lundi 4 janvier 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 506

24 DÉCEMBRE 2015...

Cette page concerne l'année 506 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

TENTATIVES D’ACCOMMODEMENTS RELIGIEUX PAR ALARIC II.


Vers 475, Agde, incluse dans la Septimanie, tombe aux mains des Wisigoths, déjà installés en Espagne. La période Wisigothique durera environ 3 siècles jusqu'à l'invasion musulmane au VIIe siècle.

Le premier évêque a été Venustus, ou saint Venuste, qui est martyrisé par les Alamans probablement au début du Ve siècle (408), cependant le premier dont l'existence est attesté pour sa participation au concile d'Agde en 506 est Sophrone (Sagnes p. 26).
Le dernier évêque et comte d'Agde, Charles François de Saint Simon Sandricourt sera guillotiné à Paris le 26 juillet 1794.

Le concile d’Agde s’est tenu à l'église Saint-André de la ville d’Agde en 506, du temps du règne d'Alaric II qui, de religion arienne, autorise la réunion de cette assemblée catholique. La ville est choisie pour sa situation géographique centrale entre les diocèses de Provence et ceux du Sud-Ouest. Il réunit 24 évêques catholiques du royaume Wisigothique, plus 10 délégués de prélats empêchés de se rendre à ce synode. Sous la présidence de l'archevêque d'Arles, Saint Césaire, qui en a préparé les travaux et suggéré les décisions, avec but de régler dans le royaume Wisigothique le statut disciplinaire et temporel de l'Église orthodoxe. Au moment de se séparer, les pères décident de se réunir de nouveau l’année suivante à Toulouse. À l'issue du concile, 49 canons furent rédigés.

Il définit le rite selon lequel tout chrétien doit recevoir la communion 3 fois par an, à Pâques, à la Pentecôte et à Noël.
Le peuple doit recevoir la bénédiction du saint-sacrement après l'Office du soir (Canon XXX). Ce canon demande de chanter quotidiennement les hymnes à l'office de matines ainsi qu'aux vêpres, avant que la règle de Saint Benoît ne soit fixée par ce saint vers 530.

Le 17e canon précise certaines modalités concernant l'ordination :
« Nul métropolitain ne doit prendre sur lui d'ordonner prêtre ou évêque, quiconque ne sera pas âgé de 30 ans, qui est l'âge de l'homme parfait, ni de faire diacre tout sujet n'ayant pas atteint sa 25 année... ». Il convient d'indiquer que si cette loi, à l'époque, est en vigueur, certains évêques s'en affranchissent en dispensant les sujets qui font preuve d'une piété remarquable.

En pleine période des invasions barbares, le concile veut aussi statuer sur les Juifs pour « empêcher ceux-ci de contaminer les chrétiens », tel est le mot d'ordre de l'Église au VIe siècle.

Dès 506, le concile définit dans quelles conditions le baptême doit être administré aux Juifs. Il semble, d'après les délibérations de cette assemblée, que certains Juifs oscillent entre les deux religions. Une fois baptisés, ils pratiquent plus ou moins ouvertement la religion ancestrale. Le Concile d'Agde décide en conséquence d'imposer un délai d'attente : « Les Juifs qui veulent se rallier à la foi catholique doivent, à l'exemple des catéchumènes, se tenir pendant 8 mois sur le seuil de l'église, si, au bout de ce temps, leur foi est reconnue sincère, ils obtiennent la grâce du baptême. Mais si, dans l'intervalle, ils se trouvent en danger de mort, ils pourront être baptisés avant le terme prescrit ». Ce même concile défend aux chrétiens de manger avec les Juifs : « Tout chrétien, clerc ou laïc, doit s'abstenir de prendre part aux banquets des Juifs, ces derniers ne mangeant pas des mêmes aliments que les chrétiens, il est indigne et sacrilège que les chrétiens touchent à leur nourriture. Les mets que nous prenons avec la permission de l'apôtre sont jugés immondes par les Juifs. Un chrétien se montre donc l'inférieur d'un Juif s'il s'assujettit à manger des plats que ce dernier lui présente et si, d'autre part, le Juif repousse avec mépris la nourriture en usage » (ce canon ferait bien d'être remis au goût du jour vis à vis de ceux qui veulent nous imposer leur mode alimentaire),
Déjà édictée par le Concile de Vannes, cette interdiction est visiblement peu respectée puisque d'autres conciles la renouvellent à plusieurs reprises (Épône, 517, Orléans, 538 et Mâcon, 581).
D'après des sources historiques, les évêques eux-mêmes n'obéissent pas à ces prescriptions. Par ailleurs nombreux sont ceux qui entretiennent des rapports chaleureux avec les Juifs comme en atteste ce témoignage à propos de Cautinus, évêque de Clermont entre 551 et 571 :
« Avec les Juifs à l'influence desquels il se soumet, il est en termes familiers, non pour leur conversion, ce qui, en bon pasteur, a dû être son souci, mais pour leur acheter des objets précieux... On le flatte facilement et ils lui prodiguent une grossière adulation. Ils lui vendent alors les choses à un prix plus élevé que leur valeur réelle » (Grégoire de Tours, Histoire des Francs, Denoël, 1974).

