samedi 12 mars 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 431

6 MARS 2016... 431

Cette page concerne l'année 431 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

UNE ASCENDANCE ENTRE RÉALITÉ ET LÉGENDE.


CLODION
418. Faramond meurt, Clodion le Chevelu, ainsi nommé à cause des grands cheveux qu'il porte, ce qui n'est pas ordinaire parmi les Francs , car généralement ils les tiennent fort courts...

431. Clodion au commencement de son règne habite au delà du Rhin, le passe pour faire irruption en Gaule, mais il est battu, et chassé par Aétius Général Romains.

437. Clodion se rend maître de Bavay, de Cambrai, et de quelques autres places voisines.

444. Clodion entre en Possession de l'Artois, s’étend jusqu'à la Somme prenant la Ville d'Amiens, il en fait son siège Royal... C'est aussi celui de Mérovée.

445. Il y a 5 peuples en Gaule au temps des Romains, des Francs des Wisigoths, des Bourguignons, et des Bretons.

447. Clodion après avoir régné 20 ans meurt de douleur à la mort de son fils, tué en assiégeant la Ville de Soissons. Il a établi Mérovée tuteur de ses fils.

Clodion dit le Chevelu, chef des Francs Saliens, un des peuples Germaniques qui constituent la ligue des Francs, est essentiellement connu comme le plus ancien roi de la dynastie des Mérovingiens dont l’existence soit certaine... Clodion, connu que par deux brèves mentions, ce qui rend difficile l'établissement d’une biographie par les historiens.
Vers le milieu du Ve siècle, Clodion pénètre avec son armée en territoire Romain et s'empare du Cambrésis, de l'Artois méridional. Il fonde ainsi un petit royaume Franc dont hérite Clovis Ier lequel devient l'embryon du futur royaume de France.
Uniquement 2 sources d'époque se réfèrent à Clodion :
Le Panégyrique de Majorien par Sidoine Apollinaire en 458
L'Histoire des Francs de Grégoire de Tours en 592 :
« Quand il [Majorien] défendit Tours qui redoutait la guerre, tu [Aetius] n'étais pas là : Peu de temps après, vous combattiez ensemble dans les plaines ouvertes de l'Artois, que le Franc Clodion (Cloio) avait envahies. Il est en ces lieux un carrefour où les routes aboutissent à un étroit chemin ; la chaussée resserrée, placée sur pilotis, traverse au bout d'une longue distance le bourg d'Helena dominé par l'arche d'un pont et en même temps un cours d'eau. C'est là-bas que tu avais pris position, et, Majorien à cheval combattait au pied même du pont. Par hasard, sur une colline proche de la rive, on célébrait bruyamment un mariage barbare, et au milieu des danses nordiques la nouvelle épousée était unie à un mari aussi blond qu'elle. Majorien, dit-on, leur fit mordre la poussière ; son casque résonnait sous les coups et sa cuirasse, opposant ses écailles au choc des lances, détournait de lui la blessure, jusqu'au moment où l'ennemi battu tourna le dos. »
— Sidoine Apollinaire, Panégyrique de Majorien, 458 - traduction d'André Loyen.

« On rapporte également que Clodion, qui était alors un homme capable et très noble dans sa nation, a été roi des Francs ; il habitait dans la forteresse de Dispargum, située dans le territoire des Thuringiens. Dans ces contrées, mais au midi les Romains habitaient jusqu'au fleuve de la Loire. Au-delà de la Loire les Goths dominaient. Les Burgondes qui suivaient aussi la secte d'Arius habitaient de l'autre côté du Rhône qui coule près de la cité de Lyon. Quant à Clodion (Chlogio), il envoya des éclaireurs dans la ville de Cambrai, et quand tout fut exploré, lui-même les suivit ; il écrasa les Romains et s'empara de la cité où il ne résida que peu de temps, puis il occupa le pays jusqu'au fleuve de la Somme. Certains prétendent que de sa lignée sort le roi Mérovée, de qui Childéric fut le fils. »
— Grégoire de Tours, Histoire des Francs, livre II, IX, 592 - traduction Robert Latouche.

Avant l'avènement de Clodion, depuis 342 les Francs Saliens sont installés comme fédérés à l'intérieur de l'Empire Romain, dans le Nord de la Gaule, en Toxandrie, (région au nord de la Gaule Romaine, peut-être la région sablonneuse comprise entre l'Escaut et la Meuse (Campine, Brabant, Limbourg)). Depuis le 17 janvier 395, l'Empire Romain est divisé en deux parties :
L'Empire d'Orient.
L'Empire d'Occident.
À partir de 407, plusieurs peuples Germaniques pénètrent en Gaule et s'y installent.
Les Wisigoths fondent un royaume en Aquitaine.
Les Alains (peuple non Germanique) prennent leurs quartiers près d'Orléans. les Burgondes et les Alamans s'établissent le long du Rhin.
Durant le règne de Clodion, c'est Valentinien III qui dirige la partie occidentale de l'Empire Romain.

