mardi 12 janvier 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 502

 28 DÉCEMBRE 2015...

Cette page concerne l'année 502 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LES OPPOSITIONS DIVERS AU PAPE SYMMAQUE

Mai : Réunion du synode chargé de juger le pape Symmaque à Sainte-Marie-du-Trastevere. Le pape accepte de comparaître devant les évêques mais demande au préalable le départ du visiteur Pierre d'Altinum.

1er septembre : Une émeute est déclenchée à Rome quand le pape Symmaque se rend avec ses partisans de Saint-Pierre du Vatican à Sainte-Croix-de-Jérusalem au concile convoqué par Théodoric pour le juger, le pape se retire à Saint-Pierre et refuse de comparaître.

23 octobre : Synodus palmaris. Le pape Symmaque est rétabli par le concile de Rome, qui estime que le successeur de Saint Pierre ne peut être subordonné à la justice pénale laïque. Les partisans de l'antipape Laurent le font revenir à Rome. La guerre civile continue pendant quatre ans.

6 novembre : Nouvelle cession du concile de Rome réunie à Saint-Pierre sous la présidence du pape Symmaque. L'édit publié par le préfet Basile en 483, réglementant les aliénations des biens de l'Église est déclaré nul, ce qui innocente le pape. Un nouveau décret équivalent est publié.

498. 22 novembre, élection du pape dans la basilique du Latran ; l'antipape Laurent est élu le même jour avec le soutien du sénateur Festus.

499. 1er mars, le concile de Rome (72 évêques), présidé par le pape Symmaque, prend plusieurs décrets pour empêcher les abus qui se commettent lors de l’élection d’un pape, soutenu par Théodoric le Grand, Symmaque évince l'antipape Laurent et le nomme évêque de Nocera en Campanie (le schisme laurentien recommencera en 502). Le concile de Perse, tenu par Babowaï II ou Babaeus II, catholicos de l'Église d'Orient (498 à 503), se prononce pour le mariage des prêtres et des moines. 2 septembre, la conférence épiscopale de Lyon regroupe catholiques et ariens, en présence du roi Gondebaud : Avit l'évêque de Vienne y défend l'orthodoxie.

500. Devant Dijon, Clovis, qui a pris le parti de l’oncle de Clotilde, Godegisel, contre son frère Gondebaud, roi des Burgondes, triomphe de celui-ci.
L'année 502 le Pape Symmaque tient un concile à Rome, dont les régalements tendent principalement à empêcher les aliénations des biens ecclésiastiques .... Avec le Pape Symmaque il y a 80 Évêques.... Le Pape dit que les schismatiques ont voulu prendre avantage d'un écrit fait par le patrice Baisle, Sous prétexte de la conservation des biens ecclésiastiques et on le fait lire par le Diacre Hormisdas. C'est le décret fait sous le Roi Odoacre en 483.

Après la lecture, Laurent de Milan dit : Cet écrit n'a pu obliger aucun Evêque de Rome, parce qu'un laïc n'a pas le pouvoir d'ordonner dans l’Église : Vu principalement que le Pape n'y a point souscrit, ni aucun métropolitain.
Pierre de Ravenne en dit autant. Eulalius de Syracuse ajoute que les Évêques qui ont consenti à ce décret, n'ont pu faire préjudice au Pape, le Saint Siège étant vacant. Tout le concile est du même avis, que l'on ne doit avoir aucun égard à cet écrit.
Ensuite le Pape voulant pourvoir à l'avenir, prononce le décret suivant : Il ne sera permis à aucun Pape d'aliéner à perpétuité aucun héritage de la campagne ni de les donner en usufruit, si ce n’est aux clercs, aux captifs et aux étrangers. Les maisons des villes qui ne pourront être entretenues qu'à grands frais, pourront être baillées à rente. Les prêtres des titres de la ville de Rome Seront tenus de la même loi, Sous peine de déposition : Celui qui a reçu la chose aliénée sera frappé d’anathème, le contrat sera nul. ( Ibid. 1. 30 , n. 54). "*
36Trente-six ans après, le troisième concile d'Orléans ordonne de même, que les biens de l’Église aliénés par les ecclésiastiques soient revendiqués, et frappé d’anathème les injustes détenteurs de ces biens.