Dans le même concile on ordonne de fustiger les moines indociles et les clercs coupables d'ivrognerie (Can. XXXVIII)
ROI WISIGOTH

Le concile s'inscrit aussi dans la lignée des règles des précédents conciles qui ont légiféré dans le domaine de la vie consacrée féminine. Alors que les conciles régionaux de Gaule ont déjà abrogé le diaconat féminin (Nîmes 394-396, Orange 441), le Concile d'Agde, interdit aussi de donner le voile aux moniales avant l'âge de 40 ans. Selon le concile de Chalcédoine (451), avant cet âge on ne peut ordonner les diaconesses. De même, le concile définit les futures règles de clôture :
« Les monastères de femmes seront situés à une bonne distance des monastères de moines, tant à cause des embûches du diable qu'en raison des médisances des gens. »

Dans le canon XX du concile, on défend aux clercs de porter des habits « qui ne conviennent point à leur état, c'est-à-dire qu'ils commencent dès lors à s'écarter des règles de la modestie et de la bienséance »

Dans le canon 42 on condamne et on exclut les « clercs et laïcs qui jouent les augures ». On condamne également celui qui, clerc ou laïc, les consulte. « L'Église le tiendra pour étranger ».

Le concile confirme aussi le précepte dominical (canon 47). C’est-à-dire que devant la tiédeur ou la négligence de certains il a dû expliciter le devoir des fidèles de participer à la messe dominicale. Ainsi, le concile d'Agde est l'une des assemblées qui va l'inscrire dans le droit canon. Ces décrets de Conciles particuliers, comme une chose tout à fait évidente, ont abouti à une coutume universelle à caractère d'obligation.

De même le concile d'Agde a confirmé la pratique de la tonsure (canon 20) en insistant surtout sur la nécessité d'une coiffure « modeste » pour les clercs. Cette coutume ecclésiastique restera en vigueur jusqu'en 1972 (réforme des ordres mineurs, Ministeria quaedam de Paul VI).

Sont présent à ce concile :
Clarus d'Eauze (Saint Clair), évêque métropolitain de Novempopulanie. Galactoire, évêque de Lescar
Saint Grat d'Oloron
Gratien de Dax
Glycerius (Lizier de Couserans)

