4 FÉVRIER 2016...
Cette
page concerne l'année 463 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
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MONT PIRIN |
Onoghour
(Onogour ou Oghour) désigne, en français, les peuples On-Oğuz
(« Dix-tribus » en turc), comprenant entre-autres les
Saraghours, les Koutrighours et les Outighours, et apparaissant dans
l'histoire dans ce qui est actuellement la Russie méridionale et
l'Ukraine. Le terme est à l'origine des dénominations Bulgarii et
Hungarii, d'où viennent les mots « Bulgare » et
« Hongrois ». Les Onoghours parlent initialement des
langues turques, mais se sont mêlés d'éléments iraniens anciens
(scythiques, roxolans) ou tardifs (Alains) et d'éléments
finno-ougriens (Magyars).
Les
Onoghours apparaissent dans l'Est de l'Europe au cours du dernier
tiers du Ve siècle, après la dissolution de l'empire des Huns.
Selon
le rhéteur Byzantin Priscos, des messagers des Sharaghours, des
Oghours et des Onoghours se présentent en 463, une dizaine d'années
après la mort d'Attila, devant l'empereur d'Orient, Léon Ier le
Grand. Priscos est d'avis que ces peuples ont été chassés de leurs
territoires d'origine par d'autres populations.
Les
peuples mentionnés par Priscos se sont établis dans la région de
la Volga, ainsi qu'au nord du Caucase et de la Mer Noire. Les Oghours
sont passés à partir du VIe siècle sous l'influence des Avars
et des Khazars, les Sharaghours disparaissent bientôt des sources,
mais les Onoghours sont souvent cités par les chroniqueurs des
siècles suivants.
L'histoire
des peuples onoghours et de leurs relations avec les peuples voisins
est complexe, donnant parfois matière à des controverses
historiques et ethnologiques. Toutefois, il semble acquis qu'après
la mort en 453 d'Attila roi des Huns, 3 groupes principaux de
peuples, fédérés ou du moins fortement mélangés, ont joué un
rôle de premier plan.
Au
VIe siècle, les Koutrighours (Koutrigoures ou Koutourghours) et
les Outighours (Outigoures ou Outourghours) se font plusieurs guerres
fratricides dans les steppes au nord de la Mer Noire, avant d'être
dominés en partie par les Khazars, en partie par les Avars.
Les
Onoghours ont joué un rôle important au VIIe siècle dans
l'empire créé au nord de la mer Noire par un khan de la maison (ou
clan) des Doulo, nommé Koubrat.
Son
empire, qui comprend les actuelles Roumanie, Moldavie et Ukraine, est
appelé Palaia Megalê Boulgaria ou « Ancienne Grande
Bulgarie » dans les chroniques Byzantines.
À
partir de là, émergent dans l'histoire 3 groupes qualifiés par les
chroniques d'« Onoghours » : Les Bulgares, les
Khazars et les Magyars. Avant de se mêler aux Slaves et d'adopter
leur langue :
Le
premier a une composante iranienne, mais l'élément turc est
dominant
Le
deuxième est d'origine clairement turque, mais converti au judaïsme
Le
troisième est d'origine finno-ougrienne, mais mêlé d'influences
turques... Leurs identités sont plurielles et il semble que tous ont
été des confédérations de peuples des steppes d'origine diverse.
On
a supposé que les Bulgares ont été des éléments d'un groupe de
Huns refluant vers l'Est, qui se sont mélangés à divers peuples
venus auparavant d'Asie.
Eux-mêmes,
ou leur clan dominant, les Doulo (Djula, nom proche du magyar Gyula
signifiant « chef »), se réclament d'un fils d'Attila
nommé Irnik, dont ils ont conservé la mémoire au VIIIe siècle,
alors qu'ils ont perdu celle d'Attila lui-même. Cependant, leurs
particularités linguistiques, qui sont encore maintenant celles de
leurs héritiers sur la moyenne Volga en Russie (les Tchouvaches),
soulignent qu'une rupture avec le rameau turc commun s'est produite.
On
mentionne les Bulgares pour la première fois en 480 dans la zone
comprise entre la Mer Caspienne et le Danube, en tant qu'alliés du
Byzantin Zénon contre les Goths, auxiliaires des Avars qui avancent
vers la Mer Noire en soumettant les peuples vivant au nord de cette
mer.
Les
Bulgares sont alors conduits par des chefs (« gouverneurs »)
dont le plus connu est Gostun, qui occupe le pouvoir pendant un laps
de temps assez long, sans que l'on sache exactement de quand à
quand.
C'est
son neveu Koubrat, cité plus haut, qui fonde la Palaia Megalê
Boulgaria des chroniques Byzantines, ou « Onoghourie »,
vers 585.
