29 DÉCEMBRE 2015...
Cette
page concerne l'année 501 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
ANCIENS HIPPODROMES DE CONSTANTINOPLE
EXERCICES DE VOLTIGES |
Il
y avait 2 factions principales et 2 mineures : Les Bleus
(veneta) associés aux Blancs et les Verts (prasina) associés aux
Rouges. Ces factions sont à l’origine des groupes de supporters
(fautores) des différents équipages qui s’affrontent dans les
courses de chars. D'une séparation territoriale au début, la
différence entre les factions change assez vite pour devenir des
oppositions politiques et religieuses. Avant Héraclius, les
empereurs dédient leur couronnement à l'une des factions,
provoquant le mécontentement de l'autre, qui peut pousser jusqu'à
provoquer des émeutes.
On
a longtemps radicalement opposé les 2 factions dans leurs
sociologies respectives, choses que les études plus récentes ont
largement porté à nuancer.
Néanmoins,
on peut à gros traits brosser ces factions ainsi : Les Verts
sont la faction des basses classes, la plus nombreuse, souvent
originaire des provinces Syriennes ou Égyptienne, principalement des
artisans et des commerçants d’origine modeste qui soutiennent des
concepts religieux issus de l’Orient et plutôt hétérodoxes comme
le monophysisme, les Bleus sont la faction des classes possédantes,
plutôt Gréco-Romains et issus de familles patriciennes, soutenant
davantage l’orthodoxie religieuse Chalcédonienne.
On
trouve cependant de nombreux exemples de monophysites dans le parti
des Bleus ou, au contraire, de tenant de l'orthodoxie parmi les
Verts.
Chacune
des factions a sa tribune dans l’Hippodrome : Face à la
piste, les Verts se trouvent du côté de la sphendonè à gauche de
la tribune impériale tandis que les Bleus se placent à droite de
celle-ci, du côté des carceres, situées à l'extrémité nord-est
de l'hippodrome.
Au
fil du temps, les factions s’organisent et se dotent même d’une
organisation militaire (le dème est dirigé par le dèmarque qui
dirige les dèmotes, les miliciens du dème), elles deviennent ainsi
de véritables milices qui n’hésitent pas à s’opposer
physiquement. Cette exacerbation des tensions entre factions est à
l’origine de plusieurs révoltes :
En
501, plus de 3 000 personnes sont tuées au mois de mai au cours
des fêtes païennes des Brytae lors des affrontements entre les deux
factions.
En
512, Anastase doit faire face au mois de novembre à la révolte des
Bleus contre les Verts qu’il soutient.
LES CHEVAUX DE SAINT MARC |
Les
factions perdent progressivement de leur influence politique et, à
partir du règne d'Héraclius, dans la première moitié du
VIIe siècle, deviennent des troupes de parade qui se joignent à
l'élite pour acclamer l'empereur et fournissent des chœurs à la
cérémonie d'acclamation.
À
partir du Xe siècle, elles sont intégrées à la hiérarchie
palatine et participent aux réceptions du Palais Sacré en tant que
membres des Scholes (pour les Bleus) et des Excubites (pour les
Verts)... La prise de Constantinople par les Croisés en 1204 met un
terme aux courses de chars par faute de moyens, les factions, privées
de leur raison d’être, finissent aussi par disparaître.
On
connaît peu de chose sur la fête de Brytae, événement populaire
de Constantinople, si ce n'est qu'elle a été abolie en 501/2 par
l'empereur Anastase à la suite d'émeutes sanglantes et que Jean
d'Antioche et Jean Malalas s'y réfère. On prend en compte quelques
témoignages concernant cette fête pour voir si elle peut être
assimilée à la fête païenne d'Edesse décrite par Pseudo-Josué
le Stylite.
La
fête de Maiumas est également étudiée car il est probable qu'elle
puisse être identifiée avec celle de Brytae. En effet, on avance 5
arguments en faveur de la correspondance de ces 3 fêtes : Pendant le
règne d'Anastase, les fêtes de Brytae et d'Edesse ont été
célébrées pour la dernière fois en 501, la fête de Maiumas et la
fête d'Edesse ont eu lieu au mois de mai, ces deux fêtes sont
licencieuses, les 3 fêtes ont des éléments très similaires.
L'auteur
du Xe siècle Suda associe la référence à Maiumas de Jean de Lydie
à la référence de l'abolition de la fête de Brytae par Anastase.
