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MAI 2016...
Cette
page concerne l'année 373 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
TRIBULATION D'ATHANASE D'ALEXANDRIE.
Athanase
d'Alexandrie (Αθανάσιος), né vers 296-298 et mort le 2 mai
373, dit le Grand, est évêque (patriarche) d'Alexandrie du 8 juin
328 à sa mort (malgré 5 exils). C'est une figure majeure du
christianisme antique : L'Église copte orthodoxe l'appelle
l'« Apostolique », le « Phare de l'Orient »
et la « Colonne de la foi ».
Les
autres Églises orthodoxes (qui le fêtent le 18 janvier) le comptent
parmi les 4 grands docteurs de l'Église.
L'Église
catholique (qui le fête le 2 mai) le compte parmi ses 36 Docteurs et
un des Pères de l'Église.
Athanase
naît à Damanhour, près d'Alexandrie, en Égypte, en 298. Il est
issu d'une famille chrétienne aisée et reçoit une instruction
profane très solide, notamment littéraire et philosophique, dans
les écoles de la métropole, comme il ressort évidemment de
l'ensemble de son œuvre. Sa culture est d'ailleurs purement grecque,
sans qu'on y perçoive jamais d'héritage égyptien. Il entre très
jeune dans le clergé chrétien d'Alexandrie, et il y est lecteur
pendant 6 ans. Il s'impose très vite par ses qualités comme
secrétaire et homme de confiance de l'évêque Alexandre : Il
est le probable rédacteur du mémorandum envoyé en 322 par
Alexandre à ses collègues évêques pour expliquer et justifier le
synode d'Alexandrie de 321 qui a déposé le prêtre Arius et les
membres de sa faction, c'est un de ses premiers textes connus.
Il
participe en qualité de diacre et secrétaire de l'évêque
Alexandre au premier concile de Nicée (fin mai - 25 août 325).
Alexandre le désigne comme successeur avant de mourir (17 avril
328). Athanase est intronisé évêque d'Alexandrie le 8 juin
suivant, âgé de seulement 30 ans.
La
première période de son épiscopat va jusqu'à son premier départ
pour l'exil le 11 juillet 335. Elle est mal connue dans le détail.
À
l'automne 329, il entreprend une longue tournée qui le mène en
Haute-Égypte jusqu'à Syène, il fait étape au monastère de
Tabennèse où il procède à l'ordination comme prêtre de l'abbé
Pacôme. Mais les tensions montent dans l'Église :
Dès
329, Eusèbe de Nicomédie, chef de file des ariens au concile de
Nicée, revient en grâce à la cour impériale.
En
330, un concile arianisant dépose Eustathe d'Antioche, l'un des
premiers adversaires d'Arius, pour sabellianisme et immoralité, en
Égypte même, un rapprochement se produit entre les ariens et le
schisme plus ancien de Mélétios, alors dirigé par Jean Arcaph.
Eusèbe
de Nicomédie envoie un message à Athanase lui demandant de
réadmettre Arius et son groupe dans l'Église d'Alexandrie, le refus
d'Athanase entraîne l'émission d'une lettre officielle de
l'empereur allant dans le même sens.
Cependant,
une délégation d'évêques mélétiens au palais impérial de
Nicomédie se plaint d'exactions financières illégales de la part
d'Athanase. Celui-ci est convoqué par Constantin fin 330, la visite
tourne bien pour Athanase, mais il tombe malade et n'est de retour à
Alexandrie qu'au printemps 332.
Mais
le parti arien ne lâche pas prise : Un dossier est monté
contre Athanase (sous la supervision notamment d'Eusèbe de
Nicomédie), l'accusant d'une gestion tyrannique, voire criminelle,
de l'Église égyptienne : L'un de ses adjoints, Macaire, aurait
exercé des violences sacrilèges contre le prêtre de village
Ischyras (tenant d'un autre schisme, anti-arien radical, celui de
Colluthus), renversant l'autel et jetant le calice au sol surtout,
Athanase a fait assassiner Arsène, évêque mélétien d'Hypsélé,
et couper une de ses mains pour l'utiliser dans des rituels magiques
(pratique dont Athanase est par ailleurs accusé).
D'autres
cas sont allégués, certains dénoncés comme des complots (ainsi,
l'évêque Arsène, qui se cache, est finalement retrouvé vivant
avec ses deux mains).
L'empereur
Constantin envoie son demi-frère Flavius Dalmatius, alors en poste à
Antioche, enquêter sur les accusations, informé de l'imposture
d'Arsène, il expédie d'ailleurs un courrier à Athanase pour lui
exprimer son indignation de ce complot.
En
334, l'évêque d'Alexandrie est toutefois invité à venir
s'expliquer devant un synode qui se tient à Césarée Maritime, sous
la présidence de l'évêque de cette ville, Eusèbe de Césarée,
mais celui-ci étant plutôt pro-arien, Athanase refuse de
comparaître.
