mardi 1 mars 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 442

25 FÉVRIER 2016...


Cette page concerne l'année 442 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

PHILOSOPHIE PARTIALE AUTOUR DES MOTS INVASIONS ET BARBARES.

Les travaux menés depuis la Seconde Guerre mondiale ont conduit à remettre en question aussi bien le concept d’« invasions barbares » utilisé dans plusieurs langues romanes, que celui de Völkerwanderung (migration des peuples) utilisé dans les langues germaniques. Les historiens Allemand et Germanophones préfèrent le terme, moins péjoratif, de « migration des peuples », tandis que la plupart des historiens Anglo-Saxons parlent aujourd'hui de « Migration des peuples » pour évoquer cette période de l'histoire.
Chacun des deux termes de l’expression « invasions barbares » pose problème. Le mot « invasion » implique un groupe homogène qui fait une entrée soudaine et violente sur le territoire d’une population autochtone et, par le pillage et la destruction, soumet, chasse ou annihile celle-ci... (nous sommes bien d'accord et s'est bien ce qui c'est produit) Divers modèles ont été élaborés au cours des dernières années, modèles qui remettent en cause l'image traditionnelle d’une communauté compacte se mettant collectivement en marche au même moment, de même qu'elle nuance le caractère systématique de violence. Ces modèles sont de deux types, nullement exclusifs. Le premier modèle appelé « avancée par vagues » part du principe que les civilisations agricoles, voyant croître leur population et par conséquent leurs besoins en nourriture, se sont étendues progressivement aux dépens des civilisations de chasseurs-cueilleurs qui les entourent. Le second modèle est celui du « transfert des élites » où de petits groupes conquièrent un territoire déjà peuplé dont ils remplacent l’élite dominante tout en laissant en place les structures sociales et économiques traditionnelles.
Le second problème est lié au mot « barbare ». Les Romains, et les Grecs avant eux, regroupent sous ce terme tous ceux qui ne parlent pas leur langue et ne partagent pas leur modèle de civilisation basé sur la cité et l’écriture... Avec l’extension du christianisme apparaît un deuxième clivage, cette fois entre chrétiens et païens, le terme « barbare » étant alors utilisé pour décrire des populations non ou faiblement christianisées.

« Des nations innombrables et féroces se sont rendues maîtresses de la Gaule. Tout le territoire compris entre les Alpes et les Pyrénées, l’Océan et le Rhin a été dévasté par les Quades, les Vandales, les Sarmates, les Alains, les Gépides, les Hérules, les Saxons, les Burgondes, les Alamans, les Pannoniens…
Mayence a été prise et détruite, et des milliers d’hommes égorgés dans l’église. Worms est tombé après un long siège.
Les pays où se trouvent Reims…, Arras…, Tournai, Spire, Strasbourg, se sont retrouvés Germains.
Aquitaine, Novempopulanie, Lyonnaise, Narbonnaise ont été dévastées ». (je pense que cela ne s'est pas fait dans la douceur et avec des cadeaux de bienvenues ni d'un côté ni de l'autre)

