17
JANVIER 2016...
Cette
page concerne l'année 481 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LE
ROMAN DE BASINE ET CHILPÉRIC.
L'histoire
de France, une vieille histoire qui débute il y a fort longtemps.
Des Mérovingiens aux Capétiens les épouses ont aussi joué un rôle
important dans l’histoire, au fur et à mesure on voit ces dames à
l’œuvre, dans un monde très misogyne, elles savent, s'imposer
dans divers domaines.
Basine
(en latin Basina), est une princesse de la ligue des Thuringes, 1ère
reine des Francs Saliens connue, par son mariage avec Childéric Ier.
Le
premier historien à mentionner la reine Basine est l'évêque
Grégoire de Tours qui raconte :
« Childéric,
roi des Francs, s’abandonne à une honteuse luxure, déshonorant
les femmes de ses sujets. Ceux-ci, s’indignant de cet outrage, le
détrônent (457). Ayant découvert qu’on en veut aussi à sa vie,
il se réfugie en Thuringe, laissant dans son pays un homme qui lui
est attaché pour qu’il apaise, par de douces paroles, les esprits
furieux... ils conviennent d'un code pour que le roi lorsque les
esprits seront apaisés puisse rentrer en son pays :
Ils
divisent en deux une pièce d’or, dont Childéric emporte la
moitié, l'autre est gardée par son ami qui lui dit :
« Quand
je vous enverrai cette moitié, et que les deux parties réunies
formeront la pièce entière, vous pourrez revenir en toute sûreté
dans votre patrie. Étant donc passé par la Thuringe, Childéric se
réfugie chez le roi Basin et sa femme Basine... Les Francs, après
l’avoir détrôné, élisent pour roi, d’une voix unanime,
Ægidius envoyé par la république romaine comme maître de la
milice. Celui-ci est déjà dans la huitième année de son règne
lorsque le fidèle ami de Childéric, ayant secrètement apaisé les
Francs, envoie à son prince des messagers pour lui remettre la
moitié de la pièce qu’il a gardée. Celui-ci, voyant par cet
indice certain que les Francs désirent son retour, et qu’ils le
prient eux-mêmes de revenir, quitte la Thuringe, et se fait rétablir
sur son trône...
L’histoire
poétique se poursuit en mentionnant qu’à peine revenu à Tournai,
sa capitale, Childéric y voit arriver Basine qui a abandonné son
mari.
Comme
le roi lui demande avec empressement pour quel motif elle vient d’un
pays si éloigné, elle répond : J’ai reconnu ton mérite et
ton grand courage, je suis venue pour rester avec toi. Sache que si
j’avais connu, dans des régions au-delà des mers, un homme plus
méritant que toi, j’aurais désiré d’habiter avec lui.
Celui-ci, enchanté, il l’épouse... Il en a un fils : Clovis.
C'est
un grand prince et un redoutable guerrier ».
De
ce chapitre, Godefroid Kurth estime que tout ce que l'on peut en
retenir est que Childéric a épousé une Thuringienne du nom de
Basine, et que tout le reste relève du récit populaire.
Il
est difficile de dire si Basine a réellement épousé le roi Basin
de Thuringe et, si tel est le cas, quelle a été sa postérité ?
Basin
a bien un successeur homonyme mais même si ce successeur est fils du
premier Basin, rien ne permet de dire si Basine en est la mère.
Clovis
Ier (v.466 † 511), roi des Francs,
Alboflède
ou Albofledis, baptisée en même temps que son frère, devient
religieuse mais meurt peu après.
Lantilde
ou Landechildis, mentionnée brièvement par Grégoire de Tours quand
elle reçoit le baptême en même temps que son frère.
Audoflède
ou Audofledis, mariée en 492 à Théodoric le Grand, roi des
Ostrogoths d'Italie
Aucun
document contemporain ne permet d'établir formellement l'origine de
Basine. Si la thèse du mariage entre Basin et Basine relève de
l'invention par la tradition populaire, alors l'onomastique suggère
une parenté, voire une fraternité entre les deux.
