15
MARS 2016...
Cette
page concerne l'année 421 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
EXISTENCE CONTROVERSÉE DU ROI CONAN MERIADEC.
Conan
Mériadec ou Mériadoc selon la graphie Armoricaine est inconnu de
Nennius, d'Orose, de Bède et de Gildas le Sage ainsi que des
historiens Francs comme Grégoire de Tours. Il est par contre
longuement évoqué par Geoffroy de Monmouth dans son « Historia
regum Britanniae » rédigée entre 1135 et 1138 où il est
présenté comme le neveu du roi de l'île de Bretagne Octavius qui
reçoit le royaume de Bretagne de Maximianus.
Selon
Alan J. Raude « Gaufrei de Monmouth en fait un des personnages
de sa fiction pseudo-historique Historia Regnum Britanniæ » ,
ce qui a brouillé sa réalité historique.
Conan
apparaît ensuite pour la première fois en Bretagne dans 2 textes
dont la datation est malheureusement très controversée : Le
Livre des Faits d'Arthur connu par un manuscrit du XVe siècle,
utilisé par Pierre Le Baud mais qui a été composé entre 954 et
1012 et le prologue de la Vita Goeznouei c'est-à-dire la vie de
Saint Goueznou (1019)
Nous
devons maintenant nous intéresser à l'Armorique (la Bretagne), dont
l'histoire semble être liée à celle de la Bretagne (la
Grande-Bretagne) entre la fin du IVe siècle et tout le long du Ve et
VIe siècle.
Geoffroy
de Monmouth dans son Histoire des rois de Bretagne situe l'histoire
de Conan Mériadec en 383, lorsqu'il est emmené par Magnus Maximus
sur le continent. Ils débarquent en Armorique tenue par le Franc
Himbaldus. Ce dernier est tué et la péninsule est conquise.
Magnus
Maximus avant d'envahir la gaule et de s'installer à Trèves,
attribue en récompense l'Armorique à Conan Mériadec voulant en
faire une nouvelle Bretagne, tout en la repeuplant.
Le
prestige de Geoffroy de Monmouth est tel que l'historicité douteuse
de Conan Mériadec sera réaffirmée pendant des siècles par les
historiens Bretons, même si on sait actuellement qu'il n'existe
aucune preuve convaincante de l'existence de Conan, et l'on sait par
ailleurs que Magnus Maximus débarque en fait vers l'embouchure du
Rhin. Il est revendiqué par la noblesse féodale, vers les XIe-XIIe
siècles, comme le fondateur du premier royaume Breton Armoricain,
qui l'a constitué avec la volonté politique de créer « une
seconde Bretagne » et « de la peupler uniquement de
Bretons. » Conan Mériadec est d'autant plus pris au sérieux
que la puissante famille de Rohan le considère comme son ancêtre
direct.
Cette
légende est donc à la fois créé pour affirmer les origines
spécifiques des Bretons et l'antique généalogie de leurs ducs au
Moyen-âge ou des lignages de certaines familles nobles... Pourtant,
elle s'inspire d'un contexte qui lui est moins légendaire. Entre les
années 370-400, Rome fait appel à des Bretons pour assurer la
défense de la Gaule menacée. Nora Chadwick avance l'hypothèse
d'une installation Bretonne en Armorique tolérée, sinon encouragée
par Rome... La légende de Conan Mériadec, premier roi mythique de
la petite Bretagne ou Armorique, puise son origine sur ces événements
guerriers
Né
en Grande-Bretagne à la fin du IVe siècle, il passe dans les
Gaules vers 384, avec son parent, le tyran Maxime, dont il sert les
intérêts, devenant duc d'Armorique (dux
bellorum, c’est-à-dire chef de guerre) et a gouverné
pendant 26 ans, sous la dépendance des Romains, la partie de
l'Armorique connue depuis sous le nom de Bretagne.
En
409, les Armoricains, s'étant soulevés, ils ont conféré à Conan
l'autorité souveraine qu'il a conservée jusqu'à sa mort en 421
pour la léguer à ses descendants, devenant ainsi princes puis rois
et enfin ducs de Bretagne. Selon la légende il prend le titre de roi
et a résidé à Nantes.