Entre
630 et 635, Koubrat mène des luttes contre les Avars pour se
débarrasser de leur tutelle et, en 635, finit par unir les Avars et
les Bulgares, après les luttes, cette union est peut-être facilitée
par le fait que Koubrat est Bulgare par sa mère et Avar par son
père. Dès lors, Koubrat prend le titre de khan, créant ainsi un
puissant khaganat allant des Carpates au Don. Dans sa jeunesse,
Koubrat a été retenu comme otage à la cour de Byzance et ainsi il
a pu assimiler une bonne part de la culture Byzantine, il est baptisé
en 619 et il est mort en 642 (et non en 665, comme on le prétend
parfois).
Après
sa mort, la Grande Bulgarie est divisée entre ses 5 fils demeurés
païens. Cette division permettait aux Khazars, qui surgissent de
l'actuel Kazakhstan, d'envahir le territoire. Les Bulgares se
divisent en trois hordes différentes. La première horde demeurait
sur place et se résignait à subir le joug des envahisseurs, pour
finir finalement fusionner avec les peuples voisins et disparaître
de l'histoire.
La
deuxième horde remonte le cours de la Volga et fonde, vers la fin du
VIIIe siècle, un khanat au confluent de ce grand fleuve avec la
Kama. Ce royaume est connu également sous le nom de Grande Bulgarie,
ou encore Bulgarie de la Volga ou Bulgarie de la Kama. Sa capitale,
Bolgar, se trouve à une centaine de kilomètres de Kazan, l'actuelle
capitale du Tatarstan. Le développement de cette dernière entraîne
plus tard le déclin de Bolgar.
La
troisième horde, sous la conduite d'Asparoukh (ou Isperik, 644–702)
parvient sur le Danube en 679, passe le fleuve en 680 fonde un état
qui bientôt s'étend sur les actuelles Bulgarie, Roumanie, Moldavie,
Serbie et Macédoine. En englobant les Sklavinies et les Valachies
locales, libérées de la lourde fiscalité Byzantine, cet état
devient rapidement une puissance redoutable qui assaille
Constantinople à plusieurs reprises, notamment en 762 puis, en 811,
quand le khan Kroum (803–814) vainc et tue l'empereur Nicéphore
Ier dont, suivant la coutume ancestrale, il fait du crâne une coupe
à boire...
Mêlés
aux populations locales (Thraces et Slaves méridionaux), les
Bulgares d'origine finissent par adopter la langue slave et la
religion chrétienne en 864 ou 865, sous Boris Ier :
Aujourd'hui, seul le nom de Bulgarie témoigne encore de l'origine de
l'aristocratie fondatrice de ce pays.
Quant
au nom d'Onoghoures, il a servi ensuite à de nombreux chroniqueurs
Byzantins à désigner les Magyars, arrivés dans la région en 895,
et il est à l'origine de la dénomination : Hongrois (Hungarus
en latin, Ungur en roumain, Hungarian en anglais, Ungar en allemand,
et ainsi de suite, proviennent toutes de l'ethnonyme onoghour,
transmis dans les langues occidentales par les Slaves,
vraisemblablement aux VIIIe–IXe siècles.)... Le nom des
Bulgares migrant vers le Bas-Danube après la dissolution du khanat
de Koubrat est 'Onoghoundour. La question du rapport entre les
ethnonymes onoghour et onoghoundour et les dénominations de bulgare
et hongrois est très complexe et encore largement discutée.
Les
Onoghours (ou Onogours) constituent une tribu parmi les peuples
Ogours. , après la dissolution de l'empire des Huns.
On
pense que ces peuples ont été chassés de leur territoire d'origine
par d'autres populations.
Les
Ogours, qui s'appellent sans doute primitivement Ougours, sont passés
sous domination Turque.
Les
Koutrigours (ou Koutourgours) et les Outigours (ou Outourgours) se
font plusieurs guerres fratricides dans les steppes au nord de la Mer
Noire.
Les
Onogours ont joué un rôle important dans l'empire des steppes
organisé par le khagan Bulgare Koubrat (ou Kurt, loup en turc).
En
réalité, l'histoire du peuple Onogour et de ses relations avec les
peuples voisins est complexe, il semble acquis qu'après la mort en
453 d'Attila roi des Huns, trois groupes principaux de peuples,
fédérés ou du moins fortement mélangés, ont joué un rôle de
premier plan.
Les
2 premiers parlent des langues turques (groupe ouralo-altaïque)
On
suppose que les Bulgares sont des éléments d'un groupe de Huns
refluant vers l'Est, qui se sont mélangés à divers éléments
venus auparavant d'Asie. Leur nom, gérondif en -ar du mot turc
bulga, « mêler », signifie « les mélangés » et plaide en
faveur de cette interprétation.
Onoghour
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Onoghour
Selon
le rhéteur byzantin Priscos, des messagers des Sharaghours, des
Oghours et des Onoghours se présentèrent en 463, une dizaine
d'années après la mort ...
Onoghour
- Wikipedia - Blog - Photographies Naturelles
blog.photographies-naturelles.fr/wiki-Onoghour.html
26
oct. 2015 - Selon le rhéteur byzantin Priscos, des messagers des
Sharaghours, des Oghours et des Onoghours se présentèrent en 463,
une dizaine ...
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