30
AVRIL 2016...
Cette
page concerne l'année 374 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
QUADES CELTICOS-GERMAINS.
Le
duc de Valérie Marcellianus, fils du préfet d'Illyricum et favori
de l'empereur Maximinus, reprend les travaux de fortification de la
rive gauche du Danube devant les protestations du roi des Quades
Gabinius, il l'invite à un banquet et le fait assassiner, entraînant
l'invasion de l'empire Romain par les Quades et les Sarmates en 374.
Les
Quades (latin m. Quadi) sont un peuple Germanique Occidental,
peut-être d'origine Germano-Celtique, connu notamment grâce à
l'historien Romain Tacite.
Les
Suèves ont longtemps été confondus avec les Quades, en raison
d'une confusion avec le terme « Souabe ». En réalité,
les Quades sont surtout à rapprocher de leurs plus proches voisins
Germaniques, les Marcomans, avec lesquels ils partagent nombre de
combats contre Rome...
L'origine
exacte des Quades est inconnue. Ils s'établissent très tôt dans
l'actuelle Moravie.
Tacite
(La Germanie, XLII, 1), les situe ainsi :
« À
côté des Hermundures, vivent les Naristes et, à leur suite, les
Marcomans et les Quades. La gloire et la puissance des Marcomans font
leur supériorité, tout comme leur territoire qu'ils ont acquis par
leur bravoure en expulsant autrefois les Boiens.
Les
Naristes et les Quades les valent bien. Ils forment en quelque sorte
le front de la Germanie de bout en bout sur toute la rive du
Danube. »
Au
IIIe siècle, les Quades sont à nouveau défaits par Philippe
l'Arabe en 247, aux côtés des Carpes, un peuple Dace.
À
l'été 375, ils sont battus par Valentinien Ier qui, d'ailleurs,
serait mort d'un accès de colère contre leurs ambassadeurs, en
novembre de la même année.
C'est
à la fin du IVe siècle qu'une nouvelle menace apparaît :
L'empire Hunnique soumet ou disperse les Quades, comme de nombreux
autres peuples Germaniques, entraînant la phase majeure des Grandes
Invasions portant sur l'Empire d'Occident. Ainsi, en 406-407, la
majorité des Quades, chassée des Carpates de l'actuelle Slovaquie
par les Huns, franchit le Rhin en se joignant aux Vandales.
Finalement,
éclipsée au temps de l'empire d'Attila (jusqu'en 453), la présence
des Quades, et plus généralement des Germains, sur le Danube,
s'achève lorsqu'ils passent le fleuve vers le domaine de Rome,
laissant place aux Slaves qui le passeront à leur tour jusqu'aux
portes de l'Italie et jusqu'en Grèce.
L'année
355 , la 19e du règne de l'Empereur Constance, les Quades
s'enrichissent des dépouilles de la Pannonie et de la Mesie, puis
s'en retournent tranquillement chez eux avec leur butin.
Ammien
ne dit pas un mot de cette irruption. 2 ans après ils reviennent sur
leurs pas, et ravagent la Valeria, tandis que les Suèves désolent
la Rhétie, et que les Sarmates mettent tout à feu et à sang dans
la Basse-Pannonie et dans la Haute-Mesie.
Constance,
qui est alors à Milan, s'avance jusqu'aux frontières des Quades, et
y confère avec leurs Chefs qui tâchent d'excuser les hostilités
passées, et promettent de vivre à l'avenir en paix et en amitié
avec l'Empire...
Ces
belles promesses n’empêchent pas que l'année suivante 358, ils ne
fassent avec les Sarmates une irruption en Pannonie et en Mesie.
L'approche de Constance, qui marche à eux en personne, les détermine
à repasser le Danube. L'Empereur, ayant fait construire un pont de
bateaux sur ce fleuve, les suit, et ravage leur camp.
Les
Quades, qui ne sont pas en état de lui résister, lui envoient des
Députés pour demander la paix, offrant même de mettre en liberté
tous les prisonniers qu’ils ont faits.
Constance,
touché de leur soumission, ordonne de ne plus commettre d'hostilités
contre eux.
En
374, leur Roi Gabinius ayant été lâchement assassiné par
Marcellien Duc de Valeria, ils passent le Danube, mettent tout à feu
et à sang en Illyrie, ramenant avec eux un nombre prodigieux de
captifs. Equitius, Général des troupes en Illyrie, incapable
d'arrêter ce torrent, se retire en Valeria, mais les Quades, le
regardant comme le principal auteur du meurtre de leur Roi, l'y
suivent, et désolent les pays qu'ils traversent. Ils rencontrent sur
leur route. 2 légions, la Pannonienne et la Mesienne, qui ont été
détachées contre eux.
