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FEVRIER 2016...
Cette
page concerne l'année 438 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
L’OBSESSION DE THÉODORIC POUR ARLES ET NARBONNE,
Le
dux Litorius mort en 439, seconde Aetius dans sa lutte contre les
Wisigoths en Gaule.
En
437, Aetius l'envoie pour débloquer Narbonne, que convoitent le
Wisigoth Théodoric Ier. Il parvient à repousser les Wisigoths
jusqu'à Toulouse en 439. Le roi Théodoric Ier, terrifié par les
auxiliaires Huns de Litorius demande à l'évêque de Toulouse de
négocier la paix (Vita Orientis,).
Mais
Litorius donne l'assaut sur Toulouse (Cassiodore, Chronique, 1232,
Jordanès, De actibus Getarum, 177, Sidoine Apollinaire, Carmina, 7,
300-301 Salvien de Marseille, de gubernatione Dei, 7, 9-10) et il est
vainqueur grâce à ses auxiliaires Huns.
Mais
lui-même est capturé par les Wisigoths et exécuté (Hydace,
Chronique, 106).
Plusieurs
auteurs anciens (celui de la Vita Orientis et Salvien de Marseille)
ont explicitement soutenu le roi chrétien Théodoric face à
Litorius païen.
Le
Roi Ataulf établit sa cour à Narbonne dès 410/412 et c’est
Théodoric Ier
qui
choisit Toulouse comme Capitale de son royaume. Séparé de fait de
l’Empire Romain finissant, il trouve sa plus grande expansion au Ve
siècle couvrant les futurs comtés/duchés d’Aquitaine, de Poitou
et d’Auvergne. La menace Franque contraint les Wisigoths à
s’épandre en Espagne peu à peu puis brutalement
après
Vouillé.
Litorius
sera d'ailleurs le dernier général Romain à faire un sacrifice aux
dieux anciens et à consulter les auspices avant une bataille.
Théodoric
Ier (? - 20 juin 451 près de Troyes) est un roi des Wisigoths
(418-451), il appartient à la prestigieuse famille des Balthes. Il
est le successeur de Wallia sur le trône du royaume des Wisigoths.
Véritable
fondateur de la monarchie Wisigothique, il établit sa capitale à
Toulouse.
À
la mort de son beau-père Wallia, en 418 à Toulouse, il est élu par
l'assemblée des Goths, roi des Wisigoths. En fait, il semble que
plusieurs groupes de Goths se soient réunis autour de lui, des
Thervinges mais aussi quelques Greuthunges. Une identité se forge
dans le royaume Wisigoth.
Théodoric
Ier renforce son indépendance face au pouvoir central Romain et les
Goths n'obéissent plus seulement aux Romains, mais avant tout au
pouvoir Goth.
Bien
qu'installé au pouvoir par l'Empereur, il est chef des armées, de
l'administration et juge à la fois.
Théodoric
Ier a fait un code royal, par lequel il officialise par écrit les
règles de son royaume, repris par son fils Euric dans son propre
code telle que la commendatio. Il est juge selon les coutumes
anciennes et toute terre est remise en échange d'un service rendu et
jamais donnée, ni prêtée. Ses règles permettent de simplifier les
relations avec les habitants de son royaume qui sont de coutumes
diverses (Celtes, Romains, Goths...) dans un climat d'apaisement
jusque dans ses relations avec les chrétiens de son royaume... Elles
se rapportent aux héritages, aux jugements, aux dons, aux achats
d'hommes libres ou d'esclaves.
À
Toulouse, en 439, Litorius est appuyé par des Huns, ennemis des
Goths, pour attaquer la ville. L'évêque d'Auch Orens est envoyé
comme ambassadeur par Théodoric, qui capture Litorius blessé, le
fait exécuter (ou bien celui-ci meurt-il de blessures reçues au
combat) et sauve ainsi son trône en concluant une paix avec Rome
Avitus,
préfet du prétoire des Gaules, négocie la paix avec Théodoric
auquel il donne la province de Novempopulanie, Aétius épouse en 3e
noces une fille de Théodoric II pour sceller ce traité.
