16 FÉVRIER 2016...
Cette
page concerne l'année 451 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES CHAMPS CATALAUNIQUES |
LE
SITE PERDU DE LA BATAILLE DES CHAMPS CATALAUNIQUES
Avril :
Attila remonte le Danube puis entre dans l’Empire Romain à hauteur
de Mayence.
7
avril : Pillage et incendie de Metz par Attila, qui prend
ensuite la route de Reims et de Troyes.
Attila,
roi des Huns, envahit la Gaule avec une armée composée de Huns mais
aussi de Burgondes, d'Alamans, de Thuringes, de Gépides, de Suèves,
de Ruges, de Skires, d'Hérules et même de Francs. Cette invasion
est sans doute motivée par la décision l'année précédente de
l'empereur d'Orient Marcien de refuser de continuer à payer le
tribut à Attila.
Celui-ci
préfère alors se jeter sur l'empire d'Occident, proie en pleine
déliquescence, plutôt que sur l'empire d'Orient.
L'évêque
de Troyes, Saint Loup, a arrêté Attila sous les murs de la cité.
Sainte
Geneviève, qui deviendra la patronne de Paris, convainc les
habitants de Lutèce de ne pas abandonner leur cité aux Huns.
14
juin : les Huns subissent un revers devant Orléans défendue
par Agrippinus et l’évêque Aignan. Ils rebroussent chemin, mais
sont rattrapés par Aetius, arrivé d'Italie.
20
juin : Attila est battu aux champs Catalauniques (en réalité,
campus Mauriacus à l'ouest de Troyes, dont le lieu exact reste
incertain) par les Romains du général Aetius, aidés par les
Burgondes, les Francs, les Wisigoths de Théodoric Ier et les Saxons.
Thorismond
est proclamé roi des Wisigoths sur le champ de bataille après la
mort de Théodoric Ier, tué après une chute de cheval par
l’Ostrogoth Andages, fils d’Andela, de la dynastie des Amales
(fin de règne en 453).
Automne
: Rentré chez lui, Attila menace l’Empire d’Orient de
recommencer la guerre s’il ne reçoit pas le tribut habituel. Il ne
reçoit pas personnellement les émissaires Orientaux conduits par
Apollonius, mais réclame des cadeaux de l’empereur, ce
qu’Apollonius refuse sans négociation...
La
bataille des champs Catalauniques en 451 a opposé les forces
coalisées, Romaines, Gallo-Romaines et surtout Germaniques, menées
par le patrice Romain Aetius d'une part, et l'armée composite de
l'Empire des Huns, emmenée par Attila, d'autre part.
La
bataille qui met aux prises plusieurs dizaines de milliers de
combattants est une véritable lutte fratricide, entre Goths, Francs,
Huns, Sarmates et autres peuples des steppes, les uns dans le camp
Romain d'Occident, les autres dans l'armée d'Attila déjà en
retraite après son siège infructueux d'Aurelianum.
Elle
a été localisée par la tradition aux environs de l'actuelle
Châlons-en-Champagne, près de Duro Catalaunum à l'époque
Gallo-Romaine, d'où provient le nom des « champs
Catalauniques », mais cette localisation est l'objet de
controverses archéologiques.
La
bataille des champs Catalauniques met fin à l'avancée extrême en
Occident de l'Empire Hunnique d'Attila, sous l'hégémonie des Huns
des steppes, occupant les rives de la Volga vers 370 et établis
durablement en Pannonie (actuelle Hongrie) au début du Ve siècle.
En
effet, la campagne d'occident orchestrée par l'Empire Hunnique se
termine par une retraite précipitée et presque honteuse, sans le
butin des derniers mois d'occupation-pillage des marges de la Gaule
Belgique. Le maître des steppes ne peut cueillir les fruits de ses
premières victoires éclatantes en assujettissant durablement les
provinces Gallo-Romaines...
La
victoire est logiquement attribuée au chef recruteur des coalisés
Romano-Germaniques, le généralissime Romain Aetius maître du
terrain après la fuite de la garde d'Attila, il écarte Attila de
l'Occident... Ce dernier décide par vengeance de frapper le cœur de
l'Empire Romain d'Occident, la péninsule Italique. Or son inquiétant
revers occidental est confirmé l'année suivante par l'échec de son
siège de Rome, en Italie.
Avec
l'appui des évêques de Gaule, l'administration Romaine d'Aetius
maintient la Gaule Septentrionale et les Germanies sous la domination
officielle de Rome et de ses fédérés, mais surtout, tout en
conservant les structures administratives et religieuses, elle en
change hâtivement les protections politiques et militaires des
cités.
Elle
laisse les anciens limes aux différents peuples Germaniques
installés à leurs voisinages, ordonne la migration du légendaire
peuple des Burgondes, anciens gardiens officiels des limes de
l'Empire Romain, vers le Sud et leur établissement en Gaule Romaine
Orientale, au nord des Alpes.
Ainsi
les Francs du légendaire Mérovée, simples auxiliaires du limes
Rhénan Batave, obtiennent une entrée officielle de protecteurs
auxiliaires dans les cités du nord de la Belgique seconde.
Quant
aux braves Wisigoths qui ont forcé à pied le cours de la bataille
longtemps indécise, par l'audace de leur roi, et, ont payé le prix
fort du sang selon les historiographes médiévaux, ils sont reconnus
les maîtres tutélaires de l'Aquitaine et les protecteurs des
Germains et Romains de l'ancienne Lyonnaise Occidentale et
Méridionale. Déjà établis en Aquitaine, les Wisigoths cités
comme le premier peuple de Gaule ne semblent à terme que dignement
honorés, tant les réorientations politiques Romaines ultérieures
ou les aléas politiques ou guerriers en Gaule vont promouvoir
d'autres peuples germaniques.
L'empire
Hunnique est apparu dans l'histoire romaine en 370, au moment où les
Huns franchissent la Volga et soumettent les Alains.
Ils
franchissent ensuite le Don et soumettent les Ostrogoths.
Les
Wisigoths, alors au nord du Danube, préfèrent entrer dans l'Empire
Byzantin, et de là (après diverses péripéties) ils arrivent en
Gaule en 418...
Poursuivant
leur avance vers l'ouest, les Huns suscitent d'autres mouvements des
peuples Germaniques, et des troubles pour l'Empire. Dans la première
moitié du siècle, ils s'installent dans les plaines Danubiennes de
Pannonie.
L'Empire
d'Occident a été envahi en 407 par un certain nombre de peuples
Germaniques fuyant les Huns.
Certains
se sont installés en Gaule, parfois avec le consentement de
l'empereur, sous forme d'un traité de fédération (foedus) qui
impose des obligations et des droits au peuple concerné, considéré
comme allié à Rome, bien qu'à l'intérieur de l'Empire :
Les
Burgondes, fédérés installés en 411 près de Worms, et depuis
440, en Sapaudia (nord des Alpes et Jura),
Les
Francs Saliens dans la région de Tournai et Cambrai,
Les
Wisigoths fédérés installés en Aquitaine depuis 418.
Il
y a aussi des groupes moins conséquents :
Alains
de la région d'Orléans,
Taïfales
de la région de Tiffauges (Vendée),
Sarmates
de la région de Baugé (Maine et Loire),
Bretons
d'Armorique.
Dans
l'Empire d'Occident (dont la capitale est Ravenne), Valentinien III
règne depuis 425.
Le
principal chef politico-militaire, en dehors de la famille impériale,
est le patrice Aetius, un demi-barbare, qui connaît bien les Huns,
ayant été otage à la cour Hunnique, où il a probablement
rencontré Attila, et qui utilise volontiers les Huns comme soldats
de l'armée Romaine. Les légions Romaines à cette époque sont en
effet en quasi-totalité formées de Barbares, soldats et même
officiers.
Attila
a le soutien de Genséric, roi des Vandales qui lui sert aussi
d'agent de renseignement et de diplomate.
L'origine
de la guerre des champs Catalauniques est la recherche du butin...
Attila a imposé par la force le paiement d'un lourd tribut par
l'empire d'Orient, mais en 450 le nouvel empereur Marcien refuse de
payer.
Attila
se tourne alors vers l'Occident qu'il a jusqu'alors épargné. Selon
Jordanés, il prétexte pour son intrusion sur le sol de la Gaule la
soumission des Wisigoths, ancien peuple fédéré aux Huns
d'Ermanaric.
Pour
les Huns, tout peuple soumis un jour aux Huns leur doit tribut pour
la postérité... La démarche n'est pas fortuite, l'Aquitaine est de
loin la province la plus riche des Gaules.
Attila
franchit donc le Rhin d'autant plus facilement que 20 ans auparavant,
les Huns alliés aux Romains ont détruit le royaume Burgondes de
Gondicaire à la demande du général Romain Aetius et que les
Burgondes survivants ont été répartis dans la Sapaudie sous la
surveillance de Rome...
Il
fait le siège de Metz, qu'il rase complètement et dont il fait
massacrer la population entière puis se dirige vers Orléans.
Attila
sait qu'il ne va rencontrer que peu ou pas de résistance
significative jusqu'à ce qu'il atteigne Aurelianum (l'actuelle
Orléans).
Pourtant,
il s'arrête devant Lutèce (l'actuelle Paris) mais ne cherche pas à
la conquérir ni même à la traverser. On ignore s'il a reçu un
tribut des patriciens pour épargner la ville ou s'il ne souhaite pas
prendre de retard de crainte de rencontrer les troupes Romaines.
Sangiban,
roi des Alains, dont le territoire inclue Aurelianum, a promis
d'ouvrir les portes de cette ville à Attila, mais les Romains ont
connaissance de ce complot et sont non seulement capables d'occuper
par la force la cité, mais obligent les troupes de Sangiban à se
joindre à l'armée alliée. Lorsque Attila se présente et
s'aperçoit qu'il ne peut compter sur cette ville, il fait
retraite... Poursuivi, il décide de faire front dans l'espoir de
tuer Aetius. La somme des richesses accumulées au cours des pillages
de l'Europe Centrale le ralentit considérablement.
Les
troupes Hunniques, le point de passage est Catalauni (actuelle
Châlons-en-Champagne) distant de près de 200 km d'Orléans.
Sigebert le Boiteux, roi des Francs ripuaires, a investi Catalauni,
seul point de passage de la Marne, et renforcé ses défenses.
Attila
n'a plus le choix, le combat doit s'engager.
La
bataille des champs Catalauniques réunit les armées fédérées et
les forces Romaines présentes en Gaule. Les préfets, tel Avitus, y
participent activement, ainsi que les représentants de l'église
chrétienne d'Occident.
C'est
une coalition de peuples hétéroclites contre l'envahisseur
« barbare » Hunniques qui emmène sous sa bannière, lui
aussi, ses peuples fédérés... Les deux armées groupent des
combattants de nombreux peuples, des deux côtés nombreuses sont les
tribus Germaniques, mais les effectifs engagés sont inconnus, les
sources contemporaines sont muettes.
L'historien
du VIe siècle Jordanès pense qu'Attila peut réunir 500 000
combattants, chiffre jugé invraisemblable par les historiens
modernes, vues les contraintes logistiques de ravitaillement d'une
telle foule.
Les
Huns, peut-être seulement quelques milliers selon Pierre Riché sont
minoritaires dans l'armée d'Attila, qui rassemble aussi des
Ostrogoths et des Gépides.
Selon
l'historien et spécialiste de l'antiquité tardive et du haut
Moyen-Âge Michel Rouche, les historiens actuels sont à peu près
d'accord pour un chiffre de 25 000 combattants de part et
d'autre, chiffre considérable pour l'époque et montrant que
l'empire Romain a encore une organisation militaire intacte.
Pour
lui cependant la dominante Germanique qui compose les 2 coalitions
opposées montre que l'empire Romain sera dominé par ceux-ci. À la
tête des troupes fédérées d'Aetius, se trouvent leurs rois :
Théodoric
Ier et son fils Thorismond pour les Wisigoths,
Sangiban
pour les Alains,
Mérovée,
pour les Francs saliens,
Gondioc
pour les Burgondes.
La
nuit avant la bataille principale, l'une des forces du côté Romain
rencontre une bande de Gépides loyaux à Attila où environ 15 000
hommes de chaque côté sont mis hors de combat.
Les
forces d'Aetius occupant le sommet de la colline, les Huns lancent
une attaque de cavalerie.
Repoussés
ils sont poursuivis par les Wisigoths, dont le chef Théodoric Ier
est tué, et se retranchent derrière leurs chariots placés en
cercle à la tombée de la nuit.
Le
lendemain Aetius et le fils de Théodoric Ier, Thorismond, discutent
de la stratégie à adopter. Ce dernier veut attaquer le camp des
Huns encerclé, mais Aetius craint sans le dire que les Wisigoths ne
deviennent trop puissants. Il conseille à son allié de retourner à
Toulouse pour s'assurer de son royaume vis-à-vis de ses frères.
Plus
probablement, Thorismond lui-même a choisi de quitter le champ de
bataille estimant que le fœdus de Théodoric Ier tombe avec sa
mort...
Objectivement,
Thorismond a autant d'avantage qu'Aetius à ne pas anéantir les
Huns. Et la menace représentée par ses frères est réelle sans
compter qu'une déroute des Huns peut sans doute largement fournir
l'armée Romaine en auxiliaires.
Quant
à Aetius, il peut se présenter en triomphe sans déchoir grâce à
une victoire sur le sol de la Gaule, conscient que l'empire
d'Occident ne peut contrôler toutes ses terres.
En
renvoyant Attila vers sa base en Pannonie, les Huns redeviennent le
problème de l'Empire d'Orient, de même qu'en lui laissant la vie,
Aetius se garde un ennemi à combattre pour asseoir sa puissance à
Rome.
Thorismond
prend le temps d'organiser les funérailles de Théodoric 1er et
quitte le camp... Toutefois, ces deux alliés d'une guerre font un
mauvais calcul : Le court règne de Thorismond prend fin l'année
suivante, assassiné par Théodoric II (qui sera lui-même assassiné
par Euric) et Aetius est assassiné par Valentinien III...
Attila
est suffisamment désespéré pour placé une pile de selles pour
faire un éventuel brasier dans lequel jeter son corps si la
situation devient critique... Lorsqu'il voit que les Wisigoths
partent, il croit à une feinte, mais il finit par comprendre
qu’Aetius lui laisse ouvert le chemin du retour.
Les
autres alliés Barbares se dispersent.
Aetius
ne peut attaquer seul Attila, qui reste un temps sur les lieux puis
se retire lentement sur le Rhin, guidé par l’évêque Loup de
Troyes.
Si
le nombre des combattants est peut-être élevé, il est difficile de
connaître les pertes, possiblement assez lourdes. L'historien
Espagnol Hydace rapporte que 300 000 combattants périssent,
tandis que Jordanès qui lui est postérieur mentionne 90 000
morts dans l'affrontement préliminaire entre Francs et Gépides, et
162 000 pour l'ensemble des combattants engagés dans la
bataille, nombres tenus pour exagérés.
Attila
est par ailleurs diabolisé par les historiens de l'époque, tendant
à augmenter sa puissance.
Les
contingents Alains venus d'Orléans doivent néanmoins subir de
lourdes pertes, car on n'entend plus parler d'eux.
Stratégiquement,
il n'y a pas de vainqueur : Les coalisés d'Aetius se
désunissent, et Attila mène l'année suivante une nouvelle
offensive contre l'Italie du Nord sans rencontrer de résistance, ce
qui semble indiquer que les pertes subies par ce dernier sont minimes
et que son prestige n'est pas trop « atteint » par une
défaite lourde...
De
manière générale, si les autorités romaines ecclésiastiques ont
paru grossir exagérément l'importance du revers infligé aux Huns,
ceux-ci se sont retirés du champ de bataille les chariots remplis de
butin, ce qui est l'objectif primordial de leur campagne.
Elle
permet à Attila de continuer à entretenir ses vassaux pour les
campagnes à venir.
La
bataille des champs Catalauniques est suffisamment importante pour
être relatée parce qu'elle amène un changement fondamental dans
les rapports des peuples soumis vis-à-vis de Rome.
En
paiement de ses loyaux services, Mérovée, roitelet des Francs
saliens, est reconnu par Rome comme roi de la Gaule Belgique. À
partir de cet instant, les Francs imposent graduellement leur
domination sur toute la Gaule Gallo-Romaine pour les 3 siècles à
venir.
Gondioc,
chef des Burgondes, dont le royaume outre-Rhin a été rasé 20 ans
plus tôt par les Romains avec l'aide des Huns, se taille le royaume
de Bourgogne. Il ne reste bientôt plus qu'un seul patrice Romain en
Gaule, Syagrius, îlot dans un océan de rois Barbares.
L'historien
Jordanès qui donne une longue narration de la bataille situe le
champ de bataille dans les Champs Catalauniques, également nommés
Campus Mauriacus, lieu dont la localisation précise reste
incertaine. Trois lieux principaux se dégagent des études.
À
l'Ouest de Troyes (Dierrey-Saint-Julien). Le lieu a été cherché
entre Sens et Troyes, à 15 kilomètres à l'Ouest de Troyes, dans la
plaine de Moirey, au sud de la commune de Dierrey-Saint-Julien
(Aube).
À
l'Ouest de Troyes (Montgueux). Certaines études prétendent que ce
combat s'est déroulé dans un lieu appelé Champs Mauriaques (campus
mauriacus). Ces études situent campus Mauriacus à l'ouest de Troyes
près du village de Montgueux. On trouve également le chemin des
Maures entre Troyes et Montgueux, lequel nom est considéré par les
toponymistes comme dérivant de « Mont des Goths ».
Au
Nord-Est de Châlons (La Cheppe). Pour d'autres chercheurs Européens,
le champ de bataille est situé à une douzaine de kilomètres au
Nord-Est de Châlons-en-Champagne, sur la commune de La Cheppe. On y
trouve une vaste enceinte protohistorique dite « camp
d'Attila », datant du Ier siècle av. J.-C., située sur les
bords de la Noblette, vestige d'un oppidum Gaulois occupé ensuite
par les Romains.
Ce
lieu de forme elliptique comprenant des fortifications à fossés
entourés de remparts en terre, hauts d'environ 7 mètres, est
aujourd'hui envahi par la végétation qui entoure le camp d'une
épaisse barrière d'arbres. La voie romaine passant à proximité,
et la vaste plaine qui le jouxte permettent d'envisager qu'une
bataille s'y soit déroulée...
Toutefois
ce camp n'est désigné comme « camp d'Attila », qu'à
partir du XVIIe siècle. Napoléon III fasciné par l'histoire y
fait lancer des fouilles, mais sans résultat.
Une
autre série de nouvelles fouilles (à la fin du XIXe siècle)
permettent de mettre au jour des céramiques, des colliers en bronze
et diverses pièces en fer forgé (conservés au musée de
Saint-Germain-en-Laye).
Les
fouilles s'étendent jusqu'aux Tumulus de Bussy-le-Château en
remontant la Noblette.
C'est
aussi dans cette quête qu'est recherché le Tombeau de Théodoric
(Poix) dans les tumulus autour de Chalons. Recherches du milieu du
XIXe siècle et le classement en 1963.
Au
Nord-Ouest de Troyes (Méry-sur-Seine). Selon encore d'autres, comme
l'historien Britannique Thomas Hodgkin (1831 - 1913), la bataille se
déroule près de Méry-sur-Seine à 25 kilomètres au Nord-Ouest de
Troyes. Ou peut-être près de Sainte-Maure à quelques kilomètres
au Nord-Ouest de Troyes : on y trouve une plaine (qui pourrait
être le Campus Mauriacus dont parle Grégoire de Tours) dominée par
2 collines qui peuvent être les lieux où Aetius et Attila
s'installent avant la bataille.
Le
lieu exact reste cependant incertain, la « querelle »
entre les historiens partisans de ces thèses est donc loin d'être
terminée...
Les
historiens des Ve et VIe siècles comme Sidoine Apollinaire et
Grégoire de Tours attribuent l'échec d'Attila à l'intercession
miraculeuse de l'évêque d'Orléans Aignan, tant pour la résistance
d'Orléans et l'arrivée opportune de l'armée d'Aetius,et la défaite
d'Attila face à celui-ci.
Le
massacre de Metz est également justifié par la volonté divine et
les péchés des habitants : Seul l'oratoire de Saint Étienne
échappe miraculeusement à l'incendie de la ville.
La
bataille des champs Catalauniques devient le mythe de la victoire
contre les Huns, avec toutes les altérations historiques qui forgent
un mythe : Ainsi, une fresque gigantesque du peintre Allemand
Wilhelm von Kaulbach la dépeint comme une bataille des chrétiens
contre les Huns, où le roi Théodoric mort au combat plane au milieu
du tableau, tenant une croix qui irradie dans toutes les directions.
Le
déroulement de la bataille nous est connu par l’historien Goth
Jordanès (de langue latine), qui écrit un siècle après les faits
mais qui semble avoir eu à sa disposition des documents fiables.
La
plaine où s’est déroulée le combat est appelée « champs
Catalauniques », nom qui vient probablement de catalauni (« chefs
de guerre ») du gaulois catu, « combat », et de uellaunos, « chef
».
20
juin 451 - Attila est battu aux Champs Catalauniques ...
www.herodote.net/20_juin_451-evenement-4510620.php
17
juin 2015 - 20 juin 451 : Attila est battu aux Champs Catalauniques -
Le roi des Huns se ... Aujourd'hui, on croit savoir que la bataille
se serait en réalité déroulée ... En 434, alors âgé d'une
quarantaine d'années, il succède sur le trône ...
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juin 451 - Attila est battu aux Champs Catalauniques ...
www.herodote.net/20_juin_451-evenement-4510620.php
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juin 2015 - 20 juin 451 : Attila est battu aux Champs Catalauniques -
Le roi des Huns se ... Aujourd'hui, on croit savoir que la bataille
se serait en réalité déroulée ... En 434, alors âgé d'une
quarantaine d'années, il succède sur le trône ...
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