13
MARS 2016...
Cette
page concerne l'année 424 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LA
FONCTION DES PRÉFETS ROMAINS SOUS L’ANTIQUITÉ TARDIVE.
Le
préfet du prétoire (præfectus prætorio) est l'officier commandant
la garde prétorienne à Rome, sous le Haut-Empire, et un haut
fonctionnaire à la tête d'un groupe de provinces, la préfecture du
prétoire, dans l'Antiquité Tardive.
Les
préfets, d'origine pour la plupart Gallo-Romaines, souvent tiraillés
entre leurs attaches locales et leur fonction romaine (cf. Arvandus,
..), ont un rôle civil et non militaire bien que parfois dans le
contexte de l'époque, la distinction soit difficile à faire (voir
Exuperantius, Tonantius Ferreolus, Paeonius). Une autre
caractéristique des préfets du prétoire des Gaules, réside dans
la présence de véritables « dynasties » familiales
récipiendaires de cette fonction, comme par exemple au Ve siècle
les familles d'Avitus et de Sidoine Apollinaire.
En
407, le siège de la préfecture du prétoire des Gaules est rapatrié
de Trèves à Arles.
L' Histoire critique de l'établissement de la monarchie Franque dans les Gaules (livre 1 chapitre 7 de 1734) décrit l'organisation de la préfecture du prétoire des Gaules à ce début du Ve siècle :
L' Histoire critique de l'établissement de la monarchie Franque dans les Gaules (livre 1 chapitre 7 de 1734) décrit l'organisation de la préfecture du prétoire des Gaules à ce début du Ve siècle :
« Il
y a sous le préfet du prétoire du département des Gaules 3
vicaires généraux :
L'un
est pour les Gaules.
Le
second pour l'Espagne.
Le
troisième pour la Grande-Bretagne.
Le
préfet des Gaules, qui s' appelle le vicaire des 17 provinces, a
sous lui les 17 gouverneurs ou recteurs de ces provinces, 6 d'entre
eux portent le titre de président, et les 11 autres celui de
proconsul.
Les
comtes qui dans chaque cité particulière veillent à
l'administration de la justice, et aux affaires de police et de
finance, sont subordonnés au gouverneur dans la province où se
trouve leur cité, soit que ce gouverneur s' appelle président, soit
qu' il s'appelle proconsul.
De
nombreuses institutions (comme le Sénat Romain), la préfecture du
prétoire survit en Occident à la chute de l'Empire Romain en 476.
Elle est attribuée par les souverains Barbares qui gouvernent des
territoires anciennement Romains, et qui perpétuent les coutumes
romaines.
La
nature exacte de leur rôle n'est pas connue, mais l'on sait que
Libère, nommé par l'ostrogoth Théodoric, roi d'Italie à Ravenne,
a par exemple à se battre contre les Burgondes dans les années 520,
ce qui montre une nouvelle évolution : De strictement
administrative, la fonction redevient probablement militaire.
D'après
Édouard Baratier, le Préfet des Gaules a subsisté à Arles après
536, date du rattachement de la Provence aux Francs, il a été le
représentant, pour la Provence gouvernée indivis, des rois Thibert
et Childebert.
Les
préfets du prétoire disparaissent au VIIe siècle, le dernier
connu étant Alexandre, attesté en 626.
Dans
l’itinéraire de Claudius Rutilius, on trouve quelques vers qui
nous apprennent qu’Exuperantius de Poitiers est envoyé vers les
Armoriques (Armoricas) pour leur persuader de se soumettre.
Cette
démarche, que dom Bouquet place vers les années 416-417, est
certainement antérieure à 424, puisque Exuperantius, préfet du
prétoire à cette époque, est tué à Arles dans une émeute de
soldats.
En
418, les empereurs Honorius et Théodose publient un édit qui
renferme les dispositions suivantes : Il devait y avoir chaque année,
à Arles , une assemblée générale composée des juges et des
autres officiers des 7 provinces, ainsi que des évêques et des
nobles, c’est-à-dire des députés de la propriété, l’assemblée
doit être présidée par le préfet du prétoire : Une amende
considérable est prononcée contre ceux des élus qui manquent à
l’appel. Les 7 provinces sont la Viennoise, la province des Alpes,
la seconde et la première Narbonnaises, la Novempopulanie, la
seconde Aquitaine et la première Lyonnaise. (là
aussi il faudrait remettre au goût du jour cette amende pour le
sénat et même l'Assemblée nationale)
On
peut considérer cette énumération comme le tableau des contrées
qui, dans les Gaules obéissent à l’empire Romain en 418, le reste
est indépendant ou appartient aux Barbares. Or, nous connaissons,
d’une manière à peu près exacte quelle est la position de
ceux-ci et par là nous sommes mis en droit de supposer que la
confédération, qui d’abord n’occupe que la partie droite du
Tractus Armoricanus , (au nord de la Loire), s’est accrue par
l’adjonction des cités situées sur le territoire de Champagne et
d’une portion de la Bourgogne actuelle.
L’arrivée
d’Aëtius arrête les progrès de la confédération, et il faut
sans doute attribuer aux efforts de ce général, qui bat
successivement les Wisigoths dans le midi, les Bourguignons et les
Francs vers le Rhin et du côté de Trèves, le changement de
situation des cités de Champagne et d’une partie de la Bourgogne.