Le 10 septembre 506 se tient à Agde un concile qui réunit, sous la présidence de Césaire d'Arles, les évêques catholiques du royaume Wisigoth. Par cette initiative hardie, le roi arien, Alaric II espère se réconcilier avec ses sujets Gallo-Romains fidèles à la foi chrétienne orthodoxe. Victimes de maintes pressions et persécutions, ceux-ci lui sont chaque jour un peu plus hostiles.
Au début du VIe siècle, le royaume Wisigoth s'étend de l'Aquitaine, au nord, à la péninsule Ibérique, au sud, au Languedoc et à une partie de la Provence, à l'Est. A l'instar de Clovis, Alaric II règne à la fois sur des barbares et des Gallo-Romains. Entre ces deux populations, les dissensions sont de plus en plus fréquentes et de plus en plus profondes. Comme leur souverain, les Wisigoths ont opté pour l'arianisme. Les Gallo-Romains, eux, professent la foi chrétienne orthodoxe, le catholicisme.
Ayant été, en particulier sous le règne d'Euric, le père d'Alaric II, victimes de persécutions et de déportations, ils sont de plus en plus hostiles aux Wisigoths. Contrairement à Alaric II, Clovis, depuis qu'il a été baptisé par Remi de Reims, s'est fait le défenseur de la foi catholique tout en montrant une certaine tolérance vis à vis des ariens. La relative concorde qui règne au nord des Gaules risque d'inciter les sujets du roi des Wisigoths à faire allégeance à Clovis...
Il devient donc urgent pour Alaric II de rallier les catholiques et de rétablir la concorde entre les populations qu'il gouverne. Et ce d'autant que, en 505, la situation s'aggrave. Alors que Césaire d'Arles a été déporté à Bordeaux, où il est en exil, Eugène de Carthage s'éteint le 6 septembre.
Le petit peuple l'érige aussitôt en martyr de la foi orthodoxe, lui rend un culte fervent et se rend en pèlerinage sur sa tombe, où, dit-on, les miracles ne sont pas rares.
En Aquitaine et dans la Provence Wisigothe, une bonne vingtaine d'évêchés s'opposent résolument à la domination des Barbares ariens.
A la fin de l'été 506, afin d'amadouer ses sujets Gallo-Romains, Alaric II se résout à rappeler Césaire, l'évêque d'Arles, de son exil Bordelais et le charge d'organiser un concile qui réunit, le 10 septembre, les prélats catholiques du royaume Wisigoth. L'assemblée se tient à Agde, cité commerçante à mi-chemin entre l'Aquitaine et le pays Arlésien, au point de contact entre les régions d'influence arienne et celles qui sont farouchement attachées au catholicisme.
L'espoir qui anime le roi des Wisigoths lorsqu'il autorise la tenue de ce concile est clair.
Sous la pression de Théodoric 1er, le roi des Ostrogoths d'Italie, il vient enfin de comprendre qu'une politique d'oppression des catholiques ne fait qu'augmenter la répulsion des Gallo-Romains pour les envahisseurs barbares et ne saurait que renforcer un parti anti-Wisigoth déjà bien établi.
Le concile s'inscrit donc dans la ligne de la publication, le 2 février, de l'abrégé du Code Théodosien. S'inspirant largement de la loi romaine, ce « bréviaire d'Alaric » a été édicté afin de réconcilier la société civile. L'assemblée d'Agde a, au plan religieux, le même objectif.

La participation de nombreux évêques laisse augurer du succès du concile. 35 évêques du royaume Wisigoth sont représentées par leur métropolitain, l'évêque de la capitale provinciale. Il y a là Tétrade de Bourges pour l'Aquitaine première, Clair d'Eauze pour la Novempopulanie, et pour la province d'Arles Césaire, qui préside les débats.
Quant à Vérus, métropolitain de l'important diocèse de Tours, bien qu'officiellement en exil, il participe à la réunion de manière indirecte mais néanmoins patente.
Assigné à résidence à quelques lieues d'Agde, il rencontre plusieurs fois Césaire et ne manque pas de se faire représenter au concile.
Après avoir débattu de points de discipline ecclésiastique et de la protection des biens de l’Église, les prélats s'apprêtent à regagner leur diocèse. Auparavant, en clôture des séances, une prière est adressée à Alaric II, lui souhaitant, ainsi qu'à son royaume, longue vie et prospérité.
Cette déclaration est le signe manifeste que le roi des Wisigoths a agi en bon politique en autorisant la réunion des évêques catholiques. Aussi, profitant de l'effet positif d'Agde, le souverain fait annoncer, par la voix d'Eudonius, grand dignitaire de la Cour, que désormais un concile se tiendra chaque année. Le prochain rendez-vous, est fixé en 507, à Toulouse, capitale du royaume. Mais, du fait de la victoire des Francs sur les Wisigoths à Vouillé, où Alaric II trouve la mort, l'assemblée d'Agde reste le seul concile jamais réuni par un roi Wisigoth arien.