Suivant
Alain Bouchart, historien du XVe siècle, il serait mort en 392 et
donc n'aurait pu être fait roi en 409... ???
Une
autre version présentée par Breuddwyd Macsen Wledig, un des contes
du Mabinogion : Il aurait été chargé par Magnus Maximus de
gouverner la Bretagne.
« C'est
de Conan Mériadec que datent les invasions successives qui
justifient le nom de Bretagne. Ce prince, qui jouit en
Grande-Bretagne d'un assez grand crédit, propose, en 382 ou 383, à
Maxime, gouverneur de l'île, de l'appuyer dans sa révolte contre
l'empereur Gratien, et il lui fournit 10 000 hommes. Vainqueur et
maître de plus de la moitié de l'empire d'Occident, Maxime accorde
à son allié la souveraineté de la plus grande partie de
l'Armorique, souveraineté que Conan sait faire reconnaître par
Valentinien II et Théodose, et qu'il rend complètement indépendante
sous le faible Honorius.
Dès
lors affluent de Grande-Bretagne et d'Irlande en Armorique, non
seulement des soldats, des artisans, des cultivateurs, des familles
entières, mais encore de saints personnages, évêques, ermites,
missionnaires, qui viennent y organiser l'administration
ecclésiastique, y établir des monastères, y affirmer parmi les
populations la foi chrétienne.
Idunet
de Châteaulin - Guénolé de Landévennec - Brieuc de Saint-Brieuc -
Pol ou Paul Aurélien de Saint-Pol-de-Léon - Corentin de Quimper -
Malo ou Maclou d'Aleth - Samson de Dol - Ronan de Locronan et
Saint-Renan - Gunthiern de Quimperlé - Mélanie (vulgairement Sainte
Nonne de Dirinon), etc., ont ainsi quitté leur patrie pour le
continent, où leurs enseignements et leurs exemples portent tant de
fruits que l'Armorique, comme la Blanche Albion et la verte Erin,
devient une terre de saints. »
Toujours
d'après le récit semi-légendaire, Saint Brec'han (ou Brecan),
éponyme de la montagne Brecon Beacons au Pays de Galles et roi de
Domnonée, est l'un de ses enfants et Sainte Nonne, patronne de
Dirinon (Finistère) sa petite-fille.
Bien
que contestée dès le XVIIe siècle par Antoine-Paul Le Gallois, la
« légende de Conan » dont la maison de Rohan revendique
l'ascendance, leur permettant de défendre leur droit de préséance
aux États de Bretagne et même de prétendre à la couronne ducale.
Elle
leur permet de plus de se faire reconnaître « princes
étrangers » par la cour de France comme descendants des
anciens rois de Bretagne.
Au
XIXe siècle pour Arthur de La Borderie, Conan Meriadec est aussi une
fable qu'il réfute longuement.
Joël
Cornette précise : « Il n'existe aucune preuve historique
convaincante de l'existence de Conan, et l'on sait par ailleurs que
Maxime débarque en fait vers l'embouchure du Rhin ».
Le
thème des Bouches du Rhin est basé sur l'indication de l'historien
Zosime. Le concept des Bouches du Rhin se développe à partir des
propos de Strabon. Ces recoupements ont permis de localiser le lieu
de débarquement à l'embouchure de la Somme, et l'identification
d'Himbaldus au Vieux-Rouen-sur-Bresle, situé sur la route de la
Manche à Paris. (cf. J.Cl. Even)... (entre
l'embouchure du Rhin aux Pays-Bas et la Somme en France il y a
quelque kilomètres que l'historien à allégrement franchi et qui
prouve que les dates et les lieux dans la recherche des dates
anciennes est sujette à réflexions et à recherche longues et
approfondies.)
