mardi 19 janvier 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 498

Ier JANVIER 2016...

Cette page concerne l'année 498 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LE CHRYSARGYRE UN IMPÔT INIQUE,

Le chrysargyre ou chrysargyron terme dérivé des mots grec arguros, αργυρος (argent) et chrusos, χρυσος (or), est un impôt de l'Empire Romain d'Orient puis de l'Empire Byzantin.
Cet impôt touche ceux qui vivent de la vente et concerne le commerce, l'artisanat et les métiers.
Cette taxe sur les profits commerciaux instituée par Constantin est supprimée par l'empereur Anastase Ier en 498.

Compte tenu de la nature de l'impôt tous ceux qui avaient une fabrique ou une boutique, qui achetaient des matières premières pour les vendre ensuite transformées, ou des produits manufacturés pour les livrer simplement aux consommateurs étaient soumis à l'impôt. Le chrysargyre est une contribution que doivent payer « les commerçants et tous ceux qui vivent de la vente, à quelques exceptions près, en particulier les paysans ou les propriétaires terriens qui vendent les produits de la terre, les naviculaires maritimes en Méditerranée, les médecins, les professeurs de peinture vendant leurs propres œuvres et (dans certaines limites) les vétérans et les clercs ».

Cependant, le fermier, lorsqu'il pratique le commerce des blés, n'y échappe pas et l'ouvrier n'en est affranchi que s'il est au service d'un maître.
Le savetier, dans son échoppe, ainsi que le peintre, parce que sa provision de couleurs se vend sous forme de tableaux, Sont aussi rançonnés. Puisque le chrysargyre est prélevé sur le revenu de tout capital autre que celui de l'agriculture, le préteur sur gage, la prostituée et même parfois les mendiants doivent cet impôt, donc particulièrement les populations urbaines.
Sa perception s’appuie sur les collèges corporatifs des divers métiers, collèges existants ou spécialement créés.

L'origine de cette taxe reste obscure. Selon Suétone, Caligula a introduit à Rome des taxes sur le commerce et l'artisanat. Des impôts similaires sont connus en Égypte et « il est probable que chaque cité a parmi ses taxes locales quelque impôt du même genre ». Aucun de ces cas cependant ne peut éclairer la création de l'impôt prélevé au Bas-Empire.
Selon Zosime son créateur serait Constantin, mais le témoignage de l'historien grec du VIe siècle n'est pas totalement fiable.
Les historiens modernes pensent que le chrysargyre est antérieur à 325-326 puisque Constantin en fait la remise à l'occasion de ses vicennales, et l'on s'accorde en général à le considérer comme le créateur de l'impôt.
Selon Jean-Michel Carrié, «Il ne s'agit donc pas d'une nouveauté aussi radicale qu'ont pu le faire croire des opposants païens récupérant à des fins idéologiques l'impopularité bruyante de cet impôt » car finalement le chrysargire n'est que l'extension aux revenus non fonciers et aux populations urbaines des pratiques de prélèvement en métaux précieux qui ont commencé avec les réquisitions pratiquées sous la Tétrarchie.

D'abord désigné sous le nom d'aurum negotiatorium (« or du commerce »), cet impôt prend le nom grec de chrysargyre, parce qu'il se perçoit en or (χρυσος) ou en argent (αργυρος), ou celui d'« or lustral », aurum lustrale, lustralis collatio, functio auraria, parce qu'il est perçu tous les 4 ans.
Dans de nombreuses sources littéraires le retour de l'année du chrysargyre est présenté comme une perspective très difficile et terrible : L'impôt paraît insupportable et sa récurrence fatidique.

Toutefois la documentation papyrologique égyptienne laisse plutôt penser à un prélèvement annuel quoi qu'il en soit au Ve siècle son prélèvement par fraction annuelle est bien attesté. Outre le témoignage de Libanios celui de Zosime insiste sur le poids de cet impôt et lui attribue des conséquences tragiques : Pour échapper à la flagellation et aux tortures les contribuables incapables de payer ont vendu ou prostitué leurs enfants, toutefois le témoignage de Zosime sur Constantin est extrêmement partial et polémique puisque Zosime, resté fidèle au polythéisme, attribue au chrétien Constantin les malheurs de son époque et en dresse un portrait très négatif... Son tableau de villes ruinées et en déclin n'est pas corroboré par l'archéologie.