Un
différend s’élève entre elles, les Barbares profitent de ce
démêlé, et taillent en pièces les deux légions Romaines, puis
commettent de grands ravages dans l’Empire.
Ainsi
tout le Plat-Pays leur est abandonné, les Romains ne sont plus
maîtres
que
des places-fortifiées. Les Sarmates, qui se sont joints aux Quades
dans
cette irruption, sont défaits dans la Haute-Mesie par Théodose, Duc
de Mesie.
Valentinien,
qui tient alors les rênes de l'Empire, marche en personne contre les
Quades. ll se rend à Catnutum en Illyrie, que la plupart des
Géographes croient être la ville de Hambourg sur le Danube en
Autriche, à l'est de Vienne, y passe 3 mois, qu'il emploie à faire
des préparatifs pour l'expédition qu'il médite contre les Quades.
Il entre enfin la campagne...
Après
avoir ainsi employé l'été et une grande partie de l'automne, il
prend ses quartiers d’hiver à Btegetio , (que des Géographes,
nomme à présent Bregnitz et d'autres Komare).
Il
y donne audience aux Ambassadeurs des Quades , qui viennent lui
demander la paix, mais en même temps qu'il leur Parle avec beaucoup
de véhémence, il les menace d’exterminer toute la nation, il
tombe, on le porte dans sa chambre, où il a de violentes
convulsions, qui ne l'abandonnent qu'avec la vie.
A
sa mort, Valentinien, le second de ses fils, est proclamé Empereur
par les Officiers. Dans le même temps, ils conviennent d'une paix
avec les Quades.
D'ailleurs
la partie Septentrionale de cette Région, où sont situées les
montagnes appelées Sudètes, est encore inculte et couverte de
forêts.
Czech
est à portée de savoir toutes ces choses et comme son projet n’est
pas de se faire un établissement par la voie des armes, tout doit
l’inviter à venir prendre possession d'un pays abandonné. Les
forêts dont la terre est couverte, bien loin de l’en détourner,
ont au contraire de grands attraits pour l’engager à y conduire
des Esclavons, qui étant Nomades d’origine et de profession,
aiment les bois et les montagnes, comme les lieux les plus propres
pour la nourriture de leurs troupeaux.
Voilà
en peu de mots la migration des Esclavons, et leur établissement
dans la Bohême.
Pour
justifier cette vision, et pour montrer qu’il n’implique aucune
contradiction avec l’histoire des autres Peuples, M. de Jordan
cherche surtout à faire voir, que d’un côté les circonstances où
se trouve la Croatie en 374, sont telles, que le Peuple qui l’habite,
doit désirer d’en sortir, et que d’un autre côté la Bohême
est dans une situation qui doit inviter ce Peuple à s’y
réfugier...
Il
rassemble tous les traits d'histoire épars dans les Auteurs Grecs et
Latins, concernant les Bojens, les Marcomans, les Quades, les
Illyriens , les Alamans, les Vandales, les Goths, les Vénétes. Il
raconte les mouvements, les guerres, et les migrations de ces
différentes Nations...
Ambroise, évêque de Milan de 374 à 397, est un personnage historique tout à la fois célèbre et méconnu. La vie de saint Ambroise, archevêque a longtemps masqué les véritables enjeux du combat mené par ce haut fonctionnaire impérial, devenu évêque de l’une des plus importantes cités de l’Occident Romain, pour une conception chrétienne et orthodoxe de la romanité.
L’époque
d’Ambroise, né en 340, est celle des premiers grands déferlements
Germaniques sur l’Empire. Depuis le IIe siècle avant Jésus-Christ,
les Romains sont confrontés à des vagues d’incursions sur leur
territoire : Ces faits sont ceux de peuplades réunies sous le
vocable barbare qui caractérise étymologiquement leur infériorité
de civilisation et par là-même leur extériorité par rapport au
monde Gréco-Romain.
En
364, à l’accession au trône de Valentinien Ier survient une
période de troubles aux frontières de l’Empire.
Les
Alamans menacent les régions Rhénanes, les Quades et les Sarmates,
le limes Danubien
D’autre
part, la Perse, après les guerres récemment menées par les
empereurs Julien et Jovien, continue d’inquiéter Valens, frère
de Valentinien Ier, que ce dernier a désigné pour administrer la
part Orientis
De
plus, dès le début de son règne, l’empereur d’Orient doit
gérer les difficultés engendrées par la présence Gothique au-delà
du Danube.
