samedi 14 mai 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 375

 29 AVRIL 2016...

Cette page concerne l'année 375 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LE PARTAGE DE L'EMPIRE ROMAIN

Valentinien Ier (Flavius Valentinianus) (321 - 17 novembre 375), co-empereur Romain de 364 à 375 avec son frère cadet Valens, empereur de 364 à sa mort lors de la bataille d'Andrinople, en 378.

À la mort de l'empereur Jovien (363 - 364), il n'est pas question de lui donner pour successeur son fils Varronien, mais comme à la mort de l’empereur Julien, une assemblée de hauts fonctionnaires et d’officiers, à Nicée, délibère sur le choix de l’empereur (20 février 364).
Elle désigne Valentinien (Flavius Valentinianus), fils d’un officier d’origine Pannonienne arrivé jusqu'au rang de gouverneur de province, et lui-même, comme naguère Jovien, officier de la maison de l’empereur.

L’armée lui demandant de s’adjoindre tout de suite un collègue, il désigne, à Nicomédie, le 28 mars 364, son frère cadet Valens (Flavius Valens), simple protector, sous Jovien, qui reçoit pour sa part l’Orient avec Constantinople pour capitale, tandis que Valentinien prend l’Occident avec Milan pour résidence.
Le 24 août 367, Valentinien, qui vient d’être gravement malade, proclame empereur à Amiens son fils Gratien (Flavius Gratianus), qui devient Auguste à 8 ans.

Valentinien délivre la Gaule des Alamans, reconstruit les fortifications du Rhin et renforce l’armée Gauloise. Il prend comme capitale Trèves, en 367. Son grand général Théodose l'Ancien reprend la province de Bretagne, envahie par les barbares d’Écosse, d’Irlande et Germaniques.
En Afrique, il doit faire face à la révolte de Firmus entre 373 et 375, qui occupe Césarée et qui est tué par Théodose l'Ancien.

On lui doit une loi qui interdit les unions avec les Barbares en 370. Il entretient une foi chrétienne sincère, mais avec le souci de maintenir à l’égard du clergé chrétien les droits supérieurs de l’État.
Il confirme en 373 l’élection d’Ambroise à l’évêché de Milan et intervient dans les troubles qui ont lieu lors de l’élection du pape Damase Ier en 366.
Il meurt en Pannonie où l’a appelé une guerre contre les Quades et les Sarmates en novembre 375. Son second fils Valentinien II est alors proclamé empereur par ses soldats, en plus de Valens et Gratien

L'empereur Julien fut tué au combat en 363. Un chrétien modéré, pris dans les rangs des militaires Pannoniens, fut désigné pour lui succéder : Jovien. Mais ce ne fut qu'un bref intermède, car le nouvel empereur mourut très vite.
VALENTINIEN
En 364, les officiers et quelques hauts fonctionnaires choisissent Valentinien pour assurer la succession ; ce personnage et son règne illustrent bien l'époque que l'on appelle maintenant l'« Antiquité tardive ». Âgé de 44 ans, le monarque ressemble beaucoup à son prédécesseur : il vient de Pannonie, a fait carrière dans l'armée et est considéré comme un orthodoxe tolérant ; il a la réputation d'être énergique et honnête, mais coléreux. En outre, il a acquis assez de culture pour distinguer le talent d'Ausone, qu'il donne comme précepteur à son fils Gratien. Immédiatement, il prend comme associé son frère Valens, âgé de trente-six ans, qui était, lui, un arien fanatique ; il lui confie l'Orient et garde pour lui l'Occident. Désormais il existe un empire mais il y a deux empereurs. Chacun vit avec sa cour (celle de Valentinien se trouve à Milan) et dispose d'une armée distincte. Le pouvoir, toujours absolu, présente un triple aspect : Politique, religieux et militaire (Dieu donne la victoire au monarque, manifestant ainsi son appui).
Les choix de Valentinien sont en général bien acceptés. Il essaie d'abord de gouverner en harmonie avec le Sénat : il institue un avocat du Sénat, le defensor Senatus, et veille à ce que les préfets de la ville soient recrutés au sein des grandes familles Romaines, en faisant alterner païens et chrétiens. Mais une affaire de magie détériore la situation, et des persécutions, qui se traduisent par des exécutions, éclatent à partir de 369 ; elles provoquent l'hostilité d'Ammien Marcellin qui est très lié au clan aristocratique. Valentinien allège les charges des curiales en transférant à l'État certaines de leurs responsabilités fiscales ainsi que l'entretien du cursus publicus, la poste officielle.