CONSTANTIN
Cette taxe a été abolie par Anastase Ier dans tout l'Empire Romain d'Orient en l'an 498. La suppression du chrysargyre par Anastase peut s'expliquer par une volonté de stimuler les échanges urbains au détail, la mesure prenant place dans une politique budgétaire globale et cohérente (les rentrées en or sont attendues désormais des zones rurales et du commerce international) elle-même liée à une réforme monétaire. Dans la péninsule Italienne, le chrysargyre a cependant encore été appliqué durant le gouvernement des Ostrogoths et Wisigoths jusqu'à ce qu'ils soient vaincus par Bélisaire... Heraclius semble avoir réintroduit cet impôt dans le monde Byzantin.

Parmi les nombreux impôts du Bas-Empire romain, à coup sûr l'un des plus impopulaires est le chrysargyre. Cet impôt, désigné sous des noms divers, alimente la caisse des Largesses Sacrées et sa revue numismatique, 1985, 6P série, XXVII, p. 120-129.

La destination de l'impôt est prouvée par CTh XIII, 1, 17 et Nov. Théod. XVIII qui indiquent qu'il est destiné à Vaerarium, terme qui désigne la caisse des Largesses sacrées et celle de la res privata par opposition à la caisse du préfet du prétoire.
Cela est confirmé par Malalas p. 398 B. et par les textes qui disent qu'il est versé aux trésors, mot qui, dans la terminologie du Bas-Empire, désigne toujours Vaerarium par opposition à l'area préfectorale, enfin la loi d'abolition (CJ XI, 1, 1) menace de sanctions les palatins qui oseront dorénavant réclamé cette taxe : Or les palatins sont les employés des comtes financiers, le comte des Largesses sacrées et le comte de la res privata.

La suppression de cet impôt par Anastase en mai 498 provoque dans tout l'Orient une joie extraordinaire. Nous n'avons pas l'intention de traiter ici de cet impôt en général, mais de revenir sur la périodicité de la levée de l'impôt, à propos de laquelle continuent de circuler des idées reçues qui ont la vie dure et qu'il paraît nécessaire de rectifier une nouvelle fois.
L'origine de cette taxe reste obscure,
Des taxes sur les artisans, le commerce, les métiers, ont existé avant le IV siècle : Suétone dit que Caligula en introduisit quelques- unes à Rome et d'autres sont connues en Égypte, et il est probable que chaque cité avait parmi ses taxes locales quelque impôt du même genre. Mais on ne voit pas le passage éventuel entre ces taxes locales et le chrysargyre du Bas-Empire.

Naturellement, nous laissons de côté les prétendues mesures prises par Sévère Alexandre en faveur des marchands de Rome et que certains ont jadis alléguées pour affirmer que le chrysargyre existe déjà à cette date.
Le seul témoignage que nous ayons sur la création du chrysargyre est celui de Zosime.
La thèse d'une création antérieure à Sévère Alexandre est en particulier soutenue avec sérieux par С Lécrivain, L'origine de l'impôt dit lustralis collatio ou chrysargyre, Mélanges Boissier (1903), p. 331-334. Il convient néanmoins de prendre avec prudence, compte tenu de l'aspect polémique adopté par cet historien.

Selon Zosime, le chrysargyre est créé par Constantin : « C'est lui qui impose le versement d'or et d'argent à ceux qui, partout dans le monde, s'adonnent au commerce et à ceux qui, dans les villes, s'offrent à vendre toutes sortes d'objets, et cela jusqu'aux plus humbles aussi, sans même permettre aux malheureuses prostituées d'échapper à cet impôt, si bien que : « Quand approche l'échéance de la période de 4 ans où il faut que le terme soit versé, on peut être témoin de pleurs et de lamentations dans toute la ville et, le terme une fois échu, des coups de fouet et des tortures infligés aux membres de ceux qui ne peuvent supporter le poids d'une amende à cause de leur extrême indigence »
Cette attribution du chrysargyre à Constantin a été violemment contestée par Évagre qui ne peut admettre qu'un empereur aussi bon chrétien ait pu imaginer un impôt si exécré, et il accuse Zosime de calomnie : « Zosime, l'un de ceux qui appartiennent à la religion maudite et exécrable des païens, dans son ressentiment contre Constantin parce que, le premier parmi les empereurs, il a a dopté la croyance des chrétiens,... Rapporte qu'il est le premier à avoir inventé ce qu'on nomme le chrysargyre et qu'il établit que cet impôt doit être perçu tous les quatre ans ».
Les historiens modernes se sont en général ralliés à la thèse défendue par Seeck, selon laquelle l'impôt du chrysargyre a été créé en 314 pour célébrer les décennales de Constantin qui doivent être fêtées peu de temps plus tard. En fait, la thèse de Seeck repose exclusivement sur l'interprétation de l'inscription de С Caelius Censorinus {CIL X 3732 = Dessau 1216), qui est dit avoir été entre 312 et 324 exactor auri et argenti provinciarum III, selon Seeck, cette charge devait être située entre 312 et 314 car le personnage est ensuite cornes domini noslri Constantini maximi augusli, charge qui n'existe plus après 314 selon l'historien Allemand. En fait, les nouveaux titres de comte (cornes flavialis, cornes intra palatium) n'apparaissent qu'après 324 et l'on trouve encore jusqu'à cette date des titres qui sont fort proches de celui que porte Censorinus, comme cornes dd nn Augusti et Caesarum {CIL X 4752 = Dessau 1223, entre 321 et 324)

