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DECEMBRE 2015...
Cette
page concerne l'année 504 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
GEPIDES UN PEUPLE ABSORBE PAR LES GOTHS.
Les
Gépides : peuple Germanique du rameau Ostique, proche des
Goths, qui est installé en basse Vistule, puis au centre de
l'Europe, notamment dans le bassin des Carpates (269–670) durant le
Haut Moyen Âge.
Selon
l'historien Jordanès (d'ascendance Gépide), les Gépides tirent
leur nom du mot « gépanta » en gotique « paresseux,
traînard ». Jordanès explique que les Goths sont sortis de
l'île Scanzia avec leur roi Berig, et que, sur 3 vaisseaux
seulement, ils ont abordé les rivages de la Pologne actuelle
(Gothiscandza), aux passagers de l'un des vaisseaux qui est arrivé
en retard, on a donné le nom de Gépides à cause de leur lenteur.
Jordanès ajoute que ce surnom « leur convient à merveille,
car leur esprit est moins vif, leur corps plus lent et plus pesant
que ceux des Goths ».
Les
Gépides sont mentionnés pour la première fois par une source
latine durant l'année 269. À cette époque, sous leur roi Fastida,
ils menacent la Dacie Romaine. Ils chassent devant eux les Vandales
et attaquent les Tervinges qui les ont précédés dans la région.
Au
Ve siècle, ils tombent sous la domination des Huns et des
Alains et deviennent sujets de leur empire.
En
451, lors de la bataille des champs Catalauniques, les Gépides,
alliés des Huns, combattent sous les ordres d'Ardaric :
Celui-ci a vraisemblablement été mis au pouvoir par Attila.
Après
la mort du roi des Huns, en 453, les Gépides (qui constituent une
« innombrable » armée selon Jordanès), s'installent en
Dacie, profitant des dissensions entre les fils d'Attila, leur chef
Ardaric se révolte contre la domination Hunnique. Alliés aux
Ostrogoths et à d'autres tribus, les Gépides battent en 454 les
Huns à la bataille de la Nedao et en 455, ils se libèrent
définitivement de leur tutelle en participant à une coalition qui
vainc le nouveau roi Hun Ellak, l'un des nombreux fils d'Attila. Ils
étendent ensuite leurs territoires jusque vers le milieu du
VIe siècle.
En
539, les Gépides mènent la guerre contre l'Empire d'Orient et
s'étendent en Mésie.
Vers
550, leur territoire comprend les terres situées entre Dobroudja et
Tisza d'Ouest en Est, et entre Carpates (du sud et orientales) et
Danube, du nord au sud (source byzantine postérieure, d'après
Cassiodore).
En
551, les Gépides sont contrés par les Lombards, alliés de
l'empereur Justinien.
Des
Gépides participent à la guerre menée par les Byzantins contre les
Ostrogoths en Italie, et le soldat Byzantin qui blesse mortellement
le roi Ostrogoth Totila est un mercenaire Gépide nommé Asbad.
C'est
finalement sous les coups des Lombards du roi Alboïn poussés par
Byzance à partir de 565 (les Gépides sont repoussés au nord du
Danube vers la Bavière) puis, surtout, sous les coups des Avars
(alliés aux Lombards), que les Gépides perdent leur puissance avant
de disparaître de l'Histoire. Rosemonde, fille du dernier roi des
Gépides, Cunimond, vaincu et tué par les Lombards, sera prise comme
épouse par Alboïn.
Une
partie d'entre eux suit les Lombards en Italie en 568, un nombre
réduit de survivants peut demeurer en Transylvanie, mais il ne reste
aucune trace d'eux après 670. Les descendants de ceux qui ont suivi
les Lombards en Italie en 568 sont encore attestés à la fin du
VIIIe siècle par Paul Diacre (« et l'on voit encore
aujourd'hui en Italie, des bourgs habités par des Gépides »,
ce qui montre que tout en étant sujets du royaume Lombard, les
Gépides, ont conservé en Italie leur identité.
En
art, les Gépides ont laissé de nombreux exemplaires d'une des
parures les plus connues de l'époque des migrations de ces peuples :
La boucle à tête d'aigle, souvent appelée abusivement « gotique ».
Thrasaric
est un roi des Gépides régnant autour de l'an 500. Fils et
successeur du roi Thraustila.
