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DECEMBRE 2015...
Cette
page concerne l'année 503 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
MAZDAK
PREMIER THÉORICIEN SOCIALISTE.
ZENON |
Kavadh
Ier (ou Qobad, Kobad, Kabad, Cavade) né vers 449, et mort le 13
septembre 531, est un roi Sassanide de Perse ayant régné de 488 à
496 et de 499 à 531.
Kavadh,
fils de Péroz Ier, monte sur le trône en 488. Parce qu’il veut,
pour briser la puissance de la noblesse et de l'église mazdéiste,
abolir l'inégalité
sociale
en établissant le partage des terres et la mise en commun des femmes
dans ses États selon les principes du mazdakisme, il est déposé en
496 par les nobles et le clergé qui portent au trône son frère
Zamasp.
Interné
dans la prison de l’Oubli (prison d’Oblivion) Kavadh parvient à
s'évader et se réfugie chez les Huns Hephthalites qui l'aident à
reconquérir son trône en 499. Il règne pour une nouvelle période
de30 ans qui s’ajoutent à ses 8 premières années.
Kavadh
Ier réussit pendant son règne à neutraliser l'influence des deux
grandes familles féodales d'origine Parthe représentées par Sukhra
Karin, qui lui a permis de se rétablir sur le trône, et Shapur Razi
Mihran. Il peut ainsi se consacrer à affermir le pouvoir royal en
réformant certaines fonctions palatines.
Les
pillages et les jacqueries suscités par les mazdakites le conduisent
à la fin de 528 ou au début de 529 à une sévère répression
contre Mazdak, qui entraîne son exécution mais lui vaut l’appui
du clergé zoroastrien et prélude à la désignation de son fils
Khosrô comme successeur.
Après
le refus en 502 des Grecs de payer leur contribution annuelle
destinée à la défense des « Portes de la Caspienne »
et l'édification près de Nisibis d'une nouvelle cité nommée Dara,
la première campagne de Kavadh Ier contre l'Empire Byzantin à
partir de 503-505 met fin au traité de paix de 50 ans conclu entre
Yazdgard Ier et Théodose II en 440.
Il
obtient quelques succès contre l’empereur Anastase en Arménie en
s'emparant de Théodosiopolis (août 502) et en Mésopotamie en
prenant Amida le 10 janvier 503, reprise par les Byzantins dès 504.
KAVAD I |
Mais
son empire doit subir les attaques des Khazars, implantés entre le
Don et la Volga, qui passent le Caucase et ravagent l'Ibérie, le
nord de l'Arménie et l'Aghbanie, Kavadh Ier doit conclure dès 506
une trêve de 7 ans.
Au
cours d'une seconde campagne contre les Byzantins en 527/531, il est
battu par Bélisaire, général de Justinien lors de la bataille de
Dara. Les Grecs vaincus à Callinicum le 19 avril 531 ne peuvent
prendre Nisibis mais obligent Kavadh Ier à demander la paix.
Il
meurt le 13 septembre 531, âgé d'environ 82 ans... Sur son lit de
mort, il convoque sa famille, les nobles et les modeds (dignitaires
religieux) et désigne en leur présence comme successeur son
troisième fils Khosro au détriment des deux aînés.
La
première épouse anonyme de Kavadh Ier l'aide, en séduisant le
gardien, à s'échapper de la prison de l’« Oubli » où
les nobles l'ont emprisonné lors de sa déposition. Elle est sans
doute la mère de 3 ses fils : Ka'us, Zamasp († 532) et
Xerxès. Pendant son exil chez les Hephtalites, Kavadh épouse sa
nièce Niwandokht, fille de leur roi et de la princesse Pérôzdokht.
Enfin,
son successeur Khosro est selon Tabari le fils d'une paysanne, ou
plus vraisemblablement selon Parvanneh Pourshariati le fils d'une
sœur anonyme de l'aspebedes Bawi ou Bāu (?) († vers 532), un
membre de la famille féodale Parthe des Ispahbudhān qui règne de
facto sur le Khorassan.
Le
fils ainé de Kavadh Ier, Ka'us († vers 530/537), est le grand-père
de Bâv ou Baun, prince d'une partie du Mazandaran (655-679) à
l'origine de la dynastie locale des Bawandides qui, après avoir
adopté l’islam, règne de 665 à 1349.
La
paix règne avec l'empire Sassanide depuis le règne de Théodose II
et les deux empires montrent une solidarité face aux barbares, ainsi
les passes du Caucase sont renforcées avec partage des dépenses
pour empêcher les Huns Hephtalites d'attaquer l'un ou l'autre
empire.
Mais
le refus d'Anastase 1er de payer la subvention habituelle en 496
déclenche la guerre avec le roi Kavadh 1er en 502. L'armée Perse
capture la cité de Theodosiopolis et le 5 octobre, met le siège
devant Amida à la frontière de la Mésopotamie. Cette cité est
prise le 10 janvier 503 après un siège difficile et mise à sac.
