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MARS 2016...
Cette
page concerne l'année 422 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
MAXIMUS |
Le
colosse de Barletta, improprement dit Eraclio est une grande statue
de bronze (5 m de haut), repêchée au début du XIIIe siècle
après le naufrage d'un bateau Vénitien qui la rapporte de
Constantinople.
Elle
est restaurée avec notamment l'ajout d'une croix, et placée devant
la Basilique du Saint-Sépulcre. Celle-ci représente un empereur
Romain de l'Antiquité tardive, dont l'identification a suscité de
nombreuses hypothèses : Valentinien Ier ou Honorius sont les
plus en faveur.
C'est
une statue de bronze haute de plus de 5 m (Pi. I), dressée devant
l'un des côtés de l'église du Saint-Sépulcre à Barletta, petit
port sur l'Adriatique, à 65 km au nord de Bari et à l'est de
Cannes. Elle a été repêchée au large de cette côte des Pouilles,
après le naufrage d'un bateau Vénitien qui, au cours du XIIIe
siècle l'amène de Constantinople à Venise, peut-être pour orner à
Ravenne un arc de triomphe à la gloire de l'empereur Honorius,
fondateur de la dernière capitale de l'Empire Romain d'Occident. Au
XIIIe siècle effectivement, Venise, affrontée à la République de
Gênes en Mer Adriatique, tourne son expansion vers le littoral des
bouches du Pô, tant vers Ravenne que vers Padoue, et il est possible
que le doge Dandolo, lors de la prise de Constantinople en 1204, ait
fait enlever cette statue colossale, comme il a fait enlever les
chevaux en bronze de l'Hippodrome pour orner le porche de la
basilique Saint-Marc, de même que des lions en bronze sont enlevés,
au Pirée, pour garder les portes de l'Arsenal de Venise.
Vers
la fin du XIIIe siècle, tout le littoral adriatique devient
tributaire des doges Vénitiens qui se disent « Seigneurs d'un
quart et demi de l'Empire Romain ».
À
Barletta, cette statue impériale est d'abord placée dans l'église
du Saint-Sépulcre, refaite précisément au XIIIe siècle, et elle
est citée pour la première fois en 1309 par Charles II d'Anjou.
Ensuite la statue, très abîmée, est réparée probablement en 1431
par le sculpteur Fabio Aliano, qui restaure les jambes, l'avant- bras
gauche et une grande partie du bras droit ainsi que la main.
L'identification
de l'empereur représenté par le Colosse de Barletta suscite et
continue de susciter diverses hypothèses qui le situent dans une
période allant du milieu du IVe au milieu du VIe siècle,
H.
Koch, est le premier à en donner dès 1912 une analyse détaillée,
il en fait un Valentinien Ier (364-375) à cause tant du portrait
physique et moral brossé par Ammien Marcellin, XXX, 9, 5, que de
certaines effigies monétaires, où cependant le nez est plus long
que celui du Colosse.
THEODOSE Ier |
En
1973, Pasquale Testini reprend attentivement l'examen de la coiffure,
du diadème et du visage d'homme âgé à la barbe nettement indiquée
de l'empereur de Barletta, qu'il propose d'identifier à Honorius
vers la fin de son règne (395-423). Or cette identification me
paraît être la plus plausible, d'autant mieux qu'aux arguments de
P. Testini on peut en ajouter d'autres, tirés tant des monnaies et
des diptyques consulaires que de textes sur la situation politique à
Ravenne et à Constantinople pendant la décennie 415-425.
ARCADIUS |
Il
faut en effet s'attarder sur la croix mise dans la main droite du
Colosse de Barletta par le restaurateur du XVe siècle. Celle-ci,
trop courte pour compléter le geste conventionnel de l'empereur qui
l'élève au-dessus de sa tête, est plutôt une croix dominant une
longue lance de vainqueur.
En
406 Honorius, tant sur le diptyque d'Aoste qu'au revers des solidi
émis à Ravenne la même année, tient de la même façon un
labarum, mais, au revers du solidus ravennate de 421, où il est
couronné par la main de Dieu, c'est avec une longue lance terminée
par une croix monogrammatique, qu'il transperce la bête gisant à
ses pieds, bien qu'au droit d'un solidus également ravennate de 422
réapparaisse le chrisme du labarum constantinien, inscrit dans le
bouclier que tient l'empereur lequel a toute fois un visage aussi
jeune qu'en 406. Mais, comme nous le verrons, la longue lance
terminée par une croix latine simple, apparaît dès la fin de 425
au revers d'un solidus frappé à Rome par le jeune empereur
d'Occident Valentinien III Ainsi est-ce entre 421 et 425 qu'on adopte
sur les monnaies d'or la représentation de l'empereur tenant une
longue lance en forme de croix. Or, on ne connaît pas au IVe siècle
des statues impériales où l'empereur tient une longue lance
cruciforme.
