est une sorte de grande manœuvre préliminaire à la guerre). Leur bétail fournit également le cuir, la laine et les os.
Le cuir servait à la fabrication des bottes, du harnachement, du carquois.
La laine à celle du feutre des tentes, des capes et peut-être des tapis.

L’archéologie témoigne de l’arrivée et de la progression des Huns en Europe au IVe siècle. D’importants vestiges Hunniques ont été découverts dans plusieurs centres : Dans la région de Saratov et celle de Volgograd, sur les 2 rives d’un gué important de la Volga, dans la région centrale du Caucase du Nord, près de la Caspienne, au Daghestan, dans la région du bas Dniepr à la Crimée, (Dniepropetrovsk, Zaporojie, Kherson), également sur la presqu’île de Crimée, entre le Boug méridional et le Prout, sur les bords du Dniestr et du Prout en Moldavie et en Roumanie, dans la vallée du Buzăul qui relie les Carpates du sud-est et le coude du Danube en Dobroudja, en Olténie enfin.

L'aspect dominant chez les Huns, est leur efficacité militaire due à l’excellence de leurs archers à cheval, à la résistance et au nombre de leurs chevaux, et à leurs qualités de cavaliers, facilitées par l’emploi de selles à arcades hautes.
La cavalerie Hunnique est opérationnelle été comme hiver. Sa rapidité lui permet de prendre ses adversaires par surprise. La tactique des Huns consiste à attaquer en groupes de 500 à 1 000 cavaliers, convergeant de diverses directions. Ils ouvrent la bataille de loin par des nuées de flèches au tir précis. Quand leur adversaire ripostent, ils s’écartent, comme en fuite, et l’attirent à proximité d’autres groupes qui les attendent embusqués.
Dans d’autres cas, les troupes de réserve attaquent le camp ennemi pendant que son armée poursuit les autres. L’ennemi ainsi désorganisé, les Huns font volte-face, et attaquent l’adversaire de plusieurs directions en même temps, le massacrant avec leurs longues épées.

Les Huns emploient la terreur pour briser toute résistance, par l’incendie et le massacre des populations civiles. Ils utilisent des arcs asymétriques « reflex » à raidisseurs d’os, des carquois en écorce de bouleau ou en cuir, et différents types de pointes de flèches : Pointes en fer à 3 ailettes (les plus utilisées), plates losangiques et massives en forme de clous, et celles en os servant pour la chasse.

L’épée longue et relativement mince, à double tranchant et souvent munie d’une garde de fer, est l’arme offensive principale des cavaliers Huns avec l’arc et les flèches. Elle est accompagnée d’un coutelas à un seul tranchant, spécifiquement Hunnique, et de lances.

Il n’y a pas de trace, écrite ou archéologique, de l’utilisation de boucliers. Des cuirasses à écailles de fer se trouvent déjà dans les tumuli kourganes d’époque Hunnique d’Asie centrale de Ketmentöbe-Aktchikarassou, des fragments de cottes de mailles ( à Fiodorovka) et de cuirasse (à Pokrovsk-Voskhod) ont été retrouvés.
Le seul casque Hunnique Oriental connu, de type composite fait de plaque de fer, a été retrouvé dans une tombe de Kichpek.

Aujourd’hui cependant, la majorité de la communauté scientifique (historiens, archéologues et linguistes) estime que les Huns d’Europe, les Huns d’Asie (Xiongnu) et les Huns blancs (Hephtalites) sont le même peuple en raison des dernières découvertes : Une lettre en sogdien du IIIe siècle raconte l’attaque des Xiongnus contre une caravane dans le Turkestan Chinois. Dans cette lettre, les Xiongnus sont nommés par le terme « xwn », les annales Chinoises parlent de l’attaque des Xiongnus contre les Alains.
Les historiens Romains ont aussi relaté cet événement, mais dans la version latine ce sont les Huns qui détruisent le royaume Alain, les archéologues ont découvert des pièces de monnaies dans les tombeaux Hunniques de l’Europe centrale. Ces pièces, d’origine Sassanide, Sogdienne, Kouchane et Indienne, témoignent en faveur du fait que les Huns blancs qui combattent en Asie centrale sont les mêmes que les Huns d’Europe.
Les auteurs byzantins (comme par exemple Procope au VIe siècle) rapportent que les Hephtalites ne ressemblent pas aux Huns d’Attila (Ve siècle). Cela pourrait être dû au fait que les premiers sont hindouistes et les derniers de religion chamanique.

Empire hunnique — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_hunnique
Dans les années 370, le royaume des Greuthungues, au nord de la mer Noire, alors .... 465 : les Huns conquièrent la plaine de Gandhara en Inde du Nord.

Gandhara — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gandhara
Situé sur la route commerciale du nord de l'Inde, le Gandhara a été et reste ... Cependant la plaine du Gandhara ayant été submergée d'innombrables fois par ...... Notes sur la topographie de l'ancienne Kandahar », Arts asiatiques - Année …

L'Inde antique - Miltiade
miltiade.pagesperso-orange.fr/Indeantiq.htm
Voici une introduction à l'histoire militaire de l'Inde avant la conquête musulmane. ... L'Inde du Nord reste morcelée à l'arrivée d'Alexandre III de Macédoine. ... il fait la conquête de la vallée de l'Indus et obtiendra Gandhara et Arachosia après .... victoire, les invasions des Huns Hephtalites qui dévastent la plaine indienne.

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