En
504, Théodoric le Grand envoie l'un de ses lieutenants, Pitzia, au
secours de son vassal Mundo, chef des Huns établis entre la Save et
le Margus, en Mésie. Thrasaric, roi des Gépides, et le général
impérial Sabinianus, qui ont uni leurs forces contre Mundo, sont
battus et Sirmium, avec une grande partie de la Pannonie, tombent au
pouvoir du vainqueur.
Son
successeur est probablement Thorisind, peut-être son fils. Déjà
roi au début des années 470, Thraustila est peut-être le
successeur du roi Ardaric, mort autour de l'an 460.
La
vie et les faits de Thraustila sont peu connus. Il règne à partir
de la cité de Sirmium et meurt au début des années 500,
vraisemblablement en 503 ou en 504 car à sa mort, le roi des
Ostrogoths d'Italie Théodoric le Grand envoie le général Pitzia
s'emparer de Sirmium (504)... Son fils Thrasaric lui succède
Il
est l'oncle du général Byzantin Mundus.
On
ne connaît quasiment rien de ce personnage historique.
En
504, Pitzia est chargé par le « Maître de Ravenne » de
chasser des Gépides du roi Thrasaric qui menacent les frontières
nord-est du royaume Italo-Ostrogothique. Il pénètre donc en
Illyrie, bat et repousse les Gépides et s'empare ou récupère
Sirmium, inquiétant l'empereur Byzantin Athanase.
En
même temps, il vient au secours d'un certain Mundo, un obscur chef
barbare allié de Théodoric, à la tête d'une horde de Goths et de
Huns et contre qui Byzance a envoyé une troupe de mercenaires
Bulgares dirigés par le Magister militum Sabinianus. Ces derniers
sont massacrés par la cavalerie lourde Gothique de Pitzia à la
bataille de Horrea Margi, tandis que Sabinianus parvient à fuir.
Cet
événement provoque de vives réactions de la part de Byzance envers
Ravenne. Un peu plus tard, Athanase prendra le parti de Clovis, roi
Mérovingien des Francs nouvellement converti au christianisme,
contre les Goths ariens.
Sous
l’Empire romain, la ville est connue sous le nom de Sirmium. La
région de Syrmie tire son nom de Sirmium.
C’est
au début des années 1180 que la ville de Saint Demetrius (Свети
Димитрије en Sveti Dimitrije)
est devenue Dmitrovica , Mitrovica et finalement Sremska Mitrovica.
Sremska « Mitrovica de Syrmie », car il existe aussi une
Mitrovica du Kosovo et une Mitrovica de la Mačva.
Sremska
Mitrovica, sous le nom de Sirmium, est une colonie romaine en
Pannonie inférieure, fondée sous les Flaviens face au royaume
menaçant des Daces.
Sa
situation géographique en fait une position clé du limes Danubien :
Face au territoire des Iazyges coincé entre la Pannonie et la Dacie,
elle protége la grande voie romaine qui passe par les vallées de la
Save, du Danube et de la Morava, aux carrefours des routes de Mursa
et de Naïssus. Elle devient ainsi une base importante de l’armée
d’Illyrie, sur la grande voie terrestre entre l’Occident et
l’Orient Romain. Son importance est renforcée par la présence
d'un atelier monétaire impérial très actif au IIIe siècle et
IVe siècle.
Après
la mort du roi des Huns Attila, en 453, la Pannonie est occupée
successivement par les Ostrogoths, les Gépides puis les Lombards au
début des années 500.
Ils
s’agglomèrent avec les débris de divers peuples (Sarmates,
Hérules, Ruges, Suèves, etc.). Leur roi Waccho (vers 510-540)
entretient de bons rapports avec l'Empire d'Orient, qui a repris la
Dalmatie et bataille pour la reconquête de l’Italie.
En
568, les Lombards et leurs alliés quittent la Pannonie pour
l’Italie.
ROI GEPIDES |
Ils
sont aussitôt remplacés par les Avars, qui occupent le bassin du
Danube, et s’emparent de Sirmium en 582.
La
romanisation de la Pannonie est déjà effacée, et leur présence
coupe durablement la route commerciale entre la mer Adriatique et mer
Baltique. Leur royaume est plus solide et plus durable que celui des
Huns, il menace l’Empire d’Orient, puis se heurte à l’expansion
vers l’est des Francs au milieu du VIIe siècle. Ils sont
soumis par Charlemagne en 811.
Les
Slaves du Sud de Ljudevit Posavski expulsent les Francs au
(IXe siècle), les Hongrois s'installent en Pannonie en 901.
