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JANVIER 2016...
Cette
page concerne l'année 491 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
DÉSTABILISATIONS DE L'EMPEREUR ZENON PAR SA BELLE FAMILLE
Zénon
est né à Rosoumblada, dans le sud-est de l’Asie Mineure, dans une
famille noble Isaurienne. Quoique citoyens de l’empire depuis
plusieurs siècles, les Isauriens sont considérés comme des
barbares par les autres peuples de l'Empire Romain et, en
particulier, par les Grecs.
Son
nom de naissance est Tarasicodissa ou Tarasis, fils de Codissa. Il
prend le nom de Flavius Zeno Perpetuus à l'occasion de son mariage
avec Aelia Ariadne, fille de l'empereur romain d'Orient Léon Ier.
Zénon se fait remarquer assez rapidement pour ses talents militaires
par l’empereur Léon Ier, dont il commande les troupes Isauriennes.
Celui-ci
cherche, au milieu des années 460, à échapper à l’emprise des
mercenaires Alains et Alamans sur son armée et à l’influence de
leur chef, le patrice Aspar, véritable « faiseur d’empereur ».
Aspar
ne peut régner, étant un Alain, qui plus est de religion arienne.
Il est à l’origine de l’accession au trône de Marcien en 450,
puis de Léon Ier en 457. L’un de ses fils a épousé l’une des
filles de Léon Ier. À la même époque, dans l’empire d'Occident
ce rôle est tenu par Ricimer qui, à défaut de pouvoir devenir
empereur à cause de ses origines barbares, fait et défait les
empereurs d’Occident à sa guise...
C’est
dans ce contexte dangereux que Zénon parvient au pouvoir.
En
466, il dénonce la trahison d’un des fils d’Aspar, ce que le
puissant ministre ne lui pardonne pas. Il est nommé magister militum
en 466 en Thrace, où il repousse les Huns dirigés par le fils cadet
d’Attila, Dengitzik (ou Densegich), qui est tué un peu plus tard
en 469.
En
468, il est le seul général qui échappe au discrédit retombant
sur les militaires après l’échec de l’expédition contre les
Vandales. Cette même année, il renforce sa position en épousant
Ariane, la fille de Léon Ier et de l’impératrice Vérine, qui lui
donne un fils, le futur Léon II, et devient consul pour l'Orient
pour la première fois en 469.
C’est
à cette époque, et probablement pour se faire mieux accepter de la
hiérarchie Romaine et de la population Grecque, qu’il adopte le
nom de « Flavius Zeno ».
Le
danger est perçu par Aspar, qui pousse en avant son propre fils
Patricius, lequel vient aussi d’épouser une autre fille de Léon,
Léontia.
Zénon
est nommé consul ordinaire en 470.
Un
an plus tard, tandis que Zénon dirige une expédition militaire en
Thrace, Aspar organise un attentat contre lui, lequel échoue
semble-t-il de justesse... Léon Ier éloigne Zénon en le nommant
maître de la milice des provinces d’Orient où il lutte un temps
contre le chef de guerre Isaurien Indacus. Mais il s’installe
rapidement à Chalcédoine pour éventuellement intervenir à
Constantinople si la situation l’exige.
C’est
alors qu’éclatent des émeutes religieuses contre les ariens et en
premier chef contre Aspar. Celui-ci est assassiné en même temps que
son fils Ardaburius dans des conditions peu claires, mais
probablement à l’instigation de Zénon et avec la complicité, au
moins passive, de Léon Ier... En 473, Zénon devient maître de la
milice à la place d’Aspar.
LES EMPIRES D'ORIENT ET D'OCCIDENT |
Le
18 janvier 474, Léon Ier meurt et son petit-fils Léon II lui
succède. Mais il n’a que 4 ans et les deux impératrices, Vérine
et Ariane, obtiennent que Zénon devienne coempereur le 9 février.
Le
10 novembre 474, Léon II meurt de maladie et son père devient alors
le seul titulaire officiel du titre et de la fonction. Il donne le
titre de César à Julius Nepos, gouverneur de la Dalmatie et une
flotte afin de traverser l’Adriatique et renverser Glycerius du
trône de l’empire d'Occident. Il lutte contre un raid des Vandales
en Épire qui prennent provisoirement la ville de Nicopolis d'Épire.