Selon
Léon Fleuriot, plus nuancé, en 1980 : « Tout ce que l'on
peut dire, en guise de conclusion sur Conan Meriadec, est ceci :
Des chefs Bretons, en grand nombre, ont suivi Maxime sur le
continent. Il n'est pas invraisemblable que l'un d'eux se soit appelé
Conan, mais pourra-t-on jamais le prouver ? »
— Fleuriot
1980, p. 123
L'église
de la Martyre, autrefois Trêve de Ploudiri, évêque de Léon , est
ainsi appelée par corruption, au lieu d'église du martyr, et
reconnaît pour patron Saint Salomon, roi de Bretagne et martyr. Ce
prince, petit-fils de Conan Mériadec, lui succède vers l'année
421. Attentif à maintenir l'union entre ses sujets et les Romains
maîtres encore d'une partie de la Gaule, il cimente leur alliance en
épousant la fille d'un patrice nommé Flavius et en renouvelant le
traité que son aïeul a fait avec l'empereur Honorius. C'est sous
son règne que le chef de l'apôtre Saint Mathieu est transporté
dans la Bretagne Armorique par des marchands qui l'ont prise en
Égypte.
Salomon
reçoit cette précieuse relique comme un don du ciel et la fait
déposer avec honneur dans l'église de Léon , d'où elle est
ensuite transférée à l'abbaye de Saint Mathieu du Finistère
(Loc-Vazè-pen-ar-bet.)
Pour
marquer à Dieu sa reconnaissance, Salomon abolit la coutume barbare
, venue des Romains, de vendre les enfants de ceux qui ne pouvent
payer au fisc les sommes qu'ils doivent pour leurs impôts. Ces
malheureux étaient conduits dans un port voisin du Conquet, nommé
par cette raison portz Keinvan ( le port des Lamentations), et sont
achetés par des étrangers qui viennent faire ce commerce infâme...
Salomon
combat avec le même zèle plusieurs abus qui sont produits dans son
royaume. Il voit surtout avec peine que les superstitions païennes
ne sont abolies
En
s'appuyant du témoignage de nos vies légendaires, M. de Courcy n'a
pas prétendu leur accorder une créance absolue. Tant de bienfaits
auraient dû lui assurer l'affection de ses peuples, il n'en est
cependant rien. Sous prétexte de fidélité à leurs vieilles
pratiques, des séditieux viennent l'assiéger en 434 dans son
château de Castel-ar-Roué, et se portent d'abord au village nommé
depuis Ros-Guenel (le tertre de l'appel), parce que c'est de là que
les chefs de la révolte ont appelé leurs complices aux armes.
Le
château est forcé et le saint roi massacré au lieu où est
aujourd'hui posé le grand autel de l'église de la Martyre, en
breton : llis ar Merzer Salaun (l'église de Salomon le martyr). La
tradition ajoute que la bataille livrée en cette circonstance est si
meurtrière, qu'un torrent de sang fait tourner le moulin de
Guernevez, qui a depuis gardé le nom de Is-Goad ( la vallée du
sang)... Grallon, comte de Cornouailles, qui a accompagné Conan en
Armorique, a succédé a Salomon. Il est soupçonné d'avoir trempé
dans le meurtre de son prédécesseur. Aussi quand le notable
Flavius, patrice de Rome, apprend la façon dont les barons de
Bretagne ont occis et mis à mort le bon roy qui a épousé sa
fille, il avertit un de ses parent Romain très puissant prince
appelé Valentianus.
César
Valentianus et Flavius possèdent beaucoup de cités, ports et havres
dans les Pouilles et la Calabre, ils arment un grands nombre de
galères et navires, et descendent en Bretagne, où ils font
plusieurs désolations et ruines. »
L'empereur
Valentinien déclare en effet, la guerre à Grallon et envoie en 436
sous le commandement de Litorius pour venger la mort de son allié et
châtier ces rebelles, une armée, qui en extermine un grand
nombre... Le corps du vertueux roi Salomon est plus tard inhumé avec
respect dans le lieu même où il a perdu la vie, on y construit
l'église qui porte depuis son nom, et ses reliques y sont toujours
vénérées.
Alors
est accomplie la prophétie de Merlin : Après succédera
Salomon qui, par félonie, sera occis, il subsistera un mont de terre
qu'on nommera Merzer-Salaun.
