Cette
page concerne l'année 442 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
PHILOSOPHIE
PARTIALE AUTOUR DES MOTS INVASIONS ET BARBARES.
Les
travaux menés depuis la Seconde Guerre mondiale ont conduit à
remettre en question aussi bien le concept d’« invasions
barbares » utilisé dans plusieurs langues romanes, que celui
de Völkerwanderung (migration des peuples) utilisé dans les langues
germaniques. Les historiens Allemand et Germanophones préfèrent le
terme, moins péjoratif, de « migration des peuples »,
tandis que la plupart des historiens Anglo-Saxons parlent aujourd'hui
de « Migration des peuples » pour évoquer cette période de
l'histoire.
Chacun
des deux termes de l’expression « invasions barbares »
pose problème. Le mot « invasion » implique un groupe
homogène qui fait une entrée soudaine et violente sur le territoire
d’une population autochtone et, par le pillage et la destruction,
soumet, chasse ou annihile celle-ci... (nous
sommes bien d'accord et s'est bien ce qui c'est produit) Divers
modèles ont été élaborés au cours des dernières années,
modèles qui remettent en cause l'image traditionnelle d’une
communauté compacte se mettant collectivement en marche au même
moment, de même qu'elle nuance le caractère systématique de
violence. Ces modèles sont de deux types, nullement exclusifs. Le
premier modèle appelé « avancée par vagues » part du
principe que les civilisations agricoles, voyant croître leur
population et par conséquent leurs besoins en nourriture, se sont
étendues progressivement aux dépens des civilisations de
chasseurs-cueilleurs qui les entourent. Le second modèle est celui
du « transfert des élites » où de petits groupes
conquièrent un territoire déjà peuplé dont ils remplacent l’élite
dominante tout en laissant en place les structures sociales et
économiques traditionnelles.
Le
second problème est lié au mot « barbare ». Les
Romains, et les Grecs avant eux, regroupent sous ce terme tous ceux
qui ne parlent pas leur langue et ne partagent pas leur modèle de
civilisation basé sur la cité et l’écriture... Avec l’extension
du christianisme apparaît un deuxième clivage, cette fois entre
chrétiens et païens, le terme « barbare » étant alors
utilisé pour décrire des populations non ou faiblement
christianisées.
« Des
nations innombrables et féroces se sont rendues maîtresses de la
Gaule. Tout le territoire compris entre les Alpes et les Pyrénées,
l’Océan et le Rhin a été dévasté par les Quades, les Vandales,
les Sarmates, les Alains, les Gépides, les Hérules, les Saxons, les
Burgondes, les Alamans, les Pannoniens…
Mayence
a été prise et détruite, et des milliers d’hommes égorgés dans
l’église. Worms est tombé après un long siège.
Les
pays où se trouvent Reims…, Arras…, Tournai, Spire, Strasbourg,
se sont retrouvés Germains.
Aquitaine,
Novempopulanie, Lyonnaise, Narbonnaise ont été dévastées ». (je
pense que cela ne s'est pas fait dans la douceur et avec des cadeaux
de bienvenues ni d'un côté ni de l'autre)
Dans
de nombreux cas, l’arrivée d’étrangers s’est effectivement
accompagnée de violence à l’endroit des populations existantes.
Mais
dans d’autres cas, les territoires où arrivent les migrants sont
vides d’occupants, Les nouveaux venus peuvent dès lors s’y
installer sans brutalité même s’il s’agit d’un territoire
appartenant à l’Empire Romain. Là où existe une population
autochtone, surtout si celle-ci possède une civilisation supérieure
(au lieu de croire cela n'est-il pas plus juste
de dire qu'ils n'ont pas les mêmes civilisations) c’est
souvent cette dernière qui procède à l’acculturation des
nouveaux arrivants, moins nombreux qu’elle.
(là encore le parti-pris est flagrant) C'est le cas dans les
parties à majorité Albanaise, Grecque ou Valaque des Balkans et de
Dacie, où les Slaves adoptent la langue de la majorité de la
population parmi laquelle ils se sont établis et où ils ne forment
qu’une minorité (alors que, dans d'autres parties de ces
territoires, c'est le contraire qui se produit et les autochtones
sont slavisés. Le même phénomène semble s’être produit dans le
cas des Lombards du VIe siècle qui perdent progressivement
leurs caractères distinctifs pour adopter les traditions des peuples
établis sur le moyen Danube dominé par les Gépides. (l'auteur
oublie que cela ne s'est fait ni instantanément, ni sans heurts)
La
notion allemande de Völkerwanderung ou « migration des
peuples » pose également problème. Elle présuppose, tout
comme l’expression française, la « migration »,
c’est-à-dire le déplacement de toute une population quittant
massivement le territoire ancestral pour faire fortune ailleurs.
(n'est-ce pas le cas tout compte fait.)
La
réalité, comme le démontre la recherche, est plus complexe.
Certes, il y eut des migrations massives, comme celle de dizaines de
milliers d'Ostrogoths qui quittent la Pannonie pour les Balkans en
473, groupe qui atteint presque
100
000 personnes un an plus tard par l’ajout d'Ostrogoths de Thrace et
de réfugiés ruges, lorsqu’il quitte les Balkans pour l’Italie
en 488. (il est à penser que de chaque côtés
il y eut des dégâts et des drames)
Mais
dans de nombreux autres cas, il est plus que probable qu’il se soit
agi de petits groupes d’individus particulièrement aventureux, qui
pour diverses raisons (climatiques, économiques, politiques ou par
simple recherche de richesse et de gloire), (
il faudrait peut-être redescendre sur terre et une fois pour toutes
comprendre, que sauf en cas de fuites devant l'ennemi, ou la famine,
ceux qui comme cela en passant se prennent fantaisie d'aller voir si
ailleurs l'herbe est plus verte c'est bien avec en tête l'idée
d'éclairer le terrain) laissent derrière eux parents et
amis pour se lancer dans une aventure.
Par
ailleurs, ce terme de « migration » fait référence à
un processus que l’on conçoit de nos jours de façon bien
différente que dans le passé. Le rapport que Jordanès fait de la
migration des Goths vers la mer Noire a longtemps servi de modèle au
concept traditionnel :
« Lorsque
son peuple s'est beaucoup augmenté en nombre, le roi Filimer, fils
de Gadaric […] prend la décision que l’armée des Goths et leurs
familles doivent quitter cette région (près de la Baltique). Dans
leur recherche de lieux habitables et plaisants, ils arrivent en
Scythie, que l’on appelle Oium dans la langue locale. Ils sont
enchantés de la richesse du pays et on dit que lorsque la moitié de
l’armée à traversé la rivière, le pont s’écroule de telle
sorte que personne ne peut plus passer d’une rive à l’autre. […]
Cette
partie de l’armée qui a traversé la rivière et qui est entrée
avec Filimer dans le pays de Oium prend possession de cette terre
convoitée. (tien voilà un mot qui contredit
l'esprit de possession pacifique énoncé plus haut.) Elle
fait bientôt face à des gens de la race de Spali il y a combat et
l’armée de Filimer est victorieuse. (pousse
toi de là que je m'y mette) De là, les vainqueurs se hâtent
vers les confins du pays Scythe qui est près de la mer Noire. »
L’impression
que l’on retire de cette description est celle d’un roi unique
qui conduit un peuple unifié vers de nouvelles terres et fonde un
nouveau royaume après avoir vaincu (et probablement chassé) les
populations autochtones. (en est-il autrement)
D’une part, ce modèle étendu à l’ensemble des migrations ne
rend pas compte des différences existant entre les invasions des IIe
/ IIIe siècles et celles des IVe / Ve siècle (ah
et pourtant le schéma est le même dans les deux cas des peuples en
voie d'expansion se sont arrogés le droit d'aller s'installer chez
d'autres peuples et de les battre, les tuer ou en faire leurs
esclaves,) d’autre part, il ne correspond pas à la réalité
des faits... (relire tout les récits de ces
transhumances et quelque soit le peuple ou le sens du voyage il y a
toujours un sous entendu de conquête et de remplacement... pas
toujours abouti mais réel)
Dans
le cas précis que décrit Jordanès, il est avéré que non
seulement les Goths mais toute une série de peuplades Germaniques
prennent part à cette migration. Par ailleurs, celles-ci n’agissent
pas comme un groupe unifié : Aucune autre source que Jordanès
ne fait référence à un Filimer qui soit l’unique chef des Goths,
elles mentionnent au contraire divers chefs comme Cniva, Argaith,
Guntheric, Respa, Veduc, (c'est bizarre il me
semble que toutes ces peuplades étaient poussés au c...
par un autre peuple conquérant nommé « Hun » ?)
D’autres
sources montrent que divers groupes opérèrent de façon différente,
les uns par terre, s’alliant parfois à des tribus différentes,
les autres par mer, sur un vaste territoire s’étendant de
l’embouchure du Danube jusqu’à la Crimée distante de plus de 1
000 kilomètres. Enfin, le résultat de cette migration est, non pas
la création d’un seul royaume comme le sous-entend Jordanès, mais
de plusieurs. Selon Heather, Jordanès a simplement plaqué la
réalité goth du VIe siècle où il a vécu sur le IVe siècle.
(Justement les grandes invasions du IVe au Ve
siècles se sont faites presque exclusivement dans le but de la
conquête)
De
la même façon, la notion de « peuple » héritée de
l’ère des nationalités représentant des groupes sociaux
homogènes fermés aux étrangers ne peut s’appliquer aux premiers
siècles de notre ère. Ne serait-ce qu’en raison des difficultés
de transport, les « peuples », si on se réfère à une
notion géographique, se limitaient souvent à ce qui n'est
aujourd’hui qu'un département. (Ce n'est
pas l'impression que l'on a lorsque l'on regarde les cartes
géographiques de leur territoires d'origines) J'en suis en
termes de société, et en dépit de ce qu’impliquent les termes
latins de gentes ou de nationes, le terme de tribu ou de peuplade
serait plus adéquat pour décrire la réalité que celui de peuple.
Dans de nombreux cas, on voit de petites communautés s’intégrer à
des collectivités plus importantes. Ainsi, on peut trouver des Ruges
ou des Hérules associés à des communautés de Goths. Dans ces cas,
on doit plutôt parler d’alliances que de peuples et l’identité
ainsi engendrée serait de nature politique plutôt que culturelle,
donc logique que leur identité disparaissent dans la vague)(mais
c'est toujours le même scénario les plus fort balaient tout sur
leur passage emmenant avec eux les plus faibles souvent réduit en
esclavage ou exploités)
Les
ambassadeurs des Huns réveillent l’attention de Théodose, en lui
rappelant qu’ils sont voisins en Europe et en Asie, qu’ils
s’étendent d’un côté jusqu’au Danube (Europe centrale) et de
l’autre jusqu’au Tanaïs « fleuve le Don qui se jette dans
la mer d'Azov). (immense territoire)
Sous le règne de son père Arcadius, une bande audacieuse de Huns
avait ravagé les provinces de l’Orient, d’où ils se sont
retirés avec d’immenses dépouilles et une multitude de captifs
(eh oui ils ne sont pas venus en villégiature
mais bien pour combattre et piller) ils se sont avancés, par
un chemin secret, le long des côtes de la mer Caspienne, ont
traversé les montagnes de l’Arménie couvertes de neiges
éternelles, et passé le Tigre, l’Euphrate et le Halys, ils ont
rééquipé leur cavalerie fatiguée d'excellents chevaux de
Cappadoce, ont occupé les hauteurs de la Cilicie, et interrompu les
chants et les danses joyeuses des habitants d’Antioche.
Leur
approche a fait trembler l’Égypte, les moines et les pèlerins de
la Terre-Sainte se hâtent de s’embarquer, pour éviter leurs
fureurs... Les Orientaux se souviennent encore avec terreur de cette
invasion... (ce récit contredit de façon
définitive l'idée que les « barbares » viennent dans
les pays de leurs voisins en toute amitié)...
Ils
attaquent l’Empire d’Orient, en 441.Tandis que les puissances de
l’Europe et de l’Asie cherchent à détourner le danger qui les
menace, l’alliance d’Attila maintient les Vandales dans la
possession de l’Afrique. (Ceux-là non plus
ne sont pas déplacés pour seulement ce promener ils avaient en
ligne de mire l'Afrique et l’Italie). Une troupe de Barbares
viole la sûreté du commerce, tue ou disperse les marchands, et
détruit totalement la forteresse. (toujours
avec gentillesse et amour), Les Huns défendent cet outrage
comme un acte de représailles, et allèguent que l’évêque de
Margus est entré sur leur territoire, où il a découvert et dérobé
le trésor secret de leurs rois... Ils exigent qu’on leur restitue
le trésor, et qu’on leur livre le prélat et les sujets fugitifs
qui ont échappé à la justice d’Attila. (c'est
un mensonge couvrant du brigandage et du terrorisme)
Le
refus de la cour de Byzance est le signal de la guerre, et les
habitants de la Mœsie applaudissent d’abord à la généreuse
fermeté de leur souverain, mais dès que la destruction de
Viminiacum et des villes voisines les avertis de leur propre danger,
ils adoptent une morale plus relâchée, et prétendent qu’on peut
sacrifier justement un simple citoyen, bien qu’innocent et
respectable, à la sûreté de tout un pays. (La
loi du plus fort est toujours la meilleur) L’évêque de
Margus, qui n’aspire point à la couronne du martyre, soupçonne
leur dessein, et le prévient. Il ose traiter avec les princes des
Huns, s’assure, par des serments solennels, de son pardon et d’une
récompense, poste secrètement un corps nombreux de Barbares sur les
bords du Danube, et, à une heure convenue, ouvre de sa propre main
les portes de la ville...
Une
ligne de châteaux ou forteresses protège les frontières de
l’Illyrie, et quoique la plupart ne consistent que dans une tour
défendue par une faible garnison, elles suffisent ordinairement à
repousser ou arrêter les incursions d’ennemis qui manquent
également de moyen pour faire un siège régulier, et de patience
pour l’entreprendre. L'effrayante multitude des Huns fait bientôt
disparaître ces faibles obstacles, ils réduisent en cendres les
villes de Sirmium et de Singidunum, de Ratiaria et de Marcianopolis,
de Naissus et de Sardica... Des myriades de Barbares, conduits par
Attila, envahissent, occupent et ravagent à la fois toute la largeur
de l’Europe, dans un espace d’environ 500 milles, depuis le
Pont-Euxin jusqu’à la mer Adriatique.
Dans
toutes les invasions qui ont désolé les empires civilisés du Midi,
les pâtres de la Scythie ont été généralement dirigés par un
sauvage esprit de destruction.
Tous
les habitants d’une ville emportée d’assaut, ou rendue à
discrétion, sont obligés de s’assembler dans quelque plaine
adjacente, on sépare les vaincus en trois classes.
La
première consiste dans les soldats de la garnison et les hommes en
état de porter les armes, dont le sort se décide dans l’instant...
ils ont l’alternative de s’enrôler parmi les Vainqueur, ou
d’être massacrés sur-le-champ par les troupes, qui les
environnent de toutes parts l’arc tendu et la lance en arrêt.
La
seconde classe, composée des femmes et filles jeunes et belles, des
artisans, des ouvriers de toutes les classes et de toutes les
professions, et de tous les citoyens dont on peut espérer une
rançon, se partagent entre les Barbares, ou également, ou en lots
proportionnés à leur rang dans l’armée.
Le
reste, dont la vie ou la mort sont également indifférentes aux
vainqueurs, obtiennent la liberté de retourner dans la ville d’où
on a enlevé tout ce qui paraît utile ou précieux. Ces infortunés
habitants, privés de leurs amis, de leurs parents, et de toutes les
commodités de la vie, paient encore un tribut pour pouvoir respirer
leur air natal. (quelle douce perspective qui
pourrait bien encore se répéter)
Il
faut réagir d’urgence, d’autant plus que les voisins, subodorant
un fléchissement de l’autre côté de la frontière, commencent à
s’agiter et à lancer des attaques.
A
la suite de dévastations causées par une première invasion de
divers peuples Germaniques, les autorités décident de fortifier les
villes Gauloises en les entourant d’enceintes. Pour construire les
remparts, les populations utilisent les débris des maisons de
plaisance, des arènes, des temples, des monuments et stèles
funéraires que les invasions ont détruits.
Par
ailleurs, pour renforcer la garde aux frontières et étoffer les
effectifs militaires, les différents empereurs Romains instaurent un
certain nombre de procédures tendant à incorporer des étrangers
dans les troupes Romaines. C’est ainsi que les anciens ennemis
deviennent, selon le cas,
- des auxiliaires,
- des lètes
- ou des fédérés.
Il
s’agit de corps de troupes originaires de peuples alliés ou soumis
à Rome et qui ne jouissent pas de la citoyenneté Romaine. Ces
troupes alliées complètent et soutiennent les légions Romaines
régulières.
Les
soldats incorporés dans les unités auxiliaires sont moins bien
considérés que leurs collègues légionnaires Romains :
- La durée du service est généralement de 25 ans (contre 20 dans la légion)
- La solde est moindre que celle des légionnaires
- Lors des combats, les troupes auxiliaires se trouvent en première ligne afin d’économiser les effectifs des légions.
Les
lètes (Laeti)
Les
lètes sont des prisonniers Barbares installés par l’empereur
Romain pour assurer le repeuplement des régions dévastées.
- Ils sont désarmés et déplacés de force vers les terres de l’empire qu’ils doivent défricher et cultiver
- Les hommes sont astreints au service militaire obligatoire et sont placés directement sous domination militaire.