C’est
alors que ses relations avec Vérine se dégradent... Il semble que
celle-ci souhaite se remarier avec Patricius, un ancien préfet du
prétoire, mais Zénon, peu pressé de voir poindre un nouveau
prétendant alors que la mort de son fils le prive d’une forte
légitimité, refuse ce mariage.
Cependant
il a négligé l'impopularité que lui valent ses origines, tant au
Sénat que dans le peuple.
En
janvier 475, Zénon quitte Constantinople pour Antioche. Aussitôt,
une conjuration comptant dans ses rangs le général Illus, ancien
compagnon d’armes de Zénon, porte au pouvoir le frère de Vérine,
Basiliscus, qui semble avoir pris de vitesse sa sœur et Patricius.
L’une
des premières mesures de Basiliscus est d’ailleurs de faire tuer
Patricius, éliminant ainsi un concurrent potentiel.
Vérine
se rapproche de nouveau de Zénon, sans doute par l’intermédiaire
de sa fille Ariane, épouse de l’empereur déchu.
Celui-ci
ne perd pas de temps... Il réunit une armée, retourne de nouveau
son camarade Illus qui abandonne Basiliscus, reçoit l'appui de
Théodoric le Grand et reprend en 476 sa capitale sans combats, tant
l’usurpateur s’est déconsidéré.
Zénon
promet de ne pas faire couler son sang ni celui de sa famille et
tient sa promesse : Il les fait mourir de faim en Phrygie.
Cette
même année prend fin l’Empire Romain d'Occident : Odoacre,
le roi des Hérules, renverse le dernier empereur, Romulus Augustule,
et renvoie les insignes impériaux à Zénon, qui lui accorde le
titre de patrice.
Par
ce geste, Odoacre signifie le rétablissement de l’unité de
l’empire, ce que s’empresse de faire savoir Zénon, mais dans la
réalité, c’est la fin de l’Empire Romain, en Occident en tout
cas.
Entre
478 et 483, Zénon doit lutter contre les Ostrogoths de Théodoric
qui renoncent cependant à prendre la puissamment fortifiée
Constantinople.
En
483, Zénon donne la Mésie à Théodoric, ce qui n’empêche pas
celui-ci de piller de nouveau la banlieue de Constantinople... Pour
s’en débarrasser, l’empereur, inquiet de la montée en puissance
d’Odoacre en Italie, propose finalement à Théodoric en 487 de
conquérir l’Italie.
Une
fois empereur, Zénon se révèle plutôt diplomate que guerrier. Non
seulement il arrive à débarrasser les Balkans des Ostrogoths, mais
il signe aussi un traité de paix (en 476) avec Genséric, le roi des
Vandales, par lequel il reconnaît la suzeraineté de ce dernier sur
l'Afrique, la Corse, la Sicile, les Baléares et la Sardaigne... En
échange, les Vandales mettent fin à leurs raids contre l’empire
et ne persécutent plus les catholiques. Cet accord tient une
cinquantaine d’années.
Les
ennuis domestiques continuent pour Zénon lorsqu'en 478, Vérine
tente de faire assassiner Illus. Elle est exilée dans un monastère
de Tarse (en Cilicie), puis en Isaurie. Elle ne reviendra jamais à
Constantinople, mais son pouvoir de nuisance reste fort : Elle
encourage une nouvelle révolte en 479, organisée par ses frères
Procope et Romulus et un autre de ses gendres, Marcien.
La
révolte n’échoue que de justesse, encore une fois grâce à
l’intervention d’Illus. Ariane tente d’intercéder auprès de
Zénon pour le retour de sa mère à de nombreuses reprises, mais en
vain, car Illus s’y oppose vigoureusement. Au moins 3 attentats
sont alors tentés contre lui, dont un qui le blesse assez
grièvement.
C’est
pourquoi il est difficile de comprendre la rébellion de 484 qui voit
Vérine s’allier à son pire ennemi, Illus, devenu commandant des
armées orientales de l’empire... Cette révolte a pour but de
renverser Zénon et mettre sur le trône un usurpateur, Léontios.