L'histoire
de la Pannonie se termine ici, et s'enchaîne sur l'histoire de la
Hongrie.
Théodoric
conquiert aussi le Norique face aux Bavarois et, après la victoire
de Clovis sur les Alamans, intervient pour l'arrêter et place la
Rhétie sous sa protection.
L'historien
et chroniqueur Byzantin Procope de Césarée, qui accompagne pourtant
le général Bélisaire lors des guerres contre les Goths, en fait un
éloge univoque qui montre probablement la considération dont il
jouit aux yeux de ses sujets Italiens : « Il commande seul sur
les Italiens et sur les Goths avec une puissance absolue. Il ne prend
néanmoins ni le nom, ni l'habit d'empereur des Romains il se
contente de la qualité de roi qui est celle que portent les
capitaines des Barbares. Il faut pourtant avouer qu'il a gouverné
ses sujets avec toutes les vertus qui sont dignes d'un grand
empereur. Il a maintenu la justice, il a établi de bonnes lois, il a
défendu son pays de l'invasion de ses voisins, et a donné toutes
les preuves d'une prudence et d'une valeur extraordinaire. Il n'a
fait aucune injustice à ses sujets ni permis que l'on leur en fasse
si ce n'est qu'il a souffert que les Goths aient partagé entre eux
les terres, qui ont été distribuées par Odoacre à ceux qui
suivent son parti.
Enfin,
quoique Théodoric n'a que le titre de roi, il parvient à la gloire
des plus illustres empereurs qui soient jamais montés sur le trône
des Césars.
Il
est également chéri par les Goths et par les Italiens, ce qui
n'arrive pas d'ordinaire parmi les hommes, qui ont coutume de
n'approuver dans le gouvernement de l'État que ce qui est conforme à
leurs intérêts, et qui condamnent tout ce qui y est contraire.
Après avoir régné 37 ans, et s'être rendu formidable à ses
ennemis, il meurt de cette manière. »
Théodoric
le Grand est une figure légendaire dans la mythologie Germanique,
connu sous le nom de Dietrich de Berne (Bern est le nom en haut
allemand médiéval de la ville de Vérone où il a une de ses
résidences).
Roi
légendaire de Vérone, ses premiers exploits sont rapportés dès le
IXe siècle dans la Geste d’Hildebrand (Hildebrandlied vers
830).
Le
cycle de Dietrich ou Dietrichsage est écrit en haut-allemand. Il
comprend deux groupes de textes : Des épopées historiques
comme Alpharts Tod, Dietrichs Flucht ou Ornit, et des épopées
d'aventures surnaturelles comme Dietrich und Fasold ou Sigenot.
Dietrich
apparaît également dans le Nibelungenlied, où il combat Siegfried
3 jours durant, et dans la saga Scandinave Thidreksaga, où Dietrich
rassemble une dizaine de chevaliers et accomplit de nombreux exploits
grâce à son cheval Falke, et ses épées Nagelring, puis Eckenlied.
Dietrich,
exilé par son oncle, se réfugie chez Attila. Lors de son
bannissement, Dietrich est suivi par le fidèle Hildebrand, son
maître d’armes. Après un long exil et de nombreuses aventures,
Dietrich revient chez lui et retrouve son royaume
A
partir du milieu du Ve siècle, les influences Germaniques
orientales, venant du Danube, des Balkans et de l’Italie se
manifestent dans la civilisation de la population barbare de la
Crimée
A.K.
Ambroz a démontré le premier les origines danubiennes du costume
féminin des Goths de Crimée au VIe–VIIe siècle
D’autre
part, en collaboration avec E. V. Vejmarn, il a avancé l’hypothèse
selon laquelle les éléments vestimentaires Germaniques orientaux
sont arrivés en Crimée avec les soldats Gothiques envoyés par
Justinien en 530–534 à partir de Mésie, très probablement
accompagnés de leurs familles. En effet, il est très rare pour les
sociétés traditionnelles que les parures et les accessoires du
costume féminin deviennent un objet de commerce ces objets se
déplacent d’habitude avec leurs porteuses.
Il
semble donc que dans bien des cas la diffusion des éléments
Germaniques au Nord de la mer Noire s’explique par la présence de
ressortissants Balkano-
Danubiens
Au
VIe siècle outre les objets gothique, ceux d’origine Gépide, des
fibules et des plaques-boucles sont bien attestés dans le costume
féminin de la population du Bosphore Cimmérien (Crimée Orientale
et péninsule de Taman’)
Des
dérivés de ces parures ont été mis au jour dans les nécropoles
du type Suuk-Su, au Sud-Ouest de la Crimée. Cette région correspond
au pays Gothique de Dori, décrit par Procope de Césarée (De
aedifc., 3.7). Notre propos consiste à éclaircir les circonstances
dans lesquelles les influences Gépides ont pu arriver au Nord de la
mer Noire.
