EN REMONTANT LE TEMPS... 460

7 FÉVRIER 2016... 

Cette page concerne l'année 460 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LES BALBUTIEMENTS DU PUZZLE GALLOIS.

Cette période, une des plus « sombre » de l’histoire d’Angleterre.  Où les rois sont réels mais leurs histoires parsemées d’impossibilités. Les guerres incessantes en réalité « guerres civiles » dans toute la Grande-Bretagne. Cette période est celle où un grand nombre de Bretons, ayant perdu espoir, qui émigrent sur le continent pour créer la « petite Bretagne » laquelle a donné la Bretagne de France.

Cunedda ap Edern (386 – 460) , également connu sous le nom de Cunedda Wledig (le chef en gallois) est un roi guerrier Breton du pays des Gododdin (donc Gallois), qui fonde la dynastie royale de Gwynedd dans le nord du Pays de Galles. Il règne de 450 à 460.

Cunedda et ses ancêtres mènent les Votadini contre les incursions Pictes et Irlandaises au sud du Mur d’Hadrien.

Puis les Votadini s’établissent dans le nord du Pays de Galles pour défendre la région contre une invasion Irlandaise. Cunedda s’installe en personne sur le territoire des Venedotians, qui doit devenir le centre du royaume de Gwynedd.

Deux hypothèses ont été suggérées pour tenter d’expliquer cette action :

Soit Cunedda agît sous les ordres de Maximus (ou de ses successeurs Britto- Romains, qui doivent exister puisque Ambrosius Aurélianus ainsi que Riothamus, sont des Britto-Romains).

Soit il agît sous les ordres de Vortigern, le haut roi des Britanniques du début de la période suivant l’ère post Romaine.

PC Bartrum situe l'évènement entre la fin de la décennie 370 (en faveur de Magnus Maximus) et celle de 440 (en faveur de Vortigern). Il parvient selon la tradition à établir un mariage politique avantageux avec Gwawl, fille de Coel Hen (le chef d’Eboracum, qui correspond aujourd’hui à York) et a eu 9 fils fondateurs éponymes de petits royaumes....

Einion ap Cunedda (420? – 500?) aussi connu sous le nom de (« L’Impétueux ») est un roi de Gwynedd fils de Cunedda. On pense qu’il voyage avec son père de l’Écosse vers le nord du Pays de Galles au début des années 450 pour repousser les envahisseurs Irlandais de la région.

Après la mort de son père, vers 460, Einion prend le contrôle du jeune royaume de Gwynedd. Avec l’aide de son frère Ceredig, seigneur de Ceredigion, et de son neveu Meirion, seigneur de Merionnydd. Einion fait fructifier les bases établies par son père et impose la suprématie de son clan dans la région. Ses 2 fils lui succèdent, Cadwallon sur le trône de Gwynedd et Owain Ddantgwyn qui fonde le petit royaume de Rhôs. On verra que son nom peut nous mener jusqu’à Uther Pandragon...

Ceredig ap Cunedda, dit aussi Xanthus, fondateur du royaume Gallois de

Ceredigion, est un roi Breton né vers 420, dans le royaume de Gododdin, ou Manaw Gododdin, aujourd’hui au sud de l’Écosse, sur les rives du Firth of Forth.

Fils du roi Cunedda (donc oncle de Cadwallon), ils ont été appelés à débarrasser les côtes Galloises des pirates Irlandais. Arrivé avec son père, il reçoit en récompense pour sa bravoure un territoire auquel il donne son nom (le royaume Gallois de Ceredigion).

Si ceci ne sert pas à cacher un lien existant dans une période qui nous mène au roi Arthur. Surtout après avoir dit : « Les listes généalogiques des rois reprises dans les manuscrits « Harleian  » et du « Jesus College » semblent manifestement trop courtes par rapport à la période considérée. »

Cette généalogie est écrite en latin et en vieux gallois, et le roi Arthur est un « Welsh » (Gallois). L’ensemble contient les « Annales Cambriae » et « Historia Brittonum » et peut être daté de l’an 1100. Ce qui concorde avec la date d’une possible « correction » sur l’histoire des Bretons.

7 FEVRIER 2016...

Cette page concerne l'année 460 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

Selon les listes généalogiques Ceredig est le père de plusieurs enfants dont au moins un  garçon : Iusay (460 à 544) son successeur.

