28 DÉCEMBRE 2015...
Cette
page concerne l'année 502 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
OPPOSITIONS DIVERS AU PAPE SYMMAQUE
Mai
: Réunion du synode chargé de juger le pape Symmaque à
Sainte-Marie-du-Trastevere. Le pape accepte de comparaître devant
les évêques mais demande au préalable le départ du visiteur
Pierre d'Altinum.
1er septembre
: Une émeute est déclenchée à Rome quand le pape Symmaque se rend
avec ses partisans de Saint-Pierre du Vatican à
Sainte-Croix-de-Jérusalem au concile convoqué par Théodoric pour
le juger, le pape se retire à Saint-Pierre et refuse de comparaître.
23
octobre : Synodus palmaris. Le pape Symmaque est rétabli par le
concile de Rome, qui estime que le successeur de Saint Pierre ne peut
être subordonné à la justice pénale laïque. Les partisans de
l'antipape Laurent le font revenir à Rome. La guerre civile continue
pendant quatre ans.
6
novembre : Nouvelle cession du concile de Rome réunie à
Saint-Pierre sous la présidence du pape Symmaque. L'édit publié
par le préfet Basile en 483, réglementant les aliénations des
biens de l'Église est déclaré nul, ce qui innocente le pape. Un
nouveau décret équivalent est publié.
498.
22 novembre, élection du pape dans la basilique du Latran ;
l'antipape Laurent est élu le même jour avec le soutien du sénateur
Festus.
499. 1er mars, le concile de Rome (72 évêques), présidé par le pape Symmaque, prend plusieurs décrets pour empêcher les abus qui se commettent lors de l’élection d’un pape, soutenu par Théodoric le Grand, Symmaque évince l'antipape Laurent et le nomme évêque de Nocera en Campanie (le schisme laurentien recommencera en 502). Le concile de Perse, tenu par Babowaï II ou Babaeus II, catholicos de l'Église d'Orient (498 à 503), se prononce pour le mariage des prêtres et des moines. 2 septembre, la conférence épiscopale de Lyon regroupe catholiques et ariens, en présence du roi Gondebaud : Avit l'évêque de Vienne y défend l'orthodoxie.
500. Devant Dijon, Clovis, qui a pris le parti de l’oncle de Clotilde, Godegisel, contre son frère Gondebaud, roi des Burgondes, triomphe de celui-ci.
499. 1er mars, le concile de Rome (72 évêques), présidé par le pape Symmaque, prend plusieurs décrets pour empêcher les abus qui se commettent lors de l’élection d’un pape, soutenu par Théodoric le Grand, Symmaque évince l'antipape Laurent et le nomme évêque de Nocera en Campanie (le schisme laurentien recommencera en 502). Le concile de Perse, tenu par Babowaï II ou Babaeus II, catholicos de l'Église d'Orient (498 à 503), se prononce pour le mariage des prêtres et des moines. 2 septembre, la conférence épiscopale de Lyon regroupe catholiques et ariens, en présence du roi Gondebaud : Avit l'évêque de Vienne y défend l'orthodoxie.
500. Devant Dijon, Clovis, qui a pris le parti de l’oncle de Clotilde, Godegisel, contre son frère Gondebaud, roi des Burgondes, triomphe de celui-ci.
L'année
502 le Pape Symmaque tient un concile à Rome, dont les régalements
tendent principalement à empêcher les aliénations des biens
ecclésiastiques .... Avec le Pape Symmaque il y a 80 Évêques....
Le Pape dit que les schismatiques ont voulu prendre avantage d'un
écrit fait par le patrice Baisle, Sous prétexte de la conservation
des biens ecclésiastiques et on le fait lire par le Diacre
Hormisdas. C'est le décret fait sous le Roi Odoacre en 483.
Après
la lecture, Laurent de Milan dit : Cet écrit n'a pu obliger aucun
Evêque de Rome, parce qu'un laïc n'a pas le pouvoir d'ordonner dans
l’Église : Vu principalement que le Pape n'y a point souscrit, ni
aucun métropolitain.
