6 MAI 2016...
Cette
page concerne l'année 368 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LONDRES
ANCIENNE CAPITALE ROMAINE OU PAS !
Bononia,
à l'époque Romaine, la ville et le port ont d'abord été nommés
Gesoriacum sous l'empereur Claude, puis « Bononia » ou
« Bolonia » à partir du IIIe siècle, en référence
à la ville Italienne de Bologne. Selon toute vraisemblance, Boulogne
peut être identifiée à « Portus Itius », le port nommé
par Jules César dans sa conquête des Gaules cette hypothèse a été
développée, entre autres, par Camille Jullian. Pendant la
Révolution Française, la ville a été appelée Port-de-l'Union.
Rutupiæ
est le nom d'un important port et camp Romain en Bretagne, situé à
Richborough, près de Sandwich, dans le Kent.
Il
a été fondé en 43, sur le site supposé du débarquement des
troupes Romaines de l'empereur Claude. Port important, avec Douvres,
Rutupiæ est l'un des points de départ de la voie romaine de Watling
Street, qui mène à Cantorbéry, Londres, Saint Albans (Verulamium)
et Wroxester (Viroconium). D'importants vestiges du site sont
toujours visibles, connus sous le nom de Richborough Fort...
Les
premières levées de terre ont été effectuées au milieu du
Ier siècle, probablement pour protéger la tête de pont et les
entrepôts de l'armée romaine. Le site s'est progressivement
transformé en établissement civil puis en fort du commandement
militaire de la Côte Saxonne, en 277. La construction du dernier
fort est attribuée à Carausius.
Fin
de l'hiver 368 : Une armée Romaine considérable, conduite par
Théodose l’Ancien, général de Valentinien d’origine Ibérique,
traverse la Manche. Entre
en
Bretagne, elle repousse les Pictes et les Scots sur terre et les
Saxons sur mer... Théodose (dit l'Ancien mort en 375 est un général
Romain), il entre à Londinium où il est accueilli en triomphateur
après avoir sécurisé la Bretagne Romaine. Il stoppe les Pictes,
les Scots et les Saxons qui s'attaquent à la Bretagne (368-370), met
également fin à la révolte du prince Maure Firmus en Afrique
(375).
Pour
des raisons inconnues son exécution se produira à Carthage... Une
récente hypothèse explicative avance que l'exécution de Théodose
l'Ancien n'a pas été ordonnée par Gratien (qui l'aurait
regrettée), mais par Valens qui règne alors en Orient et qui, en
tant qu'oncle de Gratien, a une autorité débordant sur le domaine
de son neveu. Peu après, l'empereur Gratien élève son fils,
Théodose Ier à la dignité d'Auguste et lui confie la partie
Orientale de l'empire.
A
partir de 360, la pression Barbare sur la Britannia reprend en force.
En
367, les ennemis semblent s'être concertés.
Suivons
Ammien Marcellin : « les Pictes, les Saxons, les Scots et les
Attacottes (Attecotti vivant dans la région de l'actuelle ville de
Glasgow), mettent à feu et à sang la Bretagne. »
Et
comme, les autres frontières sont également agressées :
Les
Alamans étant en Gaule et en Rhétie.
Les
Quades et les Sarmates en Pannonies.
Les
Goths sont en Thrace et en Afrique,
Les
Maures et les Austoriens patrouillent... La Britannia doit se
défendre seule.
En
outre des troupes de Bretons romanisés ont fait défection sur le
front Calédonien. Mais le nouvel empereur Valentinien, un militaire,
est vainqueur des Alamans et se porte au secours des Bretons.
Il
vient avec son général Theodose l'Ancien et des troupes d'élite,
combat les Pictes, les Scots et les Saxons et les repousse entre 369
et 370... Valentinien recrute les Attacottes dans son armée et ils
seront bientôt basés en Gaule, en Italie et en Illyrie.