Finalement,
il est décidé qu'une assemblée d'évêques se réunira à Tyr
pendant l'été 335, alors que tous les dignitaires convergeront vers
Jérusalem où la grande église du Saint-Sépulcre doit être
inaugurée.
Environ
150 évêques seront présents sous la présidence d'Eusèbe de
Césarée et en présence d'un représentant de l'empereur, le comte
Denys.
Athanase
est très fermement invité à ne pas se dérober.
À
ce concile de Tyr, les ariens sont présents en force, autour
d'Eusèbe de Nicomédie lui-même.
Les
débats sont très violents et pleins de rebondissements, les
accusations les plus graves fusent de toutes parts. Finalement une
commission est nommée pour aller effectuer un supplément d'enquête
en Égypte, mais elle est largement dominée par des ariens, et peut
compter pour ses investigations sur l'appui de Flavius Philagrius,
préfet d'Égypte nouvellement nommé et sympathisant arien notoire.
Pendant
ce temps Athanase, accompagné de 4 évêques égyptiens, s'embarque
pour Constantinople où il arrive le 30 octobre. Ils abordent
directement l'empereur qui fait une promenade à cheval, celui-ci,
ennuyé par leur présence, refuse d'abord tout entretien, mais
devant leur insistance accepte de les recevoir, et finalement écrit
à Jérusalem pour convoquer dans la capitale tous les évêques qui
étaient présents au concile de Tyr.
La
commission étant revenue à Tyr, le concile a adopté une résolution
déposant Athanase de son siège. Ensuite les évêques se sont
rendus à Jérusalem pour la dédicace du Saint-Sépulcre, Arius et
certains de ses proches, présents, y sont d'ailleurs admis à la
communion.
Quand
arrive la convocation impériale, il est décidé que la plupart des
évêques rentreront tranquillement chez eux, et que 6 seulement
(dont Eusèbe de Césarée, président du concile, et Eusèbe de
Nicomédie) iront s'expliquer devant Constantin.
Ils
lancent contre Athanase une accusation très grave (délaissant
d'ailleurs les autres) : Il a disent-ils menacé de faire
interrompre les livraisons annuelles de grain égyptien à
Constantinople... Athanase répond qu'il serait bien en peine de le
faire, qu'il n'en a pas le pouvoir, mais rien n'y fait :
Le
5 février 336, il doit prendre le chemin de l'exil à Trèves (une
mesure d'ailleurs très clémente au regard de l'énormité de
l'accusation... Constantin, sans trop y croire, a sans doute surtout
voulu se débarrasser d'un problème).
Athanase
séjourne à Trèves pendant un peu plus d'un an (printemps 336 -
juin 337). Il y a des compagnons Egyptiens et y est bien reçu par
l'évêque de la ville, Maximin.
Réside
également à Trèves le césar Constantin, fils aîné de
l'empereur, qui devient le protecteur d'Athanase. L'empereur
Constantin Ier meurt à Nicomédie le 22 mai 337, et la nouvelle
parvient à Trèves dans les premiers jours de juin.
Le
17 de ce mois, le césar Constantin envoie une lettre au peuple et au
clergé d'Alexandrie : Il y affirme que l'intention de son père
est de rétablir Athanase sur son siège, et que lui-même va
exécuter cette volonté.
Les
trois fils de l'empereur mort se rencontrent à Viminacium où ils se
partagent l'empire et se proclament conjointement Augustes (9
septembre 337).
Athanase
a accompagné Constantin II, et à Viminacium rencontre pour la
première fois son futur persécuteur Constance II. Ensuite il se
rend à Constantinople, puis rencontre une nouvelle fois Constance II
à Césarée de Cappadoce, enfin arrive le 23 novembre à Alexandrie,
où il est accueilli en triomphe par ses partisans, mais où ses
ennemis provoquent aussi des tumultes...
Le
retour d'Athanase est très controversé. Ses adversaires prétendent
que le fameux ermite Antoine est de leur côté. Les partisans de
l'évêque le font alors venir à Alexandrie, où il reste 2 jours
(26-27 juillet 338), déplaçant des foules aussi bien chrétiennes
que païennes, et où il se prononce clairement pour Athanase.
Cependant
Constance II, dont la part d'empire comprend l'Égypte, se range de
plus en plus clairement dans le camp des ariens : Eusèbe de
Nicomédie est promu au siège épiscopal de Constantinople, la
capitale officielle, lui et ses partisans insistent auprès de
l'empereur sur le fait que la restauration d'Athanase, imposée sous
la pression de Constantin II, est inacceptable, bafouant le décret
du concile de Tyr, ils se plaignent que le nouveau préfet d'Égypte
Théodore, marionnette d'Athanase, réprime durement les ariens.
Constance II rétablit alors comme préfet Philagrius, arien
militant, qui est accueilli triomphalement à Alexandrie par les
membres du parti.
Les
ariens, sûrs de leur droit, consacrent même un évêque
d'Alexandrie concurrent d'Athanase, Pistus (un prêtre qui fait
partie du premier groupe des partisans d'Arius, 20 ans auparavant),
mais il ne parvient semble-t-il pas à s'imposer.