Pierre
de Ravenne en dit autant. Eulalius de Syracuse ajoute que les Évêques
qui ont consenti à ce décret, n'ont pu faire préjudice au Pape, le
Saint Siège étant vacant. Tout le concile est du même avis, que
l'on ne doit avoir aucun égard à cet écrit.
Ensuite
le Pape voulant pourvoir à l'avenir, prononce le décret suivant :
Il ne sera permis à aucun Pape d'aliéner à perpétuité aucun
héritage de la campagne ni de les donner en usufruit, si ce n’est
aux clercs, aux captifs et aux étrangers. Les maisons des villes qui
ne pourront être entretenues qu'à grands frais, pourront être
baillées à rente. Les prêtres des titres de la ville de Rome
Seront tenus de la même loi, Sous peine de déposition : Celui qui a
reçu la chose aliénée sera frappé d’anathème, le contrat sera
nul. ( Ibid. 1. 30 , n. 54). "*
36Trente-six
ans après, le troisième concile d'Orléans ordonne de même, que
les biens de l’Église aliénés par les ecclésiastiques soient
revendiqués, et frappé d’anathème les injustes détenteurs de
ces biens.
Le
22 novembre 498, jour de l’élection de Symmaque, le patrice Festus
lui reproche d'être, dans la lignée de son prédécesseur Anastase
II, il connaît le schisme de Laurent, qui s'est fait élire pape en
même temps que lui par une partie du clergé, à la suite de
troubles qui se produisent à Rome au sujet de cette double élection,
on convient de prendre pour arbitre le roi Théodoric (bien qu’il
soit arien) qui se prononce en faveur de Symmaque, lequel nomme
Laurent évêque (1er mars 499).
Mais
la décision prise par Symmaque de fixer Pâques au 25 mars fait
renaître le schisme et, en 502, les partisans de Laurent accusent
Symmaque d’adultère, de rapacité, de simonie et de bien d'autres
crimes... Ils prennent possession des églises de Rome et veulent
convoquer un nouveau concile, mais le roi Théodoric se déclare
incompétent pour juger du pape légitime. Le concile de la Palme (23
octobre et 6 novembre 502) déclare Symmaque innocent des accusations
portées contre lui.
Peu
après, l’empereur Anastase Ier accuse Symmaque de manichéisme
devant un autre concile, mais, encore une fois, le pontife montre
qu’il n’est point coupable de pactiser avec cette hérésie,
d’autant plus facilement qu’il a persécuté et chassé de Rome
les manichéens dès son avènement au pontificat.
Symmaque décrète que « le pape ne peut être jugé par personne ».
Il lutte pendant le reste de son pontificat contre les hérésies de Nestorius et d’Eutychès.
Il restaure les églises de Rome, en particulier Saint-Paul hors les Murs, bâtit des petites habitations pour les pauvres, ouvre des lieux d'accueil pour les pèlerins et construit une résidence sur la colline vaticane qui sera ainsi la première résidence pontificale en ce lieu. Il meurt le 19 juillet 514.
Le roi Théodoric se déclare incompétent pour juger du pape légitime, ce qui donne raison à Saint Symmaque. La situation s'apaisera peu à peu. On lui attribue l’introduction dans la messe du Gloria in excelsis, ainsi que 12 Lettres adressées à divers évêques et au patrice Libère.
Symmaque décrète que « le pape ne peut être jugé par personne ».
Il lutte pendant le reste de son pontificat contre les hérésies de Nestorius et d’Eutychès.
Il restaure les églises de Rome, en particulier Saint-Paul hors les Murs, bâtit des petites habitations pour les pauvres, ouvre des lieux d'accueil pour les pèlerins et construit une résidence sur la colline vaticane qui sera ainsi la première résidence pontificale en ce lieu. Il meurt le 19 juillet 514.
Le roi Théodoric se déclare incompétent pour juger du pape légitime, ce qui donne raison à Saint Symmaque. La situation s'apaisera peu à peu. On lui attribue l’introduction dans la messe du Gloria in excelsis, ainsi que 12 Lettres adressées à divers évêques et au patrice Libère.