Valentinien est né en l'an 321 en Pannonie. Son père est un dénommé Gratien qui vient de Cibalae en Pannonie. Le jeune Valentinien reçoit une éducation complète, étudiant même la peinture et la sculpture, arts pour lesquels il manifeste un vrai talent.
Après une carrière militaire, il part comme tribun militaire sous Constance II en Mésopotamie (ca. AD 360) et plus tard commande une troupe de lanciers sous Julien, mais en 362 Julien l’exile à Thèbes en Égypte en raison de sa religion chrétienne.
A la mort de Julien, Jovien le rappelle aussitôt et le charge de réprimer une mutinerie des troupes en Gaule. Une mission dangereuse qu’il ne peut accomplir qu’en surmontant d’énormes difficultés et en risquant sa propre vie.
En récompense il reçoit le commandement des fantassins lourds dans les troupes de la maison impériale (scutarii).

A la mort de Jovien, les généraux de l'armée, au retour de la campagne de Mésopotamie et après avoir atteint Nicée avec le gros des troupes, tiennent conseil avec de hauts dignitaires civils afin de choisir un nouvel empereur. Ensemble, ils élisent Valentinien, qui est encore à Ancyre (Ankara) à l'époque (364 ).
A peine acclamé empereur, Valentinien nomma son frère cadet Valens co-Auguste pour régner à l'est, se réservant l’ouest de l’empire.

S'il y a eu précédemment plusieurs épisodes de partition de l’empire, celui-ci a toujours été finalement réunifié. Il s’agit cette fois de la séparation définitive pendant laquelle, de façon très brève, les deux empires fonctionnent en harmonie. Et malgré la courte parenthèse Théodosienne où ils sont à nouveau
réunis, c’est bien sous Valentinien et Valens que chacun des 2 Empires se constitue en un domaine indépendant .

Valentinien choisit la partie Occidentale pour des raisons totalement désintéressées, en s’adjugeant le territoire qui n’est ni le le plus vaste ni le plus riche. En fait, l'Est possède les plus grandes ressources. Mais la menace à l'Ouest est de loin la plus grande et Valentinien décide de le prendre en charge personnellement. La province de Pannonie et tout ce qui est situé à l’ouest de celle-ci est sous le contrôle de Valentinien, le reste des Balkans et l’Est revenant à Valens.
Valentinien réalise rapidement la nécessité qu’il y a à renforcer l'armée pour faire face aux terribles menaces venues du nord. Pour cela, il essaie d'améliorer la condition des soldats. L'argent est difficile à trouver, il préfère donc leur distribuer terres cultivables et cheptels, les autorisant à travailler comme agriculteurs pendant leur temps libre pour compléter leurs revenus.
A peine avait-il pris le contrôle de l'Ouest et installé son quartier général à Mediolanum (Milan), que l'Empire doit faire face à une série d'invasions Barbares :
Les premiers sont les Alamans, qui traversent le Rhin et s’emparent du bastion stratégique de Moguntiacum (Mayence). Ils sont finalement vaincus après 3 batailles successives par le « maître de cavalerie » de Valentinien, Flavius Jovin...
Conscient de la nécessité d'être au plus prêt des points stratégiques, Valentinien déplace son quartier général à Lutèce (Paris) et encore plus au nord en l’an 367, à Samarobriva (Amiens), d'où il supervise les opérations sur le Rhin, puis mène campagne en Grande-Bretagne contre les Saxons et les Pictes qui ont envahi les provinces Britanniques.
Au cours de cette même année 367, il s’établit ensuite à Treviri (Trèves), d'où il prend la tête d’une grande armée, et, empruntant la vallée de la rivière Neckar, il finit par remporter la victoire après une bataille acharnée dans la Forêt Noire.

Cette même année 367, Valentinien nomme son fils aîné Gratien co-Auguste à l'ouest. Ce qui s’avéra être une tentative parfaitement réussie de fonder la nouvelle « dynastie Valentinienne » destinée à perdurer, puisque même Olybrius, empereur très peu de temps en 472 était encore un lointain descendant de Valentinien et de sa seconde épouse Justine.