Les
ariens envoient une délégation à Rome (composée du prêtre
Macaire et de deux diacres, Martyrius et Hésychius) pour obtenir du
pape Jules Ier la reconnaissance de Pistus.
L'apprenant,
Athanase réunit fin 338 un synode des évêques Égyptiens, puis
dépêche deux prêtres à Rome pour éclairer le pape sur les
antécédents de Pistus. Jules Ier propose l'organisation à Rome,
l'été suivant, d'un concile pour régler la question.
Les
deux prêtres qu'il envoie à Constantinople avec cette proposition
(Elpidius et Philoxène) y sont retenus jusqu'en janvier 340, et donc
aucune réponse n'est donnée. Au lieu de cela, les ariens ont réuni
dès le début 339 un concile à Antioche, où séjourne l'empereur
Constance II, et ils y procèdent au remplacement officiel
d'Athanase : Considérant apparemment que Pistus ne fait pas
l'affaire, ils proposent d'abord le poste à Eusèbe d'Édesse (futur
évêque d'Émèse), qui refuse, puis à Grégoire de Cappadoce, qui
est consacré et signe déjà les actes de ce concile comme « évêque
d'Alexandrie »... Pendant ce temps, la situation est très
troublée à Alexandrie, où le préfet Philagrius soutient
ouvertement les ariens.
Le
dimanche 18 mars 339, procédant à des baptêmes dans l'église
Saint-Théonas, Athanase est recherché par une troupe armée.
Il
parvient à s'échapper le lendemain matin.
Le
22 mars, le nouvel évêque Grégoire de Cappadoce fait son entrée
dans la ville sous escorte militaire. Athanase demeure à Alexandrie
encore 4 semaines, puis il s'embarque à destination de Rome le 16
avril, lundi de Pâques.
Sa
deuxième période d'épiscopat effectif n'a duré qu'un an, 4 mois
et 24 jours.
Arrivé
à Rome en mai 339, accompagné de membres de son clergé, Athanase y
est rejoint dans les 3 mois suivants par d'autres évêques orientaux
déposés par le parti d'Eusèbe de Constantinople soutenu par
Constance II :
Paul
de Constantinople (remplacé sur son siège par Eusèbe lui-même).
Marcel
d'Ancyre.
Asclépas
de Gaza.
Son
homme de confiance en Égypte, avec lequel il correspond, est
l'évêque Sérapion de Thmuis, qu'il charge d'annoncer aux fidèles
le calendrier liturgique.
Grégoire
de Cappadoce envoie à Rome un certain Carponès (lui-même militant
arien des origines), qui confirme tout ce qui a été allégué
contre Pistus en tentant de convaincre le pape que Grégoire est tout
différent, mais il échoue.
En
mars ou avril 340, les envoyés du pape Jules Ier à Constantinople
sont enfin de retour, porteur d'une réponse au ton aigre qui est un
refus de la proposition de concile.
Le
pape, gardant secrète la réponse, attend encore un peu pour voir
s'il ne peut faire venir quelques Orientaux à un concile, mais
perdant espoir il organise un concile purement Italien d'une
vingtaine d'évêques, qui examine le cas des évêques exilés à
Rome et finit par les juger tous innocents des charges accumulées
contre eux, et par juger leurs dépositions nulles et non avenues
(hiver 340/341).
Le
pape rédige alors une lettre aux évêques orientaux déclarant que
le siège de Rome ne reconnaît pas les remplacements qui ont été
effectués... La lettre du pape est examinée par le « concile
de la Dédicace », réuni à Antioche à l'occasion de la
dédicace de la somptueuse « église d'or » dont la
construction a été décidée par Constantin Ier (été 341).
Eusèbe
de Constantinople et toutes les grandes figures du parti arien sont
présents. Ce concile examine de nouvelles formules de Credo
susceptibles de convenir à tous (remettant d'ailleurs en cause celui
de Nicée), mais en tout cas, sur la question de la déposition des
évêques exilés à Rome, il oppose une fin de non-recevoir au
pape... Jules Ier s'adresse alors à Constant Ier, empereur
d'Occident, qui se fait le champion de l'Église romaine, mais aussi
d'Athanase, dont il est un admirateur.
Au
printemps 342, il écrit à son frère Constance II pour lui
signifier qu'un concile général lui paraît la seule façon de
régler la querelle, et sans doute en mai il convoque Athanase à
Milan pour lui annoncer cette initiative.
Ensuite
l'empereur part pour la Gaule, où il doit mener une campagne contre
les Francs, tandis que l'évêque reste à Milan (après 3 ans passés
à Rome).
À
l'automne, après la fin de la campagne, Athanase est appelé à
Trèves, où l'empereur se trouve avec Hosius de Cordoue et d'autres
évêques :
Le
lieu du concile a été fixé à Sardique (ou Serdica, l'actuelle
Sofia), sur le territoire de Constant Ier mais à la limite de celui
de Constance II.
