24 DÉCEMBRE 2015...
Cette
page concerne l'année 506 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
TENTATIVES D’ACCOMMODEMENTS RELIGIEUX PAR ALARIC II.
Vers
475, Agde, incluse dans la Septimanie, tombe aux mains des Wisigoths,
déjà installés en Espagne. La période Wisigothique durera environ
3 siècles jusqu'à l'invasion musulmane au VIIe siècle.
Le
premier évêque a été Venustus, ou saint Venuste, qui est
martyrisé par les Alamans probablement au début du Ve siècle
(408), cependant le premier dont l'existence est attesté pour sa
participation au concile d'Agde en 506 est Sophrone (Sagnes p. 26).
Le
dernier évêque et comte d'Agde, Charles François de Saint Simon
Sandricourt sera guillotiné à Paris le 26 juillet 1794.
Le
concile d’Agde s’est tenu à l'église Saint-André de la ville
d’Agde en 506, du temps du règne d'Alaric II qui, de religion
arienne, autorise la réunion de cette assemblée catholique. La
ville est choisie pour sa situation géographique centrale entre les
diocèses de Provence et ceux du Sud-Ouest. Il réunit 24 évêques
catholiques du royaume Wisigothique, plus 10 délégués de prélats
empêchés de se rendre à ce synode. Sous la présidence de
l'archevêque d'Arles, Saint Césaire, qui en a préparé les travaux
et suggéré les décisions, avec but de régler dans le royaume
Wisigothique le statut disciplinaire et temporel de l'Église
orthodoxe. Au moment de se séparer, les pères décident de se
réunir de nouveau l’année suivante à Toulouse. À l'issue du
concile, 49 canons furent rédigés.
Il
définit le rite selon lequel tout chrétien doit recevoir la
communion 3 fois par an, à Pâques, à la Pentecôte et à Noël.
Le
peuple doit recevoir la bénédiction du saint-sacrement après
l'Office du soir (Canon XXX). Ce canon demande de chanter
quotidiennement les hymnes à l'office de matines ainsi qu'aux
vêpres, avant que la règle de Saint Benoît ne soit fixée par ce
saint vers 530.
Le
17e canon précise certaines modalités concernant l'ordination :
« Nul
métropolitain ne doit prendre sur lui d'ordonner prêtre ou évêque,
quiconque ne sera pas âgé de 30 ans, qui est l'âge de l'homme
parfait, ni de faire diacre tout sujet n'ayant pas atteint sa 25
année... ». Il convient d'indiquer que si cette loi, à
l'époque, est en vigueur, certains évêques s'en affranchissent en
dispensant les sujets qui font preuve d'une piété remarquable.
En
pleine période des invasions barbares, le concile veut aussi statuer
sur les Juifs pour « empêcher ceux-ci de contaminer les
chrétiens », tel est le mot d'ordre de l'Église au
VIe siècle.
Dès
506, le concile définit dans quelles conditions le baptême doit
être administré aux Juifs. Il semble, d'après les délibérations
de cette assemblée, que certains Juifs oscillent entre les deux
religions. Une fois baptisés, ils pratiquent plus ou moins
ouvertement la religion ancestrale. Le Concile d'Agde décide en
conséquence d'imposer un délai d'attente : « Les Juifs
qui veulent se rallier à la foi catholique doivent, à l'exemple des
catéchumènes, se tenir pendant 8 mois sur le seuil de l'église,
si, au bout de ce temps, leur foi est reconnue sincère, ils
obtiennent la grâce du baptême. Mais si, dans l'intervalle, ils se
trouvent en danger de mort, ils pourront être baptisés avant le
terme prescrit ». Ce même concile défend aux chrétiens de
manger avec les Juifs : « Tout chrétien, clerc ou
laïc, doit s'abstenir de prendre part aux banquets des Juifs, ces
derniers ne mangeant pas des mêmes aliments que les chrétiens, il
est indigne et sacrilège que les chrétiens touchent à leur
nourriture. Les mets que nous prenons avec la permission de l'apôtre
sont jugés immondes par les Juifs. Un chrétien se montre donc
l'inférieur d'un Juif s'il s'assujettit à manger des plats que ce
dernier lui présente et si, d'autre part, le Juif repousse avec
mépris la nourriture en usage » (ce
canon ferait bien d'être remis au goût du jour vis à vis de ceux qui
veulent nous imposer leur mode alimentaire),
Déjà
édictée par le Concile de Vannes, cette interdiction est
visiblement peu respectée puisque d'autres conciles la renouvellent
à plusieurs reprises (Épône, 517, Orléans, 538 et Mâcon, 581).
