Cette
page concerne l'année 376 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
OSTROGOTHS SE FONDENT PARMI LES GOTHS.
Ermanaric
ou Hermanaric en latin Ermanaricus, passé à la langue gothe
médiévale Ermenrîch ; † 376) est un roi Ostrogoth attesté
historiquement. Il fait partie des Amales. Son royaume est situé en
Ukraine actuelle entre les rivières du Don et du Dniestr mais les
historiens actuels ne connaissent pas avec précision son étendue.
Ermanaric
est mentionné dans 2 sources romaines : Les Res Gestae d'Ammien
Marcellin au IVe siècle et « Getica » de Jordanès,
au VIe siècle. Selon Ammien, Ermanaric est un « roi
guerrier » craint de ses voisins. Il règne sur un territoire
étendu et fertile.
Attaqué
soudainement par les pillards Huns et Alains en 375, il tente de se
battre, mais, effrayé par les rumeurs circulant sur ses ennemis, il
finit par se suicider en 376. Withimer prend sa place...
Jordanès,
vivant plusieurs siècles après les faits, le présente dans un
récit plus détaillé que celui d'Ammien, avec lequel il diffère
sur plusieurs points.
D'après
Jordanès, Eramanaric a conquis le territoire de nombreuses tribus
guerrières du nord.
Jordanès
déclare que le roi a mis à mort une jeune femme appelée Sunilda en
l'attachant à 4 chevaux sauvages qui l’écartèlent ainsi, parce
que son mari a déloyalement abandonné son roi.
Les
deux frères de cette dernière, Sarus et Ammius, blessent sévèrement
Ermanaric à coup de lances. Toujours selon Jordanès, Ermanaric
meurt de blessure, à 110 ans...
Roi
d'un vaste empire en Ukraine. Bien que les limites exactes de son
territoire soient obscures, il est évident qu'elle s'étend au sud
des marais de Pripet entre les rivières Don et Dniestr.
Les
seuls certains faits sur Ermanaric sont que ses grandes actions le
font craindre par les peuples voisins et qu'il se suicide parce qu'il
désespère de résister avec succès aux Huns, qui ont envahi ses
territoires vers 370. Son royaume est alors détruit et son peuple
soumis aux Huns pour environ 75 ans.
Il
existe des variations sur l'histoire de Sunilda dans la littérature
Germanique médiévale, y compris en Angleterre et en Scandinavie.
Ermanaric apparaît dans le Ragnarsdrápa de Bragi Boddason, dans la
Saga de Völsunga et dans la Gesta Danorum.
Dans
les mythes autour de Dietrich von Bern, figure légendaire basée sur
Théodoric le Grand, Ermanaric est son oncle qui veut lui prendre son
royaume. Il lui est conseillé de tuer tous les proches de Dietrich
von Bern.
Dans
le poème Hamðismál qui finit la poésie héroïque du Edda
Poétique, Gudrun, épouse du héros Sigurd, a marié leur fille
Svanhild au roi Goth Ermanaric (Jörmunrekkr).
Mais
trahi par sa femme et son propre fils Randver, Ermanaric fait tuer
son fils et fait piétiner à mort Svanhild par des chevaux.
Gudrun
veut se venger par l'entremise de ses fils Hamdir et Sörli, fils du
roi Jonakr, pour tuer Ermanaric.
Dans
la Chronique de Quedlinburg (fin de Xe siècle), il est écrit
que les frères Hemidus (Hamdir), Serila (Sörli) et Adaccar
(Erp/Odoacer) ont découpé les mains d'Ermanarik.
Les
récits de son histoire ont inspiré Paul Anderson pour sa nouvelle
de la Patrouille du temps : Le Chagrin d'Odin le Goth.
Les
Amales sont avec les Balthes les deux principaux lignages royaux des
Goths.
La
dynastie des Amales descend, selon leur tradition orale, du dieu
suprême des Goths, Gaut traduit par le « verseur de semence »,
un des noms d'Odin à l'origine probable du nom de ce peuple.
Jordanès,
dans la Getica, nous parle des héros légendaires à l'origine des
Amales : Gapt/Gaut, engendre Humal, qui à son tour engendre
Augis. Ce dernier est le père de Amal, qui donne son nom à la
dynastie.