Thédoric,
roi des Ostrogoths et fondateur de leur monarchie en Italie, est,
selon quelques historiens, fils de Théodomir et d'une concubine,
selon d'autres, fils de Walamir, frère et prédécesseur de
Théodomir. II naît vers l'année 457 : On lui donne le surnom
d'Amale, parce qu'il sort de la race illustre de ce nom, dans
laquelle la royauté est héréditaire chez les Ostrogoths. Élevé
comme otage à la cour de Constantinople, il est renvoyé à son père
par l'empereur Léon, vers l'année 473, après avoir recueilli chez
les Grecs toutes les connaissances qu'ils ont conservées au milieu
de leur corruption. Cependant on assure qu'il pas appris à écrire
et que pour signer les 5 premières lettres de son nom, il est obligé
de faire guider sa main par une lame d'or ciselée.
Vers
l'an 475, il succède à Théodomir, du commun consentement des
Goths. Le siège de sa monarchie est alors dans une partie de la
Pannonie et de la Mœsie. Presque à la même époque, Odoacre a mis
fin à l'empire d'Occident et pris le titre de roi en Italie.
Théodoric
tourne ses premières armes, en 479, contre l'empire d'Orient, alors
gouverné par Zénon.
Il
traverse l'Illyrie, s'empare de Duraz et menace la Grèce. Sabinien,
chargé de lui résister, cherche au contraire à le réconcilier
avec l'Auguste Grec par les plus magnifiques présents. Après
d'assez longues négociations, Théodoric obtient pour ses
compatriotes une partie de la Dacie et de la Mœsie inférieure, dont
il doit auparavant chasser les Bulgares, il est nommé général de
la garde impériale et désigné consul pour l'année 484.
Zénon
paraît même l'avoir adopté, mais selon le rite des barbares, qui
ne confère que des droits honorifiques, et non selon celui des
Romains, qui lui aurait transmis des droits réels.
SINGIDUNUM |
Zénon
l'envoie contre le prince Illo et contre Venance, gouverneur de
l'Isaurie, qui se sont révoltés. Cependant, Théodoric voit avec
jalousie l'Italie soumise à Odoacre il obtient facilement de Zénon
la permission de conduire toute sa nation contre un roi que les
empereurs regardent comme un rebelle.
Les
Ostrogoths se mettent en mouvement en automne de 488. La nation
entière suit Théodoric :
Les
femmes et les enfants sont traînés sur des chars, le bétail marche
avec l'armée, et les provisions et les richesses de la Pannonie sont
transportées en Italie par les Alpes juliennes...
Au
mois de février 489, Théodoric défait les Gépides, qui lui
disputent le passage et qui se sont retranchés entre le Danube et
les Alpes.
Au
mois d'avril, il entre dans le Frioul, le fleuve Lisonzo le sépare
d'Odoacre et de son armée. Théodoric a sur Odoacre l'avantage du
nombre, celui de l'art militaire et celui surtout d'avoir inspiré à
ses soldats une plus entière confiance. De son côté, Odoacre a
pour remparts quelques rivières, dont il défend le passage.
Théodoric
remporte sur lui une grande victoire près d'Aquilée, après avoir
passé le Lisonzo et l'Adige.
Pendant
qu'Odoacre fait sa retraite sur Ravenne, Théodoric se rend maître
de Milan et se fait reconnaître pour souverain par les provinces de
la Lombardie supérieure. Il laisse sa mère et ses sœurs à Pavie,
avec tous ceux des Goths qui ne sont pas propres au combat, et
s'étant mis à la tête des autres, il va chercher Odoacre, qui a eu
des succès par la trahison d'un transfuge, le trouve sur les bords
de l'Adda, le 13 août 490, et pour la 3e fois le bat.
Il
l’assiège ensuite dans Ravenne, où Odoacre se défend vaillamment
jusqu'au 05 mars 493. Ce roi malheureux capitule enfin, et Théodoric
se montre prêt a lui accorder des conditions avantageuses surtout
qu'ilt esdéterminé à ne pas les suivre. En effet, peu de jours
après, il le fait massacrer sous de faux prétextes...
