mercredi 11 mai 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 381

23 AVRIL 2016...


Cette page concerne l'année 381 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LES VESTIGES DE CULARO SOUS GRENOBLE.

Cularo (ou Cularone, forme latinisée) est le nom Gaulois de la ville de Grenoble. Sa première référence officielle écrite remonte au 6 juin 43 av. J.-C., mais de nombreuses traces archéologiques laissent penser que le site est habité bien avant, puisqu'installé sur une route menant à Rome.
Ses habitants font partie du peuple des Allobroges dont la ville constitue une frontière avec les territoires des peuples des Vertamocores et des Tricores.
À la suite de la christianisation de Cularo, la bourgade change de nom en 381 et devient Gratianopolis...

L'agglomération primitive s'est installée sur une légère éminence alluviale, haute d'environ 2,5 mètres par rapport au reste de la vallée, et entourée par 3 cours d'eau.
L'Isère encerclant le mont Rachais,
Le Drac (Draquet ou Dravet à l'époque) occupant alors le site de l'actuel cours Jean-Jaurès, mais divaguant au fil des décennies et créant des marécages.
Le ruisseau du Verderet venant d'Eybens et qui se jette au niveau de l'actuelle passerelle Saint-Laurent (actuellement détourné pour se jeter au niveau du musée de Grenoble).

À ces contraintes de franchissement de cours d'eau, il faut rajouter celles de l'accès physique par les massifs qui entourent cette vaste vallée à la planéité parfaite.
Durant la période de la préhistoire appelée mésolithique, des hommes s’installent sur le site de l'actuelle métropole de Grenoble dans des abris rocheux et des grottes, notamment à la Grande Rivoire sur les hauteurs de Sassenage qui a abrité des hommes du mésolithique, à partir de 8 000 av. J.-C. jusqu'à l'époque gallo-romaine.

En 1893, l'archéologue Hippolyte Müller découvre, à la balme de l'Hermitage sur les hauteurs du Néron à Saint-Martin-le-Vinoux, des artéfacts du Néolithique, de l'âge du bronze, de l'époque Romaine et Burgonde. Quelques années plus tard, ce même archéologue découvre en 1911 la Pierre du Bigot, du nom du hameau des hauteurs de Saint-Martin-d'Hères, laissant penser à la présence d'hommes au néolithique dans les environs de Cularo.

De son côté, l'archéologue Aimé Bocquet publie en 1963 les circonstances de la découverte 3 ans auparavant d'une nécropole protohistorique à Saint-Paul-de-Varces, au pied de la montagne d'Uriol. Les fouilles ont permis de trouver dans des éboulis plusieurs dizaines de squelettes et du mobilier funéraire (bracelets de bronze, épingles, rouelles, perles d'ambre, gobelet caliciforme, etc.) daté entre 2 000 et 500 ans avant notre ère (chalcolithique final, âge du bronze et premier âge du fer)... Ces générations d'hommes, derniers chasseurs-cueilleurs devenus agriculteurs-éleveurs ont donc arpenté la plaine marécageuse de l'actuelle Grenoble qui portait alors le nom de Cularo. Le toponyme Cularo est issu du gaulois cularo(n)- (cf. irlandais cularán « concombre », breton keler, coloren « noix de terre, truffe, tubercule »). Il signifiait vraisemblablement « champ de courges », le terme s'étant conservé dans le patois du Dauphiné sous la forme courla « courge ».
La Gaule Narbonnaise et ses provinces à partir de 27 av. J.-C.
La bourgade s'est probablement installée sur les 2 rives de l'Isère mais les témoignages des fouilles archéologiques prouvent que l'essentiel des zones d'habitation de Cularo se trouvent au sud de la rivière. D'autre part, de nombreux objets liés à la présence d'un site funéraire ont été retrouvés en 1949 de l'autre côté de l'Isère, à environ 1 200 mètres à vol d'oiseau des remparts de Cularo, sur l'actuelle commune de La Tronche, sur le site de la clinique universitaire du Grésivaudan.

Jusqu'à la fin du IIIe siècle, Cularo est une bourgade ouverte, et comme pour de nombreuses autres cités de la Gaule à cette époque, la construction d'un mur fortifié est décidée afin de défendre les habitants de la bourgade des raids des peuples Germaniques. Il doit protéger contre les armes de jet et de propulsion de pierre, comme les balistes, les scorpions, les catapultes ou les onagres. Mais fait unique, les travaux sont financés par le pouvoir impérial.
La construction du mur d'enceinte à Cularo se déroule entre 286 et 292, sous le règne commun des empereurs Dioclétien et Maximien. Son nouveau statut de chef-lieu de cité est certainement la raison de cette édification car il est bien peu probable que des empereurs se soient intéressés à la sécurité d'un simple vicus (village).
D'autre part, si Cularo avait continué de dépendre de Vienne, des inscriptions sur les portes du rempart l'auraient mentionné.
À une période de grande réforme administrative dans l'Empire Romain avec le découpage en 3 de la cité de Vienne, Cularo est donc devenu à la fin du IIIe siècle, le siège administratif et politique d'un territoire qui comprend l'Oisans, le nord du Vercors, le massif de la Chartreuse, la combe et la cluse de Savoie.

