1
MARS 2016...
Cette
page concerne l'année 436 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
L'ÉDIFIANTE
VIE DE SAINTE MÉLANIE.
Mélanie
la Jeune est une sainte chrétienne née en 383, son prénom est
Valéria Mélania. Originaires d'Espagne, ses parents, Publicola et
Albina, souhaitent la voir mariée à l'âge de 14 ans, alors qu'elle
désire suivre la vie monastique comme sa grand-mère paternelle
Mélanie l'Ancienne. Il leur naît d'abord une fille, qu'ils
consacrent à Dieu. Tout en gardant les apparences de la vie mondaine
d'une riche aristocrate, la jeune Mélanie commence pourtant à
porter un tissu rugueux sous ses robes de soie et à mener en secret
une vie de mortification.
En
403, elle met prématurément au monde un fils qui meurt peu après,
et elle n'échappe elle-même à la mort qu'après avoir fait jurer à
son époux de ne pas différer davantage son désir.
Sa
grand-mère, Mélanie l'Ancienne, est revenue d'Orient l'année
précédente, au bout de 37 ans d'absence, pour la soutenir et
encourager sa sainte résolution. Finalement libérés de toute
attache à la suite de la mort de leur fille et du père de Pinien
les 2 époux quittent leur somptueuse demeure pour se retirer dans
une de leurs propriétés des environs de Rome et se consacrer aux
soins des voyageurs et au secours des malades et des prisonniers.
Après
avoir fait un rêve (le franchissement d'un mur élevé avant de
passer la porte étroite pour parvenir au Royaume des Cieux), Mélanie
et son mari vendent leurs biens, sur les conseils de Mélanie
l'Ancienne. Leurs immenses propriétés s'étendent de la Bretagne à
l'Espagne.
La
vente se fait au profit de nombreux monastères et églises et
Mélanie affranchit en plus tous ses esclaves, au nombre de 8 000 (3
pièces d'or leur est données à chacun). Cela se fait malgré les
désaccords de nombreux membres de leur famille et de politiciens
pour ne pas compromettre l'économie de l'État.
Elle
fait couler des flots-d'or d'Occident en Orient : Églises et
monastères sont fondés un peu partout, or, pierreries, vaisselles
et tissus précieux sont consacrés au Service Divin, des territoires
entiers sont cédés à l’Église ou le produit de leur vente
distribué en aumônes.
Mélanie
et Pinien fuient en 410, lors de l'invasion des Goths d'Alaric Ier.
Ils sont accompagnés d'Albina et de Mélanie l'ancienne, et
s'enfuient en Italie du nord, puis en Sicile avec 60 vierges et 30
moines, et s'établissent à Tagaste, en Afrique, pour vivre en
« véritable serviteurs du Christ ».
Mélanie
et sa famille restent environ 7 ans en Afrique. Elle y pratique un
véritable dévouement au culte de Dieu, puis part pour la Terre
Sainte où elle rencontre Saint Cyrille de Jérusalem.
En
417, Ils arrivent à Jérusalem où la grand-mère a déjà vécu. En
431, meurt la mère d'Albina, puis son mari Pinien (432/435). Tous 2
sont enterrés près de la grotte où le Christ avait prédit la fin
de Jérusalem. Après la mort de ses proches, elle fonde, comme sa
grand-mère, un monastère (de femmes) et un monastère d'hommes
(près de l'église de l'Ascension), l'un et l'autre au Mont des
Oliviers.
En
436, elle se rend à Constantinople, au chevet de son riche oncle
Volusien, qui fort malade accepte le baptême malgré ses convictions
païennes. Au vu de la situation politique, Mélanie le convertit.
L'Impératrice
Eudoxie, en pèlerinage en 437, lui demande conseil pour de nombreux
dons aux Églises et monastères.
Et
c'est en 439, lors de la fête de la Nativité qu'elle tombe malade
et rassemble les siens pour faire ses recommandations. Elle meurt le
31 décembre.
Son
monastère est entré dans le lectionnaire de Jérusalem comme
station liturgique. Il sera détruit vers 614 lors des invasions
Perses.
Gérontios,
son biographe, écrivit sa vie en grec. On trouve aussi des éléments
biographiques dans l' Histoire lausiaque de Pallade de Galatie et la
Vie de Pierre l'Ibère.
Au
moment où l’Église prend rang parmi les institutions officielles
de l'empire Romain, certaines dames de la haute aristocratie de Rome,
conquises par les récits des exploits ascétiques des moines
d’Égypte et par les exhortations enflammées de Saint Jérôme,
renoncent aux vanités du monde pour embrasser la voie étroite qui
mène au Royaume des cieux. Saintes Asella, Fabiola, Marcelle, Sainte
Paule et sa fille Eustochium, Sainte Mélanie l'Ancienne et sa
petite-fille Mélanie la Jeune dont nous célébrons la mémoire le
31 décembre , ont toutes abandonné richesses, gloire et vie
délicate pour se consacrer aux œuvres de bienfaisance et aux
travaux de l'ascèse, soit à Rome même, soit en Terre Sainte...
