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MARS 2016...
Cette
page concerne l'année 41O du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
410
UN MONDE DISPARAÎT.
Lorsque
Rome en 410 tombe au pouvoir d'Alaric et de ses Wisigoths, le monde
entier est plongé dans la terreur et dans la consternation. Nous,
nous savons que Rome a déjà été prise plus d'une fois avant cette
date, mais le travail des vieux annalistes a si bien réussi à
masquer ces chutes que, dans l'histoire traditionnelle de Rome, elles
se sont vues transformées en autant de victoires, aussi bien contre
les Gaulois que contre les Étrusques.
Hélas,
en 410, aucune diversion n'a semblé possible : La Ville, y compris
le Capitole, a été occupée tout entière et nul ne s'est trouvé
pour en sauver, même fictivement, le prestige à jamais aboli.
Saint
Jérôme, toujours pessimiste, voit dans la mort de Rome la
confirmation de ses appréhensions touchant la fin imminente du monde
: « Le flambeau du monde s'est éteint » écrit-il dans le Prologue
du Commentaire à Ezéchiel, « et dans une seule ville qui tombe,
c'est le genre humain tout entier qui périt ! »
La
réaction de Saint Augustin est tout autre. Nous la connaissons non
seulement par les premiers livres de la Cité de Dieu, mais aussi par
le Sermon sur la chute de Rome (Sermo de Urbis excidio, Migne XL, pp.
716 sqq.), où l'évêque d'Hippone s'efforce de répondre aux
multiples questions angoissées dont le pressent les fidèles. Il y a
dans ce document plusieurs développements qui n'ont pas été repris
dans la Cité de Dieu.
Les
épreuves et les malheurs des habitants de Rome, maltraités ou
massacrés par les Barbares, sont parmi les ouailles d'Augustin non
seulement ils murmurent mais vont jusqu'aux blasphèmes. « Comment
se fait-il, lui demande-t- on, que Dieu se soit montré moins clément
envers Rome qu'envers Sodome ? En effet, la Genèse nous dit
qu'Abraham a obtenu du Seigneur qu'il épargne Sodome si seulement il
peut y être trouvé un petit nombre de justes : D'abord 50 puis, par
rabattements successifs, 10.
N'y
a-t-il donc pas eu 10 justes à Rome? »
L'objection
est gênante, Augustin y répond par une considération qui a certes
dû paraître réconfortante pour les fidèles d'alors et qui nous
semble parfaitement valable à nous, mais dont on peut douter qu'elle
ait pu consoler un Romain encore attaché aux conceptions antiques de
la cité.
Le
cas de Rome, assure le savant docteur, est différent de celui de
Sodome. Sodome a été anéantie par le feu : Personne n'en est sorti
vivant, au contraire, beaucoup de gens ont pu s'échapper de Rome et
il y en a même beaucoup qui se proposent d'y rentrer.
Même
parmi ceux qui n'ont pas pu s'enfuir, un bon nombre ont été
épargnés par les Barbares, notamment ceux qui ont pris la décision
de se réfugier dans des Lieux Saints. On peut donc dire que Dieu a
fait grâce à Rome, en raison sans doute des justes qui s'y
trouvent.
Augustin
n'ignore pas que le bouleversement moral causé par la chute de la
Ville se situe également sur un autre plan. Pour un païen, comme
Symmaque ou comme Claudien par exemple, le fait que Rome a été
prise une seule fois, la Ville perd ce caractère sacré qu'elle a pu
garder plus de 11 siècles où, grâce à la protection de ses dieux,
elle a toujours échappé aux menaces de ses ennemis.
Mais
cette conception mythique de Rome ville invincible est entièrement
opposée à celle que se fait Augustin d'une civitas.
« Pensez-vous », « demande-t-il, que ce soient les
murs qui constituent l'essentiel d'une cité ? Non point :
Ce sont les habitants ! » (x\n putatis civitatem in parietibus
deputandum'î Civitas in civibus est, non in parie tibus).
Pour
illustrer ces vues, qui sont importantes et qui, dans la mesure même
où elles seront admises, consacreront l'abandon de l'idée antique
de la civitas, le prédicateur rappelle à ses fidèles un événement
qui s'est produit quelques années avant, non à Rome mais à
Constantinople.