VESTIGES D'UNE DES COLONNES DE CONSTATINOPLE |
Les
graves blessures et quelquefois la mort que ces courses peuvent
entraîner pour les participants donnent à l'épreuve une dimension
spectaculaire qui contribue à son succès auprès du public.
Chaque
char est tiré par un, deux (bige, originellement un jeu étrusque),
trois (trige), quatre (quadrige) ou six chevaux. Les chars de
compétition sont conduits par des auriges.
Dans
les courses de chars Romaines, les équipes représentent différents
groupes de bailleurs de fonds souvent concurrents pour obtenir les
services de pilotes qualifiés. Les conflits entre les fidèles des
différentes équipes sont parfois politisés, ce qui explique le
souci qu'ont les empereurs Romains puis Byzantins de contrôler des
équipes.
La
course de chars décline après la chute de l'Empire Romain
d'Occident, ne survivant que pour un temps dans l'Empire Byzantin, où
le rôle politique de premier plan des factions traditionnelles
romaines persiste voire s'accentue. Leur rivalité atteint son apogée
lors des émeutes de Nika, qui marque le début du déclin progressif
de ce sport.
L'empire
Byzantin perpétue nombre de traditions Romaines, au premier rang
desquelles les courses de chars. Édifié entre 203 et 223,
l'hippodrome de Byzance peut accueillir plus de 100 000
spectateurs après l'agrandissement de 330.
Les
Byzantins ne conservent pas d'aussi nombreux enregistrements et des
statistiques sur les courses comme le font les Romains. À la place
des inscriptions détaillées et des statistiques de courses
Romaines, plusieurs courtes épigrammes en vers sont composées,
elles célèbrent quelques-uns des auriges Byzantins les plus connus.
Les 6 auriges sur lesquels ces versets élogieux sont écrits sont :
Anastase, Julianus de Tyr, Faustinus, son fils, Constantin, Uranius,
et Porphyrius.
Bien
que la seule épigramme sur Anastase ne révèle presque rien de lui,
Porphyrius est beaucoup mieux connu, 34 poèmes lui étant consacrés.
Constantin
Ier préfère les courses de chars aux combats des gladiateurs, qu'il
considère comme un vestige du paganisme. Toutefois, la fin des jeux
de gladiateurs dans l'Empire est peut-être davantage due à la
difficulté et au coût de l'acquisition des gladiateurs qu'à
l'influence du christianisme à Byzance. Les Jeux Olympiques sont
finalement arrêtés par l'empereur Théodose Ier en 393, peut-être
dans une démarche de suppression du paganisme et de promotion du
christianisme. Les courses de chars restent populaires. Le fait
qu'elles soient liées à la majesté impériale signifie que
l'Église ne les empêche pas, bien que d'éminents écrivains
chrétiens, comme Tertullien, commencent progressivement à attaquer
ce sport. Les spectacles publics ont également été attaqués par
Jean Chrysostome. En dépit de l'influence du christianisme dans
l'Empire Byzantin, venationes, (type de spectacle dans les jeux de
l'amphithéâtre de la Rome antique. Ils mettent aux prises des
animaux sauvages entre eux, ou des animaux et des hommes, ou encore
des simulacres de chasse dans un amphithéâtre dont l'arène est
occupée par un décor censé rappeler le pays dont ils sont
originaires) la
sanglante chasse au fauve, a continué comme forme de divertissement
populaire durant les premiers jours de l'Empire, dans le cadre de
divertissements supplémentaires qui vont de pair avec les courses de
chars. Finalement, l'empereur Léon interdit en 489 les spectacles
publics les dimanches, montrant que la chasse n'a pas eu le soutien
impérial. Les venationes sont totalement interdits par l'empereur
Anastase en 498.
Les
courses de chars sont importantes dans l'Empire Byzantin comme dans
l'Empire Romain, c'est un moyen de renforcer les classes sociales et
le pouvoir politique, y compris la puissance de l'empereur Byzantin,
et elles sont souvent prétexte à des raisons politiques ou
religieuses. En outre, les courses de chars sont parfois présentes
dans les célébrations des anniversaires des empereurs.
Un
parallèle explicite est fait entre les conducteurs de chars
victorieux et l'empereur victorieux. Les factions nomment leurs
vainqueurs en scandant « Réjouissez-vous… vos Seigneurs ont
conquis ».