Le rempart fait 9 à 10 mètres de hauteur depuis ses fondations, il est épais de 4,50 mètres à la base et 2,50 m au sommet, et mesure 1 150 mètres de long (en comparaison, Vienne : 7 200 m, Orléans : 1 100 m). Il est flanqué d'une trentaine de tours de guet semi-circulaires d'un diamètre d'environ 7,50 mètres et sa superficie ovale représente 9,09 hectares. La création de l'enceinte oblige la bourgade à se resserrer un peu plus et à l'abandon de certains quartiers car au fil des siècles, elle s'est étendue sur environ 15 hectares.
À l'extérieur du rempart, la défense est renforcée par des douves alimentées par les cours d'eau voisins. Deux portes monumentales assurent l'accès à la bourgade, la porte Herculea, nommée en hommage à Maximien, puis appelée plus tard porte Viennoise pour la destination qu'elle prend, et la porte Jovia en hommage à Dioclétien, nommée plus tard porte Traine (contraction de romaine).
La porte Viennoise, positionnée place Notre-Dame, devant le Musée de l'Ancien Évêché, démolie en 1804, elle donnait la possibilité aux voyageurs d'aller au centre administratif de Vienne via l'unique pont de bois sur l'Isère et la montée de Chalemont. Une fois le pont franchi, elle permettait également en partant vers le nord-ouest par la vallée du Grésivaudan de rejoindre l'Italie et Rome via le Col du Petit-Saint-Bernard.
Lors de sa démolition, des épitaphes ont été trouvées, dans les fondations, laissant apparaître la présence de Triumvirs à Cularo, ainsi que d'un habitant mort à Rome mais ayant un monument funéraire à Cularo.
Au-dessus de la porte, une pierre porte l'inscription : « Nos seigneurs, l'empereur César Gaius Aurélius Valérius Dioclétien, pieux, heureux, invincible, auguste et l'empereur César Aurélius Valérius Maximien, pieux, heureux, invincible, auguste, après l'achèvement des murs de Cularo et des bâtiments intérieurs élevés par leur prévoyance, ont donné à la porte Viennoise le nom de porte Herculéa. »...
La porte Jovia, située à l'entrée de l'actuelle Grande rue devant la place Grenette, a été démolie en 1591 au moment de la construction de l'enceinte Lesdiguières. De cette porte les voyageurs partaient pour Rome, via le col du Lautaret et le col du Montgenèvre.
Au-dessus de la porte, une pierre portait l'inscription : « Nos seigneurs, l'empereur César Gaius Aurélius Valérius Dioclétien, pieux, heureux, invincible, auguste et l'empereur César Aurélius Valérius Maximien, pieux, heureux, invincible, auguste, après l'achèvement des murs de Cularo et des bâtiments intérieurs élevés par leur prévoyance, ont donné à la porte romaine le nom de porte de Jovia. »
Dans la précipitation de la construction, toutes sortes de matériaux sont utilisés, y compris des morceaux d'édifices publics ou de sépultures. Malgré tout, la construction est très soignée, et sa solidité n'en sera pas affectée puisqu'elle protége ses habitants pendant encore 13 siècles.

En 1804, lors de la démolition de la porte Viennoise ou Herculea, un cadran solaire romain datant du IIe siècle a été découvert dans ses fondations. En calcaire, monté sur un socle de forme cubique, une sphère forme un cadran gradué de forme hémisphérique au-dessus duquel est fixé un gnomon métallique, aujourd'hui disparu.
Ce cadran est conservé de nos jours sous les arcades du cloître du musée Dauphinois.

D'autre part, en matière d'itinéraires, il existe également une troisième voie romaine partant de Cularo qui rejoint Massalia (Marseille) via le Col de la Croix-Haute. Mais pour les historiens, le cheminement de cette dernière reste encore incertain dans la vallée de Cularo, du fait de la difficulté à franchir le Drac et d'un possible changement de chemin des voyageurs au fil des siècles.
Une activité fluviale existe à Cularo avec un port de commerce situé vers l'actuelle place de Bérulle, d'abondantes trouvailles en céramique (coupelles) ainsi que des amphores en apportent la preuve.
L'Isère est navigable d'Albertville jusqu'au Rhône. Bateliers, meuniers, potiers, carriers, tisserands, agriculteurs, une foule de marchands et de transporteurs, le tout assure à la bourgade une prospérité toute relative.