L'histoire
est singulière et peu connue :
«
Ne vous rappelez-vous pas qu'il y a quelques années, Arcadius étant
empereur à Constantinople (les faits que je rapporte sont peut-être
bien connus de plusieurs et il s'en trouve même parmi vous qui y ont
assisté) Dieu, voulant inspirer de la terreur à cette ville et, par
cette terreur, l'amender, la convertir, la purifier, la transformer,
Dieu dis-je, se L'ENTERREMENT D'ALARIC |
Tous
alors de se réfugier dans l'église, devenue trop petite pour
contenir cette multitude, tous de réclamer à grands cris le
baptême... On demande partout à être baptisé, non seulement dans
l'église mais aussi dans les maisons, dans les rues, sur les places
publiques, tous recourent à la vertu du sacrement, afin d'échapper
à la colère divine, non plus dans ce monde mais dans l'autre.
Lorsque enfin Dieu a assez fait voir par ce grand prodige la vérité
de ses dires et de ceux de son serviteur, la nuée de feu commence de
décroître et peu à peu elle disparaît.
Petit
à petit, le peuple se rassure, mais il apprend qu'il ne lui faut pas
moins émigrer, parce que la cité doit périr le samedi suivant.
La
ville entière émigre avec l'empereur, personne ne reste dans sa
maison, personne ne ferme même sa porte, s'éloignant des remparts
et contemplant de loin sa demeure bien-aimée, chacun, d'une voix
lamentable, adresse aux lieux qui lui sont chers un suprême adieu.
Cette
énorme multitude marche ainsi plusieurs lieues... Elle fait halte
enfin en un certain endroit afin d'y prier Dieu et voilà qu'elle
voit tout à coup s'élever une grande fumée et qu'elle lance vers
Dieu un grand cri.
Enfin,
tout étant redevenu tranquille, on envoie des gens en reconnaissance
et comme l'heure qui a été prédite est passée, comme ceux qu'on a
expédiés en reconnaissance sont revenus dire que tout est
parfaitement intact, aussi bien les murs extérieurs que l'intérieur
de la ville, tous rentrent chez eux, pleins de gratitude envers le
ciel. Personne n'a rien perdu et chacun retrouve sa maison telle
qu'il l'a abandonnée. »
Les
témoignages relatifs à cette grande panique de ont été réunis et
clairement analysés par O.Seeck (Geschichte des Untergangs der
antiken Welt, tome V,p. 305, 1. 10 sqq. et tomeV, Anhang, p. 563). Il
a montré que les événements rapportés par Saint Augustin ont eu
lieu en 398.
La
chronique de Marcellin citée par Seeck (Mommsen, Chronica Minora,
II, p. 64) parle d'un tremblement de terre qu'elle situe en l'an 396,
mais Seeck a établi que ce document a plus d'une fois avancé de
deux ans les faits qu'il relate.
La
version qu'on y lit est beaucoup moins optimiste que celle du Sermon
sur la chute de Rome : La chronique signale non l'apparition de la
nuée de feu mais aussi un tremblement de terre d'une durée
considérable : terrae motus per dies plurimos fuit coelumque arderé
visum est.
Cette
impression de catastrophe est plus manifeste encore dans les poèmes
de Claudien, contemporains des événements. Voici, en effet, par
quels vers (Invectives contre Eutrope, I, v. 1-8) Claudien salue le
prochain consulat de l'eunuque Eutrope, dont la disgrâce doit, peu
de temps après, inspirer à Saint Jean Chrysostôme son homélie
fameuse :
« Des
enfants monstrueux, épouvante des mères, Des loups hurlant la nuit
dans l'enceinte des villes, Des animaux parlant, effroi de leurs
bergers, Des grêles de cailloux, une nuée sanglante empourprant
tout le ciel, l'eau se changeant en sang, Deux lunes parcourant les
espaces célestes... Et deux soleils brillant au firmament : Prodiges
Oubliés désormais, car un nouveau prodige Consterne l'univers : Un
eunuque est consul !
On
aurait tort de croire qu'il s'agit d'une récapitulation des faits du
passé, empruntée à quelque Julius Obsequens.
Claudien,
dans son pathos, veut dire que de nombreux signes funestes ont été
récemment observés, mais qu'ils pâlissent devant le dernier, le
plus inouï de tous, unique en effet dans toute l'histoire Romaine :
Un eunuque devenu consul. Seeck a raison d'écrire que, notamment, le
vers 4 de l'invective contre Eutrope : nimboque minacem rubuisse
Jovem, rappelle le nuage de feu dont parlera plus tard Saint Augustin
dans son sermon...
