mardi 12 janvier 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 501

29 DÉCEMBRE 2015...

Cette page concerne l'année 501 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !


LES ANCIENS HIPPODROMES DE CONSTANTINOPLE

EXERCICES DE VOLTIGES
Les factions ou dèmes dans l'empire Byzantin sont essentiellement des organisateurs de courses de chars dans les hippodromes de l'Empire et notamment dans le plus grand de tous, l'Hippodrome de Constantinople. pendant la période proto-byzantine, elles ont un rôle éminemment politique et sont à l'origine de plusieurs émeutes dont la sédition Nika.
Il y avait 2 factions principales et 2 mineures  : Les Bleus (veneta) associés aux Blancs et les Verts (prasina) associés aux Rouges. Ces factions sont à l’origine des groupes de supporters (fautores) des différents équipages qui s’affrontent dans les courses de chars. D'une séparation territoriale au début, la différence entre les factions change assez vite pour devenir des oppositions politiques et religieuses. Avant Héraclius, les empereurs dédient leur couronnement à l'une des factions, provoquant le mécontentement de l'autre, qui peut pousser jusqu'à provoquer des émeutes.

On a longtemps radicalement opposé les 2 factions dans leurs sociologies respectives, choses que les études plus récentes ont largement porté à nuancer.
Néanmoins, on peut à gros traits brosser ces factions ainsi : Les Verts sont la faction des basses classes, la plus nombreuse, souvent originaire des provinces Syriennes ou Égyptienne, principalement des artisans et des commerçants d’origine modeste qui soutiennent des concepts religieux issus de l’Orient et plutôt hétérodoxes comme le monophysisme, les Bleus sont la faction des classes possédantes, plutôt Gréco-Romains et issus de familles patriciennes, soutenant davantage l’orthodoxie religieuse Chalcédonienne.
On trouve cependant de nombreux exemples de monophysites dans le parti des Bleus ou, au contraire, de tenant de l'orthodoxie parmi les Verts.
Chacune des factions a sa tribune dans l’Hippodrome : Face à la piste, les Verts se trouvent du côté de la sphendonè à gauche de la tribune impériale tandis que les Bleus se placent à droite de celle-ci, du côté des carceres, situées à l'extrémité nord-est de l'hippodrome.

Au fil du temps, les factions s’organisent et se dotent même d’une organisation militaire (le dème est dirigé par le dèmarque qui dirige les dèmotes, les miliciens du dème), elles deviennent ainsi de véritables milices qui n’hésitent pas à s’opposer physiquement. Cette exacerbation des tensions entre factions est à l’origine de plusieurs révoltes :
En 501, plus de 3 000 personnes sont tuées au mois de mai au cours des fêtes païennes des Brytae lors des affrontements entre les deux factions.
En 512, Anastase doit faire face au mois de novembre à la révolte des Bleus contre les Verts qu’il soutient.
LES CHEVAUX DE SAINT MARC
En janvier 532 a lieu le drame de la sédition Nika, qui voit les Bleus et les Verts s'allier contre l'empereur Justinien, véritable guerre civile dans les murs de Constantinople durant laquelle près de 80 000 personnes sont tuées.

Les factions perdent progressivement de leur influence politique et, à partir du règne d'Héraclius, dans la première moitié du VIIe siècle, deviennent des troupes de parade qui se joignent à l'élite pour acclamer l'empereur et fournissent des chœurs à la cérémonie d'acclamation.

À partir du Xe siècle, elles sont intégrées à la hiérarchie palatine et participent aux réceptions du Palais Sacré en tant que membres des Scholes (pour les Bleus) et des Excubites (pour les Verts)... La prise de Constantinople par les Croisés en 1204 met un terme aux courses de chars par faute de moyens, les factions, privées de leur raison d’être, finissent aussi par disparaître.

On connaît peu de chose sur la fête de Brytae, événement populaire de Constantinople, si ce n'est qu'elle a été abolie en 501/2 par l'empereur Anastase à la suite d'émeutes sanglantes et que Jean d'Antioche et Jean Malalas s'y réfère. On prend en compte quelques témoignages concernant cette fête pour voir si elle peut être assimilée à la fête païenne d'Edesse décrite par Pseudo-Josué le Stylite.

La fête de Maiumas est également étudiée car il est probable qu'elle puisse être identifiée avec celle de Brytae. En effet, on avance 5 arguments en faveur de la correspondance de ces 3 fêtes : Pendant le règne d'Anastase, les fêtes de Brytae et d'Edesse ont été célébrées pour la dernière fois en 501, la fête de Maiumas et la fête d'Edesse ont eu lieu au mois de mai, ces deux fêtes sont licencieuses, les 3 fêtes ont des éléments très similaires.
L'auteur du Xe siècle Suda associe la référence à Maiumas de Jean de Lydie à la référence de l'abolition de la fête de Brytae par Anastase.