COLOSSE DE BARLETTA |
Si
le signum crucis apparaît entre 394 et 422 sur des séries de solidi
orientaux et occidentaux, c'est d'ailleurs de 2 manières
différentes, marquant sans doute deux étapes. La première étape
correspond à l'apparition, discrète, d'une petite croix, tantôt
latine, tantôt chrismée, posée sur la poitrine de l'empereur au
droit de deux ou trois séries de solidi qui ont été, comme l'a
montré J. Lafaurie, « vraisemblablement frappés à
Thessalonique entre 393/395 et 402/408 ». Ces monnaies d'or d'entre
393 et 408, antérieures à la mort d'Arcadius, le 1er mai 408.
Concluons
que si le Colosse de Barletta représente Honorius, ce n'est point
pour ce motif que les habitants d'un petit port du littoral des
Pouilles le font, au XVe siècle, restaurer et placer devant l'un des
côtés de l'église du Saint-Sépulcre, près du Castello dominant
la mer.
Sans
doute est-ce plutôt parce que cet empereur cuirassé, robuste et au
visage résolu, brandissant, telle une massue, la croix que le
restaurateur a mise dans sa main droite, semble ainsi menacer
l'ennemi, en l'occurrence les nouveaux barbares agresseurs que sont
les Turcs du Grand Sultan de Constantinople, les Infidèles, dont les
navires commencent d'apparaître en Mer Adriatique. De fait, c'est
seulement la victoire navale des États chrétiens à Lépante, en
1571, à laquelle participe tout ce qui reste de flotte Venitienne,
qui arrête l'expansion Turque dirigée vers les côtes Italiennes.
Et,
sans doute est-ce encore l'attitude menaçante du Colosse de Barletta
restauré qui, au XIX-XXe siècle, le fait identifier à d'énergiques
empereurs qui ont vaincu des Barbares, à Valentinien Ier, à Marcien
ou à Justinien, plutôt qu'à l'apathique Honorius qui a laissé les
Wisigoths de 410 prendre Rome.
UN MISSORIUM |
Le
missorium de Théodose Ier est un grand plat d'argent d'apparat
conservé à la Real Academia de la Historia, à Madrid. Le missorium
provient d'un trésor d'argenterie, qui comprend également 2 coupes,
découvertes en 1847 à Almendralejo, près de Mérida dans la
province Espagnole de Badajoz. Probablement réalisé à
Constantinople pour célébrer les decennalia (le 10e anniversaire du
règne) de l'empereur Théodose Ier, il le représente en train de
remettre un codicille à un haut fonctionnaire, flanqué de ses deux
coempereurs, Valentinien II et Arcadius. C'est un des plus bel
exemple d'argenterie des largesses impériales (largitio),
c'est-à-dire de la catégorie de ces objets de luxe réalisés en
vue des célébrations impériales (accession au trône, anniversaire
de règne principalement) et offerts en ces occasions par l'empereur
aux plus grands dignitaires de l'empire : Il s'agit
principalement de plats, d'assiettes, de coupes et de bols en
argent... Les vestiges de cette argenterie de prestige sont
extrêmement réduits : Seules 19 pièces ont survécu de cette
production importante (à en juger par les sources) toutes datées du
IVe siècle et émises par 6 empereurs différents.
Dans
cette série, le missorium de Théodose se distingue à la fois parce
qu'il est le plus récent et parce qu'il porte le décor le plus
élaboré : Les deux seuls autres exemples bien conservés un
tant soit peu comparables sont le plat de Kertch, conservé au musée
de l'Ermitage et représentant Constance II en cavalier, et celui de
Valentinien Ier (ou Valentinien II, l'identification est incertaine)
à Genève.
Il
faut y ajouter le fragment du trésor de Groß Bodungen qui porte
probablement le motif le plus proche de celui du missorium de
Théodose, mais qui est trop endommagé pour permettre une
identification ou une datation précise...
Le
plat de Madrid est en argent et présente des traces de dorure sur
les lettres. Sa taille est exceptionnelle par rapport aux plats
d'argent contemporains cités : Il mesure 74 cm de diamètre
pour une épaisseur qui varie entre 4 et 8 mm. Il repose sur un
anneau, d'un diamètre de 26 cm pour une épaisseur de 3 cm,
qui a été soudé au dos. Cet anneau possède une inscription
grecque précisant le poids officiel de l'objet (« 50 livres de
métal ») 50 livres romaines correspondent à un poids officiel
de 16,13 kg d'argent, alors que le plat n'en fait en réalité
que 15,35 kg : La différence pourrait être due au fait
que le plat a été pesé et marqué avant d'être décoré.