Rappelé par Alaric II de son exil de Bordeaux, César d'Arles est à la fois l'instigateur du concile d'Agde et le principal artisan de sa réussite. Il ne manque d'ailleurs pas de le faire remarquer dans la notice qu'il adjoint à sa signature : reprenant la formule utilisée par Hilaire lors du concile de Riez, il déclare avoir conduit les débats sous l'inspiration des pères de l’Église et revendique l'établissement du consensus entre les participants. Cette attitude ne peut pourtant pas dissimulet les dissensions qui divisent le diocèse de Césaire. Ainsi, en l'absence des évêques alpins, mais aussi d'autres prélats dissidents, la province d'Arles est la moins représentée à Agde, après la région de Bordeaux.
Cet état de fait justifie le virulent canon XXXV, excluant de la communion les évêques qui ne se sont ni rendus à la convocation du métropolitain d'Arles ni fait représenter.

Le nom d'Agde dérive de celui de l'origine, « Αγαθή Τύχη, Agathé Tyché », la « bonne fortune » ou « Αγαθή Polis », la « bonne ville ». Les habitants sont appelés Agathois ou Agathais. Toutefois, seul le gentilé Agathois subsiste dans l'usage courant. Les habitants du Grau d'Agde sont les Grauléens et ceux du Cap d'Agde, les Capagathois.

GALACTORIUS
La Cathédrale Saint Étienne est une Cathédrale impressionnante de par sa couleur noire, ses fortifications et ses proportions. Elle est édifiée à la fin du (XIIe siècle) sur les fondations d'une ancienne église Romane du (Ve siècle). La ville est le siège d'un évêché du (Ve siècle) jusqu'en (1790). Sa principale particularité est d'avoir été construite en Pierre Volcanique Noire provenant du mont Saint Loup, ce qui accentue le caractère imposant de ses fortifications. La Cathédrale fait l'objet d'un classement au titre des Monuments Historiques depuis (1840).

Cette église fortifiée est l’œuvre d'un architecte inconnu. Reconstruite au (XIIe siècle) sur l'emplacement de l'ancien temple de Diane, et d'une l'église Carolingienne ce magnifique monument, avec ses murs de 2 à 3 mètres d'épaisseur et son clocher de 35 mètres de hauteur de forme carrée, faisant office de Donjon, est une véritable prouesse esthétique et technique. Taillée et construite dans le basalte, comme beaucoup d'édifices de la ville d'Agde, extrait des carrières proches qui a donné cette couleur si marquante à la Cathédrale, et c’est la nécessité de se défendre à une époque trouble qui lui a donné cette aspect de fortifiée de la région Languedoc Roussillon. On notera bien sûr le clocher Donjon, le chemin de ronde et les mâchicoulis. La Cathédrale héberge aussi de nombreuses œuvres d’art. Malgré ses prédispositions à la défense, sa simplicité et ses lignes sobres nous rappelle que la Cathédrale d’Agde est belle et bien d’architecture Romane, et qu’elle est définitivement l’un des bâtiment les plus spectaculaires du département, on remarque à l'intérieur un très joli retable en marbre polychrome du (XVIIe siècle), placés derrière le maître autel, une chaire en marbrerie également du (XVIIIe siècle), et ses orgues de style Baroque Allemand, Gérald Guillemin, qui a été, quant à lui, construit en (1990).

Ce n'est qu'en (1453) qu'elle est érigée au rang de Cathédrale. Les Évêques d'Agde ainsi que le corsaire Claude Terrisse y ont été inhumés.

La 1ère église d'Agde, existe au (Ve siècle), Grégoire de Tours laisse entendre qu'elle est alors église Cathédrale. Elle a été établie sur un cimetière antique, des fouilles ont permis de trouver autour de l'église des tombes des périodes Hellénistique (IIe siècle), et Paléochrétienne (Ve siècle)-(VIe siècle). Cette Basilique devient célèbre en (506) lorsque le dernier Concile de la Gaule Wisigothique y réunit à l'église Saint André, sous la présidence de Saint Césaire, évêque d'Arles, du temps du règne d'Alaric II qui, de religion arienne, autorise la réunion de cette assemblée catholique.

TRÉSOR WISIGOTH
L'église Saint Sever, dite des pêcheurs, église de style Gothique Méridional, construite en (1499) sur l'emplacement d'une église Romane dont certains éléments sont encore visibles. Cette église a été restaurée et modifiée en (1953) à la suite de l'écroulement de la voûte survenu en (1922). Elle abrite une statue du Christ en bois polychrome datant du (XVIe siècle), classée au titre objet en (1911). Cette statue est portée en procession dans les rues de la ville chaque Vendredi Saint par des représentants des différentes corporations, selon un tradition qui remonterait à (1495). Interrompue depuis (1999), cette tradition est reprise en (2009).

Il existe plusieurs hypothèses sur l'origine du mot Noël. En voici deux :
Ce mot n'apparaît nulle part dans les évangiles et n'apparaît dans notre langue qu'en 1175.
Le mot vient de l'expression latine « dies natalis » (jour de naissance) employée le jour où les Chrétiens célèbrent la naissance du Christ.
Au fil des années, « natalis » s'est transformé, a évolué phonétiquement en « Nael ». qui est apparu pour la première fois dans un texte de 1120.
L'évolution continue et, en 1175, on écrit pour la première fois « Noël ».

L'autre hypothèse laisse entendre que Noël viendrait de l'assemblage de 2 mots gaulois utilisés pour désigner la renaissance du soleil au solstice d'hiver :
Noio : nouveau (en breton: neuez, en grec: neos) et hel: soleil (en breton: hed, en grec: hélios.)

Avant de fêter Noël, au Ier siècle avant JC, Rome célébrait le culte de Mithra, divinité perse de la lumière.
Le 25 décembre est alors le jour du solstice d'hiver, la naissance de la divinité Mithra le « soleil invaincu » où l'on sacrifiait un taureau en son honneur.

Pour la religion chrétienne, la fête de Noël n'existe pas, c'est à partir du IIe siècle, que l’Église recherche la date précise de la naissance du Christ pour laquelle les évangiles sont muets.

L'absence de document établissant la date de naissance de Jésus permet de laisser le champ libre à l’Église pour choisir une date qui coïncide avec le solstice d'hiver pour contrer la fête païenne de la divinité Mithra.

C'est vers 330 que l'empereur Constantin fixe la date au 25 décembre, mais ce n'est qu'en 353, sous le pape liberius (ou liberos) que la fête de la naissance du Christ est instituée à Rome.

L’Église d'orient, qui jusqu'alors célébrait la naissance de Jésus le 6 janvier jour de l’Épiphanie, adopte elle-aussi la date du 25 décembre sur l'initiative de Saint Grégoire de Nazianze, célébrant ainsi la venue sur terre du sauveur.

En 425, l'empereur Théodose codifie officiellement les cérémonies de la fête de Noël, ainsi Noël devient une fête exclusivement chrétienne.

 Le concile d'Agde en 506 rend cette fête obligatoire, et l'empereur Justinien, en 529, en fait un jour férié.

 C'est à partir du Ve siècle que l'on commença à célébrer la messe de minuit.

La fête de Noël se répand progressivement en Europe, puisqu'elle est célébrée dès le Ve siècle en Irlande, le VIIe siècle en Angleterre, et au VIIIe siècle en Allemagne.

Aujourd'hui, Noël est devenu une institution plus traditionnelle pour certain que religieuse.

Elle donne l'occasion aux familles de se rassembler, et aux enfants d'avoir des cadeaux.
Le lieu de culte Arien de Narbonne, paroisse des Rois Wisigoths, situé hors les murs lui était consacré.
L'église romane Saint Félix de Castelmaure, elle aussi hors les murs, lui est également dédiée.
Saint Félix appartient au sanctoral Wisigothique primitif.


Concile d'Agde — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Concile_d'Agde
Le concile d'Agde s'est tenu à l'église Saint-André de la ville d'Agde en 506, du temps du règne d'Alaric II qui, de religion arienne, autorisa la réunion de cette ...
Quelques mesures prises par le ... - ‎Participants - ‎Notes et références - ‎Voir aussi

LES MEROVINGIENS LE CONCILE D'AGDE - Free
chrisagde.free.fr/merovingiens/concileagde.htm
LE CONCILE D'AGDE : ALARIC II TENTE D'AMADOUER SES SUJETS CATHOLIQUES. Le 10 septembre 506 se tient à Agde un concile qui réunit, sous la ...



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