VESTIGES D'UNE DES COLONNES DE CONSTATINOPLE
Les courses de chars (en grec ancien : ἁρματοδρομία / harmatodromia, en latin : ludi circenses) constituent un événement à nature sportive et religieuse majeure de l’Antiquité Grecque, de l’Empire Romain, et de l'empire Byzantin, pratiqué dans le cadre de nombreux jeux panhelléniques.
Les graves blessures et quelquefois la mort que ces courses peuvent entraîner pour les participants donnent à l'épreuve une dimension spectaculaire qui contribue à son succès auprès du public.
Chaque char est tiré par un, deux (bige, originellement un jeu étrusque), trois (trige), quatre (quadrige) ou six chevaux. Les chars de compétition sont conduits par des auriges.
Dans les courses de chars Romaines, les équipes représentent différents groupes de bailleurs de fonds souvent concurrents pour obtenir les services de pilotes qualifiés. Les conflits entre les fidèles des différentes équipes sont parfois politisés, ce qui explique le souci qu'ont les empereurs Romains puis Byzantins de contrôler des équipes.

La course de chars décline après la chute de l'Empire Romain d'Occident, ne survivant que pour un temps dans l'Empire Byzantin, où le rôle politique de premier plan des factions traditionnelles romaines persiste voire s'accentue. Leur rivalité atteint son apogée lors des émeutes de Nika, qui marque le début du déclin progressif de ce sport.

L'empire Byzantin perpétue nombre de traditions Romaines, au premier rang desquelles les courses de chars. Édifié entre 203 et 223, l'hippodrome de Byzance peut accueillir plus de 100 000 spectateurs après l'agrandissement de 330.
Les Byzantins ne conservent pas d'aussi nombreux enregistrements et des statistiques sur les courses comme le font les Romains. À la place des inscriptions détaillées et des statistiques de courses Romaines, plusieurs courtes épigrammes en vers sont composées, elles célèbrent quelques-uns des auriges Byzantins les plus connus. Les 6 auriges sur lesquels ces versets élogieux sont écrits sont : Anastase, Julianus de Tyr, Faustinus, son fils, Constantin, Uranius, et Porphyrius.
Bien que la seule épigramme sur Anastase ne révèle presque rien de lui, Porphyrius est beaucoup mieux connu, 34 poèmes lui étant consacrés.

Constantin Ier préfère les courses de chars aux combats des gladiateurs, qu'il considère comme un vestige du paganisme. Toutefois, la fin des jeux de gladiateurs dans l'Empire est peut-être davantage due à la difficulté et au coût de l'acquisition des gladiateurs qu'à l'influence du christianisme à Byzance. Les Jeux Olympiques sont finalement arrêtés par l'empereur Théodose Ier en 393, peut-être dans une démarche de suppression du paganisme et de promotion du christianisme. Les courses de chars restent populaires. Le fait qu'elles soient liées à la majesté impériale signifie que l'Église ne les empêche pas, bien que d'éminents écrivains chrétiens, comme Tertullien, commencent progressivement à attaquer ce sport. Les spectacles publics ont également été attaqués par Jean Chrysostome. En dépit de l'influence du christianisme dans l'Empire Byzantin, venationes, (type de spectacle dans les jeux de l'amphithéâtre de la Rome antique. Ils mettent aux prises des animaux sauvages entre eux, ou des animaux et des hommes, ou encore des simulacres de chasse dans un amphithéâtre dont l'arène est occupée par un décor censé rappeler le pays dont ils sont originaires) la sanglante chasse au fauve, a continué comme forme de divertissement populaire durant les premiers jours de l'Empire, dans le cadre de divertissements supplémentaires qui vont de pair avec les courses de chars. Finalement, l'empereur Léon interdit en 489 les spectacles publics les dimanches, montrant que la chasse n'a pas eu le soutien impérial. Les venationes sont totalement interdits par l'empereur Anastase en 498.