En
1909, Joseph Depoin a proposé de voir en Basine une princesse
Franque Rhénane, s'appuyant sur le récit de Grégoire de Tours dans
lequel Clovis qualifie Sigebert le Boiteux de parent.
Il
en déduit que Basine est une sœur de Sigebert le Boiteux, tous deux
fils de Clodwig, roi de Cologne et de Basine de Saxe Mais la
signification de parents n'est pas aussi restrictive que le sens que
lui donne Depoin, qui donne également une filiation erronée pour
Sigebert le Boiteux... De plus, la parenté entre Clovis et Sigebert
peut s'expliquer autrement.
En
1991, Eugen Ewig, sur la base de l'allusion aux « régions
au-delà des mers » que Grégoire de Tours met dans la bouche
de Basine, suggère une origine dans des établissements Thuringiens
situés dans la sud de la Bretagne, ou parmi quelques tribus
Thuringiennes encore situés en Scandinavie.
Le
conditionnel semble indispensable, car ce que nous connaissons de la
vie de Basine tient plus de la légende que des certitudes
historiques. Il y a bien eu un roi de Thuringes portant le nom de
Basin, et il est également certain que la mère de Clovis s'appelle
Basine. Mais ont-ils réellement vécu ce que racontent les récits
des chroniqueurs, qui semblent basés sur des croyances populaires un
peu naïves ? ...
Lors
de leur nuit de noces, Basine demande à Childéric de regarder par
la fenêtre et de dire ce qu'il voit.
Childéric
dit : « Je vois un lion avec une licorne et des animaux
sujets qui sont très heureux et qui respectent le lion. »
Basine
lui répondit : « Retourne à la fenêtre, que vois-tu ? »
Childéric
dit : « Je vois un ours et un léopard et des chacals qui
leur mordent les pattes et des sujets qui baissent la tête et ne
font plus la fête. »
Basine
lui demande : « Que vois-tu maintenant ? »
Childéric
dit : « Je vois des chacals des chiens et des vautours qui
se battent et des sujets malheureux ! »...
Au
matin de la nuit de noces, Basine lui révèle la signification des
visions qu'il a eu : « Tu auras un fils, il s’appellera
Clovis. Il sera puissant, il fera un grand royaume où il sera
respecté, où les gens se respecteront et seront heureux. Puis
viendront ses descendants qui essayeront de maintenir les règles
mais de mauvaises gens chercheront à leur voler le pouvoir, puis des
chiens, des chacals et des vautours cupides se battront pour avoir le
pouvoir et les sujets seront malheureux. »
Basine
(en latin Basina), fille de Medelphus de Thuringe et de Basine de
Saxe, naît vers 445. Elle est l'épouse du roi Basin de Thuringe
puis la concubine et l'épouse de Childéric Ier, roi des Francs
Saliens.
Basine
est le prototype de ces femmes amoureuses qui, dans les chansons de
Geste, vont se jeter sans façon dans les bras des héros étrangers
qu’elles aiment, en leur offrant leur amour avec plus de franchise
que de dignité... Il faut noter de plus, dans le récit de Grégoire,
existe une contradiction bien significative.
Childéric
a été pendant 8 ans l’hôte de Basine, or, en la voyant
reparaître, il lui adresse la parole comme s’il ne se doute pas de
ce qui l’amène, presque comme s’il ne la connaît pas. Et
elle-même lui répond comme si elle le voit pour la première fois,
et que jusqu’alors elle ne l’a connu que par la renommée.
Bien
plus, il se réjouit du compliment qu’elle lui fait, et il la prend
pour femme, sans qu’il soit seulement question entre eux de Basin
ni de leurs relations antérieures...
Est-ce-bien
ainsi que doit se passer la scène où se revoient deux personnages
qui, dans tous les cas, sont l’un pour l’autre de vieilles
connaissances, et qui s’apprêtent à trahir, elle son époux, lui,
son ami ?