Ogée,
dans son Dictionnaire de la Bretagne, prétend que les Templiers ont
possédé l'église de la Martyre, on voit, en effet, de chaque côté
du portail latéral, la croix orientale ou pattée de l'ordre du
Temple, et l’édifice actuel remonte d'ailleurs en grande partie au
XII siècle. Nous croyons du moins que la porte de la tour, la tour
elle-même et les arcades de la nef jusqu'au chœur, sont de cette
époque.
Pierre
Le Beau, dans son Histoire de Bretagne : Une partie des
prophéties de Merlin ne peut être que historique car cet enchanteur
a vécu depuis Salomon Ier.
On
connaît une charte du duc Conan IV octroyée en 1160, en faveur des
établissements des chevaliers du Temple, en Bretagne, mais aucun de
ceux qu'ils possèdent dans le Léon n'y est mentionné, parce que le
Léon forme alors un état séparé et a des princes indépendants
des ducs.
En
1839, il a été trouvé dans cette paroisse 250 à 300 deniers
d'argent, bas aloi, dont quelques-uns frappés aux noms de
Philippe-Auguste et de Saint Louis, rois de France, Henri, roi
d'Angleterre, Herbert, comte du Mans, Thibaut, comte de Champagne,
Geoffroy, évêque de Châlons-surMarne, et Robert de Meaux, sire de
Selles.
Mais
le plus grand nombre de ces pièces sont des monnaies de Rennes et de
Nantes qui peuvent remonter au règne de Conan IV, c'est-à-dire, au
XIIe siècle.
Revenant
à Conan-Mériadec, il est, selon toutes les probabilités, le
premier roi chrétien de l'Europe. Avant la fin de l'année 383, ce
prince a achevé de conquérir l'Armorique, jusqu'alors défendue sur
plusieurs points par les Romains et les Gaulois, leurs alliés. Le
monarque Breton fait terminer les fortifications et le port de Brest,
commencés par César.
En
396 il assemble les seigneurs et les évêques à Rennes pour
l'abolition du culte celtique. Les druides et les druidesses y
comparaissent aussi.
Plusieurs
des premiers se convertissent par suite de cette assemblée, et
deviennent prêtres chrétiens.
Mais
les vierges-prêtresses de l'île de Sein, qui comprennent que le
pouvoir va leur être arraché, parce que le christianisme n'admet
point le sacerdoce des femmes, ne se soumettent pas.
La
grande druidesse Uheldeda se déchaîne avec fureur contre Conan,
l'accable d'anathèmes prophétiques, et jure qu'elle et ses
prêtresses s'engloutiront sous les ruines de leur temple, plutôt
que de l'abandonner.
Cette
menace n'est pas vaine, et après l'assemblée de Rennes, tout ceux
qui sont restés fidèles au sacerdoce druidique se retirent sur
l'île de Sein : Druides, bardes et prêtresses, groupés autour
d'Uheldeda, y attendent, dans la persistance de leurs croyances, ce
martyre que les chrétiens reçoivent de leur côté sur l'autel du
vrai Dieu.
Tous
sont massacrés en 421, et cette même année Conan meurt au château
de Mériadec : c'est le terme qu'Uheldeda a assigné à sa vie.
Les
Romains ont été chassés de la Bretagne par Conan, malgré le
secours des Vandales et des Alains, dès lors même une colonie de
Francs est établie à Rennes, tandis que les Wisigoths envahissent
les parties méridionales du royaume, que Conan laisse à Salomon,
son petit-fils.
Malgré
la proximité du fleuve, il ne paraît pas que ce peuple soit
navigateur avant la période Gallo-Romaine, selon les plus anciens
historiens, les Namnètes ne se livrent pas même à l'agriculture :
Ils vivent des produits naturels de la terre, mais surtout de la
chasse et de la pêche.
Pour
remonter le cours des temps et chercher l'origine particulière des
Namnètes, il faut citer, en consultant les vieux chroniqueurs ou les
légendes, des relations invraisemblables. Les uns supposent que
l'an du monde 2888, un Brutus de Troie, arrière petit-fils d'Enée,
entre dans la Loire avec ses Troyens, bat un Gofforius Pictus, qui
règne sur la rive gauche, pénètre jusque chez les Turones, fonde
Tours en mémoire de Turnus, un de ses guerriers, et occupe toutes
les rives du Liger jusqu'à l'Océan.