Dans de nombreux cas, l’arrivée d’étrangers s’est effectivement accompagnée de violence à l’endroit des populations existantes.
Mais dans d’autres cas, les territoires où arrivent les migrants sont vides d’occupants, Les nouveaux venus peuvent dès lors s’y installer sans brutalité même s’il s’agit d’un territoire appartenant à l’Empire Romain. Là où existe une population autochtone, surtout si celle-ci possède une civilisation supérieure (au lieu de croire cela n'est-il pas plus juste de dire qu'ils n'ont pas les mêmes civilisations) c’est souvent cette dernière qui procède à l’acculturation des nouveaux arrivants, moins nombreux qu’elle. (là encore le parti-pris est flagrant) C'est le cas dans les parties à majorité Albanaise, Grecque ou Valaque des Balkans et de Dacie, où les Slaves adoptent la langue de la majorité de la population parmi laquelle ils se sont établis et où ils ne forment qu’une minorité (alors que, dans d'autres parties de ces territoires, c'est le contraire qui se produit et les autochtones sont slavisés. Le même phénomène semble s’être produit dans le cas des Lombards du VIe siècle qui perdent progressivement leurs caractères distinctifs pour adopter les traditions des peuples établis sur le moyen Danube dominé par les Gépides. (l'auteur oublie que cela ne s'est fait ni instantanément, ni sans heurts)
La notion allemande de Völkerwanderung ou « migration des peuples » pose également problème. Elle présuppose, tout comme l’expression française, la « migration », c’est-à-dire le déplacement de toute une population quittant massivement le territoire ancestral pour faire fortune ailleurs. (n'est-ce pas le cas tout compte fait.)
La réalité, comme le démontre la recherche, est plus complexe. Certes, il y eut des migrations massives, comme celle de dizaines de milliers d'Ostrogoths qui quittent la Pannonie pour les Balkans en 473, groupe qui atteint presque
100 000 personnes un an plus tard par l’ajout d'Ostrogoths de Thrace et de réfugiés ruges, lorsqu’il quitte les Balkans pour l’Italie en 488. (il est à penser que de chaque côtés il y eut des dégâts et des drames)
Mais dans de nombreux autres cas, il est plus que probable qu’il se soit agi de petits groupes d’individus particulièrement aventureux, qui pour diverses raisons (climatiques, économiques, politiques ou par simple recherche de richesse et de gloire), ( il faudrait peut-être redescendre sur terre et une fois pour toutes comprendre, que sauf en cas de fuites devant l'ennemi, ou la famine, ceux qui comme cela en passant se prennent fantaisie d'aller voir si ailleurs l'herbe est plus verte c'est bien avec en tête l'idée d'éclairer le terrain) laissent derrière eux parents et amis pour se lancer dans une aventure.

Par ailleurs, ce terme de « migration » fait référence à un processus que l’on conçoit de nos jours de façon bien différente que dans le passé. Le rapport que Jordanès fait de la migration des Goths vers la mer Noire a longtemps servi de modèle au concept traditionnel :
« Lorsque son peuple s'est beaucoup augmenté en nombre, le roi Filimer, fils de Gadaric […] prend la décision que l’armée des Goths et leurs familles doivent quitter cette région (près de la Baltique). Dans leur recherche de lieux habitables et plaisants, ils arrivent en Scythie, que l’on appelle Oium dans la langue locale. Ils sont enchantés de la richesse du pays et on dit que lorsque la moitié de l’armée à traversé la rivière, le pont s’écroule de telle sorte que personne ne peut plus passer d’une rive à l’autre. […]
Cette partie de l’armée qui a traversé la rivière et qui est entrée avec Filimer dans le pays de Oium prend possession de cette terre convoitée. (tien voilà un mot qui contredit l'esprit de possession pacifique énoncé plus haut.) Elle fait bientôt face à des gens de la race de Spali il y a combat et l’armée de Filimer est victorieuse. (pousse toi de là que je m'y mette) De là, les vainqueurs se hâtent vers les confins du pays Scythe qui est près de la mer Noire. »

L’impression que l’on retire de cette description est celle d’un roi unique qui conduit un peuple unifié vers de nouvelles terres et fonde un nouveau royaume après avoir vaincu (et probablement chassé) les populations autochtones. (en est-il autrement) D’une part, ce modèle étendu à l’ensemble des migrations ne rend pas compte des différences existant entre les invasions des IIe / IIIe siècles et celles des IVe / Ve siècle (ah et pourtant le schéma est le même dans les deux cas des peuples en voie d'expansion se sont arrogés le droit d'aller s'installer chez d'autres peuples et de les battre, les tuer ou en faire leurs esclaves,) d’autre part, il ne correspond pas à la réalité des faits... (relire tout les récits de ces transhumances et quelque soit le peuple ou le sens du voyage il y a toujours un sous entendu de conquête et de remplacement... pas toujours abouti mais réel)

Dans le cas précis que décrit Jordanès, il est avéré que non seulement les Goths mais toute une série de peuplades Germaniques prennent part à cette migration. Par ailleurs, celles-ci n’agissent pas comme un groupe unifié : Aucune autre source que Jordanès ne fait référence à un Filimer qui soit l’unique chef des Goths, elles mentionnent au contraire divers chefs comme Cniva, Argaith, Guntheric, Respa, Veduc, (c'est bizarre il me semble que toutes ces peuplades étaient poussés au c... par un autre peuple conquérant nommé « Hun » ?)