Alors,
maître de toute l'Italie, il l'administre comme un prince de
l'empire Il conserve à Rome et dans chaque ville les magistrats et
les tribunaux qui, après cinq siècles de despotisme, rappelaient
encore les noms de la république ; enfin il adopte les lois des
Romains, leur langue pour tous les actes civils et même leur
habillement. Voulant encore affermir son autorité par des alliances,
il épouse, en 493, Audelfrède, sœur de Clovis, roi des Francs,
marie Amalafrède, sa sœur, à Trasamond, roi des Vandales, une de
ses filles naturelles, Thendegothe, à Alaric II, roi des Visigoths,
une seconde, Ostrogothe, à Sigismond, fils de Gondebaud, roi des
Burgondes, enfin sa nièce Amalberge à Ermenfred, roi de Thuringe.
Théodoric
engage ses nouveaux alliés et surtout les Burgondes à renvoyer en
Italie la foule des cultivateurs qu'ils ont emmenés en esclavage, il
commence ainsi à repeupler les campagnes.
Cependant
la plus grande partie de la Lombardie n'est encore qu'un vaste
désert, où toute industrie a été détruite. Théodoric obtient
aussi de l'empereur Anastase qu'il lui envoi les ornements royaux
appartenant au palais d'Occident, et qu'il le reconnaisse, non plus
comme roi des Goths, mais comme roi d'Italie, ce qui s'effectue en
497. Enfin, il fait, en l'an 500, son entrée à Rome, est reçu par
le pape, le sénat et le peuple avec la même solennité que s'il
était empereur d'Occident. Après y avoir passé 6 mois au milieu
des fêtes,
il
retourne résider à Ravenne.
Théodoric
possède, outre l'Italie, une grande partie de l'Illyrie et de la
Pannonie.
Les
progrès des Bulgares dans cette dernière province le déterminent,
à y porter ses armes. Il prend la ville de Sirmium, dont il fait la
barrière de ses États. L'année suivante, il y a sur cette même
frontière, des hostilités entre ses troupes et les Grecs unis aux
Bulgares, ce qui trouble la bonne harmonie qu'il a entretenue
jusqu'alors avec l'empire d'Orient. Cependant la guerre a éclaté
entre Clovis et Alaric, roi des Visigoths, Théodoric, qui a fait ce
qu'il a pu pour la prévenir, donne de puissants secours au peuple
qui a avec le sien une origine commune.
Après
la défaite et la mort d'Alaric, il envoie en Provence une armée qui
force les Francs à lever le siège d'Arles (508).
ACTUELLEMENTDE LA SERBIE |
Cette
ville, avec tous les débris du royaume des Wisigoths dans les
Gaules, se soumet volontairement à Théodoric. Un roi éphémère
des Wisigoths, Gésalic, occupe encore Barcelone, mais, en 510, cette
ville, avec presque toute l'Espagne, est au pouvoir du monarque
Ostrogoth...
[Note
: Ce n'est point comme tuteur ou régent pendant la minorité
d'Amalaric, son petit-fils, que Théodoric fait gouverner la France
Méridionale et l'Espagne, ainsi que l'ont avancé quelques
historiens, mais en qualité de roi, tant des Ostrogoths que des
Wisigoths, suivant Saint Isidore de Séville et les actes de
plusieurs conciles, tenus en Espagne].
504 — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/504
Cette page
concerne l'année 504
du calendrier julien. ... Le roi des
Ostrogoths Théodoric intervient en Pannonie
dans une querelle dynastique entre deux chefs ...
Théodoric le Grand — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Théodoric_le_Grand
Âgé d'une
trentaine d'années,
Théodoric
est envoyé en Italie par Zénon pour ... Les Ostrogoths
battent les Gépides, envahissent la Pannonie
et pénètrent en Padanie. ... Il ne contrôle pas l'élection du
pape, mais en 498 il intervient
dans le conflit ... En 504,
il envoie le comte Pitzia contre les Gépides du roi
Thrasaric qui ...
Théodoric, roi des Ostrogoths (~457 - 526)
www.histoireetspiritualite.com/.../T/theodoric-roi-des-ostrogoths.html
II naquit vers
l'année
457 : on lui donne le surnom d'Amale, parce qu'il sortait ... Au mois
de février 489, Théodoric défit les
Gépides, qui lui disputaient le
... Les progrès des Bulgares dans cette dernière province le
déterminèrent, en 504,
à y ...
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