20 JANVIER 2016...
Cette
page concerne l'année 478 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
BASILICUS ÉPHÉMÈRE EMPEREUR BYZANTIN.
La
Pannonie (en latin Pannonia) est une ancienne région de l'Europe
UN TURBULENT GOTH |
Les
habitants originaux sont les Pannoniens peuple Indo-Européen
apparenté aux Illyriens et aux Vénètes, qui sont envahis par les
Celtes et les Boïens au IVe siècle av. J.-C.
Après
la mort du roi des Huns Attila, en 453, la Pannonie est occupée
successivement par les Ostrogoths, les Gépides puis les Lombards au
début des années 500. Ils s’agglomèrent avec les débris de
divers peuples (Sarmates, Hérules, Ruges, Suèves, etc.). Leur roi
Waccho (vers 510-540) entretient de bons rapports avec l'Empire
d'Orient, qui a repris la Dalmatie et bataille pour la reconquête de
l’Italie.
En
568, les Lombards et leurs alliés quittent la Pannonie pour
l’Italie.
Ils
sont aussitôt remplacés par les Avars, qui occupent le bassin du
Danube, et s’emparent de Sirmium en 582.
La
romanisation de la Pannonie est déjà effacée, et leur présence
coupe durablement la route commerciale entre la mer Adriatique et mer
Baltique.
Leur
royaume est plus solide et plus durable que celui des Huns, il menace
l’Empire d’Orient, puis se heurte à l’expansion vers l’est
des Francs au milieu du VIIe siècle. Ils sont soumis par
Charlemagne en 811.
La
Thrace (en grec ancien Θρᾴκη
(Thrákê), en grec moderne Θράκη
(Thráki), en bulgare Тракия
(Trakija), en turc Trakya)
est une région de la péninsule balkanique partagée entre :
La
Bulgarie (Thrace du Nord),
La
Grèce (Thrace Occidentale ou Thrace Égéenne)
La
Turquie (Thrace Orientale).
Elle
doit son nom aux Thraces, peuple Indo-Européen qui occupe la région
dans l'Antiquité. Selon la mythologie Grecque, le dieu Dionysos et
le héros Orphée en sont originaires.
Flavius
Basiliscus († 477), est brièvement empereur romain d’Orient de
475 à 476 quand l’empereur Zénon est forcé de quitter
Constantinople par une révolte. Sa date de naissance est inconnue...
Basiliscus
est le frère de Vérine, épouse de l’empereur Léon Ier qui meurt
en 474. Ses relations avec l’empereur lui permettent de poursuivre
une carrière militaire, qui, après des premiers succès mineurs, se
termine en 468, après qu’il a mené l’invasion Byzantine contre
l’Afrique Vandale (une des plus grosses opérations militaires de
l’Antiquité tardive) au désastre.
Basiliscus
réussit à prendre le pouvoir en 475, en exploitant l’impopularité
de Zénon, le successeur « barbare » de Léon, et un
complot organisé par Vérine qui a pour conséquence la fuite de
Zénon hors de Constantinople. Cependant, durant son court règne,
Basiliscus s’aliène l’Église et le peuple de Constantinople en
promouvant la position christologique monophysite en opposition à la
l’orthodoxie Chalcédonienne largement acceptée.
De
plus, sa politique d'affermissement de son pouvoir au moyen de
rôles-clés offert à des hommes loyaux dresse contre lui les
personnages importants de la cour, y compris sa sœur Vérine.
Ainsi,
quand Zénon tente de reprendre son empire, il ne rencontre
pratiquement aucune opposition en entrant triomphalement dans
Constantinople capturant et tuant Basiliscus et sa famille.
Le
combat entre Basiliscus et Zénon a empêché l’Empire d’Orient
d'intervenir pour prêter main forte contre la chute de l’Empire
Romain d’Occident qui a lieu début septembre 476.
Quand
le chef des Hérules, Odoacre, dépose l’empereur d’Occident
Romulus Augustule et renvoie les regalia impériales à
Constantinople, Zénon vient juste de recouvrer son trône et ne peut
qu'accepter le fait accompli... « Odoacre dux d’Italie ».
Probablement
originaire des Balkans, Basiliscus est le frère de Vérine, la femme
de Léon Ier. Certains pensent que Basiliscus est l’oncle
d’Odoacre. Ce lien est basé sur l’interprétation d’un
fragment du patriarche Jean d’Antioche (209.1), qui stipule
qu'Odoacre et Armatus, le neveu de Basiliscus, sont frères.
On
sait que Basiliscus a une femme, Zenonis, et au moins un fils,
Marcus.