En
503, les Romains essayent de reprendre Amida mais une armée Romaine
est lourdement battue en Mésopotamie en juillet. Kavadh envahit
l'Osroène en août et assiège en vain la cité d'Edesse. Deux
assauts, les 17 et 24 septembre sont repoussés.
En
504, le siège d'Amida reprend sous la conduite des généraux
Romains Patricius et Hypatius qui sont renforcés par Celer en été
après son incursion en Arzanène. Pendant ce temps, Aerobinde
dévaste la Persamenie, en Arménie, près du lac d'Ourmia et les
abords de Nisibe. Les deux armées sont épuisées et en 505 les Huns
du Caucase envahissent l'Arménie.
Un armistice est signé et la paix est conclue pour 7 ans en avril 505. Amida est évacuée de sa garnison Perse contre le versement de 1 000 livres d'or par Constantinople. Une contre offensive Romaine reprend les hostilités en 506 et la paix revient le 28 novembre 506.
Un armistice est signé et la paix est conclue pour 7 ans en avril 505. Amida est évacuée de sa garnison Perse contre le versement de 1 000 livres d'or par Constantinople. Une contre offensive Romaine reprend les hostilités en 506 et la paix revient le 28 novembre 506.
Anastase
fait fortifier la frontière, surtout la ville de Dara dont la
forteresse deviendra le point central de la défense Romaine et qui
provoque les protestations des Perses car c'est une violation du
traité de 422, mais Anastase tient bon.
Edesse,
Batnac et Amida sont aussi fortifiées et les tensions entre les deux
empires vont rester vives même si aucun engagement n'a lieu pendant
le règne d'Anastase.
En
Occident, Théodoric intervient en Pannonie à la suite de disputes
entre Gépides et pousse jusqu'à Sirmium et bat une armée
Byzantine. Anastase pousse le roi Franc Clovis à combattre les
Wisigoths d'Alaric II et envoie pour fixer les Ostrogoths en Italie,
une flotte menacer les côtes Italiennes. En 507, après sa victoire
de Vouillé, Clovis reçoit un diplôme de consul honoraire de la
part de l'empereur.
Selon
Procope de Césarée, les rapports diplomatiques avec les rois
Francs, témoignent de leur part le même respect qu'envers un
suzerain. L'Empire d'Orient s'allie formellement avec Clovis, le roi
des Francs, à qui il octroie le consulat puis en 508, le titre de
Patrice.
Mazdak,
un sage de l’Iran antique... Par Elias Zahra
Fidèle
aux idées d’Ashoka, de Jésus et des traditions religieuses de sa
Perse natale, Mazdak est un sage accompli menant une vie d’ascète
désintéressé, inaugurant un syncrétisme original de plusieurs
courants d’idées religieuses, il acquit une grande influence parmi
les Perses, et vers 501, il compte de nombreux partisans. Ceux-ci ont
pris le nom de Zendik, c’est-à-dire « véritables
sectateurs du Zend », « la religion de la parole
sacrée ».
Le
roi Kavadh protége Mazdak et préconise ses réformes, il décrète
que tous les habitants de la Perse sont tenus d’adopter
les nouvelles doctrines et d’y conformer leur conduite, faisant de
Mazdak un des précurseurs historiques du socialisme.
Le mazdakisme est
un courant religieux né en Perse, dans l'Empire Sassanide, à
la fin du Ve siècle, dérivé du mazdéisme et
du manichéisme. Il doit son nom à son fondateur, Mazdak.
Cette
religion n'est connue par aucune source directe. On doit se référer
à ce qu'en disent des auteurs de langues persane, arabe, syriaque et
aussi grecque.
Les
origines du mazdakisme sont débattues. On voit tantôt dans ce
courant religieux un dérivé du manichéisme, tantôt un dérivé du
mazdéisme. Quoi qu'il en soit, il s'agit de 2 courants ancrés dans
la tradition religieuse Iranienne, et bien présents dans l'Empire
Sassanide du Ve siècle, auxquels le mazdakisme se
confronte.
Mazdak
commence à prêcher durant la première moitié du règne du
roi Kavadh Ier (488-496 puis 498-531). Ce dernier, soucieux
de rétablir plus de justice sociale, est réceptif aux idées du
prédicateur, et entreprend diverses réformes sociales, qui
inquiètent beaucoup les élites du royaume, nobles et mages,
contre lesquels est dirigée la critique sociale de Mazdak.