Quelques
mois après, dès qu'il est informé de la chute d'Eutrope, Claudien
revient durement à la charge. L'infortuné consul d'Arcadius n'a pas
réussi à défendre contre les Barbares une province de l'Asie
Mineure, que l'invasion a ravagée, et voici en quels termes le poète
rappelle que le consulat d'Eutrope s'est ouvert sous de funestes
auspices (Invectives contre Eutrope, II, v. 1 sqq.):
« Cendres
de Mygdonie et débris, s'il en reste,
De
l'état d'Orient (qu'il périsse !), à coup sûr,
II
n'était point menteur l'augure menaçant
Que
l'on avait tiré du prodige. Trop tard,
Le
coup qui vous atteint vous montre quel présage
Vous
apportait l'année en monstres si fertile. »
L'an
398 est, décidément, selon l'expression imagée une annus
monstrifer et l'auteur des Invectives ne tarit pas sur ce chapitre.
Il en reparle encore quelques vers plus loin, avec une complaisance
pénible et les détails qu'il énumère relativement à la grande
panique de Constantinople sont de nature à nous faire craindre que
Saint Augustin n'ait gardé de ces calamités qu'un souvenir
fortement teinté d'optimisme. (Invectives contre Eutrope, II, v. 24
sqq.; il s'agit toujours d'Eutrope):
«
Il n'a pas encor revêtu la trabée :
Le
sol tremble et mugit dans ses antres profonds,
Tandis
que les sommets croulent et s'entrechoquent.
Une
vibration ébranle Chalcédoine
Et
le Bosphore étend ses eaux sur les deux rives.
Le
marin, effrayé de voir les Symplégades
Mobiles
à nouveau, s'enfuit loin du détroit.
Tels
sont, n'en doutons point, les signes que, du Styx,
Nous
envoient les Furies pour nous montrer leur joie
De
voir ce consulat leur livrer les mortels.
Bientôt,
d'autres fléaux s'abattent : là, Vulcain
Va
dispersant ses feux, là, Nérée rompt ses digues.
Cette
maison prend feu, cette autre est emportée.
Quels
autres châtiments tenez-vous en réserve,
O
dieux, pour un forfait prédit par tant de maux ?
Neptune,
puisses-tu, pesant sur ton trident,
Engloutir
tout ce sol maudit, avec son crime :
Pour
le monde, n'offrons qu'une ville aux Furies ! »
Sans
doute, il faut tenir compte de l'hyperbole, toujours chère à
Claudien, et dont il n'est pas douteux qu'il abuse dans un moment
comme celui-ci. Cependant, il n'écrit pas pour ne rien dire et si
nous voulons ne pas nous attarder à sa description, d'ailleurs assez
imprécise, du tremblement de terre, il reste qu'il nous donne dans
ces vers pas mal de détails instructifs touchant « annus monstrifer
398 ».
Je
crains de n'avoir pas bien rendu dans ma traduction, le vers (39) de
cette tirade où s'exprime toute la rancœur de Claudien,
propagandiste trop zélé de Stilicon, à l'égard de l'Empire
d'Orient qui vient d'échapper aux ambitions expansionnistes du chef
Vandale, voici ce vers en latin :« Unam pro mundo Furiis
concedimus urbem ! »
Peut-être
faut-il trouver aussi dans l'abominable vœu que le poète de voir
Constantinople anéantie par Neptune, dieu des tremblements de terre,
un écho de la jalousie romaine envers la ville qui se fait appeler
Altera Roma. Mais en y regardant de plus près, on se rend compte
que, lorsque Claudien a été informé de la catastrophe qui avait
menacé urbs aemula Romae, la ville rivale, il a nourri un instant
l'espoir qu'en disparaissant en cette année si redoutable,
Constantinople servirait peut-être de victime propitiatoire,
libérant ainsi Rome, voire le monde entier, des malheurs qu'avaient
provoquées les monstra, les praesagia, les prodigia, les omina dont
il parle à plusieurs reprises, et les prophéties qui en ont
souligné la portée funeste.
C'est
en vain, écrit Saint Augustin, que d'aucuns ont cherché à savoir
combien le monde a encore à vivre. Les uns en comptent 400, les
autres 500, les autres
1 000, depuis l'ascension du Seigneur jusqu'à
sont dernier avènement :
Ces
computations ne reposent sur aucun texte des Écritures, on leur
refusera donc toute créance, encore qu'elles aient été mises en
avant dans certains milieux chrétiens.
En
cette année 410, l'Empire Romain a beau être sérieusement malade,
Rome fait encore belle figure auprès des contemporains. Certes, la
ville a perdu depuis longtemps son rôle de capitale au profit de
Constantinople, et elle n'est même pas capitale du nouvel empire
d'Occident... Cependant, la ville est l'origine d'un Empire qui a
depuis des siècles brisé un à un tous ses ennemis pour finir par
annexer quasiment tout son univers connu. Rome n'a plus de poids
politique, mais elle se sent encore le centre du monde...