« Si
tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes et donne-le aux
pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux, puis viens et
suis-moi » (Mat. 19, 21).
Contrairement
au jeune homme riche de l’Évangile, Mélanie se dépouille avec
joie de tout pour suivre le Seigneur. Dès lors libérée, elle
s'engage dans l'arène de l'ascèse. Âgée d'à peine trente ans,
l'amour de Dieu brûle si fort en elle qu'elle se soumet à une
discipline digne des plus rudes combattants du désert, sans
s'accorder aucun accommodement, sous prétexte des habitudes
délicates acquises depuis sa jeunesse.
Elle
porte toujours sur elle un cilice rugueux, et, après un entraînement
progressif, elle passe toute sa vie dans le jeûne complet 5 jours
par semaine, ne prenant une sobre réfection que le samedi et le
dimanche.
Ce
n'est que sur les instances de sa mère, Albine, qui l'accompagne
partout, qu'elle consent à prendre un peu d'huile les 3 jours qui
suivent la fête de Pâques.
Elle
trouve tous ses délices dans la méditation de l’Écriture, des
vies des Saints et des œuvres des Pères de l’Église, qu'elle lit
en latin et en grec. Après un bref repos de 2 heures, elle veille en
prière toutes les nuits et enseigne aux vierges qui l'ont suivie à
joindre la veille et l'attente ardente de l’Époux à la chasteté.
Malgré
son désir croissant de ne vivre que pour Dieu et de consacrer tout
son temps à la prière sans distraction, elle ne peut se retirer à
cause de ses nombreuses obligations, aussi trouve-t-elle la solution
en consacrant ses journées à la charité et à la direction de ses
disciples, tout en réservant ses nuits pour Dieu seul, en
s'enfermant dans une sorte de coffre, où elle ne peut même pas
s'allonger. Aux assauts du démon de la vaine gloire, elle réplique
avec une méprisante ironie et cultive envers tous un tel esprit de
douceur qu'à la veille de sa mort elle peut dire qu'elle ne s'est
jamais endormie avec une pensée de rancune.
A Jérusalem, elle passe toutes ses journées dans la basilique de la Résurrection et, quand on ferme les portes au coucher du soleil, elle se rend au Golgotha pour y passer la nuit. Après un nouveau voyage en Égypte, auprès des Saints solitaires des déserts de Nitrie, elle s'installe sur le Mont des Oliviers dans une petite cellule en planches, que sa mère a fait construire en son absence. Elle y demeure pendant 14 ans (417-431). Chaque Carême, de la Théophanie à Pâques, elle s'y enferme strictement, revêtue d'un cilice et couchant sur la cendre, et n'y reçoit que sa mère, Pinien et sa jeune cousine Paule, fille de Sainte Paule. Cette austère réclusion ne l'empêche pas pour autant de porter son attention sur la vie de l’Église.
Elle nourrit un zèle ardent pour la Foi Orthodoxe et s'oppose avec force aux partisans de Pélage qui donne une trop grande part au libre arbitre de l'homme, en suivant l'enseignement de Saint Jérôme, rencontré à Béthléem, et de Saint Augustin qui lui porte une grande admiration et lui a dédié son ouvrage Sur la Grâce du Christ et le péché originel (418).
A Jérusalem, elle passe toutes ses journées dans la basilique de la Résurrection et, quand on ferme les portes au coucher du soleil, elle se rend au Golgotha pour y passer la nuit. Après un nouveau voyage en Égypte, auprès des Saints solitaires des déserts de Nitrie, elle s'installe sur le Mont des Oliviers dans une petite cellule en planches, que sa mère a fait construire en son absence. Elle y demeure pendant 14 ans (417-431). Chaque Carême, de la Théophanie à Pâques, elle s'y enferme strictement, revêtue d'un cilice et couchant sur la cendre, et n'y reçoit que sa mère, Pinien et sa jeune cousine Paule, fille de Sainte Paule. Cette austère réclusion ne l'empêche pas pour autant de porter son attention sur la vie de l’Église.
Elle nourrit un zèle ardent pour la Foi Orthodoxe et s'oppose avec force aux partisans de Pélage qui donne une trop grande part au libre arbitre de l'homme, en suivant l'enseignement de Saint Jérôme, rencontré à Béthléem, et de Saint Augustin qui lui porte une grande admiration et lui a dédié son ouvrage Sur la Grâce du Christ et le péché originel (418).
En
prenant des exemples dans la vie des Pères, elle les exhorte à la
persévérance dans le combat spirituel, à la vigilance contre les
pièges du malin, au zèle et à la concentration de l'intelligence
dans la prière nocturne, et surtout à la charité. « Toutes
vertus et toutes ascèses sont vaines sans la charité, disait-elle.