Kavadh
Ier est détrôné par Zamasp en 496. Il réussit à
revenir au pouvoir en 498 avec l’aide des Huns
Blancs (Hephthalites). Soucieux de conserver l'appui des grands
de son royaume, il s'éloigne de Mazdak. Il va plus loin par la
suite, en confiant à son fils Khosro, qu'il associe au pouvoir,
le soin de persécuter les mazdakistes, entre 524 et 528. Sont alors
exécutés Mazdak, et aussi un fils du roi qui a choisi de rester
fidèle à cette religion. Les mazdakistes sont massacrés
à Ctésiphon semble-t-il sous le règne de Khosro.
Comme
le mazdéisme et le manichéisme, le mazdakisme est une religion
dualiste. Il existe deux principes : le Bien (la Lumière) et le
Mal (l'Obscurité). Le mélange accidentel des 2 a engendré le
Monde. Ce qui est perçu comme une tragédie par le manichéisme, est
plutôt vu sous un point de vue optimiste par le mazdakisme.
Les
mazdakistes vénèrent le dieu de la Lumière, qui vit au Paradis,
situé au Ciel. Il est secondé par 7 « vizirs », qui
correspondent aux 7 planètes connues alors, et par douze
« êtres spirituels », qui correspondent aux 12 signes
du zodiaque.
Il
existe 4 pouvoirs émanant du Dieu de la Lumière : La
perception, le savoir, la joie et la mémoire. Tout homme est supposé
disposer de ceux-ci. Il doit répandre la Lumière sur Terre, donc
faire le Bien, en ayant une conduite moralement irréprochable. Il
doit être respectueux des autres, éviter les conflits avec son
prochain, aider les nécessiteux, ne pas chercher à s'enrichir aux
dépens des siens. De cette volonté découlent les idées de réforme
sociale prônées par Mazdak.
On
présente souvent Mazdak comme un précurseur du socialisme.
Pour anachronique que soit ce propos, il met en avant ce qui a le
plus frappé chez les mazdakistes : Leur volonté de bâtir un
nouvel ordre social. Celui-ci se dresse contre la société de
l'Empire Sassanide, très hiérarchisée, divisée en plusieurs
classes, à la tête desquelles sont les prêtres mazdéens et les
guerriers. Il s'agit donc aussi d'une remise en cause du mazdéisme
(ou zorosatrisme fondé par Zarathoustra qui est le premier
à prôner un Dieu unique : Ahura Mazda), religion officielle de
l'État Perse, dont les prêtres sont tenus par Mazdak pour
responsables de l'inégalité qui règne dans le royaume.
Mazdak
prône un idéal pacifique :
Il
veut venir en aide aux nécessiteux, et ouvre pour cela des hospices.
Il
propose de s'en prendre directement au pouvoir des prêtres, en
fermant les temples du feu, et de manière générale la confiscation
des biens des plus riches.
Mazdak
considère qu'il n'y a pas besoin de prêtres, les vrais religieux
sont ceux qui respectent les bons principes, donc ceux qui ont
compris l'univers qui les entoure.
On
lui attribue des idées encore plus révolutionnaires, qui n'ont pas
manqué de surprendre... L'abolition de la propriété privée et du
mariage avec la mise en commun de tous les biens, et aussi des femmes
(communisme).
Ainsi,
il n'y aurait plus de motif de conflits entre les hommes...
Après
la grande persécution de 524-529, le mazdakisme est marginalisé. Le
mouvement réussit néanmoins à amoindrir le pouvoir des nobles et
des prêtres zoroastriens. De nombreux mouvement anti-féodaux du
Moyen Âge se sont idéologiquement liés au Mazdakisme. Il n'en
survit pas moins dans des zones reculées.
En
décembre 1303, un prétendu complot a été tramé contre
l’Il-khan Ghazan. Le fils aîné de son oncle Ghaykhatou y
est mêlé sans y participer directement. Les conspirateurs ont été
accusés d’être des Mazdakistes, le terme désignant alors toutes
les personnes professant des idées considérées comme socialement
subversives.
Le
règne de Kavadh, (488-531), fils de Péroz. Ce souverain met en
œuvre une partie du programme révolutionnaire de la secte
religieuse mazdakite, ce qui suscite l’opposition de la noblesse.
Un soulèvement populaire s’est, en effet, rallié à Mazdak qui
réclame une plus juste répartition des biens.
503-505
: La paix est rompue avec l’Empire Romain d’Orient. Une première
paix est conclue en 505, mais l’empire doit faire face vers l’est
aux Huns Hephtalites.
Les
debuts de l'empire byzantin au Veme siecle - Miltiade
miltiade.pagesperso-orange.fr/Byzance-Veme.htm
Et
l'année 395 se termine par un raid d'Alaric, mécontent de la façon
dont il est traité ..... va croissant et Léon Ier compte sur les
Isauriens pour s'en débarrasser. ..... la subvention habituelle en
496 déclenche la guerre avec le roi Kavadh 1er en 502. ... Dans
l'année 503, les Romains essayent de reprendre Amida mais une ...
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28/12/15
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