D'autre part, à l'entrée de la ville, sur le site de l'actuelle porte de France, se trouve une carrière exploitée dès cette époque par les carriers.
La présence d'un bureau de douanes, celui du Quarantième des Gaules chargé de lever un impôt de 2,5 % sur la valeur des marchandises en transit, atteste de l'importance du point de passage.
Un cippe funéraire, connu sous le nom de cippe du quarantième des Gaules, a en effet été élevée à la mémoire d'un percepteur, Caius Sollius Marculus à la fin du IIe siècle.
Visible de nos jours au musée de l'Ancien Évêché, il s'agit en fait du seul objet connu d'époque où figure en toutes lettres le nom de Cularo.

Des indices de confort urbain comme des domus, c'est-à-dire hôtels particuliers, avec chauffage et peintures murales probablement du IIe siècle et l'analyse du matériel épigraphique attestent de la présence de notables qui exercent des magistratures à Vienne, et même dans les provinces du monde Romain.
Une peinture murale d'environ 2 mètres de long a été retrouvée sur l'actuelle place Sainte-Claire en 1989. Visible au musée de l'Ancien Évêché, elle montre un décor végétal composé de buissons et de fleurs stylisées. Des objets typiques provenant de Milan ont été retrouvés comme des fibules à arc bouleté.
L'épigraphie donne connaissance de 88 inscriptions funéraires, dont les familles sont des notables comme les Attii, et ne représentent donc pas l'ensemble de la société de Cularo. Jusqu'à la christianisation débutée à Cularo dans le dernier quart du IVe siècle, les divinités les plus invoquées sont Mercure, Mars, Jupiter et Saturne. Une base cubique de statue est visible au musée Dauphinois, monument dédié à Saturne et demandé par un chevalier Romain, Decimus Decmanius Caper.
Épitaphe d'un magistrat de Cularo du IIe siècle au Musée Dauphinois.
La bourgade n'est pas orthonormée par ses rues mais constituée d'îlots de maisons, la disposition précise de l'habitat intra-muros reste encore hypothétique. Comme partout ailleurs, les axes routiers sortant de Cularo définissent des nécropoles mais du fait de la présence d'une rivière, ces sites sont installés sur la rive droite, très vite surélevée de quelques mètres par rapport à la plaine, les mettant à l'abri des crues.
Ainsi des mausolées sont construits au IVe siècle sur le site de l'actuel musée archéologique Grenoble Saint-Laurent.
LA FONTAINE DU LION
Dans la montée de Chalemont, la chapelle Saint-Antoine attestée au XIVe siècle est le site d'une découverte de tombes dans des coffres de tuiles. Á La Tronche, sur le site du cimetière ancien de Saint-Ferréol, encore en usage, une épitaphe du VIe siècle est découverte au XIXe siècle.

A environ 200 mètres du musée archéologique de Saint-Laurent, le site de Saint-Sixte découvert par Hippolyte Müller et fouillé après sa mort révèle des murs et des tombes en coffre de tuiles et de dalles. Cependant, selon l'usage antique qui établit une stricte séparation entre l'espace des morts et celui des vivants, un seul cas d'inhumation a été retrouvé sur la rive gauche de l'Isère, près de la porte Viennoise, à l'extérieur du rempart.

Au début du IVe siècle, Cularo est suffisamment importante pour abriter un cantonnement permanent de troupes militaires dans ses parages, la cohorte prima Flavia Sapaudica. Son emplacement au carrefour de routes alpines contrôlant l'accès vers l'Italie semble en être la raison puisque dès la sécession de l'Empire des Gaules vers 260, Cularo est déjà devenue occasionnellement une ville de garnison. À partir de 381, la bourgade d'environ 2 000 habitants, va prendre le nom de Gratianopolis en l'honneur de l'empereur Romain Gratien (Flavius Gratianus en latin). Bien qu'aucun document n'atteste de son passage à Cularo lors de son déplacement en 379 dans la vallée du Rhône, les édiles locaux ont probablement entamé la démarche afin de le remercier de les avoir dotés d'un évêché qui va jouer un rôle capital dans la christianisation de tout leur territoire.
REMPART ROMAIN DE GRATIANOPOLIS
Avant l'intervention de l'empereur Gratien, la bourgade est administrée par des co-évêques suffragant de Vienne. Le premier évêque connu de Cularo est Domninus (Domnin), originaire d'Embrun, sa présence est attestée au Concile d'Aquilée de septembre 381. Moins d'un siècle plus tard, l'abdication de l'empereur Romulus Augustule le 4 septembre 476 marque la fin de l'empire Romain d'Occident.

Le rempart reste globalement en place durant exactement 13 siècles, malgré deux extensions au cours du Moyen Âge. Sa construction est très dissuasive car il ne sera jamais attaqué au cours de l'histoire. Aujourd'hui, seuls quelques vestiges discrets de l'enceinte subsistent comme ceux d'une tour dégagée en 1963 au bout de la rue La Fayette vers le passage Sainte-Claire, ceux d'une tour habillée conservée sur toute sa hauteur au 9 place des Tilleuls ou ceux de la base d'une tour de guet intégrée au XVIIe siècle dans l'hôtel de Lesdiguières, ainsi que la base d'une autre tour de guet visible de nos jours dans le sous-sol du musée de l'Ancien Évêché. Depuis 1999, c'est également dans le sous-sol de ce musée que l'on peut visiter le baptistère du IVe siècle et ses annexes, accessibles pour les visiteurs par la poterne ou porte piétonne utilisée par les habitants de Cularo. Ultime témoignage des premiers temps chrétiens à Cularo, ce baptistère laisse découvrir l'évolution de la liturgie qui passe d'un baptême par immersion à un baptême par aspersion.
Une tuyauterie de plomb et la diminution des dimensions de la cuve pentagonale accompagnant cette évolution reste bien visibles. Il a été plusieurs fois remanié, en fonction de l'évolution du rituel, et utilisé peut-être jusqu'au Xe ou au XIe siècle au plus tard, avant de disparaître des mémoires : Les cartulaires de l'Église de Grenoble, constitués sous l'épiscopat de Saint Hugues (1080-1132) ne font aucune allusion à un baptistère.

La Table de Peutinger, copie du XIIIe siècle d'une ancienne carte Romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire Romain affiche le terme de Culabone au site de Cularo.
Bien qu'aucun vestige monumental d'importance des IIIe siècle et IVe siècle ne soit parvenu jusqu'à notre époque à cause de la reconstruction de la ville sur elle-même, un archéologue s'intéresse cependant à ses origines dès le début du XIXe siècle.

En 1803, Jacques-Joseph Champollion rédige Dissertation sur un monument souterrain existant à Grenoble, relatif aux restes archéologiques d'une église paléo-chrétienne sur la rive droite de l'Isère et non d'un temple païen, apportant l'information que l'emplacement de cette église Saint-Laurent ne préjuge pas de l'emplacement de Cularo, puisque les chrétiens ont coutume de bâtir des églises hors de l'enceinte des villes.

En 1807 à la demande de son ami le préfet Joseph Fourier, Champollion sort le livre Antiquités de Grenoble ou histoire ancienne de cette ville d'après ses monuments, avec une approche pragmatique et scientifique de Cularo.
7 ans plus tard, alors que son frère Jean-François est en poste à Grenoble, il écrit un second ouvrage généraliste sur Cularo intitulé Nouveaux éclaircissements sur la ville de Cularo, aujourd'hui Grenoble dans lequel il traite la question de savoir quand Cularo est devenu Gratianopolis. Au fil du temps et des nouvelles découvertes d'objets dans le sol, d'autres historiens poursuivent cette étude du Grenoble antique comme Jean Pilot-de-Thorey qui sort en 1829 Histoire de Grenoble et de ses environs, depuis sa fondation sous le nom de Cularo jusqu'à nos jours, suivi en 1833 des deux tomes de Recherches sur les antiquités dauphinoises.

À la fin du siècle, l'archiviste Auguste Prudhomme écrit en 1888 Histoire de Grenoble, reprenant dans son approche chronologique l'ensemble de l'évolution de Cularo.
À la fin du XIXe siècle, Hippolyte Müller, membre de la Société Dauphinoise d'éthnologie et d'anthropologie, commence sa carrière d'ethnographe qui aboutit à de nombreuses publications sur ses découvertes archéologiques en Dauphiné.

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En 1911, le géographe et écrivain Henri Ferrand reprend dans son livre Grenoble capitale des Alpes françaises une description de Cularo assez proche de celle de Pilot-de-Thorey. Au début du XXe siècle, une succession de travaux d'ampleur donnent l'opportunité de fouilles archéologiques et de découvertes d'objets au centre ville donnant l'occasion à une nouvelle génération d'archéologues d'offrir une abondante bibliographie sur l'époque gallo-romaine de Grenoble.

Nouveaux éclaircissements sur la ville de "Cularo", aujourd'hui Grenoble
https://books.google.fr/books?id=1ATeP6XMnkYC
Jacques-Joseph Champollion-Figeac - 1814
... l'ensemble des faits et des témoignages que j'ai recueillis à cet égard , que Cularo doit à Gratian le nom de Gratianopolis que cette ville porta dès l'année 381 ...

Gratianopolis — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gratianopolis
Gratianopolis est le nom gallo-romain et étymon de la ville de Grenoble, à partir de 381. ..... Année de la conspiration de Jean-Paul Didier. ↑ Paul Dreyfus ...






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