D'autres,
repoussant cette tradition profane , pour en admettre une biblique,
racontent que Namnès, descendant de Japhet, petit-fils de Noé ,
peuple la partie de l'Armorique située sur la rive septentrionale de
la Loire, et que la colonie qu'il établit sur ce littoral prend le
nom de Namnètes, de celui de son chef... Ceci se passe, ajoutent ces
intrépides fabricants d'origines, au temps où l'orgueilleuse
entreprise de la tour de Babel vient d'être arrêtée par la
confusion des langues, ce qui prévient, comme chacun sait,
l'escalade du ciel...
Il
est plus rationnel de penser avec les historiens de l'antiquité, que
les Namnètes, comme les autres Armoricains, comme les Celtes en
général, descendent de ces Scythes qui, pour échapper aux rigueurs
de leur inhospitalière patrie, ont inondé, cataclysme humain, les
contrés où le soleil est moins avare de sa chaleur vivifiante, et
où la terre promet une moins parcimonieuse récompense au labeur.
Les
Namnètes, lorsque les Romains les soumettent, occupent un territoire
joignant à l'est, le pays des Andes (Andecavi), au nord, celui des
Redones (Rennois) et des Venètes (habitants de Vannes), à l'ouest,
ils sont bornés par le fleuve Hérius (La Villaine), et à
l'occident, ils s'étendent jusqu'à l'embouchure de la Loire.
Des
découvertes récentes ont fait connaître avec précision
l'emplacement sur lequel se trouve le chef-lieu des Namnètes, on
doit penser qu'il couvre le plateau sur lequel s'élève l'église
cathédrale de Saint-Pierre.
Jusqu'à
l'établissement du christianisme dans cette partie de l'Armorique,
l'existence politique de ce peuple ne présente que des errements
obscurs : Les plus anciens historiens rapportent que la capitale des
Namnètes devient, grâce à la civilisation Romaine, une ville
importante et célèbre, qu'elle renferme de magnifiques monuments,
que le commerce la rend florissante, qu'enfin cette prospérité dure
tant que les reflets de l'empire brillent dans cette contrée...
Jusqu'au
règne de Conan, les destinées des Namnètes s'enveloppent de
nouveau d'un voile épais, que l'histoire ne soulève qu'à l'époque
où ce prince, qui a choisi Nantes pour sa capitale, s'y fait
couronner roi de Bretagne. Mais ce nouveau souverain ne peut
s'asseoir paisiblement sur son trône : Inquiété par les Goths
d'Aquitaine, il doit reprendre les armes, et marcher contre ces
aventuriers. Il les bat, fait sur eux la conquête du pays de Retz,
contigu à celui des Namnètes, et le réunit à son royaume.
La
Bretagne doit à ce souverain quelques sages institutions, ayant joui
de la paix de 409 à 415, il profite du repos de ses armes, pour
faire renaître l'empire des lois (sans doute romaines), pour asseoir
des bases de gouvernement, enfin pour donner à la religion
chrétienne toute l'influence qu'elle peut avoir sans nuire à son
autorité. Conan fait battre à Nantes des monnaies d'or et d'argent,
en un mot ce prince use sagement du pouvoir qu'il tient de la
conquête, et qui, malgré les formes d'un gouvernement
aristocratique, est consolidé par l'assentiment des peuples.
Vers
420, la puissance de ce souverain est telle que les Romains jugent
prudent de reconnaître son indépendance. Peu de temps après cette
conclusion, Conan meurt à l'âge de 65 ans, après en avoir régné
38.
Conan
Mériadec — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conan_Mériadec
Conan
Mériadec (Cynan Meiriadog en gallois) est un roi légendaire de la
... conféré à Conan l'autorité souveraine qu'il aurait conservée
jusqu'à sa mort en 421 ...
Termes
manquants : année
La
Loire historique: pittoresque et biographique, d'après ...
https://books.google.fr/books?id=oXIDAAAAYAAJ
1844
- Loire River (France)
Revenant
à Conan-Mériadec , nous devons dire qu'il fut, selon toutes les ...
en 421, et cette même année Conan mourut au château de Mériadec :
c'était le ...
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