samedi 21 mai 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 370

4 MAI 2016...

Cette page concerne l'année 370 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

L’ARMÉNIE ECARTELEE ENTRE LA PERSE ET CONSTANTINOPLE,

L’ŒUVRE DE SAINT GRÉGOIRE
L’Arménie est ainsi, dès le début du IVe siècle, le premier pays officiellement  
chrétien.

Pour affirmer l'intégrité de la nation Arménienne, le moine Mesrob Machtots crée un nouvel alphabet, geste politique fondateur qui sauve ainsi cette culture de l'oubli.
Cet alphabet, inspiré par le grec, avec 32 consonnes et 6 voyelles s’écrit de gauche à droite. Les Arméniens peuvent se passer du grec pour la publication des textes.
Vers l'an 406, l'alphabet arménien est adopté par l'ensemble du royaume.

En l'an 428, l'Arménie est divisée entre les Sassanides et les Byzantins

Le récit est historiquement vrai, mais les détails peuvent éventuellement être enracinés dans la légende, en effet :
Grégoire l'Illuminateur, le fils d'Anak (ou Anak Pahlavi), un Seigneur Parthe de la Maison de Suren (ou Surena ou Suren-Pahlaw), est un Chrétien convertit. Il a un sentiment de culpabilité pour le péché de son père qui est l'assassin de Tiridate II (et peut-être de Khosrô II) et s'est joint à l'armée Arménienne où il a travaillé comme secrétaire.
Au cours d'une cérémonie religieuse païenne Tiridate III demande à Grégoire de placer une couronne de fleurs au pied de la statue de la Déesse Anahit à Eriza (Erzindjian).
NERSES
Grégoire refuse, en proclamant sa foi Chrétienne. Cet acte rend le Roi furieux et cette fureur est exacerbée lorsqu'il apprend que Grégoire est le fils d'Anak, le traître qui a tué son père. Grégoire subit les « douze tortures » puis est finalement jeté dans un donjon très profond réservée aux condamnés à mort.
 
Pendant les années de prison de Grégoire, un groupe de vierges, dirigé par Gayane, vient en Arménie pour fuir la persécution Romaine sur les Chrétiens. Tiridate III entend parler du groupe et de la beauté légendaire de l'un de ses membres, Hripsime. Il les fait venir au palais et exige de se marier avec la belle Hripsime, mais celle-ci refuse.
Le Roi fait alors torturer et tuer le groupe. Après cet événement, il tombe malade.
La sœur du Roi, Xosroviduxt, dans un rêve voit Grégoire encore vivant dans son donjon et comprend qu'il est le seul capable de guérir le Roi.
Cela fait 13 ans qu'il est incarcéré et les chances qu'il soit encore vivant sont minces.
 
À la joie de la Princesse, Grégoire est retrouvé incroyablement sous-alimentés, mais encore en vie. Il a été aidé par une femme qui jette pour lui une miche de pain dans le donjon tous les jours.

JULIEN II
En 301, Tiridate III est transporté auprès de Grégoire et miraculeusement il est guéri de sa maladie. Immédiatement le Roi proclame le Christianisme comme la religion officielle de l'État et l'Arménie devient le premier pays à adopter officiellement le Christianisme...
Le passage de la religion païenne traditionnelle Arménienne à la religion Chrétienne n'a pas été facile.
Tiridate III utilise souvent la force pour imposer cette nouvelle foi sur la population et de nombreuses batailles s'ensuivent, parce que le polythéisme est profondément enraciné dans le peuple Arménien.
Une dernière bataille entre les forces du Roi et les polythéistes a lieu, qui aboutit à leur assujettissement.
Tiridate passe donc le reste de sa vie à essayer d'éliminer toutes les anciennes croyances et ce faisant, détruit d'innombrables statues, des temples et des textes.
De ce fait, on sait peu de choses de l'ancienne histoire Arménienne et de sa culture.
Selon Faustus de Byzance, la reine est alors traitée ignominieusement par Shapur II. Le roi, voulant humilier la nation Arménienne, rassemble devant ses troupes tous les prisonniers et leur présente leur souveraine...