Le
concile de Sardique se réunit très probablement à l'été 343,
avec environ 95 évêques occidentaux et un nombre moindre d'évêques
orientaux, qui viennent avec suspicion, protégés par des hommes
d'armes, entre autres l'ancien préfet Flavius Philagrius (Eusèbe de
Constantinople, le grand adversaire de la période 329 - 341, est
mort).
La
querelle s'élève tout de suite sur le point de savoir si les
évêques exilés, dont Athanase, doivent siéger, les Orientaux le
refusant, les Occidentaux considérant qu'avant une décision du
concile général leur déposition est suspendue. S'ensuit un long
dialogue de sourds, et finalement les Orientaux (sauf deux) prennent
prétexte de l'annonce d'une victoire de Constance II sur les Perses
pour quitter la ville de nuit, laissant un prêtre de l'endroit,
Eustathe, les excuser le lendemain.
En
fait, une fois passés sur le territoire de Constance II, ils
s'arrêtent à Philippopolis où ils improvisent un contre-concile
qui excommunie Jules Ier, Hosius de Cordoue et Athanase.
Les
évêques occidentaux restés à Sardique proclament l'innocence et
la légitimité des évêques exilés, prononcent la déposition des
évêques intrus en Orient, et légifèrent notamment sur le fait que
désormais tout évêque s'estimant injustement déposé pourra en
appeler au pape de Rome, successeur de Saint Pierre.
Une
lettre à la chrétienté tout entière est rédigée. La réaction
de Constance II est d'abord très négative : Prenant fait et
cause pour les évêques orientaux (de tendance arienne), il
intensifie sur son territoire la répression contre le parti adverse.
Athanase passe l'hiver, puis le printemps 344 à Naissus. Pendant
l'été, il prend la direction d'Aquilée, où l'attend Constant Ier.
Celui-ci a embrassé pleinement la cause du concile de Sardique :
Au début de l'année il a envoyé deux évêques (Vincent de Capoue
et Euphrate de Cologne) à son frère pour le presser de restaurer
les exilés sur leurs sièges, et il lui a fait savoir clairement
qu'un refus serait considéré par lui comme un casus belli.
La
mission des deux évêques à Antioche a tourné à la grossière
confusion du parti arien : L'évêque de la ville, Étienne
(l'un des Orientaux présents à Sardique, puis à Philippopolis)
essaie de les discréditer en faisant introduire une prostituée dans
leurs chambres, le scandale est énorme, mais le pot aux roses est
finalement découvert, Étienne déposé, et l'empereur d'Orient
momentanément furieux contre le parti arien...
Le
climat étant à l'apaisement, Constance II adresse en août 344 une
lettre publique à Alexandrie, par laquelle il ordonne de mettre fin
aux persécutions contre les partisans d'Athanase.
L'évêque
intrus Grégoire de Cappadoce, malade depuis longtemps, est au plus
mal, ce qui ouvre la voie à un arrangement en douceur. Il meurt le
26 juin 345, mais déjà auparavant l'empereur d'Orient a pris
contact avec Athanase pour négocier sa restauration. Athanase hésite
beaucoup et se fait prier, il reste à Aquilée jusqu'au début 346,
recevant une nouvelle invitation très pressante à rentrer.
Il
se rend à Rome pour prendre congé du pape Jules Ier, puis à Trèves
où se trouve l'empereur Constant Ier.
Ensuite
il voyage directement jusqu'à Hadrianopolis, Constantinople, puis
Antioche, où il est reçu cordialement par Constance II, qui lui
souhaite bonne chance, et lui demande seulement d'autoriser une
église arienne à Alexandrie, Athanase répond qu'il le fera si les
« eustathiens » (partisans d'Eustathe, déposé en 330)
ont une église à Antioche.
À
Jérusalem il est retenu un moment par un synode convoqué en son
honneur par l'évêque Maxime. Enfin il est accueilli triomphalement
à Alexandrie par ses fidèles le 21 octobre 346.
La
décennie qui suit est la période la plus faste de la carrière
d'Athanase. Sa position devient très forte en Égypte, ce qui lui
permet ensuite de passer des années dans la clandestinité sans
jamais être appréhendé. Le fondement principal de cette puissance
est le très grand développement à cette époque du monachisme
égyptien, sous l'impulsion initiale de Pacôme de Tabennèse (mort
le 9 mai 346). La majorité de ce monde monastique se range derrière
l'archevêque.
Athanase
contrôle aussi de plus en plus entièrement l'épiscopat officiel du
pays : Dès son retour, presque tous les évêques contresignent
la lettre du concile de Sardique, ensuite, une décennie entière à
Alexandrie lui permet de pourvoir lui-même à plusieurs vacances
épiscopales, en choisissant d'ailleurs assez souvent les nouveaux
titulaires parmi les moines. Son bras droit, l'évêque Sérapion de
Thmuis, est très proche du monde monastique.
Quant
à l'opposition, les « ariens » ne sont guère présents
qu'à Alexandrie, dans le reste du pays, le schisme mélétien a
quelques positions dans le monde monastique.