Tandis
que l'aurige fait un tour d'honneur, tout en indiquant le parallèle
entre sa victoire et celle de l'empereur.
En
effet, Porphyrius, célèbre aurige de l'Empire Byzantin, est sculpté
sur la base de l'obélisque de l'empereur Théodose Ier. Il est
représenté dans une pose triomphante, acclamé par des partisans.
Les
courses peuvent être utilisées pour symboliser des sujets
religieux, comme lorsqu'un conducteur de char, dont la mère
s'appelle Marie, est tombé de son véhicule et l'a récupéré pour
remonter dessus, la foule l'a célébré :
Les
citoyens utilisent la proximité avec l'empereur dans les cirques et
les théâtres pour exprimer leurs opinions, comme leur
mécontentement face à la politique de l'empereur. Les gens seraient
devenus si puissants que les empereurs n'ont pas eu d'autre choix que
de leur accorder davantage de droits.
Toutefois,
contrairement au point de vue traditionnel, il apparaît, sur la base
de la recherche historique récente, que les empereurs Byzantins
traitent les protestations et les pétitions des citoyens dans les
cirques avec plus de mépris et de dédain que leurs prédécesseurs
Romains.
Justinien
(qui règne de 527 à 565), par exemple, semble avoir été
dédaigneux par rapport aux pétitions des Verts et de ne jamais
avoir négocié avec eux. Il n'y a pas beaucoup de preuves que les
courses de chars soient soumises à des pots de vin ou d'autres
formes de tricherie dans l'Empire Romain.
UN QUADRIGE |
Les
courses de chars dans l'Empire Byzantin et les clubs de course
Romains, ont continué à jouer un rôle de premier plan dans ces
spectacles publics. À cette époque, les Bleus (Vénetoi/venetus) et
les Verts (Prásinoi/praesinus) ont fini par éclipser les deux
autres factions des Blancs (Leukoí/blanc) et rouges
(Roúsioi/russatus), tout en conservant les alliances paires, bien
que celles-ci soient désormais fixées comme Bleu et Blanc contre
Vert et Rouge.
L'un
des auriges les plus célèbres, Porphyrius, a été membre des deux
factions, des Bleus et des Verts, à différents moments du
Ve siècle. Ces factions du cirque n'étaient plus ces
entreprises privées qu'elles étaient pendant l'Empire romain. Au
lieu de cela, les courses ont commencé à être financées par
l'état et étaient mises sous contrôle impérial. Exécuter les
courses de chars aux frais du public était probablement une
réduction des coûts et du travail, ce qui rendait plus facile de
canaliser les fonds propres dans les organisations de course.
L'empereur lui-même appartenait à l'une des quatre factions, et
avait soutenu les intérêts d'une des deux factions, les Bleus ou
les Verts
Adopter
la couleur de leurs auriges préférés est un moyen de montrer sa
fidélité à cette course particulière ou à une faction. Beaucoup
de jeunes hommes dans les clubs de supporteurs, ou dans des factions,
ont adopté des vêtements et des coiffures extravagantes. Il est
évident que ces jeunes hommes sont les membres de la faction les
plus enclins à la violence et à l'extrême rivalité entre
factions. Certains chercheurs ont tenté de faire valoir que la
rivalité et la violence entre factions sont dues aux oppositions
d'opinions religieuses ou politiques, mais plus probablement, les
jeunes hommes se sont fortement identifiés à leur faction et à la
solidarité du groupe. La violence entre factions a probablement été
engagée de la même manière que la violence dans le football
moderne.
Le
massacre de Nika entraîne le décès de 80 000 supporteurs :
Le
13 janvier 532, une émeute éclate à Byzance après l’annulation
des courses du jour à l’hippodrome. Les supporteurs des deux
écuries traditionnellement rivales (Verts et Bleus) manifestent
unanimement leur hostilité envers l’empereur Justinien dès son
arrivée en tribune. Ce mouvement d’humeur est en fait téléguidé
par des raisons politiques. Les supporteurs mettent la ville à sac
pendant cinq jours, tandis que l’empereur prépare sa fuite.
EXTRAIT D'ALIX |
Les
courses de chars semblent avoir diminué au cours du VIIe siècle,
avec les pertes de l'Empire aux mains des Arabes et le déclin de la
population et de l'économie. Les Bleus et les Verts, privés de tout
pouvoir politique, sont relégués à un rôle purement honorifique.