BAPTEME DE TIRIDATE III
Khosrô III le Petit (ou Chosroes ou Khosrov III Godag ou Khosrov Kotak, en Arménien : Խոսրով Գ Կոտակ « Petite moitié », 330 à 338 ou 330 à 339) fils de Tiridate III, lui succède, soutenu dans son règne par le Catholicos (ou Patriarche), Vertanès (ou Vrtanès ou Vratanès ou Varthanès I Parthev, en Arménien : Վրթանես Ա Պարթև). Néanmoins, l'Arménie sous son gouvernement connaît une période de prospérité. Il fonde la ville de Dvin qui deviendra plus tard la capitale Arménienne.
Les groupes pro-Sassanide gagnent en popularité à tel point qu'ils réussissent à assassiner le Catholicos (ou Patriarche) Saint Aristacès I, deuxième fils de Grégoire l'Illuminateur.
Khosrô III a donc à faire face à deux invasions du Roi Perse Sassanide, Châhpûhr II (ou Shapur, 309-379) qui lui prend quelques territoires. Vatche Mamikonian est tué dans les combats il est par la suite élevé au rang de Saint par l'Église Apostolique Arménienne pour son sacrifice.
Un fils, Tigrane VII, également connu sous le nom de Tiran (ou Diran), qui succède à son père, tué sur l'ordre de l'Empereur Valentinien I (364-375).
Anop, père du futur Roi Varazdat (ou Vasazdad ou Varasdates, 374-378).
Le Roi Perse, Châhpûhr II profitant de l'incompétence du souverain, envahit l'Arménie une nouvelle fois.
Tigrane VII, la Reine et sa famille sont pris en otages. Lui est rendu aveugle et jeté en prison, accusé par Châhpûhr II de collusion avec Rome.
Toutefois, l'armée et la noblesse, assistées par les Romains, excédées par la brutalité du Roi Perse et du traitement qu'il inflige à Tigrane VII et à sa famille, luttent contre les envahisseurs et réussissent à les battre. Les Perses, vaincus signent un traité et acceptent de libérer Tigrane VII. Cependant, en 350, le Roi déprimé et aveugle, abdique et remet la couronne à son fils Arsace II (ou Arshak).
Tiridate (En Arménien : Տրդատ), qui meurt vers 370, est envoyé comme otage politique à Constantinople, exécuté sur les ordres de l'Empereur Valentinien I (364-375) lors de la réconciliation de son frère Arsace II avec l'Empire Sassanide. Dans les premières années de son règne il est courtisé par les Empires de Rome et de Perse, chacun essayant de gagner l'Arménie de leur côté en vue des prochains conflits.
Selon l'historien Romain Ammien Marcellin (ou Ammianus Marcellinus, 325/330–v.391), Arsace II fut « un fidèle et constant ami » des Romains. Pendant ce temps, le Roi Perse, Châhpûhr II (ou Shapur, 310-379) intensifie ses efforts en vue de la conquête de l'Arménie une fois pour toute.
Il commence par mettre de son côté la noblesse Arménienne en lui distribuant des pots-de-vin.
Arsace II se concentre sur le renforcement de son armée. Après s’être débarrassé de la famille des Kamsarakan, il se brouille avec un Mamikonian, Vardan I, le chef du parti pro-Perses de sa cour. Alors que la monarchie Arménienne se trouve affaiblie par la nouvelle rupture avec le Patriarcat et la défection des féodaux, les Romains et les Perses sont de nouveau impliqués dans un conflit.
Arsace II se rapproche de l’Empereur Constance II (337-361) qui le reçoit en 360 à Césarée de Cappadoce.

En Juillet 363, L'Empereur Jovien est battu et signe une paix déshonorante pour les Romains avec Châhpûhr II. Arsace II se retrouve abandonné par les Romains et a la lourde charge de défendre l'Arménie tout seul.

Arsace II est invité par le Roi Perse à des pourparlers de paix. Mais quand il arrive il est faits prisonnier.
De sa prison Perse, Arsace II n'est plus en mesure d'arrêter l'invasion de l'Arménie et le pays devient possession Sassanide. Il est enfermé au Khouzistan (ou Khûzistân), au « Château de l'Oubli » où après une longue captivité, il se donne la mort.

Pap (ou Bab ou Pab, en Arménien : Պապ, en Latin : Papes ou Papas, 369 à 374 ou 370 à 374), qui naît en 360, fils d'Arsace II et de la Reine Pharantzem.
Selon Ammien Marcellin, les forces Perses d'invasion sont commandées par deux gouverneurs déserteurs Arméniens.
On ne sait pas si ils l'aident, mais Themistius (Homme d'État et philosophe, 317-387) signale l'arrivée de Pap à la cour de l'Empereur Romain Valens (364-378).

TIRIDATE III
En 369, Pap retourne en territoire Arménien à la demande de la noblesse. Il est accompagné par Terentius, mais n'a pas encore de statut royal.
 
Valens dépêche Flavius Arintheus (ou Arinthaeus, politicien Romain et officier de l'armée, † 378) en Arménie au moment ou Châhpûhr II envahit le pays et Pap se cache près de la frontière Romaine en Lazica nom donné à la Colchide au cours de la période Romaine.
Comme nous le précise Noël Lenski, au lieu de rechercher Pap, Châhpûhr II concentre son attaque sur le siège de la forteresse d'Artogerassa qui tombe pendant l'hiver 369/370, le trésor royal est volé par les Perses et la Reine Pharantzem (ou Parandzem), violée et assassinée.
Le Roi Perse, au printemps de 370 prépare une invasion massive de l'Arménie qui est réalisée au printemps 371.