Et
surtout, elle est restée inviolée depuis le siège des Gaulois en
-390...
La
ville de Rome est intacte depuis 8 siècles !
Elle
a survécu à Hannibal et Spartacus.
Elle
a brisé les autres villes d'Italie, puis Carthage avant de mettre à
genoux le bassin méditerranéen.
Dans
l'esprit de ses habitants, et de tous les citoyens de l'Empire, la
ville de Rome, centre du monde, est invulnérable et éternelle...
Depuis
près de 35 ans, les Wisigoths, effrayés par l'approche des Huns,
sont venus se réfugier sur les terres de l'Empire. Installés
initialement en orient, les rebondissements (souvent sordides) de
l'histoire les amènent en ce début de Ve siècle en occident.
Le
roi des Wisigoths voit grand. Il se verrait bien général en chef
des armées, c'est-à-dire maître de fait de l'Empire d'occident,
comme l'était avant lui le Vandale Stilicon.
Il
y a juste un petit problème dans la concrétisation de son plan :
L'empereur Honorius n'est pas d'accord... Il en faut plus pour
impressionner Alaric, qui décide de lui forcer la main en mettant le
siège devant Rome, la ville la plus symbolique de l'Empire. Il l'a
déjà fait 2 fois par le passé (en 408 et en 409) et a obtenu ce
qu'il voulait.
Mais
cette fois-ci, Honorius ne cède pas. Il ne craint rien bien à
l'abri à Ravenne... et Rome n'a pas été prise depuis 8 siècles...
Alaric
est furieux.
Arrivé
devant Rome, Alaric a dit « Plus l'herbe est drue, plus il est
facile de la faucher... ».
Une
des porte lui es ouverte et les Wisigoths entrent dans la Ville
Éternelle au son des trompettes. Les habitants réfugiés dans les
plus grandes basiliques sont saufs, les Goths chrétiens respectant
les sanctuaires chrétiens... Mais la ville, inviolée pendant plus
de 8 siècles, est soumise au pillage pendant 3 jours.
Les
Goths la quittent finalement, chargés de butin et de prisonniers
(dont Galla Placidia, soeur de l'empereur Honorius et fille du grand
Théodose).
Rome
a été sacrifiée, mais l'empereur n'a pas cédé. Alaric n'a pas
son commandement. Le retentissement et le choc symbolique sont
énormes. A travers tout l'Empire, les gens sont atterrés. La ville
éternelle et inviolée depuis des siècles est tombée dans les
mains cupides des barbares. L'Empire a été frappée en son cœur.
C'était inimaginable.
L'émoi
est énorme... Saint Augustin écrit « la Cité de Dieu »
en réponse à ceux qui voient dans cette catastrophe l'incapacité
du dieu des chrétiens à protéger ce que les dieux païens avaient
préservé pendant 8 siècles.
Les
contemporains ont donc été très marqués, et ont peut être eu
l'impression de vivre la fin d'une époque. C'est à cause de ce choc
psychologique des contemporains et de la haute portée symbolique de
l’événement que cette date est parfois retenue comme fin de
l'Antiquité....
Cependant,
sur le plan pratique, Alaric a raté son opération. Ce qu'il veut,
ce n'est ni piller ni laisser son nom dans l'histoire comme le
vainqueur de la ville éternelle... Ce qu'il veut c'est le pouvoir en
occident.
Pas
dépourvu d'idées, il rebondit en projetant d'épouser sa
prisonnière Galla Placidia et de devenir ainsi beau frère de
l'empereur... Mais il meurt avant de pouvoir le faire. Son successeur
le fera, mais sans en tirer le pouvoir politique tant convoité.
Les
Wisigoths vont donc revoir à la baisse leurs ambitions : A
défaut de contrôler l'Empire, en obtenir une région n'est pas si
mal. Ils iront ainsi s'établir dans la vallée de la Garonne et
l'Espagne, et seront la puissance dominante à la dislocation de
l'Empire d'occident.
Au
final, les conséquences politiques et materielles de la prise de
Rome sont minimes ramenées à l'échelle de l'histoire.
Alaric
n'a pas obtenu ce qu'il voulait et il n'a tué ni la ville ni
l'Empire, mais il a par contre réduit un mythe à néant...
La
crise de la trois cent soixante-cinquième année - Persée
www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1948_num_17_1_2850
de
J Huraux - 1948 - Cité 8 fois - Autres articles
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