C'est
à cette époque qu'il faut probablement situer l'épisode de
l'ordination de Frumence d'Aksoum par Athanase, mais les termes de la
lettre de Constance II au roi d'Aksoum Ézana, reproduite par
Athanase lui-même dans son Apologie de 356, rendent plus
vraisemblable une datation plus récente de cette ordination). Cet
événement fonde les liens entre les Églises Égyptienne et
Éthiopienne, conservés jusqu'à nos jours...
En
février 350, Constant Ier est assassiné en Gaule par les partisans
de l'usurpateur païen Magnence. Celui-ci, tentant de profiter des
dissensions entre chrétiens, fait une démarche auprès d'Athanase
(parallèlement à son ambassade auprès de Constance II, il envoie
deux messagers à Alexandrie, Clementius et Valens, qui passent par
la Libye), l'archevêque, selon son Apologie, a opposé une fin de
non-recevoir et organisé des prières pour Constance II, mais il est
accusé par ses ennemis d'avoir prêté une oreille complaisante à
la délégation. Constance II prend d'ailleurs la peine d'écrire à
Athanase que rien n'est changé du fait de la mort de son frère.
Le
28 septembre 351, l'empereur d'Orient défait les troupes de Magnence
à la bataille de Mursa.
Constance
II, désormais maître de tout l'empire, s'installe à Arles, où il
fait célébrer magnifiquement ses vicennalia pendant l'hiver
353/354.
Dès
l'automne 353, un concile réuni à Arles avec des évêques gaulois
et des légats du pape Libère (Jules Ier est mort le 12 avril 352)
juge et condamne Athanase en exécutant docilement la volonté de
l'empereur présent, l'évêque Paulin de Trèves et même Hosius de
Cordoue, qui résistent, sont bannis.
Mais
le pape Libère, n'avalisant pas la signature de ses légats, dépêche
auprès du souverain Lucifer de Cagliari, avec une lettre réclamant
un concile œcuménique. Celui-ci, différé du fait d'une campagne
militaire de l'empereur sur le Rhin, se réunit en 355 à Milan, dans
le palais impérial, le souverain assistant aux débats derrière un
rideau. Le décret de déposition d'Athanase est présenté à chaque
évêque, un à un, et tout refus est sanctionné immédiatement par
un bannissement...
Dès
le printemps 353, Athanase a tenté de prendre contact avec Constance
II, alors à Milan, et il lui a dépêché une nombreuse délégation,
dirigée par Sérapion de Thmuis, qui s'est embarquée le 19 mai.
Mais
le 23 de ce mois, Montanus, un officier du palais impérial, arrive à
Alexandrie : Pas de délégation, dit-il, l'empereur accepte la
requête d'Athanase et va le recevoir personnellement en Italie.
Comme il n'a déposé aucune requête de cette sorte, Athanase
soupçonne un piège destiné à le faire sortir de sa place forte et
à le livrer pieds et poings liés à ses ennemis. Comme la lettre de
l'empereur ne comporte pas expressément de convocation impérative,
il répond poliment qu'il viendra lui-même s'il en reçoit l'ordre
formel, mais en attendant ne bouge pas d'Alexandrie.
Pendant
l'été 355, Diogène, secrétaire de l'empereur, arrive avec l'ordre
clair de s'emparer de la personne d'Athanase.
Le
4 septembre, il fait forcer militairement l'entrée d'une église, et
fait ainsi plusieurs tentatives pendant plusieurs mois, mais le
clergé, les fidèles, et même les fonctionnaires protègent
l'archevêque. Diogène repart bredouille le 23 décembre.
Des
exilés d'Occident commencent à arriver à Alexandrie et annoncent
que le pape Libère lui-même a été banni.
Le
6 janvier 356, le Dux Syrianus débarque et ordonne que des effectifs
militaires très importants venant de toute l'Égypte et de Libye
convergent vers Alexandrie.
La
ville est sous tension, et Athanase demande à Syrianus s'il est
porteur d'ordres spéciaux de l'empereur, en lui montrant les lettres
envoyées par Constance II après la mort de son frère Constant,
l'officier répond publiquement qu'il n'en est rien, et que « par
la vie de César » il n'accomplira rien sans en référer
préalablement au souverain. La tension retombe quelque peu.
Le
jeudi 8 février au soir (suivant le dimanche de la Septuagésime),
Athanase préside dans l'église Saint-Théonas un office
préparatoire à la communion du lendemain, le bâtiment est
brusquement encerclé par une troupe de 5 000 soldats, les portes
sont forcées, et peu après minuit le Dux fait irruption accompagné
du notaire Hilaire.
L'archevêque,
assis sur son trône dans l'abside, reste parfaitement serein et
ordonne au diacre d'entonner avec les fidèles le psaume 135.