Voyons une partie d’un document officiel appelé « Welsh royal succession »

Cet arbre correspond à la ligné que nous avons plus haut, sauf que…

Il y existe deux Meirion, l’un est le fils de Cunedda et l’autre le fils de Ceredig et les lignées de Ceredig et de Mérion ap Cunedda ont, toutes deux, des règnes de 30 ans, sauf… Le seul règne de Meirion ap Cunedda qui dure 40 ans...

Einion Yrth devient le roi de Gwynedd.

Ceredig est le roi de Ceredigion.

Tybion n’a pas de royaume parce qu’il est mort avant l’arrivée de la famille dans la région.

Mais quel est le royaume de Meirion ap Cunedda?

Le fils de Meirion appelé Cadwaladr est donné, dans les écrits, comme étant le petit-fils de Tybion, ce qui n’est pas exact puisqu’il est le petit fils de Cunedda par son père Meirion et que Tybion est son oncle décédé.

C’est peut-être là, le tour de « passe-passe » opéré dans les écrits de l’Église.

Si nous allons jusqu’à Gwidno ap Clydno, dont le fils est Ydris Arw, on découvre qu’il est le roi de Merionydd (ce qui correspond bien à un royaume qui aurait appartenu à Meirion). On entend parler de Merionydd pour la première fois avec Cadwaladr qui est roi de Mérionidd, de Manaw et de Gododdin. Le premier royaume de Cadwaladr devient Merionidd.

Tout ce qu'on pu trouver sur Merionidd concerne une province de Wales mais aucun lieu de ce nom n’existe aujourd’hui, semble-t-il.

Par contre, il existe un hôtel construit sur une base de construction médiévale qui s’appelle « Le Meirionydd » et il a été trouvé des archives mentionnant ce nom. Voici un exemple :... de 1711.

Dans l’encyclopédie méthodique volume 1 on peut lire : Les six provinces du North-Wales sont Montgommeri, Merionyd, Flint, Denbig, etc…

Comme on a fait disparaître de l’histoire Meirion ap Cunedda du royaume de Merionidd pour en faire un fils de Tybion qui n’a pas de royaume, je pense qu’Arthur se trouve dans ce méli-mélo généalogique.

Au sujet de Wales (Galles) on peut lire dans l’encyclopédie en question :

Le mot Cunedda dérive du mot brittonique (breton ancien) counodagos, qui signifie « bon seigneur ». Sa généalogie se retrace jusqu'à un certain Padarn Beisrudd, qui peut littéralement se traduire par Paternus à la Robe Écarlate. Traditionnellement, on imagine Padarn comme un officier Romain (ou britto-romain) de rang relativement élevé à qui l'Empereur Magnus Maximus a confié les troupes des Votadini (tribu Assamaise) stationnées dans la région d'Écosse de Clackmannanshire, vers 380, ou un peu plus tôt.

Mais il aurait également pu être un chef frontalier à qui on a accordé un poste militaire Romain, pratique déjà attestée à l'époque le long de la frontière de l'Empire.

Lui et ses ancêtres mènent les Votadini contre les incursions Pictes et Irlandaises au sud du Mur d'Hadrien. Puis les Votadini s'établissent dans le nord du Pays de Galles pour défendre la région contre une invasion Irlandaise...

Plusieurs historiens ont mis en doute l'hypothèse selon laquelle Cunedda agissait sous les ordres de Rome. David Dumville rejette en bloc le concept même de délocalisation de fédérés entre l'Écosse et le pays de Galles, surtout si l'on considère l'état politique de la Grande-Bretagne Romaine qui a du mal à exercer un pouvoir centralisé au Ve siècle.

De plus, Magnus Maximus meurt en 388 et Constantin III quitte la Grande-Bretagne avec les dernières forces militaires Romaines en 407, moins d'une génération plus tard.

Il apparaît alors douteux que Rome ait pu exercer une influence directe sur les actions militaires des Votadini, que ce soit via Maximus ou n'importe quel autre émissaire.

Maximus (ou ses successeurs) ont éventuellement pu laisser le contrôle des frontières aux chefs de guerre locaux à une date plus reculée, mais probablement pas dans les années 370.

Les fouilles archéologiques montrent cependant que les Irlandais se sont effectivement installés dans la péninsule de Lleyn et auraient effectivement pu mener des incursions aussi loin que Wroxeter aux alentours du IVe siècle, mais il est difficile de concevoir que les Romains ou les Britanniques aient pu organiser une défense suffisante.