Le 22 novembre 498, jour de l’élection de Symmaque, le patrice Festus lui reproche d'être, dans la lignée de son prédécesseur Anastase II, il connaît le schisme de Laurent, qui s'est fait élire pape en même temps que lui par une partie du clergé, à la suite de troubles qui se produisent à Rome au sujet de cette double élection, on convient de prendre pour arbitre le roi Théodoric (bien qu’il soit arien) qui se prononce en faveur de Symmaque, lequel nomme Laurent évêque (1er mars 499).
Mais la décision prise par Symmaque de fixer Pâques au 25 mars fait renaître le schisme et, en 502, les partisans de Laurent accusent Symmaque d’adultère, de rapacité, de simonie et de bien d'autres crimes... Ils prennent possession des églises de Rome et veulent convoquer un nouveau concile, mais le roi Théodoric se déclare incompétent pour juger du pape légitime. Le concile de la Palme (23 octobre et 6 novembre 502) déclare Symmaque innocent des accusations portées contre lui.
Peu après, l’empereur Anastase Ier accuse Symmaque de manichéisme devant un autre concile, mais, encore une fois, le pontife montre qu’il n’est point coupable de pactiser avec cette hérésie, d’autant plus facilement qu’il a persécuté et chassé de Rome les manichéens dès son avènement au pontificat.
Symmaque décrète que « le pape ne peut être jugé par personne ».
Il lutte pendant le reste de son pontificat contre les hérésies de Nestorius et d’Eutychès.
Il restaure les églises de Rome, en particulier Saint-Paul hors les Murs, bâtit des petites habitations pour les pauvres, ouvre des lieux d'accueil pour les pèlerins et construit une résidence sur la colline vaticane qui sera ainsi la première résidence pontificale en ce lieu. Il meurt le 19 juillet 514.

Le roi Théodoric se déclare incompétent pour juger du pape légitime, ce qui donne raison à Saint Symmaque. La situation s'apaisera peu à peu. On lui attribue l’introduction dans la messe du Gloria in excelsis, ainsi que 12 Lettres adressées à divers évêques et au patrice Libère.
Avant de parler de l'étendue de ce vicariat, il est à propos d'observer que M. Baillet se trompe lorsqu'il suppose que le refus que fait l’évêque d'Aix de se soumettre à la décision des papes Saint Léon et Symmaque au sujet des différends qui sont entre les évêques de Vienne et d'Arles, le motif qui engage Saint Cesaire à envoyer Saint Gilles à Rome en 614.
Pour y soutenir les droits de son église, et que suivant celle décision, la Provence et le Languedoc doivent dépendre de la métropole d'Arles. Il avoue cependant dans une note marginale qu'il y a de la difficulté pour Narbonne et le Languedoc.

Il ne s'agit nullement dans la décision de ces 2 papes de la soumission du Languedoc et d'une grande partie de la Provence à la métropole d'Arles, c'est-à-dire des 2 provinces Narbonnaises et de celle des Alpes Maritimes. Elle roule uniquement sur la seule province Viennoise sur laquelle les 2 églises de Vienne et d'Arles se disputent l'autorité métropolitaine. Saint Léon pour les accorder laisse à la première 4 évêchés de la Viennoise et soumet tous les autres de cette province à la juridiction de l’évêque d'Arles, ce qui est confirmé par le pape Symmaque l'an 502.

Cette décision ne regarde en rien l’évêque d'Aix métropolitain de la Narbonnaise II. province différente de la Viennoise. Il est vrai que l’évêque d'Arles a des prétentions particulières sur la première de ces 2 provinces; mais c'est une affaire différente sur laquelle ni Saint Léon ni Symmaque n'ont rien décidé.
Les évêques d'Arles prétendent que l’évêque d'Aix est obligé de se trouver au concile provincial de la Viennoise lorsqu'ils jugent à propos de le convoquer, ce qui est comme une suite de leurs prétentions pour la primatie sur toute l'ancienne Narbonnaise. Les évêques d'Aix refusent de leur côté d'assister à ces concile provinciaux, ce qui engage Saint Cesaire à envoyer Saint Gilles à Rome l'an 514 pour obtenir du pape la confirmation de cet ancien privilège de leur église.

Le pape Symmaque accorde non seulement cette confirmation à l'église d'Arles, mais il confère en même-temps à Saint Cesaire, qui en est évêque, le vicariat des provinces de la Gaule et de l'Espagne, ou pour mieux dire il renouvelle en sa faveur l'ancien vicariat que les prédécesseurs de ce saint prélat ont exercé au nom de l'église Romaine.

On est partagé sur ce qu'on doit entendre par l'Espagne dont le pape
Symmaque accorde le vicariat à Saint Cesaire, et si les provinces qui sont au-delà des Pyrénées sont soumises à son autorité, ou seulement celle de Languedoc ou de Septimanie qu'on prétend avoir été alors comprise dans l'Espagne.
Selon le vicariat accordé par Symmaque aux évêques d'Arles il est beaucoup plus étendu qu'auparavant, mais suivant le second, il n'a pas passé ses anciennes bornes...