« Cet
Amal engendre Hisarnis.
Hisarnis
pour sa part engendre Ostrogotha.
Ostrogotha
pour sa part engendre Hunuil.
Hunuil
engendre de même Athal.
Athal
engendre Achiulf et Odulf.
Achiulf
pour sa part engendre Ansila et Ediulf, Vultulf et Hermanaric.
Vultulf
quant à lui engendre Valaravans.
Valaravans
pour sa part engendre Vinitharius.
Vinitharius
à son tour engendre Vandalarius.
Vandalarius
engendre Theudimir et Valamir et Vidimir.
Theudimir
engendre Théodoric... »
Après
le suicide d’Ermanaric vers 375-376, ses successeurs se soumettent
aux Huns et les servent comme auxiliaires. Quand le chef Vinitharius
(« vainqueur des Venèthes », peut-être Vithimir),
essaie de se révolter, il est vaincu et tué sur le fleuve
sud-ukrainien Erak par Balamber et son allié Amale Gesimund.
Le
successeur d’Ermanaric, Hunimund (« protégé des Huns »),
participe à l’écrasement des Suèves (Quades), son neveu,
Vandalarius, se distinguera par l’expulsion des Vandales, et
Thorismund, le successeur de Hunimund, perdra la vie au cours de la
soumission des Gépides vivant dans le bassin des Carpates. Il sera
le dernier représentant de la branche directe des Amales et ne sera
pas remplacé pendant 40 ans.
Bien
que le christianisme (surtout sous sa forme arienne) commence à
toucher les Goths à partir du IVe siècle, cette famille royale
conservera toute sa sacralité païenne. Cette dynastie donnera des
rois aux Ostrogoths jusqu'à Théodat, mort assassiné en 536. Elle
s'éteint probablement avec la guerre dévastatrice opposant les
Ostrogoths aux Byzantins entre les années 530 et 550.
La
princesse Burgonde Clotilde, devenue reine Franque, est liée au
lignage des Amales mais aussi au lignage des Balthes.
Le
patronyme « Amal » se retrouve dans la composition de
nombreux noms d'origine Wisigothique comme :
- Amalric (Amal-rig),
- Amalbert (Amal-Behrt),
- Amalsuintha,
- Amalberge.
Les
Ostrogoths
Ayant
établi un immense Royaume aux portes de l’Asie à la fin du IVe
Siècle sous l’égide de leur roi Hermanaric, les Ostrogoths sont
ensuite battus et absorbés par les Huns. A l’époque d’Arthur,
le nommé Théodoric a réunifié les restes de son peuple à la
dissolution de l’armée d’Attila, puis a obtenu de l’Empereur
d’Orient mandat pour libérer Rome du Barbare Odoacre, qui l’occupe
depuis 476.
Il
y réussit en 493, et, sous le nom de Théodoric le Grand, fera durer
un peu une Ostrogothie Romaine, qui tombera au milieu du VIe Siècle
sous les coups de l’Empereur d’Orient.
Il
débute vers 355 ou 360, et arrive à imposer son autorité aux
Hérules, aux Antes, aux Slaves, aux Estes, à 13 tribus arctiques.
En
445 un roi Valamir « réapparaît », sans doute pour
avoir aidé Attila à prendre
contrôle
des peuples soumis.
Le
terme de « migration » fait référence à un processus que l’on
conçoit de nos jours de façon bien différente que dans le passé.
Le rapport que Jordanès fait de la migration des Goths vers la mer
Noire a longtemps servi de modèle au concept traditionnel : «
Lorsque son peuple s'est beaucoup augmenté en nombre, le roi
Filimer, fils de Gadaric [...] prend la décision que l’armée des
Goths et leurs familles doivent quitter cette région (près de la
Baltique). Dans leur recherche de lieux habitables et plaisants, ils
arrivent en Scythie, que l’on appelle Oium dans la langue locale.
Ils sont enchantés de la richesse du pays et on dit que lorsque la
moitié de l’armée a traversé la rivière, le pont s’ est
écroulé de telle sorte que personne ne pouvait plus passer d’une
rive à l’autre.