Les
soldats se groupant de plus en plus nombreux près du chancel, le
clergé supplie Athanase de fuir, mais il refuse de bouger tant que
la foule des fidèles n'est pas en sécurité. Les prières
continuent ainsi un long moment, jusqu'à ce qu'une grande troupe de
moines et de membres du clergé entoure brusquement le trône,
s'empare de la personne de l'archevêque et l'exfiltre du bâtiment
au milieu de la plus grande confusion... Désormais, il n'apparaîtra
plus en public pendant 6 ans et 14 jours, jusqu'au 22 février 362.
Cette
longue période de clandestinité et d'exclusion des affaires est la
plus riche spirituellement et littérairement : Plus de la
moitié de son œuvre conservée date de ces 6 années. Pendant toute
cette période, la police de Constance II le recherche
inlassablement, fouillant les villes, villages, monastères et même
les tombeaux, mais la cause d'Athanase bénéficie alors d'une si
large adhésion dans la population Égyptienne qu'on n'a pas conservé
la moindre rumeur d'une trahison dont il aurait été victime au
cours de ces 6 ans.
Après
sa fuite de Saint-Théonas, Athanase passe semble-t-il quelques jours
dans les environs d'Alexandrie (peut-être dans les cellules
monastiques du désert de Nitrie), puis se dirige vers la Cyrénaïque,
ayant apparemment l'intention de se rendre en Occident pour
parlementer d'une façon ou d'une autre avec Constance II.
Il
a d'ailleurs commencé la rédaction de son Apologie à Constance
destinée à l'empereur. Mais une fois en Libye, il reçoit toute une
série d'informations et de documents lui faisant mesurer l'intensité
de la répression déclenchée par le souverain, et la résolution
tyrannique qui l'anime.
Il
apprend notamment que le jour de Pâques les troupes se sont livrées
à des violences abjectes contre ses fidèles à Alexandrie. Il
reçoit aussi copie de deux lettres de l'empereur, l'une adressée
aux Alexandrins, le dénonçant avec virulence et annonçant
l'arrivée d'un nouvel évêque appartenant à la tendance arienne,
Georges de Cappadoce, l'autre adressée au roi d'Aksoum Ézana et à
son frère Sézana pour leur demander de renvoyer le prêtre
Frumence, ordonné par « le détestable Athanase », en
Égypte pour qu'il reçoive une nouvelle instruction.
Comprenant
que toute tentative d'engager des pourparlers est inutile, Athanase
rédige une Lettre aux évêques d'Égypte et de Libye, les mettant
en garde contre les formulaires ariens et les engageant à endurer la
persécution, puis il retourne dans le désert Égyptien où il
achève la rédaction de son Apologie.
Le
10 juin, un nouveau préfet, Cataphronius, arrive à Alexandrie,
accompagné par un comte Héraclius porteur d'une lettre de
l'empereur aux païens les menaçant de très sévères mesures s'ils
ne collaborent pas pleinement à la répression contre les partisans
d'Athanase. La fonction de Dux Ægypti est désormais assumée par
Sébastien (qu'Athanase appelle « Sébastien le manichéen »),
qui met un zèle particulièrement ardent à appliquer les ordres de
persécution systématique et d'éjection de toutes les églises des
Athanasiens...
Toutes
les églises d'Alexandrie sont transférées aux ariens le samedi 15
juin, au moins 26 évêques d'Égypte sont expulsés de leur siège
au cours de cette période.
L'arrivée
du nouvel archevêque, Georges de Cappadoce, est très soigneusement
préparée, et elle n'a lieu, sous escorte militaire, que le vendredi
24 février 357, un an après la fuite d'Athanase.
Le
nouvel archevêque, dont le Dux Sébastien est le bras armé, se rend
rapidement odieux tant par sa tyrannie que par sa cupidité (son
caractère abject et ses crimes sont confirmés par l'historien païen
Ammien Marcellin, ainsi que par l'empereur Julien, comme d'ailleurs
par le sort que lui réserve la population aussitôt après l'annonce
de la mort de Constance II).
Il
dirige ses persécutions et ses exactions aussi bien contre les
païens que contre les chrétiens athanasiens. Pendant ce temps,
Athanase se déplace constamment à travers l'Égypte, et il fait
même apparemment des séjours clandestins à Alexandrie même (en
357/358, puis en 360), sans jamais être dénoncé par personne et
encore moins repéré par la police.
Le
2 octobre 358, Georges de Cappadoce est expulsé de la ville par une
émeute, et les Athanasiens reprennent possession des églises de la
ville du 11 octobre au 24 décembre, jusqu'au retour du Dux Sébastien
avec ses troupes. Pendant l'essentiel de cette période, Athanase se
cache dans les cellules monastiques du désert de Nitrie ou de
Haute-Égypte, voire dans d'anciens tombeaux ou citernes qui servent
alors souvent de refuges (selon Rufin d'Aquilée il aurait passé 6
ans caché dans une citerne désaffectée, mais il s'agit d'une
simplification caricaturale de la réalité).
Le
3 novembre 361, Constance II meurt d'une fièvre en Cilicie, âgé de
44 ans. La nouvelle est annoncée à Alexandrie par le préfet
Gérontius le 30 novembre, avec celle de l'avènement de Julien.