Clodion commence à régner en 428. Il succède peut-être au roi des Francs Théodomir, sans que l'on sache s'il y a des années d'interrègne entre les deux rois. Il dirige le peuple des Francs Saliens depuis sa capitale, la forteresse de Dispargum (Duisbourg), située à l'est du Rhin.

Vers 432-435, Clodion apprend que les villes de la province Romaine de Belgique seconde sont sans défense. En effet, Aetius le général Romain chargé de la défense de la Gaule a prélevé beaucoup de soldats de ces territoires pour combattre tour à tour les Burgondes, les Alains, les Francs Rhénans, les révoltes antifiscales et les Wisigoths.
Clodion décide donc de monter une expédition et mobilise toute son armée. Traversant la forêt Charbonnière (forêt des Ardennes), les Francs s'emparent de Tournai, emportent Cambrai et Arras au premier assaut et réduisent tout le pays des environs jusqu'à la Somme.
En fait, plus que des pillages faciles, Clodion cherche à conférer à son autorité de roi guerrier une assise territoriale, qu'il veut voir s'étendre sur le riche territoire entre le Rhin, la Somme, la Meuse et la mer du Nord. L'occupation perdure quelques années sans qu'Aetius tente d'y mettre fin... Le général Romain a en effet beaucoup à faire ailleurs.

En 448, Clodion, qui célèbre les noces d'un membre important de son armée au bourg d'Helena près d'Arras, est attaqué par le général Aetius et son lieutenant Majorien. Le général veut remettre au pas les Francs Saliens qui ont annexé des territoires sans son autorisation. Clodion, qui n'est pas préparé à l'affrontement, est contraint de fuir.
Cependant, Aetius est conscient qu'il n'a pas les moyens militaires pour occuper à nouveau le territoire. Il préfère donc renégocier avec Clodion le fœdus, le traité d'alliance de 342 qui fait des Francs Saliens des fédérés combattant pour Rome. Il les autorise à s'installer dans l'Empire, en l'occurrence sur les territoires qu'ils ont déjà conquis à Arras, Cambrai et Tournai.
Clodion reçoit d’ailleurs cette dernière ville comme capitale. Il s'agit là des origines du futur royaume Franc de Clovis Ier.
Après plus d'une vingtaine d'années de règne, Clodion meurt peu avant l'an 451. Selon la coutume Franque, son royaume est divisé entre ses fils. L'ainé, sans doute Mérovée, obtient la ville de Tournai et sa région. Un second héritier a peut-être obtenu Cambrai et un troisième Tongres.

Plusieurs éléments de la biographie de Clodion restent obscurs. Certains autres sont encore discutés par les historiens. Sont notamment controversés son lieu d'origine, sa généalogie, ses sources historiques et son surnom... La seule information que donne Grégoire de Tours pour situer Dispargum est que, à son époque (seconde moitié du VIe siècle), cette forteresse est située dans un territoire occupé par les Thuringiens. Malheureusement ni Grégoire de Tours ni son contemporain le poète Venance Fortunat n'indiquent les limites de la Thuringe au VIe siècle.

En 1720, Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont affirme qu'il faut voir le village de Duisburg, près de Bruxelles comme étant le Dispargum de Clodion. Cette identification est reprise notamment par Pierre Riché et Patrick Périn en 1996.
En 1893, Godefroid Kurth refuse de chercher la localisation de Dispargum. Il rappelle d'ailleurs que ce lieu peut être légendaire.
En 1896, Kurth est plus affirmatif. Il indique que « tout porte à croire que cette localité n'a existé que dans la poésie ».
En 1979, Émilienne Demougeot n'identifie pas formellement Dispargum, se contentant de le situer aux confins de la Belgique et de la Hollande.
En 1988, Georges Bordonove indique que la ville n'est toujours pas identifiée.
En 1996, Michel Rouche hésite entre l'identification à Duisburg en Belgique et Duisbourg en Allemagne.
En 1999, en note de sa traduction de l' Histoire des Francs de Grégoire de Tours, Robert Latouche indique que Dispargum « n'est pas identifiée certainement ». Il rappelle que les « identifications qui ont été proposées - Duisburg en Belgique, Duisbourg en Allemagne - sont conjecturales ».

L'historien Godefroid Kurth déclare en 1893 que « Clodion est le plus ancien roi que les chants populaires des Francs Saliens aient fait connaître à Grégoire de Tours ». Cette donnée est ensuite largement acceptée par les historiens ultérieurs. En revanche, le nom de sa reine et le nombre de ses enfants sont inconnus.
Malgré cela, plusieurs historiens et généalogistes ont élaboré des hypothèses sur la parenté de Clodion en se basant sur des témoignages anciens ou en falsifiant certains éléments.
Théodomir, Mérovée et Clodovald sont des personnages historiques qui sont souvent rattachés à Clodion par des généalogistes.

En 660, La Chronique de Frédégaire indique que le roi Théodomir a eu pour successeur son fils Clodion. Cette filiation entre Théodomir et Clodion est considérée par les historiens comme une interpolation faite par Frédégaire à partir du texte de Grégoire de Tours.
Grégoire de Tours écrit dans son Histoire des Francs que « certains prétendent que de sa lignée [celle de Clodion] est sorti le roi Mérovée ». À partir de ce passage, l'historien Godefroid Kurth affirme que Mérovée est donc le fils de Clodion. Il est suivi dans cette hypothèse par plusieurs historiens.
Cependant, certains autres comme Pierre Riché et Patrick Périn sont plus circonspects et disent seulement que Mérovée « fut peut-être le fils de Clodion ».

Deux généalogies du VIIIe siècle donnent également pour fils de Clodion, un certain Clodovald. Ces généalogies remplies d'erreurs ne sont généralement pas retenues par la plupart des historiens contemporains notamment par Godefroid Kurth. Cependant, le fait qu'elles soient indépendantes l'une de l'autre et qu'elles citent toutes deux Clodovald (Ghlodobedus et Chlodebaudus) poussent certains généalogistes à admettre son historicité. On ne sait en revanche rien d'autre sur ce Clodovald, si ce n'est qu'il porte le même nom qu'un autre mérovingien, Clodovald plus connu sous le nom de Saint Cloud.

Au fil des siècles, le manque d’information généalogique sur la famille de Clodion se voit comblé arbitrairement. Ainsi, au VIIIe siècle, l’auteur anonyme du Liber Historiae Francorum donne pour père de Clodion, le mythique Faramund.
Au XIVe siècle, c'est Jacques de Guyse dans son Histoire du Hainaut qui indique que Clodion est le père du personnage légendaire Aubéron.
Plus tard, au XVIIe siècle le poète Jean Desmarets de Saint-Sorlin attribue à Clodion dans un de ses ouvrages, une femme du nom d’Ildegonde.
Enfin au XIXe siècle, Alexandre Lenoir, dans son livre Musée des monuments Français, indique que la mère de Clodion se nomme Argote.

L'écrivain Sidoine Apollinaire (430-486) est un contemporain de Clodion, ce qui n'est pas le cas de l'évêque Grégoire de Tours (539-594).
Selon l'historien Belge Godefroid Kurth dans son Histoire Poétique des Mérovingiens, la source de l'évêque de Tours serait un chant populaire. L'historien avance qu'il « existe donc, au temps de Grégoire de Tours, […] un chant populaire sur la prise de la Gaule Belgique par les Francs de Clodion. Et notre narrateur [Grégoire], fidèle à son procédé, a extrait de ce document la seule chose qu'il considérât comme historique ». (Il est évident que je ne suis pas une véritable historienne mais je trouve admirable (rire jaune) les historiens modernes qui refont l'histoire à leur sauce glorifiant untel et démolissant tel autre, je trouve que ces dames et ces messieurs devraient être un peu plus modeste et ne pas balayer d'un revers de main les écrits de leurs anciens même si ceux-ci sont parfois dithyrambiques... Surtout lorsqu'il s'agit d'un contemporain (Sidoine Apollinaire 430/486)

Le surnom « le Chevelu » vient de cette phrase de Grégoire de Tours à propos des premiers rois Francs :
« [Les Francs] auraient créé au-dessus d'eux dans chaque pays et chaque cité des rois chevelus appartenant à la première et, pour ainsi dire, à la plus noble famille de leur race ». Clodion serait ainsi le roi chevelu de la forteresse de Dispargum. Ce surnom est utilisé au moins depuis 1616.

Cette coutume de différencier les hommes avec leur chevelure abondante ou non est répandue chez les Germains. Les Wisigoths la réservent aux hommes libres, et les Vandales Hasdings l’ont réservé à la famille royale, tout comme les Mérovingiens.

Clodion n’est pas le roi des origines le plus important dans le processus de légitimation de la dynastie Mérovingienne, comme le montre l’interprétation symbolique d’une légende concernant la naissance de Mérovée.
Grégoire de Tours n'a pas voulu la reprendre, soit car elle était trop problématique, mais plus sûrement à cause de son caractère païen.
Au VIIe siècle, la Chronique de Frédégaire, en donne une version.
L'historien Godefroid Kurth la résume ainsi :
« Un jour que la reine, femme de Clodion, se baigne dans la mer, un dieu s'unit à elle, et de cette union naît Mérovée, le héros éponyme de la dynastie Franque. »
Le dieu en question est une bête de Neptune (Bistea Neptuni), un Quinotaure, un dieu fluvial anguipède à 5 cornes.
Sur le plan purement factuel, cette légende donne d'ailleurs un élément que Grégoire de Tours n'indique pas : Mérovée a pour mère la femme de Clodion.

Cette hiérogamie est fondatrice de la légitimité Mérovingienne. Son père étant un taureau venu de la mer, Mérovée assume par ce double symbole la fonction de fertilité, Childéric assumant la fonction de la violence et Clovis la fonction sacrée.
Cette légitimation symbolique et sacrée écarte donc le roi Clodion (c’est son fils qui donne son nom à la dynastie). Malgré toutes les difficultés des Mérovingiens, la force de ce symbole garantit aux Mérovingiens que les rois seront toujours choisis dans leur famille (même si elle ne garantit pas à un roi en particulier de rester sur le trône, un remplaçant pouvant être trouvé dans sa famille).

Mais, près d’un millénaire plus tard, le souvenir de Clodion s’étant transmis, il est considéré comme un des fondateurs de la monarchie Franque et des dynasties qui lui succèdent. 58 statues des rois de France ornent la salle d’apparat du palais que Philippe le Bel se fait construire sur l’île de la Cité au début du XIVe siècle, dont celle de Clodion. Le but de Philippe le Bel est de renforcer sa légitimité, à la fois en faisant remonter la monarchie au-delà de l’élection de Clovis, et en rappelant que les 3 « races » (Mérovingiens, Carolingiens et Capétiens) n’en forment plus qu’une dont les sangs se sont mélangés.

La Dynastie des Mérovingiens qui règne du Ve au VIIIe siècle sur le territoire hérité des Francs Saliens, rassemble une aire géographique composée approximativement du nord de la France et de la Belgique actuelles. Le roi guerrier Clodion dit le « chevelu ».
(Cette distinction physique est la marque de reconnaissance des rois Mérovingiens, chef d’une peuplade Sicambre, appelés les Saliens ou Francs Saliens, introduit la dynastie qui perdure jusqu’au milieu du VIIIe siècle).
En 428, Clodion défait le général Romain Aetius et s’empare successivement de Tournai et Cambrai.
Aetius fou de colère réclame vengeance et rapporte sur l’adversaire une revanche cuisante 3 ans plus tard.
Une paix négociée qui fait des armées de Clodion des auxiliaires zélés de l’empire Romain décadant s’ensuit, augurant du prochain royaume Mérovingien en gestation, que finira de concrétiser le grand roi Clovis, baptisé le jour de Noël 496, à Reims, en présence de plus de 3 000 hommes de son armée, nous rapporte Grégoire de Tours chroniqueur hagiographe de l’époque.

Particularité de la dynastie Mérovingienne, elle repose dans son fondement premier sur une histoire légendaire extrêmement curieuse qui voit dans le fils de Clodion le chevelu, dénommé Mérovée, non seulement celui qui laisse son nom à la dynastie, mais aussi le principal acteur d’une scène allégorique qui prend sa source dans les archétypes les plus enfouis de l’Histoire génésiaque, mêlant de la sorte fable à décoder et source présumée de l’origine de l’Humanité sur la planète.

Cet argumentaire bien peu scientifique est repris par Gérard de Sède pour introduire son ouvrage « La race fabuleuse », où l’on voit un certain Marquis de B. (>II-1), géant au long cheveux roux, servir d’informateur érudit au célèbre auteur de « l’Or de Rennes ».
L’épouse de Clodion le chevelu (déjà enceinte du roi) est séduite à nouveau par un monstre marin alors qu’elle se baigne dans l’océan.
Doublement enceinte, les sangs se mêlent dans le ventre de la mère, pour donner naissance à Mérovée. De cette extraordinaire histoire s’ensuit une légende tenace qui veut que les rois Mérovingiens aient acquis par là même des pouvoirs surnaturels, notamment thaumaturgiques.
Devant de tels propos l’historien ne peut que rester coi, laissant alors la parole au poète ou à l’initié... La dynastie des Mérovingiens prend corps pour laisser place à l’histoire, une histoire de fondations d’empire, de bruits de palais et de meurtres sanglants. Dans l’affaire de Rennes telle qu’elle se conçoit dans toutes ses composantes majeures, il est fondamental de comprendre et connaître cette histoire de France et la dynastie des Mérovingiens, car elle devient ensuite par la magie du verbe, l’incarnation du mystère.

Généalogie officielle de la Dynastie des Mérovingiens :
Clodion / Mérovée / Childéric Ier / Clovis Ier / Thierry Ier / Clodomir / Childebert Ier / Clotaire Ier / Théodebert Ier / Théodebald / Caribert Ier / Gontran / Sigebert Ier / Chilpéric Ier / Childebert II / Clotaire II / Théodebert II / Thierry II / Sigebert II / Dagobert Ier / Caribert II / Sigebert III / Clovis II / Clotaire III / Childéric II / Thierry III / Dagobert II / Clovis III / Clovis IV / Childebert IV / Dagobert III / Chilpéric II / Clotaire IV / Thierry IV / Childéric III.

L’histoire officielle racontée ainsi laisse peu de place à la rêverie et à l’enchantement, pourtant, selon une généalogie officieuse qui est le point de mire de toute la geste Castelrennaise racontée par Pierre Plantard (>I-1), lorsque Dagobert II, né en l’an 652, fils de Sigebert III et d’Hymnechilde et petit-fils de Dagobert Ier, est assassiné non loin de Stenay (>II-1) dans la forêt de Woëvre, le 23 décembre 679 (sa tombe sera découverte en 872 et son crâne exposé à Mons en Belgique, dans le trésor des Sœurs Noires), il a eu un fils, Sigebert IV qui a survécu au drame.
Sigebert IV, fils de Dagobert II et de la reine Béchilde, a été protégé par sa mère et envoyé sous bonne escorte dans le Razès (>II-1), à Rhedæ, la Cité des chariots... Il a survécu-là et a eu, sans régner, une descendance « Mérovingienne. » De cette légende du « rejeton ardent », Pierre Plantard s’empare pour mêler en un même écheveau :
Un « roi perdu ».
Une capitale Mérovingienne Stenay.
Une capitale Wisigothique Rhedæ.
Un fief Templier Gisors...
La fabuleuse histoire du « Triangle d’Or » pouvait commencer.

Bijoux mérovingien broche ou pendentif en or, incrustée de Saphirs bleus clairs, poids 12,05 grammes. Dimensions 5cm x 4 cm.
7 petits saphirs dans la couronne basse extérieure, et 5 dans la partie haute soit 12.
5 petits saphirs dans la couronne basse moyenne, et 3 dans sa partie haute.
8 petits saphirs dans la couronne centrale entourant un gros saphir triangulaire.
Un dernier saphir sur l'accroche du pendentif.
Ces chiffres 1,3, 5, 7, 8, 12 sont des symboles chez les Mérovingiens ou Méroweg.
Le saphir triangulaire ressemble à un Œil qui se trouve au sommet d'une pyramide à base carrée composée de 3 assemblages distincts.


Clodion le Chevelu — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Clodion_le_Chevelu
Clodion dit le Chevelu, né vers 390 et mort vers 450, est un chef des Francs saliens, un des peuples germaniques qui constituent la ligue des Francs.
Contexte - ‎Biographie - ‎Débats historiographiques
CLODION LE CHEVELU - Histoire de France - Free
chrisagde.free.fr/merovingiens/clodion.htm
CLODION LE CHEVELU. Du premier roi connu de ce qui deviendra la dynastie des Mérovingiens, on ne sait presque rien, pas même son nom puisque Clodion ...

Mort de Clodion le Chevelu - Enluminures
www.enluminures.culture.fr/.../enlumine_fr?...'Mort%20de%20Clodion...
Cote, Paris - Bibl. Sainte-Geneviève - ms. 0810. f. 051. Sujet, Mort de Clodion le Chevelu. Auteur, Jacobus de Guisia. Titre, Chroniques de Hainaut. Datation ...

Les Elemens De L'Histoire, Ou Ce qu'il faut savoir De ...
https://books.google.fr/books?id=DOkGAAAAcAAJ
Pierre Le Lorrain de Vallemont - 1700
Clodion le Chevelu, ainsi nommé à cause des grands cheveux qu'il portoit, ce qui n'ètoit pas ordinaire parmi les François , qui les tenoientfort courts.. 431.

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