Les courses de chars sont importantes dans l'Empire Byzantin comme dans l'Empire Romain, c'est un moyen de renforcer les classes sociales et le pouvoir politique, y compris la puissance de l'empereur Byzantin, et elles sont souvent prétexte à des raisons politiques ou religieuses. En outre, les courses de chars sont parfois présentes dans les célébrations des anniversaires des empereurs.
Un parallèle explicite est fait entre les conducteurs de chars victorieux et l'empereur victorieux. Les factions nomment leurs vainqueurs en scandant « Réjouissez-vous… vos Seigneurs ont conquis ».
Tandis que l'aurige fait un tour d'honneur, tout en indiquant le parallèle entre sa victoire et celle de l'empereur.
En effet, Porphyrius, célèbre aurige de l'Empire Byzantin, est sculpté sur la base de l'obélisque de l'empereur Théodose Ier. Il est représenté dans une pose triomphante, acclamé par des partisans.

Les courses peuvent être utilisées pour symboliser des sujets religieux, comme lorsqu'un conducteur de char, dont la mère s'appelle Marie, est tombé de son véhicule et l'a récupéré pour remonter dessus, la foule l'a célébré :
« Le fils de Marie est tombé, il a ressuscité, il est victorieux ».
Les citoyens utilisent la proximité avec l'empereur dans les cirques et les théâtres pour exprimer leurs opinions, comme leur mécontentement face à la politique de l'empereur. Les gens seraient devenus si puissants que les empereurs n'ont pas eu d'autre choix que de leur accorder davantage de droits.
Toutefois, contrairement au point de vue traditionnel, il apparaît, sur la base de la recherche historique récente, que les empereurs Byzantins traitent les protestations et les pétitions des citoyens dans les cirques avec plus de mépris et de dédain que leurs prédécesseurs Romains.

Justinien (qui règne de 527 à 565), par exemple, semble avoir été dédaigneux par rapport aux pétitions des Verts et de ne jamais avoir négocié avec eux. Il n'y a pas beaucoup de preuves que les courses de chars soient soumises à des pots de vin ou d'autres formes de tricherie dans l'Empire Romain.
UN QUADRIGE
Dans l'Empire Byzantin, il semble y avoir eu plus de tricheries, Justinien a réformé le code juridique qui interdit aux conducteurs de placer des malédictions sur leurs adversaires, mais sinon, il ne semble pas y avoir eu de corruption.

Les courses de chars dans l'Empire Byzantin et les clubs de course Romains, ont continué à jouer un rôle de premier plan dans ces spectacles publics. À cette époque, les Bleus (Vénetoi/venetus) et les Verts (Prásinoi/praesinus) ont fini par éclipser les deux autres factions des Blancs (Leukoí/blanc) et rouges (Roúsioi/russatus), tout en conservant les alliances paires, bien que celles-ci soient désormais fixées comme Bleu et Blanc contre Vert et Rouge.
L'un des auriges les plus célèbres, Porphyrius, a été membre des deux factions, des Bleus et des Verts, à différents moments du Ve siècle. Ces factions du cirque n'étaient plus ces entreprises privées qu'elles étaient pendant l'Empire romain. Au lieu de cela, les courses ont commencé à être financées par l'état et étaient mises sous contrôle impérial. Exécuter les courses de chars aux frais du public était probablement une réduction des coûts et du travail, ce qui rendait plus facile de canaliser les fonds propres dans les organisations de course. L'empereur lui-même appartenait à l'une des quatre factions, et avait soutenu les intérêts d'une des deux factions, les Bleus ou les Verts
Rivalités entre factions

Adopter la couleur de leurs auriges préférés est un moyen de montrer sa fidélité à cette course particulière ou à une faction. Beaucoup de jeunes hommes dans les clubs de supporteurs, ou dans des factions, ont adopté des vêtements et des coiffures extravagantes. Il est évident que ces jeunes hommes sont les membres de la faction les plus enclins à la violence et à l'extrême rivalité entre factions. Certains chercheurs ont tenté de faire valoir que la rivalité et la violence entre factions sont dues aux oppositions d'opinions religieuses ou politiques, mais plus probablement, les jeunes hommes se sont fortement identifiés à leur faction et à la solidarité du groupe. La violence entre factions a probablement été engagée de la même manière que la violence dans le football moderne.

Le massacre de Nika entraîne le décès de 80 000 supporteurs :
Le 13 janvier 532, une émeute éclate à Byzance après l’annulation des courses du jour à l’hippodrome. Les supporteurs des deux écuries traditionnellement rivales (Verts et Bleus) manifestent unanimement leur hostilité envers l’empereur Justinien dès son arrivée en tribune. Ce mouvement d’humeur est en fait téléguidé par des raisons politiques. Les supporteurs mettent la ville à sac pendant cinq jours, tandis que l’empereur prépare sa fuite.
EXTRAIT D'ALIX
Justinien renonce finalement à fuir et ordonne le massacre des mécontents, 40 000 morts, dont plus de 35 000 Verts et plusieurs centaines de Bleus.