C'est
une explosion de joie, et Georges de Cappadoce et plusieurs de ses
proches sont molestés et conduits en prison.
Le
24 décembre, lui et deux autres en sont extraits et massacrés par
une foule.
Le
9 février 362, un édit de Julien, qui s'est déclaré païen, est
publié à Alexandrie, qui autorise le retour des évêques bannis
par son prédécesseur.
Le
21 février, Athanase est de retour à Alexandrie.
L'un
de ses premiers actes après son retour est de réunir un synode où
se retrouvent notamment plusieurs évêques qui ont été persécutés
sous le règne précédent, y compris des évêques non-égyptiens
comme Eusèbe de Verceil et Astérius de Pétra, et des représentants
de Lucifer de Cagliari, de Paulin le Prêtre qui est le chef des
« eustathiens » d'Antioche, d'Apollinaire de Laodicée.
Il
aboutit à la rédaction d'une Lettre synodale d'une haute
inspiration, œuvre de l'archevêque lui-même, qui le pose en
véritable chef de la chrétienté d'Orient : Réaffirmation du
symbole de Nicée, modération et appel à la réconciliation
vis-à-vis des personnes compromises dans l'arianisme.
CATHÉDRALE DU CAIRE |
Apparemment
dès le printemps 362, et avant le synode, l'empereur Julien écrit
dans une lettre publique aux Alexandrins (lettre 26) qu'il a autorisé
les évêques bannis à rentrer dans leur ville, pas à reprendre
leurs fonctions, et qu'Athanase particulièrement, objet de plusieurs
mesures de bannissement dans le passé, aurait dû attendre une
permission impériale pour regagner la ville et reprendre ses
activités, ce qu'il n'a pas fait au grand déplaisir du « peuple
religieux » (c'est-à-dire des païens) de la cité, en
conséquence il ordonne à l'archevêque de quitter Alexandrie dès
réception de l'avis, sous menace de sanctions sévères.
Mais
une démarche est semble-t-il tentée auprès de l'empereur, et dans
l'attente Athanase reste dans sa métropole. Vers le mois d'octobre,
Julien adresse un message irrité au préfet d'Égypte Ecdicius où
il le menace d'une amende si Athanase, « cet ennemi des
dieux », n'a pas quitté Alexandrie, et même l'Égypte, avant
le 1er décembre, dans un post-scriptum ajouté de sa main, il évoque
avec colère le récent baptême de « femmes grecques
distinguées » par l'archevêque.
Une
autre lettre de l'empereur aux Alexandrins (lettre 51) rejette
semble-t-il la démarche faite auprès de lui pour qu'il revienne sur
sa décision et confirme le bannissement de l'« intrigant et
impie Athanase » de toute l'Égypte. L'archevêque quitte
Alexandrie le 23 octobre et remonte le Nil en bateau vers la
Haute-Égypte, mais apprenant qu'il est poursuivi par des officiers
impériaux il rebrousse chemin, croise d'ailleurs l'embarcation de
ses poursuivants qui ne se doutent de rien, et se cache un temps à
Chæreu, une localité proche d'Alexandrie (sur la route qui part
vers l'est).
Ensuite,
une fois assuré de l'abandon des poursuites, il reprend le chemin de
la Haute-Égypte : Il séjourne notamment à Hermopolis Magna,
où il est reçu par les évêques et moines de la Thébaïde, à
Antinoupolis, où il se trouve au début de l'été 363 et où on le
prévient qu'il est à nouveau recherché, puis au monastère de
Tabennèse.
Il
y apprend que Julien est mort en Mésopotamie le 26 juin, et qu'un
chrétien, Jovien, l'a remplacé. Athanase regagne alors secrètement
Alexandrie, puis part immédiatement pour la Syrie avec d'autres
évêques Égyptiens rencontrer Jovien, qu'il trouve à Édesse vers
la mi-septembre, et qu'il accompagne ensuite à Antioche (début
octobre).
Les
ariens aussi assiègent le nouvel empereur, et demandent un évêque
pour Alexandrie, mais Athanase a le dessus et obtient tous les
documents impériaux souhaités.
Il
séjourne à Antioche jusqu'à l'hiver, et il s'y mêle des affaires
très épineuses de l'Église de cette ville, où les « eustathiens »
sont ses alliés de toujours, mais où la consécration intempestive
comme évêque de leur chef Paulin par l'anti-arien fanatique Lucifer
de Cagliari a seulement ajouté à la confusion.
Jovien
quitte Antioche le 21 décembre pour prendre la direction de
Constantinople.
Athanase,
quant à lui, refait son entrée officielle à Alexandrie le 14
février 364, muni des lettres impériales, et il reprend possession
de toutes les églises. C'est la fin de son quatrième exil (23
octobre 362 - 14 février 364).
Dans
la nuit du 16 au 17 février, Jovien meurt accidentellement à
Dadastana, en Bithynie...