Après
les séditions de Nika, les factions augmentent moins violemment que
leur importance dans la cérémonie impériale.
En
particulier, l'iconoclaste empereur Constantin V (r. 741-775) qui
courtise les factions pour leur soutien dans ses campagnes contre les
moines, ont aidé l'empereur dans l'exécution des prisonniers.
Constantin
V semble avoir donné aux factions un rôle politique en plus de leur
rôle traditionnel dans les cérémonies. Les 2 factions ont
poursuivi leurs activités jusqu'à ce que la cour impériale soit
déplacée dans le quartier des Blachernes au cours du XIIe siècle
.
Le
12 avril 1204 marque une date importante pour Byzance et pour les
courses de chars. Lors de la quatrième croisade, Byzance tombe aux
mains des Latins. C’est la fin des courses de chars. Les Latins
pillent la ville et Venise fait notamment main basse sur le fameux
quadrige de bronze doré de l’hippodrome de Byzance qui orne depuis
la place Saint-Marc.
Les
courses sont alors en déclin depuis un demi-siècle à Byzance.
L’hippodrome, mal entretenu, est même partiellement détruit dans
un grand incendie.
En
1261, Byzance est reprise par les Grecs, mais l’hippodrome, à
moitié détruit, ne permet pas la reprise des courses de chars. La
fin des fastueux programmes sportifs et les sièges incessants de la
ville jusqu’à la prise par les Turcs entraînent chez les
Byzantins, désormais « peuple sans divertissements »,
une humeur austère et une tristesse profonde.
La
partie la plus excitante de la course de chars, au moins pour les
spectateurs, est celle où sont négociés les virages aux extrémités
de l'hippodrome. Ces tours sont très dangereux et souvent mortels.
Si un char n'a pas déjà été renversé par un adversaire avant le
virage, il peut être renversé ou écrasé (avec les chevaux et les
pilotes) par les autres chars.
Contrairement
aux autres événements olympiques, les conducteurs de chars Grecs ne
concourent pas nus, probablement pour des raisons de sécurité car
de la poussière est soulevée par les chevaux, mais aussi en raison
de la probabilité d'accidents.
Les
coureurs portent un vêtement à manches appelé xystis. Il tombe à
la cheville et se fixe sur le haut de la taille avec une ceinture
ordinaire. Deux sangles traversent le dos pour empêcher la xystis de
« gonfler » pendant la course.
EXTRAITS D'ALIX |
Caractères
physiques ou psychologiques.
Liens
avec la mythologie.
Métiers
ou activités.
Noms
d'animaux.
Ces
catégories, identifiées à partir de sources épigraphiques, sont
représentées dans l'œuvre trouvée à Carthage, qui présente
selon Salomonson des « images parlantes qui chacune comportent
une allusion au nom de l'un des chevaux de course représentés [...]
par des indications figuratives ». La mosaïque est originale
et « aucun parallèle exact ne peut [...] être cité ».
Nombre
de tours à effectuer : 7 pour une distance de 7 kilomètres
Les
cirques sont d'imposants bâtiments dédiés aux courses de chars. Le
plus fameux d'entre eux, le Circus Maximus de Rome, dans la vallée
entre le Mont Palatin et l'Aventin, a pu accueillir jusqu'à
250 000 spectateurs, il est le premier cirque dans la ville
de Rome. À l'image de Rome qui se dote d'une telle enceinte dès 500
av. J.-C., nombre de villes du monde Romain en disposent également.
Ceux
de Carthage et de Byzance sont les plus imposants hors de Rome, le
Circus Maximus faisant 600 m de longueur et 180 m de
largeur.
Il
convient de ne pas confondre la notion de cirque (hippodrome pour les
Romains) avec celle d'amphithéâtre, destiné notamment aux combats
de gladiateurs et autres spectacles.
La
piste : De longueur variable selon les cirques, et composée de
plusieurs couches de matériaux suffisamment durs pour résister aux
passages répétés des chars. À la surface est répandue une couche
de sable ou de terre.
La
spina et ses édicules : C'est un muret longitudinal et un
obstacle infranchissable entre la piste aller et la piste retour et
qu'il faut donc contourner. Il sert de support à de nombreux
édicules ayant soit une simple fonction décorative et symbolique,
soit un véritable rôle dans le déroulement de la course (édifices
aux œufs et aux dauphins permettant le comptage des tours de piste).