Honorius
étant mort, 3 ans après le couronnement du nouveau roi de Toulouse,
l'empire est un moment divisé. Jean, secrétaire, veut s'emparer du
pouvoir, il est même revêtu de la pourpre mais Théodose, empereur
d'Orient, envoie une armée au secours de son jeune cousin
Valantinien, fils de Constance et de Placidie. Ce jeune prince, qui
n'a que 5 ans, est alors avec sa mère à Ravène, où elle l'a fait
couronner empereur. Jean essaie de disputer l'empire à l'armée de
Théodose mais il est défait, pris et mis a mort (Jordanes, histoire
des Goths, chap. 23.)
Dès
lors c'est Placidie qui gouverne l'empire d'Occident sous le nom de
son fils. Cette régence orageuse paraît favorable à Théodoric
pour agrandir ses états... Il rompt la paix avec les Romains, et
marche vers Arles qu'il assiège mais, forcé par Aétius, général
du jeune empereur, de lever le siège, il se replie vers Toulouse.
Aétius
le poursuit et le bat dans sa retraite. Cet échec est assez
important pour forcer les Wisigoths à rester en paix pendant
quelques années. Théodoric en profite pour gouverner ses états
avec sagesse, mais la paix n'est pas l'élément des Wisigoths, leur
roi ne peut conserver leur estime que par des conquêtes.
Théodoric
se met donc de nouveau en campagne ( de 429 à 430 ), et c'est encore
vers Arles qu'il dirige son armée. Il n'est pas plus heureux que
dans sa première expédition, Aétius le force de nouveau à se
retirer, ce qui engage le roi de Toulouse à conclure la paix avec
les Romains : Il s'oblige même à faire pour eux une
expédition, en Espagne, contre les Vandales, les Alains et les
Suèves, qui, malgré les défaites qu'ils ont éprouvées contre
Vallia, se sont de nouveau répandus, de la Galice où il les a
acculés, dans les autres provinces d'Espagne. Théodoric a des
succès contre eux, mais ce sont les provinces des Gaules et non
celles d'Espagne que convoite l'ambitieux roi de Toulouse. Il
s'empresse de quitter l'Espagne après ces premiers avantages, afin
de venir profiter des chances que peuvent lui offrir encore la
minorité du jeune empereur.
Aétius
s'étant révolté contre l'empereur, Placidie s'empresse de traiter
avec Théodoric contre le rebelle, mais Aétius voyant l'orage qui se
forme contre lui, prend les devants et rentre dans les bonnes grâces
de la régente.
LES WISIGOTHS EN AQUITAINE. |
Théodoric
voit donc son espoir déçu, et il est encore condamné à
l'inaction.
436.
Aétius se trouvant, 3 ans après, assez éloigné des états de
Théodoric pour laisser à ce prince le temps de tenter un coup de
main, il en profite pour recommencer la guerre avec quelque espoir de
succès... Il reprend encore la même route que dans ses précédentes
expéditions, mais cette fois il ne pousse pas jusqu'au Rhône, et
c'est devant Narbonne qu'il se présente.
Cette
ville est forte et bien défendue, cependant le roi de Toulouse
presse le siège si vivement, qu'elle est sur le point de se rendre,
lorsque Litorius, général Romain, lieutenant d'Aétius, parvient,
avec un corps de cavalerie, à ravitailler la place, en faisant une
trouée dans l'armée des Wisigoths. Malgré cet échec, Théodoric
continue le siège, mais le courage est revenu aux assiégés avec ce
secours, et Théodoric, désespérant du succès prochain de son
entreprise, se rend aux sollicitations d'Avitus, qui le presse de
lever le siège, et revient dans sa capitale.
Mais,
Litorius ne le tient pas quitte à si bon marché, ayant rassemblé
une armée, il poursuit celle des Wisigoths et vient camper sous les
murs de Toulouse pour en faire le siège. C'est le premier que
soutient Toulouse depuis qu'elle a été entourée de murs.
Soit
que Théodoric se croit faible, ou qu'il veuille gagner du temps, il
propose au général Romain des conditions de paix, que ce dernier ne
souhaite pas accepter, et refuse avec hauteur.
Le
mépris de cette sage maxime a été plus d'une fois funeste à celui
dont la position est assez avantageuse pour se faire un mérite de sa
générosité... Litorius l'éprouve en cette occasion.Théodoric, en
homme habile, pousse la modération jusqu'à députer à Litorius un
évêque qui jouit d'un grand crédit auprès du peuple, mais
Litorius n'étant pas chrétien, il se moque des paroles de l'homme
de paix, qui rentre à Toulouse sans en avoir rien obtenu.