Peut-être contrainte, Vérine envoie des lettres de soutien aux
rebelles et demande à certaines villes de soutenir la révolte. Elle
meurt peu après, à la fin de l'année 484.
La
révolte est écrasée par Zénon en 488, et Léontios comme Illus
sont exécutés.
Dans
le domaine religieux, Zénon s’efforce de mettre fin à la querelle
monophysite par un compromis, l'Henotikon, le pape Félix III estime
ce texte trop teinté de monophysisme. Il lance donc un anathème
contre le véritable auteur du texte, Acacius (ou Acace), le
patriarche de Constantinople, en 484.
Zénon
meurt le 9 avril 491, sans avoir eu d’autres enfants avec Ariane.
C’est donc un de ses hauts fonctionnaires, Anastase Ier, qui lui
succède.
Des
circonstances macabres associées à la mort de Zénon par les
chroniqueurs Cedrenus et Jean Zonaras sont peut-être la première
apparition d’une sorte de thème flottant qui s’est attaché
aussi au scolastique John Duns Scot et à d’autres personnages
moins connus : L’enterré vif qui se dévore les bras ou les
mains. Le Musée de Fécamp conserve un tableau d'Henri-Georges
Charrier (1887) représentant cet épisode : L'Impératrice
Ariane aux derniers moments de l'empereur Zénon.
Dans
sa synthèse Die Spätantike A. Demandt inclut les deux règnes de
Zénon et Anastase dans un chapitre chronologique intitulé «Die
Krise im Ostreich (450-518) » . Davantage qu’aux menaces
extérieures qui minent l’Occident Romain contemporain, la crise de
l’Empire d’Orient renvoie alors à des phénomènes de
dissensions intérieures. Il semble que les débats
post-Chalcédoniens et la puissance des Isauriens se conjuguent pour
ébranler le solide édifice bâti par Constantin et Théodose. Si
ces 2 facteurs religieux et militaire sont maintenant de mieux en
mieux connus, il reste à reconsidérer leur contexte proprement
politique.
On
se reportera par ailleurs à l’ouvrage pour la chronologie
détaillée de leurs carrières. L’étude des usurpations en
particulier met en cause des facteurs structurels qui débordent
largement notre propos : Poids de la fiscalité, organisation
militaire, implantation de courants théologiques par exemple.
ZENON |
Sur
le plan spatial, les élites constantinopolitaines ne peuvent être
coupées de leur origine, de leur implantation ou de leur champ
d’action liés aux villes des provinces. Cette pluralité
géographique revêt également un aspect sociologique : La variété
des sociétés locales influe sur le visage des élites impériales.
Le questionnement retenu implique donc des relations dialectiques
entre la capitale, la ville du pouvoir impérial, et les villes des
provinces, viviers d’élites pour Constantinople.
Les
protagonistes des règnes de Zénon et Anastase peuvent être
examinés grâce à un triple prisme : Leurs liens familiaux, leur
enracinement géographique et leurs options religieuses . Pour chacun
de ces trois facteurs de regroupement des élites, il faut tenter de
déterminer ce qu’ils doivent à la capitale et aux villes des
provinces. Les 3 intervenues pendant le règne de Zénon mettent en
cause des protagonistes et des motivations en partie différents.
Mais
elles s’insèrent toutes trois dans la parentèle de l’empereur
Léon Ier : Il apparaît ainsi qu’un vaste réseau familial est
porté pendant la quasi totalité du règne de Zénon à contester
son pouvoir, au nom des droits d’une dynastie. Ainsi, Basiliscus
est proclamé évidemment en tant que frère de l’impératrice
Vérine, épouse de Léon Ier, qui plus est par les soins de cette
dernière. Ils reçoivent dans un premier temps l’appui de leur
neveu Armatus , qui finit cependant par les trahir. Le personnage
reçoit pour prix de son soutien le poste de maître des milices
praesentalis, qu’il conserve après l’échec de la révolte, son
rôle dans le réseau familial est déjà trouble puisqu’il passe
pour être l’amant de Zenonis , l’épouse de Basiliscus !