D’autres sources montrent que divers groupes opérèrent de façon différente, les uns par terre, s’alliant parfois à des tribus différentes, les autres par mer, sur un vaste territoire s’étendant de l’embouchure du Danube jusqu’à la Crimée distante de plus de 1 000 kilomètres. Enfin, le résultat de cette migration est, non pas la création d’un seul royaume comme le sous-entend Jordanès, mais de plusieurs. Selon Heather, Jordanès a simplement plaqué la réalité goth du VIe siècle où il a vécu sur le IVe siècle. (Justement les grandes invasions du IVe au Ve siècles se sont faites presque exclusivement dans le but de la conquête)

De la même façon, la notion de « peuple » héritée de l’ère des nationalités représentant des groupes sociaux homogènes fermés aux étrangers ne peut s’appliquer aux premiers siècles de notre ère. Ne serait-ce qu’en raison des difficultés de transport, les « peuples », si on se réfère à une notion géographique, se limitaient souvent à ce qui n'est aujourd’hui qu'un département. (Ce n'est pas l'impression que l'on a lorsque l'on regarde les cartes géographiques de leur territoires d'origines) J'en suis en termes de société, et en dépit de ce qu’impliquent les termes latins de gentes ou de nationes, le terme de tribu ou de peuplade serait plus adéquat pour décrire la réalité que celui de peuple. Dans de nombreux cas, on voit de petites communautés s’intégrer à des collectivités plus importantes. Ainsi, on peut trouver des Ruges ou des Hérules associés à des communautés de Goths. Dans ces cas, on doit plutôt parler d’alliances que de peuples et l’identité ainsi engendrée serait de nature politique plutôt que culturelle, donc logique que leur identité disparaissent dans la vague)(mais c'est toujours le même scénario les plus fort balaient tout sur leur passage emmenant avec eux les plus faibles souvent réduit en esclavage ou exploités)

Les ambassadeurs des Huns réveillent l’attention de Théodose, en lui rappelant qu’ils sont voisins en Europe et en Asie, qu’ils s’étendent d’un côté jusqu’au Danube (Europe centrale) et de l’autre jusqu’au Tanaïs « fleuve le Don qui se jette dans la mer d'Azov). (immense territoire) Sous le règne de son père Arcadius, une bande audacieuse de Huns avait ravagé les provinces de l’Orient, d’où ils se sont retirés avec d’immenses dépouilles et une multitude de captifs (eh oui ils ne sont pas venus en villégiature mais bien pour combattre et piller) ils se sont avancés, par un chemin secret, le long des côtes de la mer Caspienne, ont traversé les montagnes de l’Arménie couvertes de neiges éternelles, et passé le Tigre, l’Euphrate et le Halys, ils ont rééquipé leur cavalerie fatiguée d'excellents chevaux de Cappadoce, ont occupé les hauteurs de la Cilicie, et interrompu les chants et les danses joyeuses des habitants d’Antioche.
Leur approche a fait trembler l’Égypte, les moines et les pèlerins de la Terre-Sainte se hâtent de s’embarquer, pour éviter leurs fureurs... Les Orientaux se souviennent encore avec terreur de cette invasion... (ce récit contredit de façon définitive l'idée que les « barbares » viennent dans les pays de leurs voisins en toute amitié)...
Ils attaquent l’Empire d’Orient, en 441.Tandis que les puissances de l’Europe et de l’Asie cherchent à détourner le danger qui les menace, l’alliance d’Attila maintient les Vandales dans la possession de l’Afrique. (Ceux-là non plus ne sont pas déplacés pour seulement ce promener ils avaient en ligne de mire l'Afrique et l’Italie). Une troupe de Barbares viole la sûreté du commerce, tue ou disperse les marchands, et détruit totalement la forteresse. (toujours avec gentillesse et amour), Les Huns défendent cet outrage comme un acte de représailles, et allèguent que l’évêque de Margus est entré sur leur territoire, où il a découvert et dérobé le trésor secret de leurs rois... Ils exigent qu’on leur restitue le trésor, et qu’on leur livre le prélat et les sujets fugitifs qui ont échappé à la justice d’Attila. (c'est un mensonge couvrant du brigandage et du terrorisme)
Le refus de la cour de Byzance est le signal de la guerre, et les habitants de la Mœsie applaudissent d’abord à la généreuse fermeté de leur souverain, mais dès que la destruction de Viminiacum et des villes voisines les avertis de leur propre danger, ils adoptent une morale plus relâchée, et prétendent qu’on peut sacrifier justement un simple citoyen, bien qu’innocent et respectable, à la sûreté de tout un pays. (La loi du plus fort est toujours la meilleur) L’évêque de Margus, qui n’aspire point à la couronne du martyre, soupçonne leur dessein, et le prévient. Il ose traiter avec les princes des Huns, s’assure, par des serments solennels, de son pardon et d’une récompense, poste secrètement un corps nombreux de Barbares sur les bords du Danube, et, à une heure convenue, ouvre de sa propre main les portes de la ville...
Une ligne de châteaux ou forteresses protège les frontières de l’Illyrie, et quoique la plupart ne consistent que dans une tour défendue par une faible garnison, elles suffisent ordinairement à repousser ou arrêter les incursions d’ennemis qui manquent également de moyen pour faire un siège régulier, et de patience pour l’entreprendre. L'effrayante multitude des Huns fait bientôt disparaître ces faibles obstacles, ils réduisent en cendres les villes de Sirmium et de Singidunum, de Ratiaria et de Marcianopolis, de Naissus et de Sardica... Des myriades de Barbares, conduits par Attila, envahissent, occupent et ravagent à la fois toute la largeur de l’Europe, dans un espace d’environ 500 milles, depuis le Pont-Euxin jusqu’à la mer Adriatique.
Dans toutes les invasions qui ont désolé les empires civilisés du Midi, les pâtres de la Scythie ont été généralement dirigés par un sauvage esprit de destruction.
Tous les habitants d’une ville emportée d’assaut, ou rendue à discrétion, sont obligés de s’assembler dans quelque plaine adjacente, on sépare les vaincus en trois classes.
La première consiste dans les soldats de la garnison et les hommes en état de porter les armes, dont le sort se décide dans l’instant... ils ont l’alternative de s’enrôler parmi les Vainqueur, ou d’être massacrés sur-le-champ par les troupes, qui les environnent de toutes parts l’arc tendu et la lance en arrêt.
La seconde classe, composée des femmes et filles jeunes et belles, des artisans, des ouvriers de toutes les classes et de toutes les professions, et de tous les citoyens dont on peut espérer une rançon, se partagent entre les Barbares, ou également, ou en lots proportionnés à leur rang dans l’armée.
Le reste, dont la vie ou la mort sont également indifférentes aux vainqueurs, obtiennent la liberté de retourner dans la ville d’où on a enlevé tout ce qui paraît utile ou précieux. Ces infortunés habitants, privés de leurs amis, de leurs parents, et de toutes les commodités de la vie, paient encore un tribut pour pouvoir respirer leur air natal. (quelle douce perspective qui pourrait bien encore se répéter)