Cette
mission n'est pas infructueuse pour Théodoric, le prince se sert
habilement du mépris que Litorius a témoigné à son envoyé pour
exciter l'indignation publique, il présente aux habitants que leur
courage seul peut les sauver d'une ruine prochaine. Lorsque les
esprits sont bien animés, le roi de Toulouse fait ouvrir les portes
de la ville, et s'étant mis à la tête de son peuple, il fond sur
Litorius, taille son armée en pièces et le fait lui-même
prisonnier.
Cet
exploit suppose chez Théodoric de l'habileté comme général, et
prouve la confiance qu'ont en lui ses sujets. Peut-être que si
Litorius avait été chrétien orthodoxe, les choses ne se seraient
pas passées de même à Toulouse, et que l'orthodoxie l'aurait
emporté sur l'arianisme... Les évêques commencent à avoir un très
grand crédit sur le peuple des Gaules, ils s'en servent trop souvent
pour faire triompher leur propre cause aux dépens de la légitimité
et de la justice, mais, dans cette occasion, leur intérêt leur fait
désirer le triomphe de Théodoric.
La
ville de Toulouse devient alors la capitale de l'empire des
Wisigoths, et l'est sans interruption pendant 89 ans. Après s'être
rendu maître des villes qui sont entre Toulouse et Narbonne, il
assiège cette dernière avec toutes ses forces et toutes ses
machines de guerre. Les assiégés font la plus constante et la plus
vigoureuse défense. Cette victoire , obtenue l'an 439, par les
prières de saint Orens, évêque d'Auch, est suivie d'un nouveau
traité de paix entre Valentinien III et Théodoric, traité par
lequel la Novempopulanie reste aux Wisigoths.
Thorismond
et ses frères ont pour maître de grammaire et d'éloquence le
rhéteur Avitus, que les Goths élevèrent par la suite au rang
d'empereur.
La
plus belle récompense d'Aétius, c'est d'avoir bien fait ce qu'il a
fait. Il n'a pas besoin de l'exemple des autres et pourtant il n'est
aucune région, aucun lieu, aucune langue qui ne chante ses louanges.
Et, à ce propos, Mérobaude rappelle, semble-t-il (car la phrase ici
est interrompue par une nouvelle lacune), sa présence en Thrace, où
il paraît avoir soit remporté un triomphe, soit assisté à un
triomphe, et sa présence en Espagne, où grâce aux conseils
d'Aétius...
...
Mérobaude souligne à nouveau la popularité du généralissime dans
le monde et la confiance qu'on a partout dans ses victoires.
Et
il donne un exemple personnel. Un jour qu'une traversée maritime l'a
fait aborder dans le golfe de Salone, en Illyrie (aujourd'hui Split
en Yougoslavie), il y rencontre un témoin des hauts faits récents
d'Aétius « L'armée tout entière des Goths, avec son roi, raconte
le témoin, est sortie de ses limites pour piller le territoire
Romain. Mais Aétius réagit.
Au
mons Colubrarius (le mont des couleuvres), il surprend l'ennemi,
taille en pièces les fantassins et met en fuite les cavaliers qui
essaient de résister. Peu de temps après, le roi est sur les lieux
avec le reste de ses troupes et est saisi d'horreur par le spectacle
du carnage... »
Malheureusement,
une fois encore, la suite manque. Quoi qu'il en soit cependant,
l'historien dispose ici de deux repères sûrs :
THÉODORIC PAR FÉLIX CASTELLO |
1)
L'érection d'une statue de Mérobaude dans le forum de Trajan, le 30
juillet 435. L'inscription du monument, qui a été retrouvée,
précise la date et souligne que cet honneur a été accordé à
Mérobaude, pour son talent d'homme de lettres et pour ses services
militaires, par le sénat et par l'empereur Théodose II
(Euntes
in Thraciam triumphum, qui consiliis fuis intra Hispanias...)
Il
y est en outre indiqué que Mérobaude a fait campagne dans les
Alpes, qu'il a le titre de cornes consistorii et qu'il a rang de
spectabilis dans le Sénat romain.