Le P. le Cointe qui adopte le premier sens est persuadé que le vicariat accordé par Symmaque à Saint Cesaire, ne comprend dans les Gaules que les provinces soumises à la monarchie Gothique à laquelle ce prélat est assujetti, ce qu'on peut appuyer sur le fait que l'usage de ces siècles veut qu'un vicaire apostolique n'exerce ordinairement sa juridiction que dans les provinces soumises à la domination du prince, auquel il est lui même assujetti.
Selon ce sentiment, Saint Cesaire n'a inspection dans les Gaules que sur la Provence et la Septimanie ou Languedoc, les seules provinces en delà des Pyrénées soumises aux Wisigoths, et il a étendu son autorité sur toute la partie de l'Espagne qui obéit à ces peuples, car, ajoute le P. le Cointe, la primatie ou vicariat accordé 40 ans auparavant par les papes Saint Simplice et Hormisdas aux évêques de Seville sur la Lusitanie et la Relique n’empêche pas Symmaque d'accorder à Saint Cesaire le vicariat des autres provinces d'Espagne soumises aux Wisigoths, puisque celles-là sont alors sous la dépendance des Suèves.

Quelque vraisemblable que puisse paraître ce système, il souffre cependant de la difficulté par rapport aux provinces des Gaules soumises au vicariat de Saint Cesaire, puisqu'il est constant par les épîtres du pape Symmaque que cet évêque exerce son vicariat non seulement sur toute la Viennoise, mais encore sur la Narbonnaise. Or la plus grande partie de ces 2 provinces est alors soumise aux Burgondes. Ce vicariat s'étend donc dans les états de ces peuples, comme dans ceux des Wisigoths, à moins que Saint Cesaire n'exerce la juridiction sur toute la Viennoise en qualité de métropolitain, et non en qualité de vicaire du Saint Siège : Mais il n'est pas croyable que l'évêque de Vienne qui a été déclaré indépendant de la juridiction métropolitaine de l’évêque d'Arles par la décision de Saint Léon, confirmée par le pape Symmaque, ait voulu s'y soumettre. Il faut donc que Saint Cesaire ait une supériorité sur les diocèses soumis à la métropole de Vienne ou sur le royaume de Burgonde, comme vicaire du Saint Siège, et non comme métropolitain, ce qui fait voir que son vicariat s'étend dans les Gaules hors des limites du royaume des Wisigoths.

Pour ce qui regarde l'Espagne, nous sommes persuadez avec le P. le Cointe que tous les pays que les Goths y possèdent sont soumis au vicariat de Saint Cesaire , et il paraît que le pape Symmaque par le mot d'Espagne n'a pas entendu la seule province de Septimanie soumise aux Wisigoths.
Ce pape fait mention des provinces d'Espagne au pluriel, la Septimanie ou le Languedoc sont compris sous le nom général d Espagne, on n'en peut conclure que le pouvoir de Saint Cesaire soit limité dans cette seule province, puisque le mot d'Espagne est un terme général qui signifie autant les pays situez en-delà des Pyrénées, que la Septimanie qui est en deçà.

Quoiqu'il soit vrai que la Septimanie ou Narbonnaise. ait été comprise dans l'Espagne et qu'on lui ait donné même quelquefois le nom d'Espagne Citerieure ou Ultérieure par rapport aux Espagnols et aux François, il est certain néanmoins que cette province n'a été ainsi nommée qu'après que les Wisigoths ont transféré le siège de leur royaume au delà des Pyrénées. On appelait auparavant les états de ces peuples tant en deçà qu'en-delà des Pyrénées le royaume de Toulouse et ensuite de Narbonne.
Theudis est le premier des rois de cette nation qui établit son siège en Espagne en 531. Car quoique Gesalic se soit enfui de Narbonne où il a été élu et où il a fixé son siège après la prise de Toulouse et qu'il ait ensuite résidé à Barcelone, il fait cependant un séjour assez court dans cette dernière ville, et,
il est détrôné peu après, il est certain d'ailleurs qu'Amalaric son successeur réside toujours à Narbonne. La Septimanie n'était donc pas comprise dans l'Espagne en 314.

On peut objecter que Grégoire de Tours parlant de la défaite d'Amalaric l'an 531. dit qu'elle arrive en Espagne, quoiqu'il soit certain par tous les anciens auteurs, comme Procope et Isidore, que ce prince soit défait auprès de Narbonne. Il faut donc que la Septimanie soit comprise dès-lors dans l'Espagne sous ce nom général.


502 — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/502
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La vie de Cassiodore, chancelier et premier ministre de ...
https://books.google.fr/books?id=MJNKgwK00cIC
Denis de Sainte-Marthe - 1695
a Voyer. le Concile Romain tenu fous le Pape Symmaque l'année 502.. où' fût cailee la loy qtÿodoatre avoit fuitë, pour aflbiertir les Pape' àfaire confivmerieur ...


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