Sculptures
d'athlètes et d'animaux, pavillons ressemblant à de petits temples
ronds, au milieu un obélisque (symbole solaire et royal) et des
bassins contenant une réserve d'eau utile au rafraîchissement des
attelages : Des aides placés sur la piste y puisent de l'eau
afin d'asperger les chevaux et les cochers en pleine action. À
chaque extrémité s'élève une borne (meta) comprenant 3 cônes
posés sur un podium semi-circulaire.
Les
carceres : Stalles de départ au nombre de 12. Chacune d'elles
est suffisamment spacieuse pour loger un attelage et un garçon
d'écurie chargé de tenir les guides jusqu'à l'ouverture des
portes, lesquelles sont légères et constituées de deux battants
ajourés en bois, un mécanisme ingénieux utilisant des cordes
permet l'ouverture simultanée des 12 portes.
Au
centre, séparant les stalles en 2 groupes égaux, se trouve la porta
pompae pour l'entrée solennelle des processions inaugurales et
au-dessus de laquelle se tient la loge de départ (editoris tribunal)
réservée au magistrat organisateur et président des jeux.
À
côté des conducteurs et des auriges, divers personnages évoluent
sur la piste du cirque, dans les coulisses ainsi que dans les
gradins. Ils se divisent en 4 catégories : Les employés du
cirque - les employés rattachés à une faction - des acteurs
sportifs - les marchands.
Parmi
les employés rattachés à une faction se trouvent les hortatores,
les sparsores, les conditores, les médecins, les vétérinaires et
divers artisans.
Parmi
les acteurs sportifs, en dehors des aurigae (conducteurs de biges) et
des agitatores (conducteurs de quadriges), il y avait des cursores.
Parmi
les employés du cirque, il y avait des musiciens, des juges, des
préposés au maniement des compte-tours, bâtis qui se dressent sur
la spina.
Dans
les gradins déambulent des marchands qui vendent aux spectateurs
leurs produits : Boissons, charcuterie, pâtisserie, etc.
L'hippodrome
de Constantinople (un cirque Romain, et non pas l'espace ouvert des
hippodromes Grecs) est relié au palais de l'empereur et de l'église
de Sainte-Sophie, ce qui permet aux spectateurs de voir l'empereur.
L'hippodrome est situé à l'ouest du palais impérial, et il y a un
passage privé du palais à la loge de l'empereur, le kathisma, où
l'empereur se montre à ses sujets. L'un des premiers actes de
Justinien, certain de devenir empereur, a été de reconstruire le
kathisma, ce qui l'a rendu plus noble et plus impressionnant.
Les
chevaux de Saint-Marc sont un ensemble de statues grecques ou
romaines en bronze de quatre chevaux, faisant partie d'un quadrige
qui ornait autrefois l'Hippodrome de Constantinople. Ils datent de la
fin de l'Antiquité classique. En 1204, le doge Enrico Dandolo les
envoie à Venise dans le cadre de la mise à sac de Constantinople,
lors de la quatrième croisade.
Les
courses de char sont une source d'inspiration pour des artistes
modernes et en spectacle.
Le
film du roman Ben-Hur les met en scène, tout comme de nombreux
péplums.
En
bande-dessinée, les œuvres ayant pour cadre l'Empire Romain, comme
Astérix et Alix, ne manquent pas d'en présenter.
En
peinture, l'œuvre de Gérôme (peu connue) et de Checa (Course de
chars à Rome).
Elles
sont enfin mises en spectacle par exemple au Puy du Fou ou au stade
de France avec le spectacle tiré de Ben-Hur.
Factions
(Byzance) — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Factions_(Byzance)
Les
factions ou dèmes dans l'empire byzantin étaient essentiellement
des organisateurs de courses de chars dans les hippodromes de
l'Empire et notamment ...
L'Hippodrome
de Constantinople - Visiter Istanbul
www.toutistanbul.com/a-lhippodrome-distanbul-excursion-visite/
...
des empereurs byzantins, la forme de l'Hippodrome de Constantinople
était en épingle a ... Détails de la course à l'Hippodrome de
Constantinople: 12 chars en rivalité sur la piste, ... En 501: 3000
morts / en 532 ( Sédition Nika ) 80.000 morts. ... qui attire chaque
année des millions de visiteurs de tous les pays du monde.
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