D'autre part, même en admettant la datation donnée par Seeck, cette charge ne prouve absolument rien en ce qui concerne le chrysargyre, car les levées d'or et d'argent sont courantes à cette date, et il est totalement exclu qu'un sénateur comme Censorinus ait pu être chargé de lever le chrysargyre : Il s'agit ici très certainement d'une oblatio sénatoriale, soit pour les décennales de Constantin, soit pour les statues qui lui sont votées après sa victoire sur Maxence.

Le chrysargyre peut être la combinaison de plusieurs taxes distinctes (levées d'or et d'argent, taxes de métier, capitation urbaine) réunies et transformées en versement quadriennal pour les gens des villes, alors qu'elles restent séparées et annuelles pour les populations rurales. Nous pensons que le chrysargyre est une création orientale plutôt qu'occidentale, née durant le règne de Licinius et de Constantin, Zosime ne retenant que celui-ci, soit par animosité à son égard, soit parce que le nom de Licinius a été aboli et ne figure pas dans les sources consultées.
Si l'on admet dès le départ un cycle quadriennal de levées (l'exemption octroyée aux vicennales de Constantin prouve qu'il ne s'agit pas de levées destinées aux anniversaires impériaux, puisqu'en ce cas elle aurait justement été imposée à cette occasion), et si l'on note que des levées sont attestées en 326 probablement plutôt que 325 et en 342, on est amené à fixer la création du chrysargyre en 322, 318 ou 314 (la remise octroyée aux vicennales exclut en effet une création après que Constantin se soit emparé de l'Orient et suppose qu'il y a déjà eu au moins une levée antérieure).
On peut hésiter entre 314 (approche des décennales de Constantin, désir de Licinius de récupérer sous une autre forme les sommes perdues par la suppression de la capitation urbaine en Orient) ou 318 (conséquence de la célébration des vicennales de Licinius qui ont pu mettre le trésor à sec).

La plupart des historiens qui ont été amenés à traiter du chrysargyre affirment, généralement sans discuter cette affirmation admise comme une évidence, que la taxe est levée tous les 5 ans... Beaucoup ajoutent qu'elle est destinée à subventionner les distributions quinquennales des empereurs.

Presque tous les historiens qui ont écrit sur le chrysargyre le présentent sous la forme d'une levée tous les 5 ans
Cette thèse se heurte tout de suite à une grave objection : Comment concilier une levée quinquennale qui revient à date fixe depuis sa création avec des célébrations quinquennales qui sont très fluctuantes, les empereurs n'ayant pas nécessairement le bon goût de mourir et de céder leur place précisément l'année où est prévue la levée du chrysargyre ! Et comment faire aux périodes où règnent en même temps des empereurs proclamés à des dates variables, et dont les fêtes quinquennales ne tombent pas la même année Seeck a bien vu le problème, mais il l'a tranché par une thèse inacceptable :
Partant des dates où sont émises des lois sur le chrysargyre, il pense que ces dates correspondent à des années de levées et donc que l'impôt a été réclamé en 356, 360, 364, 369, 372, 374, 379, 384, 386, 400, 402, 410, 418, il en conclue à des levées liées à chaque proclamation et revenant ensuite tous les cinq ans. Mais il s’appuie déjà sur des bases erronées puisqu'il lie par exemple la levée de 356 à des prétendues vicennales de Constance Auguste en 357, celle de 360 aux quinquennales de Julien, celles de 369 et 374 aux quinquennales et décennales de Valentinien, celle de 372 aux quinquennales de Gratien, celle de 384 aux quinquennales de Théodose, c'est-à-dire en vertu du principe (qui est inexact) que les quinquennales se célèbrent à la fin de la cinquième année de règne... Pour en arriver à ce résultat, Seeck doit admettre qu'un nouveau cycle de levées commence à la proclamation de chaque nouvel empereur : Ainsi, selon lui, on a levé le chrysargyre en 351 (avènement de Gallus), 353 (Constance), 355 (proclamation de Julien), 356 (Constance Auguste), 360 (quinquennales de Julien), ou encore 369, 372, 374 pour les anniversaires respectifs de Valentinien-Valens et de Gratien.
Karayannopulos a justement fait remarquer que les textes qui dénoncent la lourdeur du chrysargyre et le décrivent comme un impôt intolérable ne se plaignent jamais qu'il revienne trop souvent et de façon inopinée, mais bien au contraire, soulignent toujours le terrible et fatidique retour de l'année de paiement tous les quatre ans...