Cette
situation est ressentie comme une infamie par le vaincu : Être
déplacé et privé de ses armes revient à lui ôter le statut
d’homme dans sa tradition Germaine.
Les
peuples fédérés (foedi)
Le foedus est
un traité passé entre l’Empire Romain et un peuple étranger qui
prend alors le statut de « peuple fédéré ». Le foedus autorise
l’installation de ce peuple sur le territoire sous domination
Romaine aux conditions suivantes :
- Le peuple fédéré s’installe de façon indépendante, avec ses propres lois et ses dirigeants
- Le peuple fédéré n’est pas soumis à la loi romaine ni à l’impôt romain
- Les Romains qui demeurent sur le territoire du fédéré dépendent de la loi romaine
- L’Empire romain peut recruter des soldats chez le fédéré contre rétribution. Ces soldats combattent avec leur armement et leur chef, et non avec un armement ou des officiers Romains. (C'est en grande partie ce qui affaiblira l'empire Romain d'Occident et causera sa perte).
Le
statut de fédéré est très avantageux pour le peuple Barbare. Dans
la pratique, le foedus constate presque toujours un rapport de force
en faveur des Barbares :
- Il consacre l’occupation de fait sur des territoires Romains perdus
- Aux yeux des Barbares, ce traité est un engagement de personne à personne et non pas un accord qui engage l’Empire Romain. Ils considèrent donc que le traité devient caduc à la disparition de l’empereur ou de sa famille.
- Il permet simplement à l’Empire Romain d’obtenir une paix pour quelques années et quelques troupes combatives tant qu’elles sont bien payées.
Les
Barbares sont enrôlés dans les légions Romaines cantonnées aux
frontières de l’Empire et forment le gros de l’armée Romaine.
Ils se transforment en soldats-laboureurs, capables de quitter les
travaux des champs pour reprendre les armes.
Ils
gardent toutefois comme ambition d’arracher des terres aux Romains
Au
fil du temps, certains Barbares se sont vu confier des postes à
responsabilité et ont pu accéder aux postes les plus élevés de la
hiérarchie militaire Romaine.
La
mainmise des empereurs sur l’armée décroît progressivement.
Les
invasions Barbares sont une longue suite d’assauts ou
d’infiltrations, contenus au début par le limes, mais qui
commenceront à s’intensifier dès le IIIe siècle. Elles se
présentent sous trois formes :
1.Dès
la fin du IIIe siècle, les empereurs Romains accueillent de plus en
plus de mercenaires Barbares comme soldats dans les rangs de l’armée
alors que les Romains d’origine se désintéressent peu à peu de
la guerre.
En
outre, Rome concède de plus en plus de territoires à des Germains
alliés à des fins de colonisation. Graduellement, ces derniers
fondent des royaumes souverains sur le sol de l’Empire.
2.
Les colons Germains n’offrent bien souvent qu’une faible barrière
de protection contre les autres tribus qui, dans leur fuite devant
les Huns, n’ont d’autre possibilité que de pénétrer
brutalement sur le territoire de l’Empire. Aux IVe et Ve siècles,
les invasions prennent la forme d’attaques de plus en plus
virulentes.
3.
Alors que l’Italie est attaquée par les Wisigoths d’Alaric,
l’Empire se voit obligé de dégarnir sa frontière du Rhin pour
renforcer les légions stationnées en Italie. Il n’en faut pas
plus aux Vandales, Suèves et Alains pour franchir le Rhin, dévaster
la Gaule et poursuivre vers l’Espagne.
Un
petit chef Franc nommé Clodion prend part à l’offensive
avec ses guerriers. Vers 430, il franchit la Chaussée Romaine à
Cambrai et atteint la Somme. Un peu plus tard, Trèves succombe
également et les Ripuaires peuvent occuper tout le pays entre le
Rhin, la Meuse et la Moselle. Encouragés par ses avancées ils font
venir les femmes et les enfants et s'installent durablement.
Invasions
barbares — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasions_barbares
La
recherche historique regroupe sous l'expression invasions barbares
les ...... choix que de reconnaître sa défaite dans un nouveau
traité datant de 442.
Invasions
barbares – Chronologie des invasions germaniques
www.histoire-des-belges.be/...invasions-barbares/chronologie-des-invasi...
Déroulement
chronologique des invasions barbares qui finiront par entraîner ...
442. Rome accepte de céder tous les territoires d'Afrique du Nord
aux Vandales.
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