Certains théoriciens, comme Sheppard Frere, ont supposé que c'était sans doute Vortigern qui, en adoptant des éléments de diplomatie Romaine, fait délocaliser les Votadini au sud de la même façon qu'il invite les colonisateurs Saxons à protéger d'autres régions de l'île. Si on suit cette version des événements, Vortigern ordonne à Cunedda et à ses sujets de s'établir au Pays de Galles pour réagir face aux incursions Irlandaises. Ceci avant l'année 442, date à laquelle les anciens alliés Saxons se rebellent contre Vortigern.

Le petit-fils supposé de Cunedda, Maelgwn Gwynedd, est un contemporain de Saint Gildas et les Annales Cambriae (annales du Pays de Galles) fixent sa mort en 547. Mais il faut prendre en compte le fait que les généalogies des premiers Gallois sont mises en doute et la plupart des textes mentionnant le nombre et l'identité des héritiers de Cunedda ne datent que du Xe siècle. Mais en les tenant pour acquises et en remontant la chronologie, l'hypothèse de Sheppard Frere se tient.

Le Gwynedd couvre le territoire de 2 peuples Celtes Brittoniques, les Deceangli et les Venedotae. Le nom de Gwynedd dérive de ces derniers. Mais selon la tradition, la naissance de ce royaume remonte à Cunedda, qui avec ses fils, s'est retiré lors de la destruction par les Angles du royaume des Gododdin en Northumbrie. Il est venu de ce qui est aujourd'hui l'Écosse du sud-est, pour s'installer dans une région Britannique qui reste alors sous un gouvernement qui garde partiellement encore la forme de celle de l'Empire Romain.

Sa tribu a été client de l'Empire établi au nord du Mur d'Hadrien pour filtrer l'influence des tribus du nord de la Britannia. La tribu appelée par les Romains Votadini et par les Britanniques Y Gododdyn. On voit le nom de Wotan ou Woden, le dieu principal des tribus Germaniques. Son nom est placé toujours en haut des listes de rois des petits royaumes Anglo-Saxons.

On peut voir ici, que les Votadini ont été envoyé au nord du Mur d'Hadrien, menés par des fœderati venus de la Germanie pour coloniser cette région de la frontière de l'Empire.

À la chute de Rome, ils se retirent sur les restes de la Britannia Romaine, peut-être pour protéger les Bretons contre des incursions des Irlandais.. La région de Gwynedd fut nommée en latin Venedotia, ce qui donna ultérieurement en français Vénédotie. L'évolution de la forme Brittonique de ce nom donne en gallois : Gwynedd. Le centre de Gwynedd était à l'origine à Deganwy, déplacé à Aberffraw sur l'île d'Anglesey (Ynys Môn).

Les dirigeants de Gwynedd sont connus sous le titre de « Prince d'Aberffraw » ou « Seigneur d'Aberffraw ».

Lors de la période de la conquête du pays de Galles par les Normands entre 1066 et 1282, Gwynedd devient le centre de la résistance nationale et le dernier bastion des princes Gallois contre les rois d'Angleterre. La taille du royaume varie selon la force de son dirigeant. On le divise traditionnellement en deux parties séparées par le fleuve côtier, le Conway (Conwy en gallois) : Gwynedd Uwch Conw et Gwynedd Is Conw. La division et l'affaiblissement du Powys fait du Gwynedd un pôle de ralliement des Gallois du nord et de la résistance. La disparition du Deheubarth donne au Gwynedd le leadership de tous les Gallois, mais trop tard pour contrebalancer la puissance du royaume d'Angleterre.

À la mort de Llywelyn ap Gruffydd (le mot ap qui articule les noms des Gallois dérive du mot mab, parfois muté en vab, et signifie fils. Ainsi « Llywelyn ap Owain » signifie littéralement « Loelin fils d'Yvain ») en 1282 et de celle de son frère, Dafydd ap Gruffydd l'année d'après, les 8 siècles de règne indépendant de la maison de Gwynedd s’achèvent, et son royaume est l'un des derniers territoires Gallois à tomber devant la domination Anglaise. Elle est absorbée dans le royaume d'Édouard Ier, bien qu'Yvain de Galles, (Owain Lawgoch en gallois, parfois nommé Yvain à la Main Rouge en français), le petit neveu de Llywelyn ap Gruffydd ait revendiqué le trône et préparé des invasions depuis la France en 1372 et 1377.

En 1400, Owain Glyndwr (1359 – 1416) fomente néanmoins une rébellion basée à Gwynedd... Il est le dernier véritable Gallois à porter le titre de Prince de Galles.