En
374, Valentinien Ier est empereur d’Occident, Valens, son frère,
gagné à l’arianisme, est empereur d’Orient. Valentinien meurt
en 375, laissant deux enfants, l’un, Gratien, d’une première
femme nommée Severa, l’autre, Valentinien II, d’une seconde
femme, Justine, gagnée elle aussi à l’arianisme. La Cour réside
à Milan, et le jeune Gratien, devenu empereur à 16 ans, donne toute
sa confiance à Ambroise, sans qu'il n'est fait rien d’important.
Ambroise
naît à Trèves où son père est préfet du prétoire pour les
Gaules. A la mort de son père, sa mère qui est une pieuse
chrétienne, vient habiter Rome avec ses 3 enfants. Après des études
classiques et juridiques, Ambroise parcourt rapidement une brillante
carrière administrative. Ses plaidoiries ayant attiré sur lui
l’attention, le préfet du prétoire de Valentinien Ier le nomme
gouverneur de l’Émilie et de la Ligurie, en résidence à Milan,
avec le titre consulaire (374).
L'évêque
légitime de Milan, Saint Denis, est mort en exil, et l'intrus arien
Auxence, qui vient de mourir, a, durant près de 20 ans, opprimé les
catholiques... Survenant, comme un pacificateur, dans une élection
épiscopale que des divergences tumultueuses rendent difficile,
Ambroise quoique simple catéchumène, sur le cri d’un enfant, est
acclamé évêque et malgré ses résistances, ne peut se dérober à
une charge aussi lourde qu’imprévue. Les évêques d’Italie et
l’Empereur donnent leur approbation au choix du peuple de Milan.
Ambroise est baptisé et, 8 jours plus tard, est consacré évêque
(7 décembre 374).
Devenu
chrétien et évêque, Ambroise s’initie par une étude incessante
et approfondie à la doctrine qu'il a mission d’enseigner, il se
dépouille au profit des pauvres de son riche patrimoine, il rachète
les captifs en vendant les vases de son église, et se fait l'homme
de tous.
Son
éloquence qui captive la foule, attire Augustin et dissipe les
derniers doutes du futur évêque d'Hippone.
L'action
d'Ambroise, évêque de la seconde ville d’Occident, s'exerce bien
au delà de son diocèse. Défenseur de la doctrine orthodoxe, il
assiste au concile d'Aquilée (381) où sont déposés les évêques
ariens Palladius et Secundianus, il préside, en 381 ou en 382, un
concile des évêques du vicariat d'Italie qui condamne
l'apollinarisme, il se rencontre avec Saint Épiphane de Salamine et
Paulin d'Antioche au concile romain de 382, et dans les Actes, il est
nommé le premier après le pape Saint Damase.
Écouté
de Valentinien Ier (364-375), Ambroise l'est surtout de Gratien
(375-383) qui le considère comme son père, et ensuite de
Valentinien II (375-392). C’est peut être à l’instigation
d’Ambroise que Gratien reprend la lutte contre le paganisme qui
avait été suspendue sous Valentinien Ier : Outre qu’un édit
supprime les revenus des collèges de prêtres et de vestales,
Gratien leur enleva les allocation cultuelles et les biens-fonds ;
enfin, il fit ôter l’autel et la statue de la Victoire sous
laquelle les sénateurs se réunissaient depuis le règne d’Auguste.
Ambroise eut beaucoup d’influence sur Valentinien II, successeur de
Gratien.
374
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/374
Cette
page concerne l'année 374 du calendrier julien. Sommaire. [masquer].
1 Événements; 2 ... un raid contre les Alamans · Printemps :
seconde incursion des Quades et des Sarmates à la suite de
l'assassinat de leur roi par les Romains.
Le
Journal des Scavans
https://books.google.fr/books?id=D91cAAAAcAAJ
1748
...
l'année 374 . c'efi qu'alors Czech avoit à craindre l'invafion des
Huns, qui en 373 ... Les mouvemens que les Quades firent cette même
année pour venge'r a ...
Barbarie
et hérésie dans l'œuvre de saint Ambroise de Milan (374-397 ...
www.cairn.info/revue-le-moyen-age-2003-3-page-473.htm
de
C Lheureux-Godbille - 2003 - Cité 3 fois - Autres
articles
Désormais,
après des années de persécution, les chrétiens, en plus de se
définir ... Les Alamans menacent les régions rhénanes ; les Quades
et les Sarmates, ...
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