Valentinien
est proclamé empereur à Nicée le 26 février
Le
28 mars, à Constantinople, il nomme son frère Valens coempereur
pour l'Orient.
Au
début, Valens ne manifeste pas de penchant marqué entre les
factions chrétiennes, mais très vite il tombe sous l'influence
d'Eudoxe de Constantinople, un arien considéré comme radical, dont
l'élection dans la capitale date du règne de Constance II.
Dès
la fin 364, le ralliement de Valens au parti est acquis.
Le
5 mai 365, un édit impérial est publié à Alexandrie : Tous
les évêques déposés sous Constance II et restaurés à la faveur
du règne du païen Julien doivent être à nouveau expulsés de leur
siège par les autorités civiles sous peine de fortes amendes pour
celles-ci. Un débat s'engage pour savoir si les termes de ce décret
s'appliquent exactement à Athanase (car il a été restauré
officiellement, non pas par Julien, mais par Jovien), et des tumultes
populaires ont lieu.
Au
bout d'un mois, le préfet calme le jeu en annonçant qu'il va en
référer à l'empereur pour éclaircissement.
Le
5 octobre, la réponse est apparemment arrivée : Pendant la
nuit, le préfet et le dux se présentent à l'église Saint-Denys
pour appréhender l'évêque... Mais celui-ci est parti un peu
auparavant, il a quitté la ville et s'est réfugié dans une maison
de campagne lui appartenant (située en bordure de la « Nouvelle
Rivière », qui sépare Alexandrie de sa banlieue occidentale).
Le
28 septembre, profitant de l'absence de Valens qui se trouve en
Syrie, Procope prend le contrôle de Constantinople et se proclame
empereur, en octobre et novembre, il parvient à s'emparer de la
Thrace et de la Bithynie, et Valens croit un temps la partie perdue.
En
tout cas, ce n'est pas le moment pour lui de se mettre à dos les
Égyptiens :
Le
1er février 366, le notaire Brasidas annonce publiquement à
Alexandrie le rappel d'Athanase sur ordre impérial.
C'est
la fin du cinquième exil (5 octobre 365 - 1er février 366).
En
366, il se produit à Alexandrie une émeute païenne qui aboutit à
l'incendie de l'église du Cæsareum, la plus grande de la ville
(commencée sous l'épiscopat de Grégoire de Cappadoce grâce à la
munificence de Constance II).
Les
incendiaires sont sévèrement punis et la reconstruction commence en
mai 368.
Le
24 septembre 367, Lucius, un « évêque d'Alexandrie »
que les ariens ont élu à Antioche, entre de nuit dans la ville.
Quand
la rumeur de sa présence se répand, un tumulte populaire a lieu, et
l'évêque, repéré, ne doit son salut qu'à une intervention
énergique de l'armée.
Le
26 septembre, il est reconduit sous escorte militaire hors d'Égypte.
Le
8 juin 368, Athanase fête ses 40 ans d'épiscopat.
TOMBE DES SAINTS ZACHARIE ET ANASTHASE |
Le
22 septembre est commencée dans le quartier de Mendidium la
construction d'une église, inaugurée le 7 août 370, qui porte son
propre nom.
L'archevêque
entretient à cette époque une correspondance, notamment, avec
Basile de Césarée, qu'il soutient, mais seules les lettres de ce
dernier, malheureusement, ont été conservées.
Il
passe aussi ses dernières années à réfuter son ex-allié
Apollinaire de Laodicée, qui a créé un schisme en 371.
Athanase
meurt le 2 mai 373, « entrant dans sa 75e année » (Rufin
d'Aquilée, II), après avoir désigné son successeur Pierre II.
Alexandrie
- http://coptica.free.fr
coptica.free.fr/alexandrie_804.htm
La
"Prédication de saint Marc", ou l'Eglise d'Egypte, eut
désormais son siège apostolique et .... L'autorité de l'archevêque
d'Alexandrie était déjà universellement reconnue et chaque année
c'est lui qui, par les "Lettres Festales" .... Saint
Athanase I er ou Athanasius, patriarche de 328 à mai 373; ...
Anastase de 607 à 619.
Saint
Athanase — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Athanase
Saint
Athanase peut faire référence à : Athanase I de Constantinople (†
1315), patriarche de Constantinople de 1289 à 1293 puis de 1304 à
1310,; Athanase III de Constantinople († 1656), patriarche de
Constantinople du XVIIe siècle,; Athanase d'Alexandrie (c.298
c.373), ou Athanase Ier, Patriarche d'Alexandrie, père et ...
Termes
manquants : année
Patriarches
d'Antioche et d'Alexandrie contemporains de saint ...
www.persee.fr/doc/rebyz_0766-5598_1967_num_25_1_1386
de
P Goubert - 1967 - Cité 3 fois - Autres articles
Saint
Grégoire le Grand[link] ... Anastase utilisa ses longues années
d'exil à composer cinq traités ..... (9) R. Janin, Anastase (Saint)
30 D.G.H.E. II 1914, col.
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