Le diable peut aisément imiter toutes nos vertus, il est vaincu
seulement par l'humilité, et la charité ».
Vers
la fin de 436, elle se rend à Constantinople à la demande de son
oncle, le puissant Volusien, qui est resté attardé dans le
paganisme. En arrivant, elle le trouve gravement malade et réussit,
avec l'aide du Saint Patriarche Proclus, à le décider de recevoir
le Saint Baptême avant de mourir.
Ayant
trouvé la capitale agitée par les querelles concernant la doctrine
hérétique de Nestorius, elle fait campagne pour le Dogme Orthodoxe
avant de regagner en hâte son Monastère du Mont des Oliviers.
L'année
suivante, l'impératrice Eudoxie entreprend un pèlerinage en Terre
Sainte sur les recommandations de Sainte Mélanie, avec qui elle a
sympathisé à Constantinople et qu'elle considère comme sa mère
spirituelle. Outre son enseignement et le spectacle édifiant de sa
communauté, la souveraine lui demande ses conseils avisés pour les
nombreuses fondations et riches donations qu'elle fait alors aux
Églises et aux Monastères.
Dieu accorde sans retard à sa servante les guérisons qu'elle lui demande mais, avertie des pièges du démon de la vaine gloire, Mélanie donne toujours à ceux qui viennent demander son intercession soit de l'huile tirée des veilleuses placées au-dessus des tombeaux des Martyrs, soit quelque objet ayant appartenu à un saint personnage, de sorte qu'on ne croit pas que la guérison était due à sa propre vertu.
Après avoir menée une telle course, constamment tendue en avant à la poursuite de l’Époux céleste, elle n'a plus pour désir que d'être déliée de cette vie pour être avec le Christ (Phil. 1, 23).
Dieu accorde sans retard à sa servante les guérisons qu'elle lui demande mais, avertie des pièges du démon de la vaine gloire, Mélanie donne toujours à ceux qui viennent demander son intercession soit de l'huile tirée des veilleuses placées au-dessus des tombeaux des Martyrs, soit quelque objet ayant appartenu à un saint personnage, de sorte qu'on ne croit pas que la guérison était due à sa propre vertu.
Après avoir menée une telle course, constamment tendue en avant à la poursuite de l’Époux céleste, elle n'a plus pour désir que d'être déliée de cette vie pour être avec le Christ (Phil. 1, 23).
Tombée
malade en fêtant la Nativité à Bethléem (439), elle rassemble ses
religieuses dès son retour à Jérusalem pour leur délivrer son
testament spirituel. Elle les assure qu'elle sera toujours
invisiblement présente parmi elles, à condition qu'elles restent
fidèles à ses prescriptions et qu'elles gardent avec crainte de
Dieu leurs lampes allumées, telles des vierges sages (Mat. 25,
1-13), dans l'attente de la venue du Seigneur.
Au
bout de 6 jours de maladie, elle fait ses dernières recommandations
aux moines et désigne Gérontios comme supérieur et père spirituel
des deux communautés, puis elle s'endort doucement, avec une joie
confiante, en prononçant ces paroles : « Comme il a plu
au Seigneur, voilà ce qui est advenu ». Des moines venus des
monastères, des déserts et de toutes les extrémités de la
Palestine célèbrent une vigile de toute la nuit et, au moment de
l'ensevelir, au petit matin, les uns et les autres la recouvrent de
vêtements, ceintures, cuculles et de maints autres objets qu'ils ont
reçus en bénédiction de la part de saints personnages.
Le
monastère de Sainte Mélanie est détruit en 614, lors de l'invasion
Perse, mais on vénère encore sa grotte au Mont des Oliviers.
Mélanie
la Jeune — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mélanie_la_Jeune
Mélanie
la Jeune est une sainte chrétienne née en 383 ; son prénom était
Valéria Mélania. ... En 436, elle se rend à Constantinople, au
chevet de son riche oncle ... Mélanie la Romaine · Sainte Mélanie
la Jeune, Couronne de l'année civile ...
La
vie et la conduite de notre vénérable Mere Melanie la ...
www.icones-grecques.com/textes/synaxaires-vies-de.../vie_melanie.htm
Sitôt
la cérémonie des noces achevée elle proposa à son jeune époux de
vivre dans la ... Sa grand-mère, Mélanie l'Ancienne, était revenue
d'Orient l'année .... Vers la fin de 436, elle se rendit à
Constantinople à la demande de son oncle, ...
sainte
Mélanie la romaine - Histoire et histoires de Russie
www.histoire-russie.fr/icone/saints_fetes/textes/melanie.html
Sitôt
mariée, elle proposa à son jeune époux de vivre comme frère et
soeur; il refusa, ... Sa grand-mère, Mélanie l'Ancienne, était
revenue d'Orient l'année .... Vers la fin de 436, elle se rendit à
Constantinople à la demande de son oncle ...
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