D'après
des sources historiques, les évêques eux-mêmes n'obéissent pas à
ces prescriptions. Par ailleurs nombreux sont ceux qui entretiennent
des rapports chaleureux avec les Juifs comme en atteste ce témoignage
à propos de Cautinus, évêque de Clermont entre 551 et 571 :
« Avec
les Juifs à l'influence desquels il se soumet, il est en termes
familiers, non pour leur conversion, ce qui, en bon pasteur, a dû
être son souci, mais pour leur acheter des objets précieux... On le
flatte facilement et ils lui prodiguent une grossière adulation. Ils
lui vendent alors les choses à un prix plus élevé que leur valeur
réelle » (Grégoire de Tours, Histoire des Francs, Denoël,
1974).
Dans
le même concile on ordonne de fustiger les moines indociles et les
clercs coupables d'ivrognerie (Can. XXXVIII)
ROI WISIGOTH |
Le
concile s'inscrit aussi dans la lignée des règles des précédents
conciles qui ont légiféré dans le domaine de la vie consacrée
féminine. Alors que les conciles régionaux de Gaule ont déjà
abrogé le diaconat féminin (Nîmes 394-396, Orange 441), le Concile
d'Agde, interdit aussi de donner le voile aux moniales avant l'âge
de 40 ans. Selon le concile de Chalcédoine (451), avant cet âge on
ne peut ordonner les diaconesses. De même, le concile définit les
futures règles de clôture :
« Les
monastères de femmes seront situés à une bonne distance des
monastères de moines, tant à cause des embûches du diable qu'en
raison des médisances des gens. »
Dans
le canon XX du concile, on défend aux clercs de porter des habits
« qui ne conviennent point à leur état, c'est-à-dire qu'ils
commencent dès lors à s'écarter des règles de la modestie et de
la bienséance »
Dans
le canon 42 on condamne et on exclut les « clercs et laïcs qui
jouent les augures ». On condamne également celui qui, clerc
ou laïc, les consulte. « L'Église le tiendra pour étranger ».
Le
concile confirme aussi le précepte dominical (canon 47).
C’est-à-dire que devant la tiédeur ou la négligence de certains
il a dû expliciter le devoir des fidèles de participer à la messe
dominicale. Ainsi, le concile d'Agde est l'une des assemblées qui va
l'inscrire dans le droit canon. Ces décrets de Conciles
particuliers, comme une chose tout à fait évidente, ont abouti à
une coutume universelle à caractère d'obligation.
De
même le concile d'Agde a confirmé la pratique de la tonsure (canon
20) en insistant surtout sur la nécessité d'une coiffure
« modeste » pour les clercs. Cette coutume ecclésiastique
restera en vigueur jusqu'en 1972 (réforme des ordres mineurs,
Ministeria quaedam de Paul VI).
Sont
présent à ce concile :
Clarus
d'Eauze (Saint Clair), évêque métropolitain de Novempopulanie.
Galactoire, évêque de Lescar
Saint
Grat d'Oloron
Gratien
de Dax
Glycerius
(Lizier de Couserans)
Le
10 septembre 506 se tient à Agde un concile qui réunit, sous la
présidence de Césaire d'Arles, les évêques catholiques du royaume
Wisigoth. Par cette initiative hardie, le roi arien, Alaric II espère
se réconcilier avec ses sujets Gallo-Romains fidèles à la foi
chrétienne orthodoxe. Victimes de maintes pressions et persécutions,
ceux-ci lui sont chaque jour un peu plus hostiles.
Au
début du VIe siècle, le royaume Wisigoth s'étend de l'Aquitaine,
au nord, à la péninsule Ibérique, au sud, au Languedoc et à une
partie de la Provence, à l'Est. A l'instar de Clovis, Alaric II
règne à la fois sur des barbares et des Gallo-Romains. Entre ces
deux populations, les dissensions sont de plus en plus fréquentes et
de plus en plus profondes. Comme leur souverain, les Wisigoths ont
opté pour l'arianisme. Les Gallo-Romains, eux, professent la foi
chrétienne orthodoxe, le catholicisme.