Le chrysargyre est donc totalement détaché de la célébration des proclamations et anniversaires impériaux, sauf cas de coïncidence entre la date de levée et la date d'une célébration quinquennale, par exemple lors des vicennales de Constantin, et le fait même que l'empereur en fait alors la remise prouve bien que cet impôt n'était pas conçu pour permettre les largesses impériales à cette occasion.
Autre point sur lequel il convient d'insister : La thèse classique d'un impôt levé tous les 5 ans est inexacte et contredite par les textes. En dehors de Libanius, tous les auteurs parlent d'un cycle de 4 ans et non pas de 5 « chaque quatrième année » (Josué § 31), il convient donc de parler d'une levée quadriennale et non pas quinquennale d'après notre façon moderne de compter les dates. Karayannopulos, là encore, a vu la difficulté de concilier les textes avec la thèse traditionnelle, mais il n'a pas osé rectifier l'erreur de ses devanciers et s'est contenté d'émettre une solution destinée à concilier les deux versions, affirmant que le chrysargyre porte sur une période de cinq ans mais qu'il était perçu la quatrième année de ce cycle. On sait qu'exceptionnellement Constantin fête deux fois ses vicennales, à Nicomédie et Rome en 325 et 326, et la levée peut donc se placer durant l'une ou l'autre année.
342 : dans une lettre datée du 28 janvier, le gouverneur d'Augustamnica Flavius Julius Ausonius ordonne aux décurions d'Oxyrhynchos de procéder à la levée du chrysargyre sur les seuls commerçants dont ils lui ont transmis la liste, sans s'en prendre aux autres habitants qui ne font pas de commerce (P. Oxy. 3577) ;
381/383 : lettre de Grégoire de Nazianze aux décurions de la cité, leur reprochant d'avoir imposé le chrysargyre à un diacre {Ep. 98). La levée se situe donc à l'époque où Grégoire occupe le siège de Nazianze, entre l'été 381 et l'été 383;
386 : les commerçants et artisans d'Antioche sont contraints par Tisamène à repeindre leurs boutiques alors qu'ils viennent de payer un lourd impôt,
la procédure de versements échelonnés pour le paiement du chrysargyre est admise en Orient en 410 (CTh XIII, 1, 20).
390/391 : reçoit de versement pour le chrysargyre de la quatrième indiction (PSI 884) ;
398/399 : Arcadius ordonne de régler au plus vite les conflits nés à Constantinople entre clercs et commerçants sur la levée du chrysargyre (CTh XIII, 1, 16), la loi semble indiquer une levée récente.
446/447 : Valentinien III ordonne de lever le chrysargyre sur les marchands qui ont fui les villes pour s'installer dans la campagne (loi datée du 25 avril 447 : Nov. Val XXIV).
Il convient par contre d'écarter certains textes douteux : par exemple PSI 1265 indique une levée du chrysargyre pour une dixième indiction qui est sans doute 426/427, mais à une époque où le paiement peut être mensualisé. De même faut-il écarter la lettre 88 de Basile de Césarée : dom Maran, dans l'édition des Bénédictins reprise par la suite dans la Patrologie, date la lettre de 372, mais en faisant une double erreur sur la levée (où il voit l'or comparatice au lieu du chrysargyre) et le destinataire (qu'il prétend identifier au gouverneur Elias alors qu'elle est envoyée «à un apaitète»), en réalité, la lettre ne comprend aucun autre élément de datation que la durée de l'épiscopat de Basile (370-378).