Évidemment
non, et l’on peut dire sans exagération que le dialogue de
Childéric et de Basine contredit le récit de Grégoire. Cette
contradiction arrive à son comble dans les récits de Roricon et
d’Aimoin (965-1010), qui, d’une part, amplifient sur Grégoire et
Frédégaire en parlant des relations adultères que Childéric a
eues avec Basine à la cour de Thuringe, et qui, de l’autre,
montrent Childéric fort étonné de la visite de cette reine, et
celle-ci parlant comme si elle ne l’avait jamais vu.
Cependant
il existe bien un roi des Thuringiens portant le nom de Basin. Par
ailleurs, il est difficile de contester le nom de Basine donné par
la tradition à la mère de Clovis. A l’époque où cette tradition
reçoit sa forme actuelle, c’est-à-dire du vivant de Clovis ou peu
après sa mort, ce nom n’est pas oublié, et il n’est pas
admissible qu’on en ait imaginé un autre que celui que fournit la
réalité. Ajoutons que le vocable de Basine reparaît encore dans la
famille Mérovingienne : Nous le trouvons porté par une fille
du roi Chilpéric, religieuse à Poitiers, et il y a là tout au
moins une présomption en faveur de son emploi antérieur parmi les
ascendants de cette princesse.
L’épouse
de Childéric et mère de Clovis s’est réellement appelée Basine,
tout comme le roi des Thuringiens a porté réellement le nom de
Basin.
Mais,
s’il est certain que les populations Franques du VIe siècle ont
connu en même temps le roi Basin et la reine Basine, l’origine de
la légende des amours de Childéric ne présente plus aucune
difficulté.
Fidèle
à son procédé instinctif, l’imagination populaire a rapproché
les deux personnages qui portent le même nom, le lien étymologique
entre les noms étant pour elle la marque du lien qui relie les
personnes.
Basine
n’est et ne peut être, de par la loi de l’imagination épique,
que la femme de Basin... Cette supposition naïve, qui se présente
d’elle-même à l’esprit populaire, il l’a accueillie sans
défiance et sans arrière-pensée, et il a subi la tyrannie des noms
sans même se rendre compte de son illusion...
Comment
Basine devient la femme de Childéric ? Ayant entendu parler de
la valeur de Childéric, elle part de chez elle comme une nouvelle
reine de Saba, et vient spontanément offrir son cœur et sa main au
héros Franc. Childéric, étonné d’un pareil honneur, lui en a
demandé le motif, et, avec une ingénuité toute barbare, elle lui a
fait la déclaration rapportée ci-dessus. Et lui, tout joyeux, la
prend pour femme.
Voilà
l’histoire dans sa simplicité primitive, telle qu’elle apparaît
dans le discours de Basine, et antérieurement à toute autre
transformation. Il est manifeste que cette version première ne
connaît pas le séjour de Childéric en Thuringe, ni les relations
antérieures entre lui et la reine Basine : Tout consiste dans
l’escapade spontanée de celle-ci. Le discours qu’elle tient au
héros a quelque chose de si vif et de si pittoresque dans son
archaïsme barbare, qu’il est devenu en quelque sorte le centre du
récit, et la formule immuable qui donne son prix à l’historiette.
Bien
souvent, dans les traditions épiques reproduites par des
chroniqueurs, ce sont les paroles du héros principal qui sont le
mieux conservées sous leur forme primitive, parce qu’elles sont la
moelle de l’histoire, et que toute la signification de celle-ci
peut se résumer en elles. Voilà pourquoi les paroles mises dans la
bouche de Basine se sont conservées sans altération, et qu’on ne
s’est pas avisé d’y toucher, même alors que les développements
nouveaux de la légende ont mis, entre ces paroles et le contexte,
une contradiction dont la naïveté populaire ne s’est d’ailleurs
jamais aperçue.
Mais
dans son état primitif la légende appelle nécessairement une
nouvelle évolution : On imagine de bonne heure une explication
plus dramatique de la fugue de Basine. Si elle se laisse entraîner à
un pareil oubli de son devoir, c’est évidemment parce qu’elle a
pour Childéric une passion ancienne, qui peut atténuer le caractère
répugnant de sa démarche.