Avant
de parler de l'étendue de ce vicariat, il est à propos d'observer
que M. Baillet se trompe lorsqu'il suppose que le refus que fait
l’évêque d'Aix de se soumettre à la décision des papes Saint
Léon et Symmaque au sujet des différends qui sont entre les évêques
de Vienne et d'Arles, le motif qui engage Saint Cesaire à envoyer
Saint Gilles à Rome en 614.
Pour
y soutenir les droits de son église, et que suivant celle décision,
la Provence et le Languedoc doivent dépendre de la métropole
d'Arles. Il avoue cependant dans une note marginale qu'il y a de la
difficulté pour Narbonne et le Languedoc.
Il
ne s'agit nullement dans la décision de ces 2 papes de la soumission
du Languedoc et d'une grande partie de la Provence à la métropole
d'Arles, c'est-à-dire des 2 provinces Narbonnaises et de celle des
Alpes Maritimes. Elle roule uniquement sur la seule province
Viennoise sur laquelle les 2 églises de Vienne et d'Arles se
disputent l'autorité métropolitaine. Saint Léon pour les accorder
laisse à la première 4 évêchés de la Viennoise et soumet tous
les autres de cette province à la juridiction de l’évêque
d'Arles, ce qui est confirmé par le pape Symmaque l'an 502.
Cette
décision ne regarde en rien l’évêque d'Aix métropolitain de la
Narbonnaise II. province différente de la Viennoise. Il est vrai que
l’évêque d'Arles a des prétentions particulières sur la
première de ces 2 provinces; mais c'est une affaire différente sur
laquelle ni Saint Léon ni Symmaque n'ont rien décidé.
Les
évêques d'Arles prétendent que l’évêque d'Aix est obligé de
se trouver au concile provincial de la Viennoise lorsqu'ils jugent à
propos de le convoquer, ce qui est comme une suite de leurs
prétentions pour la primatie sur toute l'ancienne Narbonnaise. Les
évêques d'Aix refusent de leur côté d'assister à ces concile
provinciaux, ce qui engage Saint Cesaire à envoyer Saint Gilles à
Rome l'an 514 pour obtenir du pape la confirmation de cet ancien
privilège de leur église.
Le
pape Symmaque accorde non seulement cette confirmation à l'église
d'Arles, mais il confère en même-temps à Saint Cesaire, qui en est
évêque, le vicariat des provinces de la Gaule et de l'Espagne, ou
pour mieux dire il renouvelle en sa faveur l'ancien vicariat que les
prédécesseurs de ce saint prélat ont exercé au nom de l'église
Romaine.
On
est partagé sur ce qu'on doit entendre par l'Espagne dont le pape
Symmaque
accorde le vicariat à Saint Cesaire, et si les provinces qui sont
au-delà des Pyrénées sont soumises à son autorité, ou seulement
celle de Languedoc ou de Septimanie qu'on prétend avoir été alors
comprise dans l'Espagne.
Selon
le vicariat accordé par Symmaque aux évêques d'Arles il est
beaucoup plus étendu qu'auparavant, mais suivant le second, il n'a
pas passé ses anciennes bornes...
Le
P. le Cointe qui adopte le premier sens est persuadé que le vicariat
accordé par Symmaque à Saint Cesaire, ne comprend dans les Gaules
que les provinces soumises à la monarchie Gothique à laquelle ce
prélat est assujetti, ce qu'on peut appuyer sur le fait que l'usage
de ces siècles veut qu'un vicaire apostolique n'exerce
ordinairement sa juridiction que dans les provinces soumises à la
domination du prince, auquel il est lui même assujetti.
Selon
ce sentiment, Saint Cesaire n'a inspection dans les Gaules que sur la
Provence et la Septimanie ou Languedoc, les seules provinces en delà
des Pyrénées soumises aux Wisigoths, et il a étendu son autorité
sur toute la partie de l'Espagne qui obéit à ces peuples, car,
ajoute le P. le Cointe, la primatie ou vicariat accordé 40 ans
auparavant par les papes Saint Simplice et Hormisdas aux évêques de
Seville sur la Lusitanie et la Relique n’empêche pas Symmaque
d'accorder à Saint Cesaire le vicariat des autres provinces
d'Espagne soumises aux Wisigoths, puisque celles-là sont alors sous
la dépendance des Suèves.
Quelque
vraisemblable que puisse paraître ce système, il souffre cependant
de la difficulté par rapport aux provinces des Gaules soumises au
vicariat de Saint Cesaire, puisqu'il est constant par les épîtres
du pape Symmaque que cet évêque exerce son vicariat non seulement
sur toute la Viennoise, mais encore sur la Narbonnaise. Or la plus
grande partie de ces 2 provinces est alors soumise aux Burgondes. Ce
vicariat s'étend donc dans les états de ces peuples, comme dans
ceux des Wisigoths, à moins que Saint Cesaire n'exerce la
juridiction sur toute la Viennoise en qualité de métropolitain, et
non en qualité de vicaire du Saint Siège : Mais il n'est pas
croyable que l'évêque de Vienne qui a été déclaré indépendant
de la juridiction métropolitaine de l’évêque d'Arles par la
décision de Saint Léon, confirmée par le pape Symmaque, ait voulu
s'y soumettre. Il faut donc que Saint Cesaire ait une supériorité
sur les diocèses soumis à la métropole de Vienne ou sur le royaume
de Burgonde, comme vicaire du Saint Siège, et non comme
métropolitain, ce qui fait voir que son vicariat s'étend dans les
Gaules hors des limites du royaume des Wisigoths.
Pour
ce qui regarde l'Espagne, nous sommes persuadez avec le P. le Cointe
que tous les pays que les Goths y possèdent sont soumis au vicariat
de Saint Cesaire , et il paraît que le pape Symmaque par le mot
d'Espagne n'a pas entendu la seule province de Septimanie soumise aux
Wisigoths.
Ce
pape fait mention des provinces d'Espagne au pluriel, la Septimanie
ou le Languedoc sont compris sous le nom général d Espagne, on n'en
peut conclure que le pouvoir de Saint Cesaire soit limité dans cette
seule province, puisque le mot d'Espagne est un terme général qui
signifie autant les pays situez en-delà des Pyrénées, que la
Septimanie qui est en deçà.
Quoiqu'il
soit vrai que la Septimanie ou Narbonnaise. ait été comprise dans
l'Espagne et qu'on lui ait donné même quelquefois le nom d'Espagne
Citerieure ou Ultérieure par rapport aux Espagnols et aux François,
il est certain néanmoins que cette province n'a été ainsi nommée
qu'après que les Wisigoths ont transféré le siège de leur royaume
au delà des Pyrénées. On appelait auparavant les états de ces
peuples tant en deçà qu'en-delà des Pyrénées le royaume de
Toulouse et ensuite de Narbonne.
Theudis
est le premier des rois de cette nation qui établit son siège en
Espagne en 531. Car quoique Gesalic se soit enfui de Narbonne où il
a été élu et où il a fixé son siège après la prise de Toulouse
et qu'il ait ensuite résidé à Barcelone, il fait cependant un
séjour assez court dans cette dernière ville, et,
il
est détrôné peu après, il est certain d'ailleurs qu'Amalaric son
successeur réside toujours à Narbonne. La Septimanie n'était donc
pas comprise dans l'Espagne en 314.
On
peut objecter que Grégoire de Tours parlant de la défaite
d'Amalaric l'an 531. dit qu'elle arrive en Espagne, quoiqu'il soit
certain par tous les anciens auteurs, comme Procope et Isidore, que
ce prince soit défait auprès de Narbonne. Il faut donc que la
Septimanie soit comprise dès-lors dans l'Espagne sous ce nom
général.
502 — Wikipédia
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déclenchée à Rome quand le pape Symmaque se rend avec ses
partisans de Saint-Pierre ...
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06/01/16
La
vie de Cassiodore, chancelier et premier ministre de ...
https://books.google.fr/books?id=MJNKgwK00cIC
Denis
de Sainte-Marthe - 1695
a
Voyer. le Concile Romain tenu fous le Pape Symmaque l'année 502..
où' fût cailee la loy qtÿodoatre avoit fuitë, pour aflbiertir les
Pape' àfaire confivmerieur ...
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