En
383, le comte Maxime se fait proclamer empereur après sa victoire
contre les Pictes et les Scots. Il passe en Gaule avec une partie de
son armée et l’armée du Rhin puis celle de Rhétie se rallient à
lui.
La
Bretagne est dégarnie, les troupes restantes ne peuvent plus
défendre le mur d’Hadrien contre les nouvelles attaques des Pictes
et les Scots et abandonnent cette ligne de défense.
Il
reste à examiner le cas de Londres...
La
récente découverte de Southwark, pour énigmatique qu’elle
demeure, nous fournit au moins le mot « ONDINIENSIVM »,
première attestation sous une forme substantivée de l’adjectif
londiniensis. Les Londinienses sont les habitants, disons même les
citoyens de Londinium. Ce terme, comme ceux d’
Eburacenses,
Lindenses etc., fait référence à un toponyme et non à un terme
ethnique, à la différence de Venta Icenorum, Calleua Atrebatum,
Isca Dumnoniorum et tant d’autres. Autrement dit, la ciuitas
Londiniensium est une création de Rome, même si le toponyme
lui-même est indubitablement celtique.
C’est
poser, une fois de plus, la question des origines de Londres, qui ne
cesse de préoccuper les érudits britanniques. Aucune agglomération
de quelque importance ne semble avoir existé, sur l’une ou l’autre
rive de la Tamise, avant l’époque romaine. Londres naît ainsi,
vers 49 ou 50, du pont que l’armée jette, très légèrement en
aval de l’actuel London Bridge, entre ce qui est aujourd’hui la
City et le borough de Southwark. Les érudits du début du XXe
siècle, en particulier Francis Haverfield, pensent que Southwark a
dû être le noyau de la future cité. Cette vue, qui s’appuie sur
des données incorrectes, a été largement récusée par la suite.
Elle peut néanmoins être exacte, au moins en partie... Les
territoires situés de part et d’autre du point stratégique qu’est
le pont.
Dès
lors, le développement de l’établissement de la rive nord éclipse
rapidement celui de son faubourg de la rive opposée. Le texte
célèbre de Tacite nous apprend que, lors de la révolte de
Boudicca, Londres ne jouit pas du titre de colonie, mais rassemble de
nombreux marchands et négociants. Après les destructions de l’année
60, le redressement est rapide édification, vers 70, du forum
de Gracechurch Street, avec une basilique et, semble-t-il, un temple,
cet ensemble est rebâti et agrandi vers le début du IIe
siècle,
alors qu’est construit, autour de 120, l’amphithéâtre, d’abord
en bois, puis en pierre, dernièrement repéré à l’emplacement du
Guildhall. La cité dispose d’un système élaboré
d’approvisionnement en eau, et possède plusieurs installations
thermales, dont le complexe mis au jour sur le site de Huggin Hill.
Le fort de Cripplegate, construit sans doute au début du règne
d’Hadrien, est ultérieurement englobé dans la muraille édifiée
à la fin du second siècle, enceinte bâtie en pierre, ce que
R.J.A.Wilson a interprété, quelque peu hardiment, comme l’indice
d’un statut juridique privilégié.
Quel
peut donc être le statut de Londinium ? À la différence de
Camulodunum,
Gleuum,
Lindum ou Eboracum, Londres n’a jamais hébergé de légion. Mais
on sait que la ville devient très tôt, dès avant 60, le siège de
l’administration procuratorienne de la province, ainsi qu’en
témoignent non seulement l’épitaphe bien connue du procurateur
Classicianus, mais aussi de nombreuses briques
portant
l’estampille « PPRBRILON ». Les historiens et
archéologues Britanniques admettent presque unanimement que Londres
devient la capitale de la Bretagne, succédant à Camulodunum dans le
cours du Ier siècle.
Cette
vue a été récemment contestée par Rudolf Haensch, qui fait
observer qu’il n’y a aucune preuve que Londres ait bénéficié
de cette prééminence. Il existe plusieurs provinces, tant en
Occident qu’en Orient, où le gouverneur et le procurateur ont des
résidences différentes. Il peut en être de même en Bretagne,
comme le reconnaît du reste Anthony Birley, plus circonspect sur ce
point que l’ensemble des chercheurs Britanniques. La récente
découverte du cirque de Colchester, sans nullement faire pencher la
balance en faveur de cette cité, montre néanmoins qu’elle
poursuit une politique édilitaire ambitieuse. L’archéologie ne
nous fournit guère d’indices. Le complexe monumental sis en
bordure de la Tamise, traditionnellement baptisé praetorium
et
tenu pour la résidence possible du légat consulaire n’est plus
aujourd’hui considéré comme tel, et il est fort improbable qu’il
faille attribuer cette fonction au bâtiment repéré à Southwark,
sur le site de Winchester Palace.
Si
aucun document ne concerne les institutions municipales de Londinium
de
là à déduire qu’il n’en existe point, c’est un pas que
certains auteurs Anglais n’ont pas hésité à franchir,
l’épigraphie en revanche montre que des soldats de diverses unités
de l’armée de Bretagne ont séjourné à Londres. Une tablette de
Vindolanda mentionne un equisio consularis, écuyer du consulaire,
dont la résidence peut avoir été Londres (le mot Londini est
discuté : Lieu d’expédition ou adresse?). John Cecil Mann
attire l’attention sur la présence à Londres de
speculatores,
affectés à l’officium du gouverneur.
À
partir du IIIe siècle, la province étant désormais scindée en
deux, la présence à Londres du légat de la Britannia superior ne
fait plus guère de doute. On peut citer à ce propos la dédicace
érigée par le gouverneur Martiannius Pulcher, entre 235 et 260
environ, mais surtout l’épisode de l’empire Breton de Carausius
et Allectus, dont Londres est à l’évidence la capitale, puisque
sa prise met fin à la guerre. Que Londres ait été capitale, soit
de l’ensemble de la province (thèse dominante), soit seulement de
la
Britannia
superior n’autorise, en soi, aucune déduction quant à son statut
juridique. On sait toute-fois que les Romains avaient tendance à
implanter leurs capitales provinciales dans des colonies (les
exemples de Lyon, Tarragone,
Emerita,
Cordoue, Carthage, Corinthe viennent immédiatement à l’esprit).
G.de
La Bédoyère, Roman towns of Britain, Londres, 2003, p.194.
Le
développement urbain de Londinium est celui d’une cité majeure
dont on imagine mal qu’elle n’ait pas bénéficié d’un statut
privilégié : Supposer comme Haverfield en 1911, ou comme La
Bédoyère plus récemment, que la ville « may have had no
formal status » est proprement absurde, quoique conforme à l’idée
sous-jacente de l'« exception britannique ». On admet
donc que Londres, dont le statut initial nous demeure inconnu, si ce
n’est qu’elle n'est pas colonie en 60, devient au moins municipe
sous les Flaviens ou, au plus tard, sous les premiers Antonins, date
des impressionnants travaux urbains révélés par les fouilles
récentes. Toutefois, son statut de colonie, admis, au détour d’une
phrase, tant par J.S.Wacher que par P.Southern, n’est pas
formellement attesté.
Il
semble que ces savants aient, implicitement et sans autre examen,
interprété en ce sens les Actes du concile d’Arles de 314 dont le
texte est en réalité on ne peut plus problématique. Les évêques
Bretons sont cités dans ce document entre leurs collègues Gaulois
et ceux d’Espagne. Trois Églises insulaires, à ce qu’il semble,
sont énumérées, dont la première est celle d’Eboracum,
représentée par son évêque Eborius, dont le nom rappelle
fâcheusement celui de son siège épiscopal, viennent ensuite
Restitutus,
episcopus
de ciuitate Londenensi, et Adelfius, episcopus de ciuitate Colonia
Londenensium.
Il
est clair que les rédacteurs ou les copistes des Actes se sont
emmêlés entre les adjectifs Londiniensis et Lindensis. On a donc
affaire aux évêques de Londres et de Lincoln, mais dans quel ordre
? L’opinion du dernier éditeur, J. Gaudemet, partagée par une
majorité de critiques, est que la Colonia Londenensium, dont
Adelfius est le pasteur, est Lincoln (en raison du fait, signalé
plus haut, que le statut colonial de Lindum est comme inhérent à
son identité) et que Londres n’est donc ici désignée que comme
ciuitas (comme York). Si cette analyse est pertinente, ce texte ne
contribue donc en rien à la solution du problème.
Il
en va peut-être tout autrement d’un document épigraphique
longtemps négligé sur lequel Roger Tomlin a eu récemment le mérite
d'attirer l'attention..
Ce
texte, découvert en 1989 dans Queen Victoria Street, sur le des
thermes de Huggin Hill, a été sommairement signalé dans Britannia
en 1992. Il s’agit d’un fragment d’inscription monumentale dont
seule est conservée la fin de deux lignes, offrant la lecture
---MAX/---NIA.
Un
autre morceau du même titulus fournit le mot [A]VG.
On
ne peut qu’admirer la hardiesse de l’auteur qui, à partir de ces
éléments, reconstitue une dédicace impériale, peut-être à
Hadrien, par la
[colo]nia
[Aelia Augusta Londinium]... Mais cette reconstruction
ingénieuse demeure, sur ces seuls indices, conjecturale. Nous ne
nous attarderons pas sur le rôle joué par Londres au Bas-Empire :
Devenue capitale de la Maxima Caesariensis, elle est aussi, selon
toute vraisemblance, résidence du vicaire des Bretagnes. Un atelier
monétaire, ouvert par les usurpateurs Carausius et Allectus, y
fonctionne sous la Tétrarchie et Constantin, puis à nouveau,
brièvement, sous Maxime... La Notitia Dignitatum confirme qu’à
l’aube du Ve
siècle,
Augusta (nouvelle dénomination de la cité depuis 368) est toujours
le centre de l’administration financière et fiscale du diocèse.
Il reste à essayer de caractériser la population de Londres :
Dans la livraison de Britannia 2007 figure un article de Nick Holder,
qui recense et cartographie 551 inscriptions londoniennes, lui
permettant d’identifier 253 « Roman Londoners ». Ces
textes relèvent dans leur immense majorité de l’instrumentum, et
les conclusions qu’en tire l’auteur peuvent quelquefois sembler
évidentes, voire naïves : Influencé sans doute par l’école
de la gender history, il note que les hommes écrivent
plus et mieux que les femmes ou peut-être qu’ils fréquentent
d’autres lieux : casernes,tavernes etc.
Plus
sérieusement, il observe qu’un tiers seulement des noms relevés
sont certainement ceux de citoyens Romains. Cette étude est
méritoire et stimulante, même si elle manque d’une nécessaire
dimension chronologique : les personnages portant un nom unique
ne sont pas forcément pèlerins il peut s’agir de citoyens Romains
d’extraction modeste ayant vécu aux IIIe et IVe siècles. Les
inscriptions lapidaires, infiniment moins nombreuses (guère plus
d’une quarantaine), ne mentionnent, en dehors des soldats, qu’un
très petit nombre de personnages. Outre quelques hauts dignitaires,
de rang sénatorial ou équestre tels Classicianus et Martiannius
Pulcher, précédemment mentionnés, on y rencontre quelques
notables, dont un esclave public de la province, dont le rôle est
difficile à cerner, et quelques « étrangers », comme le
Bellovaque Tiberinius Celerianus, moritix Londiniensium, qui se livre
sans doute au commerce maritime, ou bien encore cet A.Alfid(ius)
Pomp(tina) Olussa, na(tus) Atheni(s), décédé à 70 ans, dont
l’activité reste totalement inconnue. Une
tabula
caerea mise au jour dans Poultryen 1994 relate l’achat pour la
somme respectable de 600 deniers de l’esclave Fortunata siue quo
alio nomine est, une Gauloise originaire de la cité des Diablintes,
par un nommé Vegetus, lui-même esclave. Le cosmopolitisme de la
cité se reflète dans la variété des cultes qu’on y pratique on
y vénère aussi bien les Matres que les divinités orientales
Mithra, Isis ou Sabazios. Conformément à une pratique bien attestée
en Bretagne Romaine, on y a retrouvé plusieurs tabellae defixionis.
Le christianisme s’y implante, sans doute tardivement, le premier
évêque de Londres qui nous soit connu, Restitutus, qui prit part au
concile d’Arles de 314, est peut-être, à en juger par son nom, un
Africain d’origine. Quelques mots enfin sur le territoire civique
de Londinium, dont l’étendue, vraisemblablement restreinte, nous
échappe. Seul Ammien Marcellin y fait, tardivement, une brève
allusion, en un passage des Res gestae, où, à propos de
l’expédition en Bretagne du comte Théodose l’Ancien, en 368, le
menant en un premier temps de Rutupiae (Richborough) à Londres, il
évoque la restitution du butin, captifs et bétail, fait par les
envahisseurs Barbares sur ce qu’il appelle « de misérables
tributaires ». Au sud de la Tamise, ce territoire jouxte celui
des Cantiaci, où de riches Londinienses possèdent vraisemblablement
des propriétés, mais jusqu’où s’étend-il ? Nous l’ignorons,
faute de savoir localiser le pagus Dibussu... de l’inscription de
Throgmorton Avenue. Au nord, on cite, parmi les plus récentes
découvertes, celle d’une exploitation agricole mise au jour dans
Hyde Park, à l’emplacement de la fontaine érigée près de la
Serpentine à la mémoire de la princesse Diana. Au terme de cet
examen, il apparaît, sans surprise, que les colonies de Bretagne ne
se différencient pas des cités de statut semblable dans l’empire.
La rareté des sources littéraires et épigraphiques est palliée
par l’abondance des découvertes archéologiques, qui permettent le
plus souvent de reconstituer une image du tissu urbain et des
équipements des chefs-lieux.
Par
suite de l’indifférence des archéologues, le territoire reste
très largement méconnu, y compris les frontières administratives.
Londres
est en quelque sorte exemplaire de cette situation. L’agencement de
la ville Romaine est assez bien établi, notamment, le rôle de la
rive sud de la Tamise dans l’agglomération primitive est
aujourd’hui mis en évidence grâce à des fouilles exemplaires. Il
n’en reste pas moins qu’on ne peut déterminer avec une absolue
certitude le statut de la cité, même si le rôle de son chef-lieu
comme capitale provinciale, à une date qui reste à préciser,
peut-être dès l’époque flavienne, apparaît presque assuré. De
même, il est acquis que la province abrite 4 colonies, quoique la
maigreur de nos sources donne une impression de fixité qui dissimule
les évolutions, notamment celle des statuts civiques. Ce sont des
progrès des recherches sur le terrain qu’il faut attendre les
éclaircissements des points encore discutés, en évitant de
recourir à des schémas privilégiant le concept d’un
particularisme provincial Breton.
Monique
DONDIN PAYRE
(CNRS,
Paris)
Xavier
LORIOT
(Université
de Paris IV – Sorbonne)
368
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/368
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page concerne l'année 368 du calendrier julien. Sommaire. [masquer].
1 Événements; 2 ... par Théodose l'Ancien, général de
Valentinien d'origine espagnole, traverse la Manche entre Bononia et
Rutupiæ. ... Théodose entre à Londinium où il est accueilli en
triomphateur après avoir sécurisé la Bretagne romaine.
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