Pap, en récupérant le pouvoir a du mal à gouverner un royaume qui a été récemment démantelé par Châhpûhr II, ses actions pour maintenir un contrôle strict sur ​​le pouvoir va le conduire à sa chute.

En 373, le Roi fait empoisonner le populaire Catholicos (ou Patriarche) Nersès I le Grand, qui est un très proche allié des Romains. Il propose ensuite la candidature d'un certain Houssik (ou Husik ou Yusik) pour remplacer Nersès I et l'envoie pour la consécration à Césarée (ou Ceasarea ou Kayseri aujourd'hui, centre de la Turquie), mais l'Évêque de Césarée, Saint Basile le Grand refuse de le consacrer.
Pap n'accepte pas de coopérer avec Basile ce qui provoque la colère de Valens. Ce dernier décide de l'exécuter... Le Roi ayant déjoué une première tentative, Valens demande à Terentius d'essayer de gagner sa confiance et de l'assassiner.
Celui-ci parvient à ses fins en 374 lors d'un banquet qu'il a organisé pour Pap. Les Arméniens Nakhararks ne peuvent malheureusement pas protester face à une grande armée Romaine présente sur le territoire Arménien. Le nouveau candidat pour le trône présenté par les Romains pour succéder à Pap est accepté par tout le monde.

ARSHAK II
L’historiographie Arménienne postérieure décrit le roi Varazdat comme le neveu de Pap et le fils d’un certain Anob, sans que le nom de la mère de ce dernier ne soit précisé.
Après la capture de son père par les Perses, Pap s'est réfugié chez les Romains qui lui ont assigné Néocésarée du Pont comme résidence.
Une députation conduite par Cylax et Artaban, et par Mouchel, le fils de Vasak Mamikonian, qui a été écorché vif par les Perses au « Château de l’Oubli », vient demander au coempereur Valens, responsable de l’Orient, de rétablir Pap en Arménie.
Valens accepte et charge le général Terentius, qui intervient également en Ibérie pour le compte du candidat Romain au trône, Sauromace, de reconduire Pap en Arménie sans toutefois l’appuyer par un corps d’armée Romain afin de ne pas envenimer les relations avec la Perse.
Mouchel Mamikonian est nommé sparapet (commandant en chef) à la place de son défunt père.
Pap obtient enfin la reconnaissance du patriarche Nersès Ier le Grand.
À la tête de l’armée Arménienne, Mouchel Mamikonian conduit une offensive victorieuse contre les Perses et exécute plusieurs grands seigneurs prisonniers pour venger son père.
Il remporte ensuite une seconde victoire contre les forces Iraniennes et leurs auxiliaires Aghouans, mais il épargne toutefois le roi de ces derniers, nommé Ournaîr, et renvoie chevaleresquement à Sapor II les nobles dames Persanes tombées aux mains des Arméniens.
Le roi Pap, qui a été voué à sa naissance par sa mère aux Devs (génies malfaisants), s’adonne à la débauche et à la luxure, et subit rapidement les réprimandes du patriarche Nersès.
Pap fait empoisonner ce dernier lors d’un banquet tenu dans la résidence royale le 25 juillet 373.
Le roi Pap impose Sahak, de la famille d’Albianos, le premier évêque consacré par Grégoire Ier l'Illuminateur, comme nouveau patriarche, et tente ainsi d’opposer le représentant d’une autre dynastie épiscopale à celle fondée par Grégoire Ier.
PAP Ier
Convoqué par Valens à Tarse en Cilicie, Pap réussit à s’enfuir mais il est attiré pour un festin au camp romain de Khou, au Bagrévand, sous prétexte de négociations, il y est tué, ainsi que Gnel, seigneur d’Antzévatziq, qui tente de s’interposer, par les soldats de Trajan, le commandant des troupes Romaines.
Alors que les écrivains Arméniens comme Fauste de Byzance et Moïse de Khorène considèrent que la mort de Pap est un juste châtiment du ciel pour l’empoissonnement de Nersès Ier, l’historien Romain contemporain Ammien Marcellin condamne ce meurtre comme contraire aux intérêts de Rome.

370 — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/370
Cette page concerne l'année 370 du calendrier julien. Sommaire. [masquer]. 1 Événements; 2 Naissances en 370; 3 Décès en 370; 4 Notes et références ...

L'Armenie, l'histoire des Arsacides - Suite - Antikforever
antikforever.com/Asie_Mineure/Armenie/Armenie3.htm
Cependant l'année d'après il fut écrasé par les Romains et dut conclure un ..... Le Roi Perse, au printemps de 370 prépara une invasion massive de l'Arménie ...

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