Ayant été, en particulier sous le règne d'Euric, le père d'Alaric II, victimes de persécutions et de déportations, ils sont de plus en plus hostiles aux Wisigoths. Contrairement à Alaric II, Clovis, depuis qu'il a été baptisé par Remi de Reims, s'est fait le défenseur de la foi catholique tout en montrant une certaine tolérance vis à vis des ariens. La relative concorde qui règne au nord des Gaules risque d'inciter les sujets du roi des Wisigoths à faire allégeance à Clovis...
Ayant été, en particulier sous le règne d'Euric, le père d'Alaric II, victimes de persécutions et de déportations, ils sont de plus en plus hostiles aux Wisigoths. Contrairement à Alaric II, Clovis, depuis qu'il a été baptisé par Remi de Reims, s'est fait le défenseur de la foi catholique tout en montrant une certaine tolérance vis à vis des ariens. La relative concorde qui règne au nord des Gaules risque d'inciter les sujets du roi des Wisigoths à faire allégeance à Clovis...
Il
devient donc urgent pour Alaric II de rallier les catholiques et de
rétablir la concorde entre les populations qu'il gouverne. Et ce
d'autant que, en 505, la situation s'aggrave. Alors que Césaire
d'Arles a été déporté à Bordeaux, où il est en exil, Eugène de
Carthage s'éteint le 6 septembre.
Le
petit peuple l'érige aussitôt en martyr de la foi orthodoxe, lui
rend un culte fervent et se rend en pèlerinage sur sa tombe, où,
dit-on, les miracles ne sont pas rares.
En
Aquitaine et dans la Provence Wisigothe, une bonne vingtaine
d'évêchés s'opposent résolument à la domination des Barbares
ariens.
A
la fin de l'été 506, afin d'amadouer ses sujets Gallo-Romains,
Alaric II se résout à rappeler Césaire, l'évêque d'Arles, de son
exil Bordelais et le charge d'organiser un concile qui réunit, le 10
septembre, les prélats catholiques du royaume Wisigoth. L'assemblée
se tient à Agde, cité commerçante à mi-chemin entre l'Aquitaine
et le pays Arlésien, au point de contact entre les régions
d'influence arienne et celles qui sont farouchement attachées au
catholicisme.
L'espoir qui anime le roi des Wisigoths lorsqu'il autorise la tenue de ce concile est clair.
L'espoir qui anime le roi des Wisigoths lorsqu'il autorise la tenue de ce concile est clair.
Sous
la pression de Théodoric 1er, le roi des Ostrogoths d'Italie, il
vient enfin de comprendre qu'une politique d'oppression des
catholiques ne fait qu'augmenter la répulsion des Gallo-Romains pour
les envahisseurs barbares et ne saurait que renforcer un parti
anti-Wisigoth déjà bien établi.
Le
concile s'inscrit donc dans la ligne de la publication, le 2 février,
de l'abrégé du Code Théodosien. S'inspirant largement de la loi
romaine, ce « bréviaire d'Alaric » a été édicté afin
de réconcilier la société civile. L'assemblée d'Agde a, au plan
religieux, le même objectif.
La
participation de nombreux évêques laisse augurer du succès du
concile. 35 évêques du royaume Wisigoth sont représentées par
leur métropolitain, l'évêque de la capitale provinciale. Il y a là
Tétrade de Bourges pour l'Aquitaine première, Clair d'Eauze pour la
Novempopulanie, et pour la province d'Arles Césaire, qui préside
les débats.
Quant
à Vérus, métropolitain de l'important diocèse de Tours, bien
qu'officiellement en exil, il participe à la réunion de manière
indirecte mais néanmoins patente.
Assigné
à résidence à quelques lieues d'Agde, il rencontre plusieurs fois
Césaire et ne manque pas de se faire représenter au concile.
Après
avoir débattu de points de discipline ecclésiastique et de la
protection des biens de l’Église, les prélats s'apprêtent à
regagner leur diocèse. Auparavant, en clôture des séances, une
prière est adressée à Alaric II, lui souhaitant, ainsi qu'à son
royaume, longue vie et prospérité.
Cette
déclaration est le signe manifeste que le roi des Wisigoths a agi en
bon politique en autorisant la réunion des évêques catholiques.
Aussi, profitant de l'effet positif d'Agde, le souverain fait
annoncer, par la voix d'Eudonius, grand dignitaire de la Cour, que
désormais un concile se tiendra chaque année. Le prochain
rendez-vous, est fixé en 507, à Toulouse, capitale du royaume.
Mais, du fait de la victoire des Francs sur les Wisigoths à Vouillé,
où Alaric II trouve la mort, l'assemblée d'Agde reste le seul
concile jamais réuni par un roi Wisigoth arien.
Rappelé
par Alaric II de son exil de Bordeaux, César d'Arles est à la fois
l'instigateur du concile d'Agde et le principal artisan de sa
réussite. Il ne manque d'ailleurs pas de le faire remarquer dans la
notice qu'il adjoint à sa signature : reprenant la formule utilisée
par Hilaire lors du concile de Riez, il déclare avoir conduit les
débats sous l'inspiration des pères de l’Église et revendique
l'établissement du consensus entre les participants. Cette attitude
ne peut pourtant pas dissimulet les dissensions qui divisent le
diocèse de Césaire. Ainsi, en l'absence des évêques alpins, mais
aussi d'autres prélats dissidents, la province d'Arles est la moins
représentée à Agde, après la région de Bordeaux.
Cet
état de fait justifie le virulent canon XXXV, excluant de la
communion les évêques qui ne se sont ni rendus à la convocation du
métropolitain d'Arles ni fait représenter.
Le
nom d'Agde dérive de celui de l'origine, « Αγαθή Τύχη,
Agathé Tyché », la « bonne fortune » ou « Αγαθή
Polis », la « bonne ville ». Les habitants sont
appelés Agathois ou Agathais. Toutefois, seul le gentilé Agathois
subsiste dans l'usage courant. Les habitants du Grau d'Agde sont les
Grauléens et ceux du Cap d'Agde, les Capagathois.
GALACTORIUS |
La
Cathédrale Saint Étienne est une Cathédrale impressionnante de par
sa couleur noire, ses fortifications et ses proportions. Elle est
édifiée à la fin du (XIIe siècle) sur les fondations d'une
ancienne église Romane du (Ve siècle). La ville est le siège d'un
évêché du (Ve siècle) jusqu'en (1790). Sa principale
particularité est d'avoir été construite en Pierre Volcanique
Noire provenant du mont Saint Loup, ce qui accentue le caractère
imposant de ses fortifications. La Cathédrale fait l'objet d'un
classement au titre des Monuments Historiques depuis (1840).
Cette
église fortifiée est l’œuvre d'un architecte inconnu.
Reconstruite au (XIIe siècle) sur l'emplacement de l'ancien temple
de Diane, et d'une l'église Carolingienne ce magnifique monument,
avec ses murs de 2 à 3 mètres d'épaisseur et son clocher de 35
mètres de hauteur de forme carrée, faisant office de Donjon, est
une véritable prouesse esthétique et technique. Taillée et
construite dans le basalte, comme beaucoup d'édifices de la ville
d'Agde, extrait des carrières proches qui a donné cette couleur si
marquante à la Cathédrale, et c’est la nécessité de se défendre
à une époque trouble qui lui a donné cette aspect de fortifiée de
la région Languedoc Roussillon. On notera bien sûr le clocher
Donjon, le chemin de ronde et les mâchicoulis. La Cathédrale
héberge aussi de nombreuses œuvres d’art. Malgré ses
prédispositions à la défense, sa simplicité et ses lignes sobres
nous rappelle que la Cathédrale d’Agde est belle et bien
d’architecture Romane, et qu’elle est définitivement l’un des
bâtiment les plus spectaculaires du département, on remarque à
l'intérieur un très joli retable en marbre polychrome du (XVIIe
siècle), placés derrière le maître autel, une chaire en marbrerie
également du (XVIIIe siècle), et ses orgues de style Baroque
Allemand, Gérald Guillemin, qui a été, quant à lui, construit en
(1990).
Ce
n'est qu'en (1453) qu'elle est érigée au rang de Cathédrale. Les
Évêques d'Agde ainsi que le corsaire Claude Terrisse y ont été
inhumés.
La
1ère église d'Agde, existe au (Ve siècle), Grégoire de Tours
laisse entendre qu'elle est alors église Cathédrale. Elle a été
établie sur un cimetière antique, des fouilles ont permis de
trouver autour de l'église des tombes des périodes Hellénistique
(IIe siècle), et Paléochrétienne (Ve siècle)-(VIe siècle). Cette
Basilique devient célèbre en (506) lorsque le dernier Concile de la
Gaule Wisigothique y réunit à l'église Saint André, sous la
présidence de Saint Césaire, évêque d'Arles, du temps du règne
d'Alaric II qui, de religion arienne, autorise la réunion de cette
assemblée catholique.
TRÉSOR WISIGOTH |
L'église
Saint Sever, dite des pêcheurs, église de style Gothique
Méridional, construite en (1499) sur l'emplacement d'une église
Romane dont certains éléments sont encore visibles. Cette église a
été restaurée et modifiée en (1953) à la suite de l'écroulement
de la voûte survenu en (1922). Elle abrite une statue du Christ en
bois polychrome datant du (XVIe siècle), classée au titre objet en
(1911). Cette statue est portée en procession dans les rues de la
ville chaque Vendredi Saint par des représentants des différentes
corporations, selon un tradition qui remonterait à (1495).
Interrompue depuis (1999), cette tradition est reprise en (2009).
Il
existe plusieurs hypothèses sur l'origine du mot Noël. En voici
deux :
Ce
mot n'apparaît nulle part dans les évangiles et n'apparaît dans
notre langue qu'en 1175.
Le
mot vient de l'expression latine « dies natalis » (jour de
naissance) employée le jour où les Chrétiens célèbrent la
naissance du Christ.
Au
fil des années, « natalis » s'est transformé, a évolué
phonétiquement en « Nael ». qui est apparu pour la première
fois dans un texte de 1120.
L'évolution
continue et, en 1175, on écrit pour la première fois « Noël ».
L'autre
hypothèse laisse entendre que Noël viendrait de l'assemblage de 2
mots gaulois utilisés pour désigner la renaissance du soleil au
solstice d'hiver :
Noio
: nouveau (en breton: neuez, en grec: neos) et hel: soleil (en
breton: hed, en grec: hélios.)
Avant
de fêter Noël, au Ier siècle avant JC, Rome célébrait le culte
de Mithra, divinité perse de la lumière.
Le
25 décembre est alors le jour du solstice d'hiver, la naissance de
la divinité Mithra le « soleil invaincu » où l'on sacrifiait un
taureau en son honneur.
Pour
la religion chrétienne, la fête de Noël n'existe pas, c'est à
partir du IIe siècle, que l’Église recherche la date précise de
la naissance du Christ pour laquelle les évangiles sont muets.
L'absence
de document établissant la date de naissance de Jésus permet de
laisser le champ libre à l’Église pour choisir une date qui
coïncide avec le solstice d'hiver pour contrer la fête païenne de
la divinité Mithra.
C'est
vers 330 que l'empereur Constantin fixe la date au 25 décembre, mais
ce n'est qu'en 353, sous le pape liberius (ou liberos) que la fête
de la naissance du Christ est instituée à Rome.
L’Église
d'orient, qui jusqu'alors célébrait la naissance de Jésus le 6
janvier jour de l’Épiphanie, adopte elle-aussi la date du 25
décembre sur l'initiative de Saint Grégoire de Nazianze, célébrant
ainsi la venue sur terre du sauveur.
En
425, l'empereur Théodose codifie officiellement les cérémonies de
la fête de Noël, ainsi Noël devient une fête exclusivement
chrétienne.
Le
concile d'Agde en 506 rend cette fête obligatoire, et l'empereur
Justinien, en 529, en fait un jour férié.
C'est
à partir du Ve siècle que l'on commença à célébrer la messe de
minuit.
La
fête de Noël se répand progressivement en Europe, puisqu'elle est
célébrée dès le Ve siècle en Irlande, le VIIe siècle en
Angleterre, et au VIIIe siècle en Allemagne.
Aujourd'hui,
Noël est devenu une institution plus traditionnelle pour certain que
religieuse.
Le
lieu de culte Arien de Narbonne, paroisse des Rois Wisigoths, situé
hors les murs lui était consacré.
L'église
romane Saint Félix de Castelmaure, elle aussi hors les murs, lui est
également dédiée.
Saint
Félix appartient au sanctoral Wisigothique primitif.
Concile
d'Agde — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Concile_d'Agde
Le
concile d'Agde s'est tenu à l'église Saint-André de la ville
d'Agde en 506, du temps du règne d'Alaric II qui, de religion
arienne, autorisa la réunion de cette ...
Quelques
mesures prises par le ... - Participants - Notes et
références - Voir aussi
LES
MEROVINGIENS LE CONCILE D'AGDE - Free
chrisagde.free.fr/merovingiens/concileagde.htm
LE
CONCILE D'AGDE : ALARIC II TENTE D'AMADOUER SES SUJETS CATHOLIQUES.
Le 10 septembre 506 se tient à Agde un concile qui réunit, sous
la ...
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