Basiliscus
et Vérine sont aussi soutenus par leur beau-frère, un sénateur
nommé Zuzus.
Enfin,
la révolte est appuyée par Marcianus et par Illus qui utilisent eux
aussi directement, quelques années plus tard, la légitimité de
Léon Ier.
Le
relais est pris par Marcianus, qui compte déjà au nombre des
partisans de Basiliscus... Ses prétentions impériales lui sont
suggérées par son mariage avec Leontia, fille porphyrogénète de
Léon Ier, alors que l’impératrice Ariane, l’épouse de Zénon,
n’est, elle, pas née dans la pourpre. Leontia appuie nettement la
révolte de son époux, au point d’être emprisonnée comme lui.
De
son côté, Marcianus est soutenu par son propre frère Anthemius. En
revanche, lors de cette révolte de Marcianus, Illus reste dans le
camp de Zénon, dont il est même le principal appui militaire.
Enfin,
la révolte de Leontius est, elle aussi, redevable à la légitimité
de l’impératrice Vérine, qui proclame là encore le rebelle.
C’est
dans ce cas le réseau familial d’Illus qui forme le socle de la
rébellion. Le beau-frère d’Illus, Matronianus, est chargé par
lui de la protection de Vérine en 478, puis se joint aux révoltés
en 484. En outre, Illus est appuyé par son propre frère Trocundes.
La
trahison d’Armatus est évidemment liée à une négociation avec
Zénon, qui propose que le fils d’Armatus, nommé Basiliscus comme
le rebelle, devienne César et héritier présomptif du trône.
Illus
lui-même serait, selon les données de Malalas, l’oncle maternel
de Zénon, et donc apparenté à la famille d’Ariane et de Léon
Ier : Le doute demeure car Malalas est la seule source évoquant ce
lien familial :
Enfin,
il fait libérer de sa prison Isaurienne Marcianus, preuve qu’il
espère sans doute bénéficier de son concours, le personnage se
montre visiblement encombrant puisqu’il est relégué en Italie par
les rebelles.
Les
trois révoltes du règne de Zénon présentent par ailleurs des
visages bien différents. La rébellion de Basiliscus se caractérise
par un ferme appui sur les monophysites. Du point de vue théologique,
on sait que l’Encyclique de Basiliscus est directement inspirée
par l’ancien patriarche d’Alexandrie, Timothée Elure, qui
retrouve son poste. Or il apparaît bien que Basiliscus s’est tout
particulièrement appuyé sur les proches de Timothée Elure.
Ainsi,
avant même sa révolte, Basiliscus est soutenu dans ses ambitions
par Aspar : Ce personnage, lui-même arien, est par ailleurs le
protecteur notoire d’évêques monophysites, au nombre desquels se
trouve Timothée, mais aussi Amphilochius de Sidè.
De
manière plus directe encore, cette fois-ci au moment même de la
rébellion, Theoctistus, frère du moine Alexandrin Theopompus,
devient le maître des offices de Basiliscus, or ce personnage
soutient les moines monophysites Égyptiens proches de Timothée
Elure, dont il protège la réinstallation au patriarcat
d’Alexandrie. Enfin, l’Encyclique elle-même est rédigée par le
sophiste Paulus, qui devient moine.
Redies
1997 montre cependant que lors de la première année de règne de
Zénon, le patriarche Acace et l’empereur lui-même inclinent vers
les monophysites : De ce point de vue, la révolte de Basiliscus
n’implique pas nécessairement une opposition frontale au pouvoir
en place, elle a même pu être paradoxalement favorisée par
l’orientation théologique de ce dernier. Aspar a promis en 461 à
Basiliscus de le porter au pouvoir s’il accorde ses faveurs aux
soldats Goths.
Procope,
p. 48, indique à propos de l’expédition de 468 : « On dit,
à la vérité, qu’Aspar craint à ce moment-là qu’une défaite
des Vandales ne permette à Léon de renforcer son autorité et de
lui donner une assise des plus solides, et qu’en conséquence il
adresse mille recommandations à Basiliskos ». Aspar s’est opposé
en 452 à la déposition de Timothée ordonnée par Léon Ier, pour
Aspar, Amphilochius doit être préservé du même danger que celui
qui frappe
Timothée.