2)
La rencontre du mons Colubrarius ne peut être qu'un épisode de la
sanglante guerre de 3 ans (436-439) qui a opposé à l'Empire l'armée
Wisigothique de Théodoric Ier et dont les étapes principales sont
le siège de Narbonne par les Goths (436-437), la délivrance de
Narbonne par un lieutenant d'Aétius, le magister militum per Gallias
Litorius, en 437, la déconfiture et la mort de Litorius devant
Toulouse et la même année, la reprise en main de la situation par
Aétius en 438 et la signature d'une paix de compromis, en 439, après
une lutte indécise. L'épisode du mons Colubrarius doit être l'une
des premières manifestations de la reprise en main de la situation,
en 438, par Aétius.
Le
panégyrique en prose a donc été écrit après 438, en
remerciement, semble-t-il, de la très haute dignité conférée à
Mérobaude par l'empereur d'Orient, Théodose II, sur la
recommandation évidente d'Aétius. A quelle date précise? La
biographie de Mérobaude contient tant de points obscurs qu'il est
difficile d'avoir à ce sujet une certitude. Cependant, si l'allusion
à l'Espagne et aux conseils d'Aétius en la circonstance s'applique
bien, comme il est probable, à l'auteur du panégyrique (fgr. II A,
23), nous disposons d'un autre précieux repère. Nous savons par le
chroniqueur Hydace que Mérobaude a combattu les Bagaudes.
L'inscription,
qui est un texte officiel, respecte le principe de l'unanimitas de
l'Empire. Voir les Recherches historiques sur les Panégyriques de
Sidoine Apollinaire (Paris, 1942), p. 45-50. Il ne peut pas s'agir
ici de l'attaque Wisigothique de 430, qu'Hydace, rapporte en ces
termes : Per Aelium comilem, haud procul de Arélale quaedam Golhorum
manus exlinguiiur, Anaolso optimate eorum capto.
L'attaque
de 430 n'est qu'un coup de main, réalisé avec de faibles moyens
(quaedam manus). L'affaire évoquée par Mérobaude mobilise toute
l'armée Wisigothique (universa manus) et son roi.
En
436 et 437, Aétius est retenu dans le Nord des Gaules par un
soulèvement des Burgondes. D'autre part, la bataille du mons
Colubrarius est différente du siège en règle décrit dans le
Panegyricus II in fine.
Elle
est à rapprocher des témoignages de Prosper et d'Hydace pour
l'année 438 (Prosper, 1333 : Adversum Gothos in Gallia quaedam
prospere gesta ; Hydace, 112 : Golhorum caesa octo milia sub Aetio
duce).
Le
mons Colubrarius n'a pas encore été identifié. Si notre hypothèse
est exacte, il faut le chercher entre Narbonne et Toulouse. Mérobaude
ne cite ici que l'empereur d'Orient, comme il n'a mentionné à la
ligne précédente que l'empereur d'Occident. Mais il faut comprendre
sans doute que les deux empereurs ont signé le décret, comme ils
ont tous les deux autorisé l'érection de la statue.
Histoire
de la ville de Toulouse: depuis la conquête des ...
https://books.google.fr/books?id=nZUBAAAAYAAJ
J.
B. Auguste d'. Aldéguier - 1833 - Toulouse (France)
1
sait d'un grand crédit auprès du peuple 5 mais Litorius n'étant
pas chrétien , il ... le fit lui-même prisonnier (12) ( an 429)-
Cet exploit suppose dans Théodoric …
Comtes
de Toulouse - Racines & Histoire - Free
racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Toulouse.pdf
9
déc. 2015 - Cet emblème de Toulouse apparaît avec le sceau de
Raymond VI (1211) et sera toujours utilisé ensuite par .... contre
Litorius (439), s'allie aux Romains contre les Suèves en Espagne
(446) puis renverse ... 429 ou peu après.
L'œuvre
de Flavius Merobaudes et l'histoire de l'Occident de ...
www.persee.fr/doc/rea_0035-2004_1972_num_74_1_3921
de
A Loyen - 1972 - Cité 5 fois - Autres articles
...
per Gallias Litorius, en 437, la déconfiture et la mort de Litorius
devant Toulouse, ...... du Panégyrique : Aétius fut nommé magister
mililum per Galli as en 429.
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