Elles
rentrent alors sous le joug des Romains : Toujours est-il que
plus tard nous les trouvons au nombre des contrées fidèles à
l’empire, après les avoir vues, en 418, absentes de la liste des
pays obéissant au préfet du prétoire des Gaules.
Ce
qui rend cette version admissible, c’est la démarche d’un Saint
évêque auprès du prêteur Romain, afin d’obtenir une diminution
de tribut pour l’une des cités comprises dans les conquêtes que
nous attribuons à Aëtius.
Saint
Germain, à son retour de la Grande-Bretagnce c'est-à-dire vers 430,
va solliciter à Arles le préfet des Gaules en faveur de la ville
d’Auxerre.
Sa
demande est accueillie or, une telle mission est difficilement
explicable dans toute autre hypothèse. Cet excès extraordinaire
d’impositions a une cause, et n’est-il pas probable que cette
cause soit la dernière rébellion ?
5
ans après l’événement dont nous venons de parler, c’est-à-dire
en 435 , toute la Gaule dite Ultérieure se met en mouvement et
cherche à se constituer dans un état d’indépendance semblable à
celui que possèdent déjà les cités du Tractus Armoricanus...
Avant
d'en venir à ces importantes citations, il est nécessaire de donner
la version qui nous paraît la plus exacte, celle que l’abbé Bobos
a établie, et que dom Bouquet adopte dans ses notes. On doit
entendre par servilia la classe inférieure du peuple, ou peut-être
même ce que nous exprimerions par services des Gaules, c‘est-à-dire
toute l’administration militaire et civile, tous les citoyens, tous
les soldats, par in Bagaudiam il faut entendre en faveur des
Bagaudes, quant a la partie des Gaules qui est le lieu de ce
mouvement, nous renvoyons à une note de dom Bouquet, la
signification est la même, celle-ci dépendant seulement de la
situation du point où est placé l’écrivain. Par la suite, ou
doit comprendre que l'insurrection occupe tout le nord des Gaules qui
ne sont pas armoricains, savoir particulièrement les deux Belgiques.
C'est
d'avoir créé ce préfet et ce maître, c'est d'avoir fait de la
Gaule le ressort d'un vaste gouvernement, qui est la grande réforme
du régime impérial au cours du IVe siècle. De ces deux chefs, le
préfet du prétoire est, pour
quelques
temps encore, le personnage prééminent. Son autorité est en
quelque
sorte
sublime et prestigieuse, le véritable rayonnement de la sainteté
impériale. Si redoutable que soit la maîtrise de la milice, elle
n'a pas la valeur morale du prétoire
Constantin
a sans doute enlevé à celui-ci le commandement des armées : Il
n'empêche
que le préfet tient à sa merci et les troupes et leur général,
car c'est lui seul qui est en qualité pour leur fournir des vivres.
Il a d'ailleurs le droit d'accompagner l'empereur sur les théâtres
de guerre, d'y conduire des corps d'armée, d'assister aux conseils
militaires et d'y donner un avis prépondérant.
Le
préfet du prétoire, voilà donc le vice-roi de la gaule, le
souverain de fait et de droit jusqu'au jour, où le maître de la
milice essaie de le supplanter.
Ce
que Séjan a été pour tout l'Empire par un caprice de Tibère,
Vincentius le sera dans les Gaules après la chute d'Arbogast, en
vertu des lois les plus
authentiques.
En
fait et en droit, le préfet est noble parmi les plus nobles. Il se
recrute dans
les
rangs de la plus vieille aristocratie Romaine, et si par hasard la
faveur
impériale
donne le titre à quelque homme nouveau, comme Gratien à son maître
Ausone,
ce préfet d'occasion fera souche de très grands seigneurs, de très
hauts fonctionnaires et de très riches propriétaires : Le fils
d'Ausone sera préfet comme lui, et son petit-fils, Honorius, aura la
plus belle fortune de toute l'Aquitaine
Son
pouvoir d'administrateur est à peu près illimité. Lorsque le jeune
Julien est envoyé en Gaule à titre de César, le préfet du
prétoire des Gaules, nommé
directement
par Constance, lui fait comprendre qu'il est sinon son égal, du
moins son tuteur.
Juge
en appel et pour toutes causes, intendant des bâtiments, des vivres
et des routes, chef de la police, contrôleur de la levée des impôts
dont il
examine
le chiffre, il est à tout prendre l'héritier des Fonteius de la
République Romaine, et un héritier qui, cette fois, gouverne toute
la Gaule, du Rhin aux Pyrénées.
Mais
il faut ajouter aussitôt cette restriction, qu'aucune durée n'est
assignée
à son pouvoir, et qu'un mot de l'empereur peut le réduire à néant.
424
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/424
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prétoire des Gaules Exuperantius est tué à Arles dans une révolte
de soldats, d'après la ...
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14/03/16
Congrès
historique réuni à Paris ...: Discours et ...
https://books.google.fr/books?id=Vck7AQAAMAAJ
Congrès
historique, Paris - 1836 - History
...
fut certainement antérieure à 424, puisque Exuperantius, préfet du
prétoire à cette ... édit qui renferme les dispositions suivantes
: Il devaity avoir chaque année, ... les Gaules. obéissaient à
l'empire romain en 418 ; le reste était indépendant ...
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