Il faut réagir d’urgence, d’autant plus que les voisins, subodorant un fléchissement de l’autre côté de la frontière, commencent à s’agiter et à lancer des attaques.
A la suite de dévastations causées par une première invasion de divers peuples Germaniques, les autorités décident de fortifier les villes Gauloises en les entourant d’enceintes. Pour construire les remparts, les populations utilisent les débris des maisons de plaisance, des arènes, des temples, des monuments et stèles funéraires que les invasions ont détruits.
Par ailleurs, pour renforcer la garde aux frontières et étoffer les effectifs militaires, les différents empereurs Romains instaurent un certain nombre de procédures tendant à incorporer des étrangers dans les troupes Romaines. C’est ainsi que les anciens ennemis deviennent, selon le cas,
  • des auxiliaires,
  • des lètes
  • ou des fédérés.
Il s’agit de corps de troupes originaires de peuples alliés ou soumis à Rome et qui ne jouissent pas de la citoyenneté Romaine. Ces troupes alliées complètent et soutiennent les légions Romaines régulières.
Les soldats incorporés dans les unités auxiliaires sont moins bien considérés que leurs collègues légionnaires Romains :
  • La durée du service est généralement de 25 ans (contre 20 dans la légion)
  • La solde est moindre que celle des légionnaires
  • Lors des combats, les troupes auxiliaires se trouvent en première ligne afin d’économiser les effectifs des légions.
Les lètes (Laeti)
Les lètes sont des prisonniers Barbares installés par l’empereur Romain pour assurer le repeuplement des régions dévastées.
  • Ils sont désarmés et déplacés de force vers les terres de l’empire qu’ils doivent défricher et cultiver
  • Les hommes sont astreints au service militaire obligatoire et sont placés directement sous domination militaire.
Cette situation est ressentie comme une infamie par le vaincu : Être déplacé et privé de ses armes revient à lui ôter le statut d’homme dans sa tradition Germaine.
Les peuples fédérés (foedi)
Le foedus est un traité passé entre l’Empire Romain et un peuple étranger qui prend alors le statut de « peuple fédéré ». Le foedus autorise l’installation de ce peuple sur le territoire sous domination Romaine aux conditions suivantes :
  • Le peuple fédéré s’installe de façon indépendante, avec ses propres lois et ses dirigeants
  • Le peuple fédéré n’est pas soumis à la loi romaine ni à l’impôt romain
  • Les Romains qui demeurent sur le territoire du fédéré dépendent de la loi romaine
  • L’Empire romain peut recruter des soldats chez le fédéré contre rétribution. Ces soldats combattent avec leur armement et leur chef, et non avec un armement ou des officiers Romains. (C'est en grande partie ce qui affaiblira l'empire Romain d'Occident et causera sa perte).
Le statut de fédéré est très avantageux pour le peuple Barbare. Dans la pratique, le foedus constate presque toujours un rapport de force en faveur des Barbares :
  • Il consacre l’occupation de fait sur des territoires Romains perdus
  • Aux yeux des Barbares, ce traité est un engagement de personne à personne et non pas un accord qui engage l’Empire Romain. Ils considèrent donc que le traité devient caduc à la disparition de l’empereur ou de sa famille.
  • Il permet simplement à l’Empire Romain d’obtenir une paix pour quelques années et quelques troupes combatives tant qu’elles sont bien payées.