Pour financer les grands efforts militaires nécessaires à son époque, Valentinien se voit contraint d'introduire les taxes Romaines les plus lourdes qu’il y ait eu jusque là. Il le fait à contre-cœur en gardant un souci sincère pour les populations pauvres. (c'est une excuse facile qui a servi et sert encore à ceux qui ne savent pas monter un budget cohérent.)... Dans une tentative de faire partager ce fardeau financier de manière plus juste, il fait de grands efforts pour s'assurer que les plus privilégiés ne peuvent plus désormais échapper à l’impôt. Il crée également le poste de « défenseur du peuple », dont le rôle est d'aider les pauvres...
On en nomme un dans chaque ville, et celui-ci détient le pouvoir de protéger les intérêts des pauvres contre les atteintes des classes privilégiées.

En matière religieuse Valentinien est chrétien, mais un chef d’une ferveur religieuse beaucoup moins marquée que tous ses prédécesseurs immédiats. Son règne se base donc sur une politique de large tolérance religieuse.
Valentinien reste en Germanie pendant au moins 7 ans, s’employant à la création de systèmes complexes de défense le long du Rhin et à conclure des alliances avec diverses tribus Barbares, par exemple en s'alliant avec les Burgondes, ennemis traditionnels des Alamans.
Dans ce laps de temps, il permet également l’établissement de nombreux Germains pacifiés du côté Romain du fleuve.

L’invasion suivante a lieu en 374 quand à l’Est de la Rhétie Germains et Sarmates traversent ensemble le Danube. En l'an 375 Valentinien réagit en déplaçant son quartier général à Sirmium. Il réussit à repousser les Barbares de l'autre côté du fleuve ceux-ci retraversent le Danube, dévastant au passage les territoires Germains.
Quand, un an plus tard certaines délégations de Germains arrivent pour négocier à Brigetio, leur comportement le met dans une telle colère qu'il s'effondre et meurt, probablement d’une crise cardiaque (17 Novembre 375 ).
La situation de l'Illyricum dans le dernier quart du IVe siècle et son partage entre l'Orient et l'Occident ont fait l'objet d'un certain nombre de recherches soit dans des monographies spéciales, soit dans le cadre d'une œuvre plus générale. Le silence ou du moins l'imprécision des sources sur certains points, leur contradiction sur d'autres ont donné lieu au désaccord entre les érudits sur ces problèmes. Si nous nous en occupons à notre tour, c'est en conséquence de notre dessein d'étudier le sort de l'Illyricum Oriental au point de vue ecclésiastique depuis Théodose le Grand jusqu'au rattachement de cette contrée au patriarcat de Constantinople.
Il nous a paru en effet nécessaire de connaître auparavant quel est au début sa situation sur le plan politique.

Les historiens Stein, Palanque, Piganiol, Mazzarino, Demougeot, donnent à cette étude quelque valeur...
On sait que Constantin divise l'empire en plusieurs grands ressorts administratifs à la tête desquels sont placés des préfets du prétoire et qui pour cela prennent le nom de préfectures.
Quoi qu'il en soit du nombre et de la répartition territoriale des préfectures à leur origine, il est sûr que sous les successeurs de Constantin, ce nombre est fixé à 3 avec la répartition suivante :
La préfecture des Gaules, comprenant la Bretagne, la Gaule, l'Espagne.
La préfecture d'Italie — Illyricum — , Afrique.
La préfecture d'Orient, comprenant la Thrace, l'Asie Mineure, l'Orient proprement dit, et l’Égypte.

Les plus anciens documents qui nous renseignent sur la place de l'Illyricum dans cette organisation nous le montrent comme faisant partie de la préfecture centrale. Et par Illyricum, il faut entendre alors l'Illyricum en son entier, composé des diocèses de Pannonie, de Dacie et de Macédoine.
L'Illyricum est séparé pour la première fois de l'Italie durant l'hiver 356-357 pour constituer une préfecture à part, elle dure jusqu'à l'avènement de Julien (en 361), qui rétablit l'ancien ordre de choses.

A la mort de Jovien, successeur de Julien, l'armée porte au pouvoir le général Valentinien. Le nouveau maître de l'empire s'associe son frère Valens, à qui il confie la préfecture d'Orient, gardant pour lui les deux autres, et par conséquent l'Illyricum, qui continue à faire partie de la préfecture centrale...