LES ATTRIBUTS DE L’IMPÉRATRICE VERINE |
Il
succède à Rusticus en tant que magister militum per Thracias (464),
et connaît quelques succès contre les Goths et les Huns (466 ou
467).
La
considération de Léon pour Basiliscus augmente et l’intersession
de Vérine en faveur de son frère aide la carrière militaire et
politique de Basiliscus par l’obtention du consulat en 465 et
probablement aussi du rang de patrice. Son ascension va cependant
connaître un coup d’arrêt brutal.
En
468, Léon choisit Basiliscus comme chef de la fameuse expédition
contre Carthage, capitale du royaume Vandale. Cette invasion est
l’une des plus grandes entreprises militaires enregistrée dans les
annales de l’histoire. C’est une opération amphibie qui comporte
le déplacement de plus de 10 000 navires et 100 000 soldats.
Le
but de l’opération : La punition du roi Vandale Genséric
pour le sac de Rome de 455 durant lequel l’ancienne capitale de
l’Empire Romain d’Occident a été ravagée par les 15 jours
qu’il a duré et l’impératrice, Licinia Eudoxia, veuve de
Valentinien III, et ses filles ont été emmenées comme otages.
La
Sardaigne et la Libye sont déjà conquises par Marcellinus et
Héraclius quand Basiliscus jette l’ancre près du Promontorium
Mercurii, maintenant le Cap Bon, en face de la Sicile, à une
soixantaine de kilomètres de Carthage. Genséric demande à
Basiliscus 5 jours pour produire les conditions d’une paix...
Pendant les négociations, Genséric rassemble ses navires et attaque
soudainement le flotte Romaine.
Les
Vandales ont rempli bon nombre de vaisseaux avec du matériel
combustible et, durant la nuit, ces brûlots sont lancés contre la
flotte Romaine qui ne se méfie pas. Les commandants Romains tentent
de sauver quelques navires de la destruction, mais leurs manœuvres
sont empêchées par l’attaque d’autres navires Vandales.
Au
cœur de la bataille, Basiliscus prend la fuite. La moitié de la
flotte Romaine est brûlée, coulée ou capturée, et l’autre
moitié s’enfuit avec Basiliscus.
Toute
l’expédition est un échec.
Héraclius
fait retraite à travers le désert vers Tripolitania, tenant la
position pendant 2 ans avant d’être rappelé, Marcellinus se
retire en Sicile où il est rejoint par Basiliscus le général est
cependant assassiné, peut-être à l’instigation de Ricimer, par
un de ses propres capitaines, et le roi des Vandales exprime sa
surprise et sa satisfaction que les Romains eux-mêmes suppriment du
monde ses pires ennemis...
Après
son retour à Constantinople, Basiliscus se cache dans l’église
Sainte-Sophie pour échapper à la colère du peuple et la vengeance
de l’empereur. Par la médiation de Vérine, Basiliscus obtient le
pardon impérial et est simplement puni de bannissement à Heraclea
Sintica en Thrace...
En
471 et 472, Basiliscus aide Léon à se débarrasser de l’influence
Germanique à sa cour, fomentant avec lui le meurtre du magister
militum Alain, Aspar. La mort de celui-ci est suivie d’une révolte
en Thrace menée par l’Ostrogoth Theodoric Strabo.
Basiliscus
est envoyé pour mater la révolte, ce qu’il réussit à faire avec
l’aide de son neveu Armatus.
En
474, il est élevé au rang de caput senatus (« premier parmi
les sénateurs »)
À
la mort de Léon, Zénon, qui est un « barbare » de
descendance Isaurienne, mais aussi le beau-frère de Léon, s’élève
au rang d’empereur après le court règne de son fils Léon II
(474).
Les
origines « barbares » de l’empereur lui amènent
l’antipathie du peuple de Constantinople.
De
plus, le parti Germanique au sein de l’armée mené par Théodoric
Strabo n’aime pas les officiers Isauriens envoyés par Léon Ier
pour réduire sa dépendance vis-à-vis des Ostrogoths.
Finalement,
Zénon réussit à s’aliéner le soutien du général Illus,
suborné par Basiliscus...
Au
centre de la conspiration trône Vérine, qui fomente une révolte
populaire contre l’empereur. Le soulèvement, soutenu par Théodoric
Strabo, Illus et Armatus, est un succès et Vérine convainc
l’empereur de quitter la ville.
Zénon
fuit vers ses terres natales, emmenant avec lui quelques Isauriens
vivant à Constantinople ainsi que le trésor impérial...
Basiliscus
est alors acclamé auguste le 9 janvier 475 au palais de l’Hebdomon
par les officiers palatins et le Sénat. La foule de Constantinople
consacre sa revanche sur Zénon en tuant presque tous les Isauriens
encore dans la ville.
Au
début, tout semble bien aller pour le nouvel empereur, qui tente
même d’initier une nouvelle dynastie en conférant le titre
d’Augusta à sa femme Aelia Zenonis et en nommant son fils Marcus
césar, puis plus tard auguste. Cependant, à cause de sa mauvaise
gestion en tant qu’empereur, Basiliscus perd rapidement la plupart
de ses soutiens.
Le
problème le plus urgent qui se pose au nouvel empereur est la
pénurie de ressources du Trésor impérial... Basiliscus est donc
obligé de lever de lourds impôts et de revenir à la pratique de la
vente de postes au plus offrant, cause manifeste d’un
mécontentement diffus dans la population.
Au
début de son règne, Constantinople souffre d’un incendie très
important, qui détruit maisons, églises et qui réduit en cendres
l’immense bibliothèque construite par l’empereur Julien. Le feu
est vu comme un mauvais présage pour la suite du règne de
Basiliscus
Basiliscus
s’appuie sur les personnages les plus importants de la cour dans
son accession au pouvoir. Cependant, il perd rapidement leur soutien.
En
premier lieu, Basiliscus s’aliène le soutien de sa propre sœur,
Vérine, en faisant exécuter le magister officiorum Patricius...
Celui-ci est l’amant de Vérine et l’impératrice a prévu de
l’élever au rang impérial et de l’épouser.
La
révolte contre Zénon n’a été organisée que pour faire de
Patricius l’empereur.
Basiliscus
trahit sa sœur, et, après la fuite de Zénon, fait en sorte que les
ministres et le Sénat le choisissent lui comme souverain Byzantin et
non Patricius, puis il ordonne la mort de Patricius, officier, qui
guidé par sa maîtresse peut-être un candidat naturel dans le
renversement du nouvel empereur... Vérine intrigue ensuite contre
Basiliscus à cause de cette exécution...
Les
Rhodopes massif montagneux des Balkans, entre le sud de la Bulgarie
et le nord-est de la Grèce, forment un ensemble montagneux avec le
massif du Rila. Son plus haut sommet, le Goljam Perelik (2 191 m),
est le septième sommet de Bulgarie par son altitude.
Depuis
conférant à Harmatius le Poste de Général des Troupes de sa
Maison, et à son fils, la Dignité de Cesar, mais peu de temps
après, se défiant du père, à cause de se de son ingratitude
envers Basiliscus, qui l'a élevé aux plus éminentes Dignités de
l’État, il le fait massacrer dans le Palais.
Le
fils d'Harmatius, est dépouillé le la dignité de César, il est
fait lecteur d'une Église près de Constantinople, Il est par la
suite ordonné Évêque de Cyzic, Capitale de l'Hellespont.
Le
fils d’Anthemius, qui a régné dans l'Occident, voulant faire
valoir, les droits de sa femme Léontia, fille aînée du défunt
empereur Léon, attaque tout-à-coup le Palais Impérial à
Constantinople, à la tête de quelques mécontents disposés à tout
entreprendre. Les Gardes de l'empereur, accourant pour leur faire
face, sont dispersés ou taillés en pièces, et Zénon lui-même est
enfermé dans son Palais avec un petit nombre de ses Officiers...
Si
Marcien avait poussé son, avance sans perdre de temps il aurait
forcé les portes du Palais, ce qui lui aurait été facile,
l’empereur serait infailliblement tombé entre ses mains.
Mais
l'attaque ayant été renvoyée au lendemain, Zénon en profite, pour
gagner quelques-uns des gens de Marcien. Celui-ci, n’osant plus se
fier aux autres, se réfugie dans l’Église des Apôtres, d’où
il est enlevé par ordre de l'empereur... Comme Zénon n’a pas payé
aux Ostrogoths leur pension annuelle, Théodoric, leur Roi, n’eut
pas plutôt appris la révolte de Marcien, qu’il entre en armes en
Macédoine. S’étant avancé de-là jusqu’en Épire, il se rend
maître de Duras sur la Mer Adriatique. Un Goth, nommé Sidimont, lui
ayant livré par trahison cette ville.
Théodoric
Strabo, dont la haine pour l’Isaurien Zénon le pousse à soutenir
la révolte de Basiliscus, quitte les côtés de l’empereur lorsque
Basiliscus élève son neveu Armatus, dont la rumeur fait de lui
l’amant de la femme de Basiliscus, au rang de magister militum,
comme Strabo.
Enfin,
le soutien d’Illus est probablement plus hésitant, étant donné
les massacres d’Isauriens autorisés par Basiliscus.
À
cette époque, la foi chrétienne est ébranlée par l’antagonisme
entre monophysites et chalcédoniens.
Depuis
le début de son règne, Basiliscus manifeste son soutien aux
monophysites.
Zacharie
le Scholastique (ou le Rhéteur) rapporte comment un groupe de moines
monophysites Égyptiens, ayant appris la nouvelle de la mort de Léon,
se rendent d’Alexandrie à Constantinople pour soumettre à Zénon
une requête en faveur de Timothée, mais à leur arrivée dans la
capitale, ils trouvent Basiliscus nouvellement élu empereur.
Le
magister officiorum Theoctistus, l’ancien médecin de Basiliscus,
est le frère d’un de ces moines, la délégation obtient ainsi une
audience auprès de Basiliscus, et avec le soutien de Theoctistus et
de l’impératrice, ils convainquent Basiliscus de rappeler d’exil
les patriarches monophysites.
Basiliscus
réinstalle donc Timothée Élure et Pierre le Foulon et sur
l’insistance de ce dernier émet une circulaire (Enkyklikon) aux
évêques (le 9 avril 475), les appelant à n’accepter comme
valides que les trois premiers conciles œcuméniques et à rejeter
le concile de Chalcédoine.
Peu
de temps après son élévation, Basiliscus dépêche Illus et son
frère Trocundus contre Zénon, qui, à présent maître des
forteresses de ses terres d’Isaurie, a repris sa vie de chef de
guerre.
Basiliscus,
peine à remplir les promesses faites aux deux généraux : De
plus, ils reçoivent des lettres d’un des importants ministres de
la cour, les pressant de ramener Zénon, car la cité préfère à
présent un empereur Isaurien restauré plutôt qu’un monophysite,
dont l’impopularité augmente avec la rapacité fiscale de ses
ministres.
Durant
ses opérations en Isaurie, Zénon fait prisonnier le frère d’Illus,
Longinus, et le fait garder dans une forteresse Isaurienne. Longinus
pense pouvoir avoir une grande influence sur Zénon si ce dernier est
restauré, et changeant de côté, marche avec Zénon sur
Constantinople à l’été 476.
Quand
Basiliscus reçoit la nouvelle de ce danger, il se hâte de rappeler
ses édits ecclésiastiques et de se concilier le patriarche et le
peuple, mais il est déjà trop tard.
Armatus,
en tant que magister militum, est envoyé en Asie Mineure avec toutes
les forces disponibles pour s’opposer à l’avancée de l’armée
Isaurienne, mais,
prend
des contacts secrets avec Zénon, qui lui promet le titre de magister
militum à vie et de conférer le rang de césar à son fils, le
conduisent à trahir son maître.
Armatus
évite intentionnellement la route que prend Zénon et marche sur
l’Isaurie par une autre voie. Cette trahison précipite la chute de
Basiliscus. Le Sénat ouvre les portes de la ville à l’Isaurien,
lui permettant de récupérer son trône.
Basiluscus
fuit et cherche un refuge dans une église, mais il est trahi par
Acacius. Il se rend alors de lui-même avec sa famille après avoir
arraché la promesse solennelle que leur sang ne serait pas
répandu... Basiliscus, sa femme Aelia Zenonis et son fils Marcus
sont envoyés dans une forteresse en Cappadoce où Zénon les enferme
dans une citerne asséchée et les laisse mourir.
Basiliscus
a régné pendant 20 mois. Il est décrit par les sources historiques
comme un général qui pourrait être efficace, s'il ne manquait de
lucidité et facile à tromper.
Tome
Onzieme, contenant l'Histoire Romaine depuis la
...https://books.google.fr/books?id=ocFdAAAAcAAJ
1750
L'Année
suivante 478, durant laquelle Illus feul fut Conful, Théodoric, "
le fils de ... Révolte L'Année suivante, Zénon étant Conful pour
la troifiéme fois, Marcień, …
Précis
de l'histoire du Bas-Empire: ou anecdotes de ...
https://books.google.fr/books?id=0CtDAAAAcAAJ
1806
Hunéric
, fils et successeur de Genséric , usa le premier de cette barbare
politique. Son frère Théo- doric fut mis à mort sous de faux
prétextes, avec sa femme , ses enfans et tous ceux qui leur étaient
attachés. Année 478. ... à Zénon , pendant la révolte de
Basilisque, et paraissait sincèrement attaché au service de
l'Empire.
Persée
: Fl. Appalius illus trocundes
www.persee.fr/web/revues/.../syria_0039-7946_1963_num_40_3_8470
de
P Lemerle - 1963 - Autres articles
La
première eut probablement lieu dès 477 (2). La seconde en 478,
l'année même du consulat d' Illos, qui crut prudent de demander à
Zenon .... dans la répression de la révolte de Marcien, et reçoit
alors la charge retirée à Théodoric Strabo; ...
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