Les courses de chars semblent avoir diminué au cours du VIIe siècle, avec les pertes de l'Empire aux mains des Arabes et le déclin de la population et de l'économie. Les Bleus et les Verts, privés de tout pouvoir politique, sont relégués à un rôle purement honorifique.
Après les séditions de Nika, les factions augmentent moins violemment que leur importance dans la cérémonie impériale.
En particulier, l'iconoclaste empereur Constantin V (r. 741-775) qui courtise les factions pour leur soutien dans ses campagnes contre les moines, ont aidé l'empereur dans l'exécution des prisonniers.
Constantin V semble avoir donné aux factions un rôle politique en plus de leur rôle traditionnel dans les cérémonies. Les 2 factions ont poursuivi leurs activités jusqu'à ce que la cour impériale soit déplacée dans le quartier des Blachernes au cours du XIIe siècle .

Le 12 avril 1204 marque une date importante pour Byzance et pour les courses de chars. Lors de la quatrième croisade, Byzance tombe aux mains des Latins. C’est la fin des courses de chars. Les Latins pillent la ville et Venise fait notamment main basse sur le fameux quadrige de bronze doré de l’hippodrome de Byzance qui orne depuis la place Saint-Marc.
Les courses sont alors en déclin depuis un demi-siècle à Byzance. L’hippodrome, mal entretenu, est même partiellement détruit dans un grand incendie.

En 1261, Byzance est reprise par les Grecs, mais l’hippodrome, à moitié détruit, ne permet pas la reprise des courses de chars. La fin des fastueux programmes sportifs et les sièges incessants de la ville jusqu’à la prise par les Turcs entraînent chez les Byzantins, désormais « peuple sans divertissements », une humeur austère et une tristesse profonde.

La partie la plus excitante de la course de chars, au moins pour les spectateurs, est celle où sont négociés les virages aux extrémités de l'hippodrome. Ces tours sont très dangereux et souvent mortels. Si un char n'a pas déjà été renversé par un adversaire avant le virage, il peut être renversé ou écrasé (avec les chevaux et les pilotes) par les autres chars.

Contrairement aux autres événements olympiques, les conducteurs de chars Grecs ne concourent pas nus, probablement pour des raisons de sécurité car de la poussière est soulevée par les chevaux, mais aussi en raison de la probabilité d'accidents.
Les coureurs portent un vêtement à manches appelé xystis. Il tombe à la cheville et se fixe sur le haut de la taille avec une ceinture ordinaire. Deux sangles traversent le dos pour empêcher la xystis de « gonfler » pendant la course.

EXTRAITS D'ALIX
Dans l'Antiquité romaine, le fait de nommer les chevaux de courses est assez répandu, et sur des supports très divers : Ce nom est fréquemment donné sur les mosaïques africaines mais aussi sur des objets, divers tant dans leur forme que dans leur matière, ainsi que dans les documents épigraphiques. Les noms de chevaux dans l'Antiquité romaine se répartissent globalement selon cinq catégories :
Caractères physiques ou psychologiques.
Liens avec la mythologie.
Métiers ou activités.
Noms d'animaux.
Liens avec des lieux.

Ces catégories, identifiées à partir de sources épigraphiques, sont représentées dans l'œuvre trouvée à Carthage, qui présente selon Salomonson des « images parlantes qui chacune comportent une allusion au nom de l'un des chevaux de course représentés [...] par des indications figuratives ». La mosaïque est originale et « aucun parallèle exact ne peut [...] être cité ».
Nombre de tours à effectuer : 7 pour une distance de 7 kilomètres

Les cirques sont d'imposants bâtiments dédiés aux courses de chars. Le plus fameux d'entre eux, le Circus Maximus de Rome, dans la vallée entre le Mont Palatin et l'Aventin, a pu accueillir jusqu'à 250 000 spectateurs, il est le premier cirque dans la ville de Rome. À l'image de Rome qui se dote d'une telle enceinte dès 500 av. J.-C., nombre de villes du monde Romain en disposent également.

Ceux de Carthage et de Byzance sont les plus imposants hors de Rome, le Circus Maximus faisant 600 m de longueur et 180 m de largeur.
Il convient de ne pas confondre la notion de cirque (hippodrome pour les Romains) avec celle d'amphithéâtre, destiné notamment aux combats de gladiateurs et autres spectacles.

La piste : De longueur variable selon les cirques, et composée de plusieurs couches de matériaux suffisamment durs pour résister aux passages répétés des chars. À la surface est répandue une couche de sable ou de terre.