La mort de Valentinien (375) fait de Gratien, déjà Auguste depuis 367, son successeur normal pour les parties occidentale et centrale de l'empire. Mais elle fait aussi de Valens l'empereur aîné, à qui une répartition des territoires plus avantageuse ou tout au moins mieux équilibrée peut paraître souhaitable. L'ambition de Justine, la seconde femme de Valentinien, simplifie le problème.
Avec le concours de Probus, préfet d'Italie et d'Illyrie, elle fait proclamer empereur son fils Valentinien, âgé de 4 ou 5 ans, par l'armée réunie à Aquincum, sur le Danube... Gratien accueille assez mal la nouvelle, mais ne peut faire autrement que d'acquiescer. Il assume la tutelle de son jeune collègue, et exerce le pouvoir dans les mêmes territoires que le souverain défunt. Ce n'est cependant pas dans les mêmes conditions.
A Valentinien II qui n'est pas un simple Auguste héritier, mais un empereur régnant, il faut un territoire où régner.
Gratien lui attribue l'Illyricum avec Sirmium pour résidence impériale. C'est ce que l'on doit déduire de la création d'une préfecture spéciale pour cette contrée, détachée ainsi de la préfecture d'Italie.
Gratien exerce son pouvoir sur les deux préfectures d'Italie - Afrique et des Gaules sous son nom propre et sur celle d'Illyricum par tutelle.
A ce titre, il nomme les préfets de ce territoire.

Cette préfecture d'Illyricum est attestée d'une manière certaine par le double témoignage du poète Ausone et d'un texte épigraphique. Ils nous livrent le nom de 2 titulaires de cette charge : l'un est le propre père du poète, Julius Ausonius, et l'autre, Q. Clodius Hermogenianus Olybrius, qui doit être consul en 379.
Vu l'extrême vieillesse du premier, mort nonagénaire vers l'automne 378 on doit croire qu'un autre titulaire lui est adjoint en même temps ou presque aussitôt pour exercer la fonction (peut-être déjà Olybrius) et qu'ainsi tous 2 sont préfets en collégialité.
Nous ne savons pas d'une manière positive quand ces deux préfets connus sont nommés. On doit présumer, pour Julius Ausonius tout au moins, que c'est dès la création de la préfecture, car l'ancien précepteur de Gratien n'a pas dû tarder à user de son influence sur son élève devenu empereur pour faire accorder cet honneur à son père, qui, vu son âge très avancé, ne peut guère attendre.
Il a certainement dû le pourvoir avant, ou du moins, peu après son fils Hespérius, qu'on voit en possession de la préfecture d'Italie dès janvier 378.
De plus, la présence d'Euromius, premier gendre du poète, au poste de praeses Dalmatiae en 376.
Et de Thalassius, son second gendre, à celui de çicarius Macedoniae en mai 377 supposent le vieil Ausone déjà à la tête de la préfecture d'Illyrie.
Ces indications confirment la création de cette préfecture dès 375, après la proclamation de Valentinien II.

Seul, en vérité, un événement de cette importance est susceptible d'imposer une telle modification dans ce qui est auparavant la part de Valentinien Ier. Il n'y a aucune raison de la reporter après la mort de Valens (378), car la disparition de cet empereur n'affecte aucunement la part imperii gouvernée par Gratien : Celle-ci ne peut être modifiée que par l'accord avec Théodose...

Quand meurt Valens (9 août 378), la carte administrative de l'empire est la suivante : Préfecture des Gaules.
Préfecture d'Italie (sans l 'Illyricum).
Préfecture d'Orient.
Préfecture de l'Illyricum.

Gratien choisit pour succéder à Valens le général Théodose, qui est proclamé empereur le 19 janvier 379.
L'avènement de Théodose ne change rien à la division de l'empire.
Gratien garde les Gaules et l'Italie-Afrique, Théodose reçoit la part de Valens, tandis que l'Illyricum reste l'apanage de Valentinien II. Ce qu'il y a de nouveau, c'est que Gratien qui exerce la tutelle de Valentinien II, et, à ce titre, a en charge l'administration de l'Illyricum, en cède une partie, la partie Orientale, à son nouveau collègue pour un temps défini, probablement jusqu'à ce que soit rétablie la sécurité des territoires Danubiens, mais peut-être aussi jusqu'à l'avènement effectif du jeune Valentinien. En tout cas, cette situation est incompatible avec l'existence d'une préfecture spéciale à l'Illyricum, un même préfet ne pouvant relever à la fois de deux autorités suprêmes. Aussi ne trouvons-nous plus de préfets d'Illyricum après la proclamation de Théodose comme empereur.