De
plus, la foule Chalcédonienne de Constantinople demande son
exécution : Vie de Daniel le Stylite.
élites
impériales et élites urbaines sous zénon et anastase 383 même
année et, plus tard, higoumène à Alexandrie, ce qui montre bien
l’importance du groupe Egyptien qui entoure Timothée Elure et
appuit Basiliscus.
La
révolte de Leontius est marquée, elle, par un enracinement très
fort en Isaurie, dans une moindre mesure en Syrie du nord et, enfin,
de manière plus inattendue, en Égypte. Le groupe Isaurien est
évidemment d’abord composé des deux principaux rebelles
eux-mêmes, Leontius et Illus, tous deux nés dans cette province.
Illus possède dans la Cilicie proche, à Akkala, un domaine foncier,
dont D. Feissel a récemment édité un témoignage épigraphique. Le
frère et partisan d’Illus, Aspalius, est enterré en Isaurie,
preuve de l’attachement durable de la famille à cette région.
Quant à Marsus, autre personnage d’importance puisqu’il présente
le lettré païen Pamprepius à Illus, il est également Isaurien de
naissance.
Le
deuxième groupe est centré sur Antioche, dont est originaire la
famille par alliance d’Illus. Son épouse Asteria, née à
Antioche, a fini ses jours dans un monastère de Tarse, en compagnie
de sa fille Thecla, qui porte un nom hautement évocateur d’un
culte local. Le frère d’Asteria, Matronianus, Antiochéen
également bien sûr, appuie, comme on sait, les deux rebelles.
Cependant
des dissensions surviennent entre monophysites : Les moines
Eutychiens de Constantinople, hostiles à l’Encyclique, intriguent
auprès de Zenonis, l’épouse de Basiliscus. Mais cela ne fait
manifestement que renforcer le soutien à l’usurpateur de Timothée
Elure, qui regagne Alexandrie face à cette fronde monastique.
Pour
Blaudeau 1996, le patriarche d’Alexandrie est bien le promoteur
d’une Église impériale et universelle alternative où le premier
rang revient à son siège épiscopal. La source cite deux frères,
le scholasticos Démocharès et le sophiste Proclos. On voit les
multiples ramifications du mouvement en Asie Mineure. C’est
précisément lors de leur occupation d’Antioche en 484 que
Matronianus accompagne les rebelles...
Trocundes,
se trouve certainement en Syrie du nord entre 482 et 484. Enfin,
Justinianus, nommé comte des largesses sacrées par Leontius, appuie
précisément les deux révoltés en 484 quand ils occupent Antioche.
D’autre part, la rébellion trouve le concours du patriarche
d’Antioche Calandion.
Le
3e point d’appui de Leontius et Illus est Alexandrie. La révolte
rencontra la bienveillance des deux principales autorités de la
ville puisqu’il s’agit du préfet augustal Theognostus et du
patriarche Jean Talaia. Or il est intéressant de noter que le
premier a précisément joué un rôle décisif dans l’accès du
second à l’épiscopat.
De
plus, Jean Talaia comme Calandion d’Antioche sont des Chalcédoniens
stricts, preuve que les rebelles savent s’appuyer sur une
résistance à l’Hénotique promu par l’empereur.
Réciproquement,
les rebelles ont, dès avant la révolte, déjà soutenu les
Chalcédoniens. Le frère d’Illus, Trocundes, dès le début du
règne, en 476/ 477, contribue militairement à la révolte.
Zénon
(empereur byzantin) — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Zénon_(empereur_byzantin)
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à Rosoumblada - mort à Constantinople le 9 avril 491) est un
empereur .... Cette même année prend fin l'Empire romain d'Occident
: Odoacre, le roi des ...
Élites
urbaines et élites impériales sous Zénon (474-491) et ...
www.persee.fr/doc/topoi_1161-9473_2007_num_15_1_2243
de
V Puech - 2007
Élites
urbaines et élites impériales sous Zénon (474-491) et Anastase
(474-518). [article]. Vincent Puech · Topoi Année 2007 Volume 15
Numéro 1 pp. 379-396.
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