Les Barbares sont enrôlés dans les légions Romaines cantonnées aux frontières de l’Empire et forment le gros de l’armée Romaine. Ils se transforment en soldats-laboureurs, capables de quitter les travaux des champs pour reprendre les armes.
Ils gardent toutefois comme ambition d’arracher des terres aux Romains
Au fil du temps, certains Barbares se sont vu confier des postes à responsabilité et ont pu accéder aux postes les plus élevés de la hiérarchie militaire Romaine.
La mainmise des empereurs sur l’armée décroît progressivement.

Les invasions Barbares sont une longue suite d’assauts ou d’infiltrations, contenus au début par le limes, mais qui commenceront à s’intensifier dès le IIIe siècle. Elles se présentent sous trois formes :
1.Dès la fin du IIIe siècle, les empereurs Romains accueillent de plus en plus de mercenaires Barbares comme soldats dans les rangs de l’armée alors que les Romains d’origine se désintéressent peu à peu de la guerre.
En outre, Rome concède de plus en plus de territoires à des Germains alliés à des fins de colonisation. Graduellement, ces derniers fondent des royaumes souverains sur le sol de l’Empire.
2. Les colons Germains n’offrent bien souvent qu’une faible barrière de protection contre les autres tribus qui, dans leur fuite devant les Huns, n’ont d’autre possibilité que de pénétrer brutalement sur le territoire de l’Empire. Aux IVe et Ve siècles, les invasions prennent la forme d’attaques de plus en plus virulentes.
3. Alors que l’Italie est attaquée par les Wisigoths d’Alaric, l’Empire se voit obligé de dégarnir sa frontière du Rhin pour renforcer les légions stationnées en Italie. Il n’en faut pas plus aux Vandales, Suèves et Alains pour franchir le Rhin, dévaster la Gaule et poursuivre vers l’Espagne.
Derrière eux, les Burgondes et les Francs décident également d’envahir la Gaule.
Un petit chef Franc nommé Clodion prend part à l’offensive avec ses guerriers. Vers 430, il franchit la Chaussée Romaine à Cambrai et atteint la Somme. Un peu plus tard, Trèves succombe également et les Ripuaires peuvent occuper tout le pays entre le Rhin, la Meuse et la Moselle. Encouragés par ses avancées ils font venir les femmes et les enfants et s'installent durablement.





Invasions barbares — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasions_barbares
La recherche historique regroupe sous l'expression invasions barbares les ...... choix que de reconnaître sa défaite dans un nouveau traité datant de 442.
Invasions barbares – Chronologie des invasions germaniques
www.histoire-des-belges.be/...invasions-barbares/chronologie-des-invasi...
Déroulement chronologique des invasions barbares qui finiront par entraîner ... 442. Rome accepte de céder tous les territoires d'Afrique du Nord aux Vandales.

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