Ce qui demeure dans la partie de Gratien est rattaché à la préfecture Italienne : Pour la partie confiée à Théodose, nous avons une loi de cet empereur, Cod. IX, 35, 4 (27 mars 380), adressée, non à un préfet, mais au vicaire du diocèse de Macédoine, qui, sans nul doute, relève directement de lui, le territoire dépendant toujours nominalement de Sirmium.
Absolument rien ne nous autorise à parler pour cette époque d'une préfecture de l'Illyricum Oriental.
C'est dans la perspective de cette situation provisoire qui n'affecte point l'appartenance respective des partes imperii qu'il faut interpréter les données divergentes des historiens.
Orose, qui achève son œuvre historique en 418, dit que Gratien, après avoir donné la pourpre à Théodose, le met à la tête de l'Orient et de la Thrace. Il n'y a aucune raison de croire qu'il est incomplet.

L'Illyricum Oriental, car ce territoire qui est en question, n'est pas un petit morceau facile à oublier ou à négliger : Il est environ le double de la Thrace, Zosime fournit le même renseignement, et pourtant il connaît bien le séjour de Théodose à Thessalonique et les impôts levés par lui à cette époque en Thessalie et en Macédoine. S'ils n'ont pas, l'un et l'autre, dans la part de Théodose, inséré l'Illyricum Oriental, c'est qu'à leurs yeux, ce territoire ne lui a pas été attribué, quoiqu'il en a un temps l'administration, car ce n'est pas à titre propre qu'il le gouverne, mais en quelque sorte par dérivation de la tutelle sur Valentinien exercée par le premier empereur. Un seul auteur, Sozomène, affirme la cession par Gratien à Théodose de l'Illyricum... L'expression dont il use : « les Illyriens » est imprécise, et, normalement, elle doit, dans sa généralité, signifier l'Illyricum en entier, mais il n'est pas douteux que c'est l'Illyricum Oriental, celui qui appartient de son temps à l'empereur d'Orient, que notre historien entend désigner.

Nous avons vu que Gratien et Théodose, en 379, se sont distribué l'administration de l'Illyricum, territoire qui reste nominativement la pars de Valentinien II. Une telle situation, qui, dans le désarroi provoqué par le désastre d'Andrinople, est explicable et tolérable, ne peut manquer, en se prolongeant après le danger passé, de prendre l'aspect d'un partage définitif, évinçant Valentinien II, et, par suite, de provoquer l'irritation de Justine et de tous ceux qui ont contribué à la proclamation du jeune prince : Membres influents de l'aristocratie, hauts fonctionnaires, armée, l'armée surtout, si facile à remuer et si prompte en ses changements.
On doit même penser, tant la chose est naturelle, que Justine et son entourage ont escompté, à la mort de Valens, que Gratien partagerait l'empire avec son frère, dont le domaine deviendrait ainsi beaucoup plus considérable, et qu'ils sont désappointés quand ils voient la part Orientis confiée aux mains de Théodose. Ils doivent donc assurément désirer, non seulement le rétablissement en un tout de l'Illyricum, mais aussi l'attribution d'un territoire proportionné en étendue à ceux des empereurs collègues, et, d'une manière plus précise, l'adjonction à l'Illyricum, sous l'autorité de Valentinien II, des autres contrées de l'ancienne préfecture centrale.

L'histoire de l'Empereur - Les Monnaies de Valentinien Ier
collection-valentinien.ier.overblog.com/biographie-de-l-empereur
Le jeune Valentinien reçut une éducation complète, étudiant même la peinture et ... Au cours de cette même année 367, il s'établit ensuite à Treviri (Trèves),

Valentinien Ier — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Valentinien_Ier
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (avril 2009). Si vous disposez d'ouvrages ou ... Valentinien Ier (Flavius Valentinianus) (321 - 17 novembre 375), co-empereur romain de 364 à 375 avec son frère cadet Valens, empereur de 364 ...
Termes manquants : année

L'Illyricum de la mort de Valentinien Ier (375) à la mort de Stilicon (408 ...
www.persee.fr/doc/rebyz_0766-5598_1951_num_9_1_1036
de V Grumel - ‎1951 - ‎Cité 29 fois - ‎Autres articles
L'Illyricum de la mort de Valentinien Ier (375) à la mort de Stilicon (408) .... que durant les huit dernières années de règne de cet empereur, l'Illyricum se trouve ...

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