La
décoration, à la fois ciselée et réalisée au repoussé, a alors
enlevé un peu de métal.
Le
motif principal du décor est la représentation de l'empereur
régnant et de deux empereurs corégents. Une inscription court le
long du bord qui permet de l'identifier avec certitude :
D(ominus)
N(oster) THEODOSIVS PERPET(uus) AVG(ustus) OB DIEM FELICISSIMVM X.
« Notre Seigneur Théodose Perpétuel Auguste pour ce jour très
heureux du dixième (anniversaire de son règne). »
L'inscription
indique que le plat a été réalisé à l'occasion des decennalia
d'un empereur nommé Théodose. La présence de deux corégents
permet d'exclure immédiatement que ce Théodose soit Théodose II,
qui n'a qu'un seul corégent, son oncle Honorius, lors du 10e
anniversaire de son règne, célébré en 412 : Il s'agit donc
des decennalia de Théodose Ier, le 19 janvier 388, qui sont
célébrées alors que l'empereur réside à Thessalonique, il y
demeure en effet de septembre 387 à avril 388.
On
en a souvent conclu que le missorium est l'œuvre d'un atelier
Thessalonicien, mais il est tout aussi probable, étant donné le
délai de réalisation, qu'il est commandé et fabriqué à
Constantinople, avant le départ de la cour pour Thessalonique.
Lors
de sa découverte, le missorium est plié en deux par le milieu,
confirmation qu'il a été enfoui pour la valeur brute de son poids
en argent sans considération pour sa qualité artistique ou sa
valeur historique. (pratique courante comme le montre le cas d'un
autre missorium, celui du trésor de Groß Bodungen, qui n'est
parvenu qu'à l'état de fragments).
Le
plat ayant été plié vers l'intérieur, le décor a ainsi été
paradoxalement mieux conservé que si l'objet avait été enfoui tel
quel. Le découvreur, pour déplier le plat, l'a découpé au ciseau
le long du pli, endommageant ainsi une partie du décor, dont la tête
de l'empereur de gauche, et celle du dignitaire devant l'empereur
central.
Les
têtes impériales sont ceintes de diadèmes, de larges bandeaux à
deux rangs de perles, interrompus au-dessus du front par la monture
circulaire perlée d'une pierre précieuse ronde... Il s'agit depuis
que Constantin Ier l'a adopté, de l'attribut impérial par
excellence, qu'on retrouve sur tous les portraits impériaux,
monétaires (voir par exemple le solidus de Valentinien II plus bas),
ou sculptés (comme le buste d'Arcadius ou celui de Théodose II). De
surcroît les têtes des trois empereurs sont nimbées, comme c'est
souvent également le cas à cette époque sur les portraits
monétaires, mais également sur les diptyques impériaux ou
consulaires (par exemple l'empereur Honorius sur le diptyque de
Probus en 406) : Le nimbe est un attribut hérité du haut
empire indiquant la divinité, et n'est pas l'apanage de
l'iconographie chrétienne.
Alors
que l'identification de la figure impériale principale à l'empereur
Théodose Ier ne pose pas de difficulté, celle des deux coempereurs
est davantage débattue : Les premiers commentateurs ont en
effet volontiers considéré que le trio représenté correspond à
la famille impériale, Théodose étant flanqué de ses 2 fils et
successeurs, Arcadius, l'aîné à gauche, et Honorius, le cadet, à
droite. Cette identification ignore toutefois le fait que les 3
empereurs représentés sont ceints du diadème, signe qu'ils portent
le titre d’Augustus : or Honorius, qui est âgé de 4 ans
seulement en 388, ne reçoit ce titre qu'en 393, et ne peut être
représenté couronné du diadème avant cette date, où il n'est que
césar. Sur le bas-relief de l'obélisque de Théodose, où il figure
au sein de la famille impériale, vers 390-392, il ne porte ainsi pas
non plus de diadème, contrairement à son frère Arcadius, de sept
ans son aîné, et auguste depuis 383...
Par
conséquent, le troisième auguste représenté ne peut guère être
que Valentinien II, auguste depuis 375 : âgé de 17 ans en 387,
empereur régnant sur la partie occidentale de l'Empire, et
représenté comme tel sur la base de l'obélisque de Théodose aussi
bien que sur le missorium.
C'est
donc lui qu'il faut reconnaître dans l'empereur trônant à gauche
de Théodose, le long sceptre qu'il tient dans la main droite le
distinguant d'Arcadius, membre junior de cette trilogie impériale,
successeur désigné de son père, mais qui est encore trop jeune (11
ans) pour régner.