Cette
partie de l’armée qui a traversé la rivière et qui est entrée
avec Filimer dans le pays de Oium prend possession de cette terre
convoitée. Elle fait bientôt face à des gens de la race de Spali,
il y a combat et l’armée de Filimer est victorieuse. De là, les
vainqueurs se hâtent vers les confins du pays scythe qui est près
de la mer Noire... »
L’impression
que l’on retire de cette description est celle d’un roi unique
qui conduit un peuple unifié vers de nouvelles terres et fonde un
nouveau royaume après avoir vaincu (et probablement chassé) les
populations autochtones. D'une part, ce modèle étendu à l’ensemble
des migrations ne rend pas compte des différences existant entre les
invasions des IIe / IIIe siècles et celles des IVe / Ve siècle,
d’autre part, il ne correspond pas à la réalité des faits.
Dans
le cas précis que décrit Jordanès, il est avéré que non
seulement les Goths mais toute une série de peuplades Germaniques
prennent part à cette migration. Par ailleurs, celles-ci n’agissent
pas comme un groupe unifié : Aucune autre source que Jordanès ne
fait référence à un Filimer qui a été l’unique chef des Goths,
elles mentionnent au contraire divers chefs comme Cniva – Argaith –
Guntheri – Respa – Veduc - Thuruar et Cannabaudes.
D’autres
sources montrent que divers groupes opérèrent de façon différente,
les uns par terre, s’alliant parfois à des tribus différentes,
les autres par mer, sur un vaste territoire s’étendant de
l’embouchure du Danube jusqu’à la Crimée distante de plus de 1
000 kilomètres. Enfin, le résultat de cette migration est, non pas
la création d’un seul royaume comme le sous-entend Jordanès, mais
de plusieurs. Selon Heather, Jordanès a simplement plaqué la
réalité Goth du VIe
siècle
où il a vécu sur le IVe siècle.
De
la même façon, la notion de « peuple » héritée de l’ère des
nationalités représentant des groupes sociaux homogènes fermés
aux étrangers ne peut s’appliquer aux premiers siècles de notre
ère. Ne serait-ce qu’en raison des
difficultés
de transport, les « peuples », si on se réfère à une notion
géographique, se limitent souvent à ce qui ne serait aujourd’hui
qu'un département. En termes de société, et en dépit de ce
qu’impliquent les termes latins de gentes ou de nationes, le terme
de tribu ou de peuplade serait plus adéquat pour décrire la réalité
que celui de peuple.
Dans
de nombreux cas, on voit de petites communautés s’intégrer à des
collectivités plus importantes. Ainsi, on peut trouver des Ruges ou
des Hérules associés à des communautés de Goths. Dans ces cas, on
doit plutôt parler
d’alliances
que de peuples et l'identité ainsi engendrée serait de nature
politique plutôt que culturelle.
La
recherche contemporaine a ainsi démontré que des similitudes de
langues, de vêtements ou même d’armes ne suffisent pas à
confirmer l’appartenance à une communauté ethnique (évidemment
on ne peut demander à des personnes qui n'ont ni attache ni amour de
leur patrie de cautionner la notion de « nation » de
peuples certes assez restreint, mais qui ont chevillé au corps le
sentiment d'appartenir à un Peuple).
Amales
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Amales
Les
Amales sont avec les Balthes les deux principaux lignages royaux des
Goths. ... Après le suicide d'Ermanaric vers 375-376, ses
successeurs se soumettent ... la guerre dévastatrice opposant les
Ostrogoths aux Byzantins entre les années ...
PDF]Invasions
barbares - communaute francaise de france
www.communaute-francaise-de-france.org/Fichiers.../InvasionsBarbares....
d'Ostrogoths
de Thrace et de réfugiés ruges, lorsqu'il quitta les Balkans pour
l'Italie en 488[9]. .... par l'empereur Gallien, les Francs
reviendront en Gaule dans les années 260 alors que les .... royaume
gothique d' Ermanaric en Ukraine, avec l'aide des Alains[33]. ...
L'empereur finit par consentir à leur requête en 376.
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