La spina et ses édicules : C'est un muret longitudinal et un obstacle infranchissable entre la piste aller et la piste retour et qu'il faut donc contourner. Il sert de support à de nombreux édicules ayant soit une simple fonction décorative et symbolique, soit un véritable rôle dans le déroulement de la course (édifices aux œufs et aux dauphins permettant le comptage des tours de piste).
Sculptures d'athlètes et d'animaux, pavillons ressemblant à de petits temples ronds, au milieu un obélisque (symbole solaire et royal) et des bassins contenant une réserve d'eau utile au rafraîchissement des attelages : Des aides placés sur la piste y puisent de l'eau afin d'asperger les chevaux et les cochers en pleine action. À chaque extrémité s'élève une borne (meta) comprenant 3 cônes posés sur un podium semi-circulaire.

Les carceres : Stalles de départ au nombre de 12. Chacune d'elles est suffisamment spacieuse pour loger un attelage et un garçon d'écurie chargé de tenir les guides jusqu'à l'ouverture des portes, lesquelles sont légères et constituées de deux battants ajourés en bois, un mécanisme ingénieux utilisant des cordes permet l'ouverture simultanée des 12 portes.
Au centre, séparant les stalles en 2 groupes égaux, se trouve la porta pompae pour l'entrée solennelle des processions inaugurales et au-dessus de laquelle se tient la loge de départ (editoris tribunal) réservée au magistrat organisateur et président des jeux.

À côté des conducteurs et des auriges, divers personnages évoluent sur la piste du cirque, dans les coulisses ainsi que dans les gradins. Ils se divisent en 4 catégories : Les employés du cirque - les employés rattachés à une faction - des acteurs sportifs - les marchands.
Parmi les employés rattachés à une faction se trouvent les hortatores, les sparsores, les conditores, les médecins, les vétérinaires et divers artisans.
Parmi les acteurs sportifs, en dehors des aurigae (conducteurs de biges) et des agitatores (conducteurs de quadriges), il y avait des cursores.
Parmi les employés du cirque, il y avait des musiciens, des juges, des préposés au maniement des compte-tours, bâtis qui se dressent sur la spina.
Dans les gradins déambulent des marchands qui vendent aux spectateurs leurs produits : Boissons, charcuterie, pâtisserie, etc.

L'hippodrome de Constantinople (un cirque Romain, et non pas l'espace ouvert des hippodromes Grecs) est relié au palais de l'empereur et de l'église de Sainte-Sophie, ce qui permet aux spectateurs de voir l'empereur. L'hippodrome est situé à l'ouest du palais impérial, et il y a un passage privé du palais à la loge de l'empereur, le kathisma, où l'empereur se montre à ses sujets. L'un des premiers actes de Justinien, certain de devenir empereur, a été de reconstruire le kathisma, ce qui l'a rendu plus noble et plus impressionnant.

Les chevaux de Saint-Marc sont un ensemble de statues grecques ou romaines en bronze de quatre chevaux, faisant partie d'un quadrige qui ornait autrefois l'Hippodrome de Constantinople. Ils datent de la fin de l'Antiquité classique. En 1204, le doge Enrico Dandolo les envoie à Venise dans le cadre de la mise à sac de Constantinople, lors de la quatrième croisade.

Les courses de char sont une source d'inspiration pour des artistes modernes et en spectacle.
Le film du roman Ben-Hur les met en scène, tout comme de nombreux péplums.
En bande-dessinée, les œuvres ayant pour cadre l'Empire Romain, comme Astérix et Alix, ne manquent pas d'en présenter.
En peinture, l'œuvre de Gérôme (peu connue) et de Checa (Course de chars à Rome).
Elles sont enfin mises en spectacle par exemple au Puy du Fou ou au stade de France avec le spectacle tiré de Ben-Hur.


Factions (Byzance) — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Factions_(Byzance)
Les factions ou dèmes dans l'empire byzantin étaient essentiellement des organisateurs de courses de chars dans les hippodromes de l'Empire et notamment ...

L'Hippodrome de Constantinople - Visiter Istanbul
www.toutistanbul.com/a-lhippodrome-distanbul-excursion-visite/
... des empereurs byzantins, la forme de l'Hippodrome de Constantinople était en épingle a ... Détails de la course à l'Hippodrome de Constantinople: 12 chars en rivalité sur la piste, ... En 501: 3000 morts / en 532 ( Sédition Nika ) 80.000 morts. ... qui attire chaque année des millions de visiteurs de tous les pays du monde.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire