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MARS 2016... 431
Cette
page concerne l'année 431 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
UNE
ASCENDANCE ENTRE RÉALITÉ ET LÉGENDE.
CLODION |
418.
Faramond meurt, Clodion le Chevelu, ainsi nommé à cause des grands
cheveux qu'il porte, ce qui n'est pas ordinaire parmi les Francs ,
car généralement ils les tiennent fort courts...
431.
Clodion au commencement de son règne habite au delà du Rhin, le
passe pour faire irruption en Gaule, mais il est battu, et chassé
par Aétius Général Romains.
437.
Clodion se rend maître de Bavay, de Cambrai, et de quelques autres
places voisines.
444.
Clodion entre en Possession de l'Artois, s’étend jusqu'à la Somme
prenant la Ville d'Amiens, il en fait son siège Royal... C'est aussi
celui de Mérovée.
445.
Il y a 5 peuples en Gaule au temps des Romains, des Francs des
Wisigoths, des Bourguignons, et des Bretons.
447.
Clodion après avoir régné 20 ans meurt de douleur à la mort de
son fils, tué en assiégeant la Ville de Soissons. Il a établi
Mérovée tuteur de ses fils.
Clodion
dit le Chevelu, chef des Francs Saliens, un des peuples Germaniques
qui constituent la ligue des Francs, est essentiellement connu comme
le plus ancien roi de la dynastie des Mérovingiens dont l’existence
soit certaine... Clodion, connu que par deux brèves mentions, ce
qui rend difficile l'établissement d’une biographie par les
historiens.
Vers
le milieu du Ve siècle, Clodion pénètre avec son armée en
territoire Romain et s'empare du Cambrésis, de l'Artois méridional.
Il fonde ainsi un petit royaume Franc dont hérite Clovis Ier lequel
devient l'embryon du futur royaume de France.
Uniquement
2 sources d'époque se réfèrent à Clodion :
Le
Panégyrique de Majorien par Sidoine Apollinaire en 458
L'Histoire
des Francs de Grégoire de Tours en 592 :
« Quand
il [Majorien] défendit Tours qui redoutait la guerre, tu [Aetius]
n'étais pas là : Peu de temps après, vous combattiez ensemble
dans les plaines ouvertes de l'Artois, que le Franc Clodion (Cloio)
avait envahies. Il est en ces lieux un carrefour où les routes
aboutissent à un étroit chemin ; la chaussée resserrée,
placée sur pilotis, traverse au bout d'une longue distance le bourg
d'Helena dominé par l'arche d'un pont et en même temps un cours
d'eau. C'est là-bas que tu avais pris position, et, Majorien à
cheval combattait au pied même du pont. Par hasard, sur une colline
proche de la rive, on célébrait bruyamment un mariage barbare, et
au milieu des danses nordiques la nouvelle épousée était unie à
un mari aussi blond qu'elle. Majorien, dit-on, leur fit mordre la
poussière ; son casque résonnait sous les coups et sa
cuirasse, opposant ses écailles au choc des lances, détournait de
lui la blessure, jusqu'au moment où l'ennemi battu tourna le dos. »
— Sidoine
Apollinaire, Panégyrique de Majorien, 458 - traduction d'André
Loyen.
« On
rapporte également que Clodion, qui était alors un homme capable et
très noble dans sa nation, a été roi des Francs ; il habitait
dans la forteresse de Dispargum, située dans le territoire des
Thuringiens. Dans ces contrées, mais au midi les Romains habitaient
jusqu'au fleuve de la Loire. Au-delà de la Loire les Goths
dominaient. Les Burgondes qui suivaient aussi la secte d'Arius
habitaient de l'autre côté du Rhône qui coule près de la cité de
Lyon. Quant à Clodion (Chlogio), il envoya des éclaireurs dans la
ville de Cambrai, et quand tout fut exploré, lui-même les suivit ;
il écrasa les Romains et s'empara de la cité où il ne résida que
peu de temps, puis il occupa le pays jusqu'au fleuve de la Somme.
Certains prétendent que de sa lignée sort le roi Mérovée, de qui
Childéric fut le fils. »
— Grégoire
de Tours, Histoire des Francs, livre II, IX, 592 - traduction Robert
Latouche.
Avant
l'avènement de Clodion, depuis 342 les Francs Saliens sont installés
comme fédérés à l'intérieur de l'Empire Romain, dans le Nord de
la Gaule, en Toxandrie, (région au nord de la Gaule Romaine,
peut-être la région sablonneuse comprise entre l'Escaut et la Meuse
(Campine, Brabant, Limbourg)). Depuis le 17 janvier 395, l'Empire
Romain est divisé en deux parties :
L'Empire
d'Orient.
L'Empire
d'Occident.
À
partir de 407, plusieurs peuples Germaniques pénètrent en Gaule et
s'y installent.
Les
Wisigoths fondent un royaume en Aquitaine.
Les
Alains (peuple non Germanique) prennent leurs quartiers près
d'Orléans. les Burgondes et les Alamans s'établissent le long du
Rhin.
Durant
le règne de Clodion, c'est Valentinien III qui dirige la partie
occidentale de l'Empire Romain.
Clodion
commence à régner en 428. Il succède peut-être au roi des Francs
Théodomir, sans que l'on sache s'il y a des années d'interrègne
entre les deux rois. Il dirige le peuple des Francs Saliens depuis sa
capitale, la forteresse de Dispargum (Duisbourg), située à l'est du
Rhin.
Vers
432-435, Clodion apprend que les villes de la province Romaine de
Belgique seconde sont sans défense. En effet, Aetius le général
Romain chargé de la défense de la Gaule a prélevé beaucoup de
soldats de ces territoires pour combattre tour à tour les Burgondes,
les Alains, les Francs Rhénans, les révoltes antifiscales et les
Wisigoths.
Clodion
décide donc de monter une expédition et mobilise toute son armée.
Traversant la forêt Charbonnière (forêt des Ardennes), les Francs
s'emparent de Tournai, emportent Cambrai et Arras au premier assaut
et réduisent tout le pays des environs jusqu'à la Somme.
En
fait, plus que des pillages faciles, Clodion cherche à conférer à
son autorité de roi guerrier une assise territoriale, qu'il veut
voir s'étendre sur le riche territoire entre le Rhin, la Somme, la
Meuse et la mer du Nord. L'occupation perdure quelques années sans
qu'Aetius tente d'y mettre fin... Le général Romain a en effet
beaucoup à faire ailleurs.
En
448, Clodion, qui célèbre les noces d'un membre important de son
armée au bourg d'Helena près d'Arras, est attaqué par le général
Aetius et son lieutenant Majorien. Le général veut remettre au pas
les Francs Saliens qui ont annexé des territoires sans son
autorisation. Clodion, qui n'est pas préparé à l'affrontement, est
contraint de fuir.
Cependant,
Aetius est conscient qu'il n'a pas les moyens militaires pour occuper
à nouveau le territoire. Il préfère donc renégocier avec Clodion
le fœdus, le traité d'alliance de 342 qui fait des Francs Saliens
des fédérés combattant pour Rome. Il les autorise à s'installer
dans l'Empire, en l'occurrence sur les territoires qu'ils ont déjà
conquis à Arras, Cambrai et Tournai.
Clodion
reçoit d’ailleurs cette dernière ville comme capitale. Il s'agit
là des origines du futur royaume Franc de Clovis Ier.
Après
plus d'une vingtaine d'années de règne, Clodion meurt peu avant
l'an 451. Selon la coutume Franque, son royaume est divisé entre ses
fils. L'ainé, sans doute Mérovée, obtient la ville de Tournai et
sa région. Un second héritier a peut-être obtenu Cambrai et un
troisième Tongres.
Plusieurs
éléments de la biographie de Clodion restent obscurs. Certains
autres sont encore discutés par les historiens. Sont notamment
controversés son lieu d'origine, sa généalogie, ses sources
historiques et son surnom... La seule information que donne Grégoire
de Tours pour situer Dispargum est que, à son époque (seconde
moitié du VIe siècle), cette forteresse est située dans un
territoire occupé par les Thuringiens. Malheureusement ni Grégoire
de Tours ni son contemporain le poète Venance Fortunat n'indiquent
les limites de la Thuringe au VIe siècle.
En
1720, Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont affirme qu'il faut voir
le village de Duisburg, près de Bruxelles comme étant le Dispargum
de Clodion. Cette identification est reprise notamment par Pierre
Riché et Patrick Périn en 1996.
En
1893, Godefroid Kurth refuse de chercher la localisation de
Dispargum. Il rappelle d'ailleurs que ce lieu peut être légendaire.
En
1896, Kurth est plus affirmatif. Il indique que « tout porte à
croire que cette localité n'a existé que dans la poésie ».
En
1979, Émilienne Demougeot n'identifie pas formellement Dispargum, se
contentant de le situer aux confins de la Belgique et de la Hollande.
En
1996, Michel Rouche hésite entre l'identification à Duisburg en
Belgique et Duisbourg en Allemagne.
En
1999, en note de sa traduction de l' Histoire des Francs de Grégoire
de Tours, Robert Latouche indique que Dispargum « n'est pas
identifiée certainement ». Il rappelle que les
« identifications qui ont été proposées - Duisburg en
Belgique, Duisbourg en Allemagne - sont conjecturales ».
L'historien
Godefroid Kurth déclare en 1893 que « Clodion est le plus
ancien roi que les chants populaires des Francs Saliens aient fait
connaître à Grégoire de Tours ». Cette donnée est ensuite
largement acceptée par les historiens ultérieurs. En revanche, le
nom de sa reine et le nombre de ses enfants sont inconnus.
Malgré
cela, plusieurs historiens et généalogistes ont élaboré des
hypothèses sur la parenté de Clodion en se basant sur des
témoignages anciens ou en falsifiant certains éléments.
Théodomir,
Mérovée et Clodovald sont des personnages historiques qui sont
souvent rattachés à Clodion par des généalogistes.
En
660, La Chronique de Frédégaire indique que le roi Théodomir a eu
pour successeur son fils Clodion. Cette filiation entre Théodomir et
Clodion est considérée par les historiens comme une interpolation
faite par Frédégaire à partir du texte de Grégoire de Tours.
Grégoire
de Tours écrit dans son Histoire des Francs que « certains
prétendent que de sa lignée [celle de Clodion] est sorti le roi
Mérovée ». À partir de ce passage, l'historien Godefroid
Kurth affirme que Mérovée est donc le fils de Clodion. Il est suivi
dans cette hypothèse par plusieurs historiens.
Cependant,
certains autres comme Pierre Riché et Patrick Périn sont plus
circonspects et disent seulement que Mérovée « fut peut-être
le fils de Clodion ».
Deux
généalogies du VIIIe siècle donnent également pour fils de
Clodion, un certain Clodovald. Ces généalogies remplies d'erreurs
ne sont généralement pas retenues par la plupart des historiens
contemporains notamment par Godefroid Kurth. Cependant, le fait
qu'elles soient indépendantes l'une de l'autre et qu'elles citent
toutes deux Clodovald (Ghlodobedus et Chlodebaudus) poussent certains
généalogistes à admettre son historicité. On ne sait en revanche
rien d'autre sur ce Clodovald, si ce n'est qu'il porte le même nom
qu'un autre mérovingien, Clodovald plus connu sous le nom de Saint
Cloud.
Au
fil des siècles, le manque d’information généalogique sur la
famille de Clodion se voit comblé arbitrairement. Ainsi, au
VIIIe siècle, l’auteur anonyme du Liber Historiae Francorum
donne pour père de Clodion, le mythique Faramund.
Au
XIVe siècle, c'est Jacques de Guyse dans son Histoire du
Hainaut qui indique que Clodion est le père du personnage légendaire
Aubéron.
Plus
tard, au XVIIe siècle le poète Jean Desmarets de Saint-Sorlin
attribue à Clodion dans un de ses ouvrages, une femme du nom
d’Ildegonde.
Enfin
au XIXe siècle, Alexandre Lenoir, dans son livre Musée des
monuments Français, indique que la mère de Clodion se nomme Argote.
L'écrivain
Sidoine Apollinaire (430-486) est un contemporain de Clodion, ce qui
n'est pas le cas de l'évêque Grégoire de Tours (539-594).
Selon
l'historien Belge Godefroid Kurth dans son Histoire Poétique des
Mérovingiens, la source de l'évêque de Tours serait un chant
populaire. L'historien avance qu'il « existe donc, au temps de
Grégoire de Tours, […] un chant populaire sur la prise de la Gaule
Belgique par les Francs de Clodion. Et notre narrateur [Grégoire],
fidèle à son procédé, a extrait de ce document la seule chose
qu'il considérât comme historique ».
(Il est évident que je ne suis pas une véritable historienne mais
je trouve admirable (rire jaune) les historiens modernes qui refont
l'histoire à leur sauce glorifiant untel et démolissant tel autre,
je trouve que ces dames et ces messieurs devraient être un peu plus
modeste et ne pas balayer d'un revers de main les écrits de leurs
anciens même si ceux-ci sont parfois dithyrambiques... Surtout
lorsqu'il s'agit d'un contemporain (Sidoine Apollinaire 430/486)
Le
surnom « le Chevelu » vient de cette phrase de Grégoire
de Tours à propos des premiers rois Francs :
« [Les
Francs] auraient créé au-dessus d'eux dans chaque pays et chaque
cité des rois chevelus appartenant à la première et, pour ainsi
dire, à la plus noble famille de leur race ». Clodion serait
ainsi le roi chevelu de la forteresse de Dispargum. Ce surnom est
utilisé au moins depuis 1616.
Cette
coutume de différencier les hommes avec leur chevelure abondante ou
non est répandue chez les Germains. Les Wisigoths la réservent aux
hommes libres, et les Vandales Hasdings l’ont réservé à la
famille royale, tout comme les Mérovingiens.
Clodion
n’est pas le roi des origines le plus important dans le processus
de légitimation de la dynastie Mérovingienne, comme le montre
l’interprétation symbolique d’une légende concernant la
naissance de Mérovée.
Grégoire
de Tours n'a pas voulu la reprendre, soit car elle était trop
problématique, mais plus sûrement à cause de son caractère païen.
L'historien
Godefroid Kurth la résume ainsi :
« Un
jour que la reine, femme de Clodion, se baigne dans la mer, un dieu
s'unit à elle, et de cette union naît Mérovée, le héros éponyme
de la dynastie Franque. »
Le
dieu en question est une bête de Neptune (Bistea Neptuni), un
Quinotaure, un dieu fluvial anguipède à 5 cornes.
Sur
le plan purement factuel, cette légende donne d'ailleurs un élément
que Grégoire de Tours n'indique pas : Mérovée a pour mère la
femme de Clodion.
Cette
hiérogamie est fondatrice de la légitimité Mérovingienne. Son
père étant un taureau venu de la mer, Mérovée assume par ce
double symbole la fonction de fertilité, Childéric assumant la
fonction de la violence et Clovis la fonction sacrée.
Cette
légitimation symbolique et sacrée écarte donc le roi Clodion
(c’est son fils qui donne son nom à la dynastie). Malgré toutes
les difficultés des Mérovingiens, la force de ce symbole garantit
aux Mérovingiens que les rois seront toujours choisis dans leur
famille (même si elle ne garantit pas à un roi en particulier de
rester sur le trône, un remplaçant pouvant être trouvé dans sa
famille).
Mais,
près d’un millénaire plus tard, le souvenir de Clodion s’étant
transmis, il est considéré comme un des fondateurs de la monarchie
Franque et des dynasties qui lui succèdent. 58 statues des rois de
France ornent la salle d’apparat du palais que Philippe le Bel se
fait construire sur l’île de la Cité au début du XIVe siècle,
dont celle de Clodion. Le but de Philippe le Bel est de renforcer sa
légitimité, à la fois en faisant remonter la monarchie au-delà de
l’élection de Clovis, et en rappelant que les 3 « races »
(Mérovingiens, Carolingiens et Capétiens) n’en forment plus
qu’une dont les sangs se sont mélangés.
La
Dynastie des Mérovingiens qui règne du Ve au VIIIe siècle sur le
territoire hérité des Francs Saliens, rassemble une aire
géographique composée approximativement du nord de la France et de
la Belgique actuelles. Le roi guerrier Clodion dit le « chevelu ».
(Cette
distinction physique est la marque de reconnaissance des rois
Mérovingiens, chef d’une peuplade Sicambre, appelés les Saliens
ou Francs Saliens, introduit la dynastie qui perdure jusqu’au
milieu du VIIIe siècle).
En
428, Clodion défait le général Romain Aetius et s’empare
successivement de Tournai et Cambrai.
Aetius
fou de colère réclame vengeance et rapporte sur l’adversaire une
revanche cuisante 3 ans plus tard.
Une
paix négociée qui fait des armées de Clodion des auxiliaires zélés
de l’empire Romain décadant s’ensuit, augurant du prochain
royaume Mérovingien en gestation, que finira de concrétiser le
grand roi Clovis, baptisé le jour de Noël 496, à Reims, en
présence de plus de 3 000 hommes de son armée, nous rapporte
Grégoire de Tours chroniqueur hagiographe de l’époque.
Particularité
de la dynastie Mérovingienne, elle repose dans son fondement premier
sur une histoire légendaire extrêmement curieuse qui voit dans le
fils de Clodion le chevelu, dénommé Mérovée, non seulement celui
qui laisse son nom à la dynastie, mais aussi le principal acteur
d’une scène allégorique qui prend sa source dans les archétypes
les plus enfouis de l’Histoire génésiaque, mêlant de la sorte
fable à décoder et source présumée de l’origine de l’Humanité
sur la planète.
Cet
argumentaire bien peu scientifique est repris par Gérard de Sède
pour introduire son ouvrage « La race fabuleuse », où
l’on voit un certain Marquis de B. (>II-1), géant au long
cheveux roux, servir d’informateur érudit au célèbre auteur de
« l’Or de Rennes ».
L’épouse
de Clodion le chevelu (déjà enceinte du roi) est séduite à
nouveau par un monstre marin alors qu’elle se baigne dans l’océan.
Doublement
enceinte, les sangs se mêlent dans le ventre de la mère, pour
donner naissance à Mérovée. De cette extraordinaire histoire
s’ensuit une légende tenace qui veut que les rois Mérovingiens
aient acquis par là même des pouvoirs surnaturels, notamment
thaumaturgiques.
Devant
de tels propos l’historien ne peut que rester coi, laissant alors
la parole au poète ou à l’initié... La dynastie des Mérovingiens
prend corps pour laisser place à l’histoire, une histoire de
fondations d’empire, de bruits de palais et de meurtres sanglants.
Dans l’affaire de Rennes telle qu’elle se conçoit dans toutes
ses composantes majeures, il est fondamental de comprendre et
connaître cette histoire de France et la dynastie des Mérovingiens,
car elle devient ensuite par la magie du verbe, l’incarnation du
mystère.
Généalogie
officielle de la Dynastie des Mérovingiens :
Clodion
/ Mérovée / Childéric Ier / Clovis Ier / Thierry Ier / Clodomir /
Childebert Ier / Clotaire Ier / Théodebert Ier / Théodebald /
Caribert Ier / Gontran / Sigebert Ier / Chilpéric Ier / Childebert
II / Clotaire II / Théodebert II / Thierry II / Sigebert II /
Dagobert Ier / Caribert II / Sigebert III / Clovis II / Clotaire III
/ Childéric II / Thierry III / Dagobert II / Clovis III / Clovis IV
/ Childebert IV / Dagobert III / Chilpéric II / Clotaire IV /
Thierry IV / Childéric III.
L’histoire
officielle racontée ainsi laisse peu de place à la rêverie et à
l’enchantement, pourtant, selon une généalogie officieuse qui est
le point de mire de toute la geste Castelrennaise racontée par
Pierre Plantard (>I-1), lorsque Dagobert II, né en l’an 652,
fils de Sigebert III et d’Hymnechilde et petit-fils de Dagobert
Ier, est assassiné non loin de Stenay (>II-1) dans la forêt de
Woëvre, le 23 décembre 679 (sa tombe sera découverte en 872 et son
crâne exposé à Mons en Belgique, dans le trésor des Sœurs
Noires), il a eu un fils, Sigebert IV qui a survécu au drame.
Sigebert
IV, fils de Dagobert II et de la reine Béchilde, a été protégé
par sa mère et envoyé sous bonne escorte dans le Razès (>II-1),
à Rhedæ, la Cité des chariots... Il a survécu-là et a eu, sans
régner, une descendance « Mérovingienne. » De cette
légende du « rejeton ardent », Pierre Plantard s’empare
pour mêler en un même écheveau :
Un
« roi perdu ».
Une
capitale Mérovingienne Stenay.
Une
capitale Wisigothique Rhedæ.
Un
fief Templier Gisors...
La
fabuleuse histoire du « Triangle d’Or » pouvait
commencer.
Bijoux
mérovingien broche ou pendentif en or, incrustée de Saphirs bleus
clairs, poids 12,05 grammes. Dimensions 5cm x 4 cm.
7
petits saphirs dans la couronne basse extérieure, et 5 dans la
partie haute soit 12.
5
petits saphirs dans la couronne basse moyenne, et 3 dans sa partie
haute.
8
petits saphirs dans la couronne centrale entourant un gros saphir
triangulaire.
Un
dernier saphir sur l'accroche du pendentif.
Ces
chiffres 1,3, 5, 7, 8, 12 sont des symboles chez les Mérovingiens ou
Méroweg.
Le
saphir triangulaire ressemble à un Œil qui se trouve au sommet
d'une pyramide à base carrée composée de 3 assemblages
distincts.
Clodion
le Chevelu — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Clodion_le_Chevelu
Clodion
dit le Chevelu, né vers 390 et mort vers 450, est un chef des Francs
saliens, un des peuples germaniques qui constituent la ligue des
Francs.
Contexte
- Biographie - Débats historiographiques
CLODION
LE CHEVELU - Histoire de France - Free
chrisagde.free.fr/merovingiens/clodion.htm
CLODION
LE CHEVELU. Du premier roi connu de ce qui deviendra la dynastie des
Mérovingiens, on ne sait presque rien, pas même son nom puisque
Clodion ...
Mort
de Clodion le Chevelu - Enluminures
www.enluminures.culture.fr/.../enlumine_fr?...'Mort%20de%20Clodion...
Cote,
Paris - Bibl. Sainte-Geneviève - ms. 0810. f. 051. Sujet, Mort de
Clodion le Chevelu. Auteur, Jacobus de Guisia. Titre, Chroniques de
Hainaut. Datation ...
Les
Elemens De L'Histoire, Ou Ce qu'il faut savoir De ...
https://books.google.fr/books?id=DOkGAAAAcAAJ
Pierre
Le Lorrain de Vallemont - 1700
Clodion
le Chevelu, ainsi nommé à cause des grands cheveux qu'il portoit,
ce qui n'ètoit pas ordinaire parmi les François , qui les
tenoientfort courts.. 431.
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