Donc le pays de Galles est indépendant jusqu’au règne d’Édouard Ier, mais où peut-on trouver notre fameux Arthur ?

Regardons la troisième lignée de l’arbre généalogique et plaçons-y les personnages connus de l’époque.

Cadwallon ap Einion (460? — 534) les dates ne correspondent pas avec l’arbre mais il est bien fils d’Einion). Également connu sous le nom de Cadwallon Lawhir (« Le Bras Long »), c'est un roi de Gwynedd comme son nom le dit, un fils d’Einion qui est l’un des 4 fils de Cunedda et qui a, effectivement,  reçu un royaume.

Selon la tradition, Cadwallon règne peu après la bataille du Mont Badon jusqu’en 534. Bien qu’il soit peu probable que Cadwallon ait lui-même participé à l’événement, il a néanmoins sûrement profité de l’ère de paix relative et de prospérité qui en découle en Grande-Bretagne. La réussite militaire la plus importante du règne de Cadwallon est l’expulsion définitive des colonisateurs Irlandais de Ynys Mon (aujourd’hui appelé Anglesey), et l’annexion de cette île qui doit devenir le fondement politique et culturel du royaume de Gwynedd.

Owain Ddantgwyn (Owain aux Dents Blanches) (? – 517?) est un roi de Rhôs, petit royaume du Pays de Galles, et peut-être également de Gwynedd. Il est le fils d’Einion « l’impétueux » et père de Cuneglas. Il se peut qu’il ait occupé de façon très épisodique le trône de Gwynedd durant l’interègne Cadwallon-Maelgwn avant d’être assassiné par ce dernier. Maelgwn devient alors l’un des plus puissants rois d’Angleterre (ce qui est le cas de celui qui succède à Arthur.  Surtout qu’il a maintenant 2 royaumes).

À Rhôs se trouvent 3 sites s’appelant Camlan, lieu où, selon la tradition, Arthur et Mordred livrent leur ultime bataille et où Arthur meurt. Par ailleurs, le fils d’Owain, Cuneglas (ou Cynlas Goch en gallois) est appelé « le fils de l’Ours » dans la chronique de Saint Gildas. Or « Arthur » peut aussi bien venir de la racine celte « Arz » que du latin « Arctos » ou « Arctus » ou encore « Artorius » qui signifient tous « ours ».

Enfin, le père d’Owain a pour surnom « Yrth » (L’Impétueux) qui a pu donner « Yrthr » (soit « Uther »). Finalement, le chef de la famille royale de Gwynedd porte le titre de Pen Draig soit « Chef dragon » car le Gwynedd est considéré comme le royaume de Grande-Bretagne le plus puissant à l’époque.

Einion l’Impétueux aurait donc pu, en toute logique, s’appeler Yrthr Pen Draig (Uther Pandragon,) père du roi Arthur dans la légende...

Tout ceci donne l’identité de Mordred à Maelgw vu plus haut, et Arthur règne lors de la période effacée de la liste des rois de Ceridigion.

À en croire Saint Gildas, Maelgwn, le fils de Cadwallon, assassine son oncle (Owain Ddantgwyn que nous venons d’identifier à Arthur) pour prendre son trône, ce qui revient à dire, si on regarde l’arbre généalogique plus haut, que  Saint Gildas nous indique que Malgwyn est en réalité le Mordred de l’épopée d’Arthur et que Owen est vraiment le fils de Uther Pandragon et ce serait lui qui est Arthur Pandragon.

Aurions-nous trouvé le roi Arthur ? C’est tout à fait possible. En tous les cas, si Gildas, en tant que « Breton », a voulu laisser une piste vers l’un des plus grands rois de Bretagne dont on a effacé la mémoire parce qu’il a été pélagien, sa piste nous y a menée.

Mais nous devrons continuer l’étude de « l’âge sombre ».

André Lefebvre

Royaume de Gwynedd

www.comoria.com/171376/Royaume_de_Gwynedd

Mais selon la tradition, la naissance de ce royaume remonterait à Cunedda, qui avec ses ... Dafydd ap Gruffydd l'année d'après, les huit siècles de règne indépendant de la ... 460?) - Einion Yrth ap Cunedda (Einion l'Impétueux) (470? - 480?)

1f. The early Kingdom and Sub Kingdoms of Gwynedd 450 ...

thehistoryofwales.typepad.com/t/6.html

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The name of Gwynedd probably derives from Cunedda, being distorted or adapted into Weneda and then Gwynedd. c. 450–c. 460 - Cunedda Wledig ap Edern ...