Enfin, il en est de même pour le discours 46 de Libanius, contre Florentius : Ce discours est postérieur à l'affaire des Statues à laquelle il fait allusion, mais la date assignée par la PLRE au gouvernement de Florentius, 392/393, ne repose que sur le fait que Proculus est vivement attaqué par Libanius et les auteurs pensent que Libanius n'a pu se livrer à de telles attaques qu'après la chute de Proculus en été 392.
Mais cette hypothèse est contestable : On trouve de très violentes attaques contre Proculus dans les discours 26-27 ainsi que dans l'Autobiographie, et aucun de ces textes ne mentionne la chute et la punition de Proculus dont Libanius n'aurait pas manqué de tirer argument s'il avait rédigé ces écrits après 392. Il convient sans doute d'avancer ces textes soit avant la réconciliation survenue en 388 quand Proculus devient préfet de la ville (réconciliation sans doute de pure forme et qui explique que Proculus s'oppose à l'entrée au Sénat des candidats soutenus par Libanius), soit après le début de 391 quand Libanius semble être à nouveau brouillé avec Proculus à cause de son refus d'admettre Thalassius au Sénat de Constantinople.

La suppression de cet impôt édictée en mai, conclut que sa levée de l'impôt n'est pas encore commencée à cette date, et sans doute que le chrysargyre est levé durant le courant de l'indiction qui commence en septembre : Cette hypothèse est confirmée par le fait que la lettre du gouverneur d'Augustamnica à la fin de janvier 342 montre que la levée n'est pas encore commencée à cette date et par le papyrus de 391 qui affirme une levée pour l'indiction 10 et non pour une année civile.
Y eut-il des levées exceptionnelles en dehors de ce cycle? Nous n'avons relevé qu'un cas qui peut faire penser que des levées supplémentaires à date extraordinaire ont pu exister; il s'agit d'une loi de Valentinien I datée du 8 septembre 364 où l'empereur indique qu'il a ordonné la levée de l'or et l'argent sur les marchands : « aurum mercatoribus adque argenlum quo erogaiio publica iuvelur, indiximus ... Omnia enim regionům huiusmodi homines, omnium dignitatum hanc virilem iuvandae rei publicae partem sine aliqua privilegii venia iussimus susiinere ... » (CTh XIII, 1, 6).
En cette circonstance, la levée d'or et d'argent doit être rapportée aux levées du même genre qui pèsent sur les autres classes sociales.
Les levées extraordinaires en or et en argent, pesant surtout sur les honorati et les possessores, ont été fréquentes au IVe siècle : Citons entre autres exemples la levée par Constance II en 361 en préparation de la guerre contre Julien : «omnis ordo et professio vexabatur, vesiem armaque exhibens et lormenta, aurum quinetiam et argenlum...» (Ammien Marcelun 21, 6, 6).

De nombreux historiens sont de l'avis que l'Empire Romain continue son existence dans l'Orient après la disparition de l'Empire Romain d'Occident en 476 après J.C.. L'Empire Romain d'Orient également connu sous le nom d'Empire Byzantin dure pendant plus de 1 000 ans et maintient un grand nombre de coutumes et de traditions romaines, même si la culture est influencée par la culture grecque.
En fait, les citoyens de l'Empire Byzantin appellent leur empire « l'Empire Romain » (Βασιλεία Ρωμαίων en grec ancien) ou tout simplement « Rome » (Ρωμανία). L'Empire Byzantin constitue la plus grande union économique et culturelle et également la plus puissante force militaire en Europe. La langue principale est le grec, même si le latin est la langue officielle de l'administration et de l'armée jusqu'au règne de l'empereur Héraclius (règne: 610-641 après J.C.). l'empereur Anastase fait d'importantes réformes du système fiscal comme l'abolition de la taxe de chrysargyre (en grec: χρυσάργυρον) aussi connue sous le nom de collatio lustralis en latin qui est une taxe imposée aux marchands (y compris aux prostituées !) et qui est payée tous les quatre ans avec des sommes d'or et d'argent. Lorsque Anastase 1er meurt, le trésor public possède plus de 150 tonnes d'or...



Chrysargyre — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chrysargyre
Dans de nombreuses sources littéraires le retour de l'année du chrysargyre est ... a été abolie par Anastase I dans tout l'Empire romain d'Orient en l'an 498.

Governare e riformare l'impero al momento della sua ...
books.openedition.org/efr/2791?lang=fr
Par-delà ces années et ces règnes, la période trouve son unité dans la ...... en 498, de l'abolition par Anastase de la taxe professionnelle du chrysargyre ...




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