Et
cette passion suppose forcément un séjour prolongé des deux amants
dans le même endroit... C’est ainsi que l’histoire de la
résidence de Childéric à la cour de Thuringe est venue se souder à
celle de l’escapade de Basine, sans que les auteurs de cette
contamination aient songé à remanier le discours de celle-ci pour
le mettre en accord avec la nouvelle invention.
Est-ce
l’obligation de faire résider Childéric à la cour de Thuringe
assez longtemps pour expliquer ses relations avec Basine, qui a donné
naissance à la fable de l’exil forcé de ce roi et du soulèvement
de son peuple contre lui ?
Ou
bien le fait de sa déposition temporaire est-il constant, et
l’esprit épique s’est-il borné à le rapprocher de l’histoire
de Basine pour fondre les deux récits en un seul ?
L’incertitude
demeure, et les rapports militaires semblant avoir existé entre le
général Romain et le chef Barbare peuvent expliquer une partie de
la légende.
En
effet, si Grégoire de Tours nous montre un Childéric livrant des
combats victorieux au centre de la Gaule Romaine, à Orléans et à
Angers notamment.
Si
le Vita Genovefae le désigne comme maître incontesté de Paris,
Childéric ne paraît pas être resté en possession d’un pouvoir
si étendu.
Il
meurt à Tournai, refoulé jusqu’aux extrémités septentrionales
du domaine conquis par Clodion, et, son fils Clovis est obligé de
reprendre à Syagrius toutes les provinces où son père a commandé.
Cela
semble attester que les dernières années de Childéric sont
assombries par des revers, et que les Romains ont, pendant un certain
temps, sous Aegidius ou sous Syagrius, repris quelque avantage sur
les Francs.
Ne
souhaitant pas présenter ces faits humiliants sous leur vrai jour,
la légende a ainsi expliqué la fuite de Childéric par la colère
des Francs, et les succès d’Aegidius par le libre choix des Francs
eux-mêmes.
Cette
légende, en se fondant avec celle de Basine, trouve d’ailleurs
dans celle-ci la justification de l’expulsion temporaire de
Childéric : Le prince devient un séducteur de femmes !
L’esprit populaire tient enfin, ici, un tout poétique vraiment
fait pour servir de sujet à une chanson, et la chanson, sans aucun
doute, n’aura pas tardé à naître...
Une
autre légende Childéricienne se rattache à la précédente d’une
manière trop intime pour pouvoir en être séparée, et pourrait
être intitulée : La vision de la nuit nuptiale.
C’est
sans doute aux traditions des Germains que Frédégaire emprunte
cette croyance selon laquelle ce que de nouveaux mariés voient la
nuit de leurs noces est la vérité. On peut en outre aisément
décrypter la vision de Basine. Elle prédit d’abord un lion, qui
est, dit-elle, le fils de son mariage avec Childéric : Il
s’agit donc de Clovis.
Le
léopard et le rhinocéros représentent les fils de Clovis.
Les
ours et les loups représentent la génération issue de ces
princes : Ce sont donc, tout particulièrement, outre Théodebert
Ier fils de Théodoric Ier, les 4 fils de Clotaire Ier, à savoir
Charibert, Chilpéric, Sigebert et Gontran.
Enfin,
les chiens représentent les fils de ces derniers, et notamment
Childebert II, fils de Sigebert, et Clotaire II, fils de Chilpéric,
les seuls qui aient régné...
La
prophétie ne va pas au-delà, si ce n’est pour acter l’anarchie
et le désordre qui succèdent à ces colonnes du royaume. Cette
dernière expression peut faire croire qu’aux yeux de l’auteur de
la prophétie, la sécurité du royaume dépend d’eux, et cela est
très exact en ce qui concerne l’Austrasie et la Bourgogne.
En
effet, après la mort de Childebert II (595), ces deux pays ne
connaissent que des jours sombres sous la régence despotique et mal
respectée de Brunehaut... Cette interprétation écarte l’opinion
assez répandue qui veut voir, dans notre légende, une espèce de
satire contre la dynastie Mérovingienne. Il n’en est rien.
Sans
doute, la vision établit une gradation entre les diverses
générations de princes issus de Clovis, mais cette gradation
correspond à la réalité des faits, et n’a aucune portée
satirique.
Au
contraire, les derniers Mérovingiens sont présentés comme les
colonnes du royaume, et leur disparition a pour conséquence
l’anarchie. Il suit de là que la sinistre fiction doit être née,
soit en Bourgogne, soit en Austrasie, dans les dernières années du
VIe siècle ou dans les premières du VIIe.
Cette
légende est sans doute d’origine littéraire et non populaire, et
appartient à cette littérature sibylline qui nous a donné
également la prophétie relative à Brunehaut.
Si
Frédégaire l’a puisée à même la source orale, il nous en a
donné la suite jusqu’à son temps ou du moins jusqu’à sa
génération. Quant à supposer qu’elle a pu exister d’abord sous
une forme plus brève, et ne viser que les premières générations
des rois Francs, si bien que Grégoire de Tours l’a peut-être
connue, c’est une hypothèse semblant dénuée de vraisemblance.
Toute
l’histoire, en effet, converge vers le tableau final, c’est-à-dire
l’état lamentable du pays sous la minorité des petits-fils de
Brunehaut : C’est ce tableau qui a engendré le reste, et la
vision prophétique de Basine n’est imaginée que pour
l’encadrer...
C’est
cette vision qui donne à la narration son caractère et son
originalité. Si on en fait honneur à la reine Basine, de préférence
à toute autre, c’est parce qu’il a fallu faire remonter la
prophétie le plus haut possible pour augmenter sa portée, et que
Basine est la plus ancienne reine dont les Francs aient gardé le
souvenir... Rappelons que, chez les Germains, le don de prédire
l’avenir est un attribut spécial du sexe féminin.
Ces
récits merveilleux sont tout ce que les chroniques racontent, elles
ne nous apprennent pas si Basine a porté seule le titre de reine, et
si Alboflède, Antoflède(ou Audoflède) morte en 534, et
Lantéchilde, sœurs de Clovis, sont les filles de cette reine ou de
quelque autre femme de Childéric.
Regardé
comme le quatrième roi de la première dynastie des monarques
« Français », il succède à Mérovée son père, en
457. Les affaiblissements successifs qu’a éprouvé l’empire, par
l’irruption des Barbares, ont permis à ce prince d’étendre son
royaume et de faire reconnaître formellement son indépendance par
les empereurs.
Ceci
est difficile à croire, quand on connaît les mœurs des Francs, qui
ne manquent pas de chefs, et chez lesquels chaque chef se regarde
comme l’égal du roi, mais l’histoire de Childéric ressemble
beaucoup à un roman, inventé pour remplir le vide que laisse dans
la chronologie l’obstination des historiens à faire remonter
jusqu’à Pharamond l’établissement du royaume de « France ».
La
mort de Childéric est placée en l’année 481, ce qui lui donne un
règne de 23 ans, mais il faut se rappeler que la véritable histoire
de « France » ne commence qu’à Clovis, et que, pour
les temps qui l’ont précédée, il est aussi difficile de garantir
l’exactitude des dates que l’authenticité des faits. Il est
enterré près de Tournai, où il sa résidence. Son tombeau y est
découvert en 1653, et l’empereur Léopold fait présent à Louis
XIV du cachet et d’une partie des armes et des médailles qui s’y
trouvent. Le tombeau de Childéric est le monument le plus ancien de
la « monarchie Française ».
Basine
de Thuringe, concubine puis épouse de Childéric Ier ...
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› 01. Les Maîtresses Légendaires
25
mai 2014 - Basine (en latin Basina), fille de Medelphus de Thuringe
et de ... Quand celui-ci mourra en 481, c'est son fils aîné Clovis
qui lui succédera.
Termes
manquants : année
Reines,
Impératrices - par La France pittoresque
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Basine
(née en 445, morte en 491). Épouse Childéric ... Radegonde était
fille de Berthaire, roi d'une partie de la Thuringe ou plutôt de
Tongres. Lorsque Berthaire .... L'année suivante, elle eut de (...)
..... N° Siret 481 246619 00011. Code APE ...
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