La
hiérarchie entre les augustes est soulignée de surcroît par la
taille proportionnelle à leur rang donnée aux trois figures sur le
missorium : Théodose est le plus imposant, et Arcadius le moins
grand, tout en étant représenté comme un adulte et non comme
l'enfant qu'il est encore, avec une taille supérieure à celle des
soldats et du fonctionnaire.
Là
encore, les principes sont les mêmes que sur la base de l'obélisque.
Une
autre hypothèse d'identification, radicalement différente, a été
avancée, qui remet en cause jusqu'à l'attribution du missorium au
règne de Théodose Ier et le renvoie, sur des critères
stylistiques, à celui de son petit-fils, Théodose II : Pour
réconcilier cette datation avec la représentation de trois
augustes, il est alors nécessaire de supposer qu'il s'agit de
Théodose II, Honorius et Valentinien III : le plat aurait été
réalisé en 421 sur les ordres de Constance III et de sa femme Galla
Placidia comme un outil de propagande pour promouvoir la
reconnaissance de leur fils Valentinien III comme auguste et héritier
d'Honorius par Théodose II, ce que refuse ce dernier. La tentative
pour imposer Valentinien III est de courte durée puisque Constance
III meurt la même année. Cette hypothèse tortueuse complique
inutilement l'interprétation et doit être rejetée, en faveur de
celle du trio impérial de 387.
Beaucoup
plus délicate, en revanche, est la question de l'identité du
personnage qui se tient debout devant Théodose et reçoit de lui le
codicille de sa nomination. La présence même de cette figure, qui
rompt la symétrie du décor, est un problème, tant elle peut
paraître incongrue dans une scène qui vise avant tout à
représenter les empereurs en majesté, dans le contexte, explicité
par l'inscription, de la célébration des decennalia... Aucun
témoignage ne permet d'affirmer que les empereurs associent à
l'anniversaire de leur règne l'investiture de hauts fonctionnaires,
et aucune autre pièce d'argenterie produite pour les largesses
impériales ne comporte ce motif. Il est clair qu'il s'agit d'un
personnage du plus haut rang, car eux seuls sont investis directement
par l'empereur.
Comparé
au missorium de Constance II ou à celui de Valentinien Ier/II, qui
portent chacun une évocation beaucoup plus simple et classique de
l'empereur triomphant, le programme iconographique du missorium de
Théodose se distingue par sa riche polysémie, mais aussi par
l'absence de toute référence chrétienne. Sur l'assiette de Kerch,
le chrisme figuré sur le bouclier du fantassin derrière Constance
II est une allusion directe au nouveau contexte chrétien du triomphe
impérial, introduit par la conversion de son père, Constantin Ier.
On retrouve ce type de bouclier sur les reliefs de la colonne
d'Arcadius et sur la mosaïque de Justinien à San Vitale. Quelques
décennies plus tard, sur le plat de Genève, l'empereur tient dans
la main gauche le labarum constantinien et c'est son nimbe qui porte
le chrisme, marque supplémentaire de la christianisation du pouvoir
impérial.
À
bien des égards, tout en étant exemplaire des images de propagande
impériale produites à cette époque, le missorium reste ainsi une
œuvre unique, dont l'interprétation détaillée demeure hautement
conjecturale. Il ne s'agit en tout cas pas d'un plat utilitaire,
contrairement à ce qui a parfois été soutenu, mais bien d'une
véritable icône impériale privée que son propriétaire devait
fièrement exhiber dans sa demeure. Ce don exceptionnel préserve et
accroît ainsi la loyauté et la révérence du haut fonctionnaire
qui le reçoit
envers
l'empereur.
422
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/422
Cette
page concerne l'année 422 du calendrier julien. Sommaire. [masquer].
1 Événements; 2 Naissances en 422; 3 Décès en 422; 4 Notes et
références ...
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Missorium
de Théodose — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Missorium_de_Théodose
Probablement
réalisé à Constantinople pour célébrer les decennalia (le
dixième ... à un haut fonctionnaire, flanqué de ses deux
coempereurs, Valentinien II et Arcadius. ..... III fut de courte
durée puisque Constance III mourut la même année.
Termes
manquants : 422
Vous
avez consulté cette page le 19/03/16.
Les
Jeux et les spectacles
www.ub.edu/grat/grat109.pdf
années
après, Théodose Je" mourut et la pourpre fut attribuée à ses
fils,. Arcadius, âgé de 18 ... Valentinien à Constantinople, en
423)... Enfin, Honorius ..... périodique, célébrés chaque 5, 10,
15, 20 ou 30 ans (quinquennalia, decennalia, ... (422) pendant les
tricennalia d'Honorius”. Réformes ..... C. T/1., II, 8, 22. 73. C.
Th.
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