Ier
JANVIER 2016...
Cette
page concerne l'année 498 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LE
CHRYSARGYRE UN IMPÔT INIQUE,
Le
chrysargyre ou chrysargyron terme dérivé des mots grec arguros,
αργυρος (argent) et chrusos,
χρυσος (or), est un impôt de
l'Empire Romain d'Orient puis de l'Empire Byzantin.
Cette
taxe sur les profits commerciaux instituée par Constantin est
supprimée par l'empereur Anastase Ier en 498.
Compte
tenu de la nature de l'impôt tous ceux qui avaient une fabrique ou
une boutique, qui achetaient des matières premières pour les vendre
ensuite transformées, ou des produits manufacturés pour les livrer
simplement aux consommateurs étaient soumis à l'impôt. Le
chrysargyre est une contribution que doivent payer « les
commerçants et tous ceux qui vivent de la vente, à quelques
exceptions près, en particulier les paysans ou les propriétaires
terriens qui vendent les produits de la terre, les naviculaires
maritimes en Méditerranée, les médecins, les professeurs de
peinture vendant leurs propres œuvres et (dans certaines limites)
les vétérans et les clercs ».
Cependant,
le fermier, lorsqu'il pratique le commerce des blés, n'y échappe
pas et l'ouvrier n'en est affranchi que s'il est au service d'un
maître.
Le
savetier, dans son échoppe, ainsi que le peintre, parce que sa
provision de couleurs se vend sous forme de tableaux, Sont aussi
rançonnés. Puisque le chrysargyre est prélevé sur le revenu de
tout capital autre que celui de l'agriculture, le préteur sur gage,
la prostituée et même parfois les mendiants doivent cet impôt,
donc particulièrement les populations urbaines.
Sa
perception s’appuie sur les collèges corporatifs des divers
métiers, collèges existants ou spécialement créés.
L'origine
de cette taxe reste obscure. Selon Suétone, Caligula a introduit à
Rome des taxes sur le commerce et l'artisanat. Des impôts similaires
sont connus en Égypte et « il est probable que chaque cité a
parmi ses taxes locales quelque impôt du même genre ». Aucun
de ces cas cependant ne peut éclairer la création de l'impôt
prélevé au Bas-Empire.
Selon
Zosime son créateur serait Constantin, mais le témoignage de
l'historien grec du VIe siècle n'est pas totalement fiable.
Les
historiens modernes pensent que le chrysargyre est antérieur à
325-326 puisque Constantin en fait la remise à l'occasion de ses
vicennales, et l'on s'accorde en général à le considérer comme le
créateur de l'impôt.
Selon
Jean-Michel Carrié, «Il ne s'agit donc pas d'une nouveauté aussi
radicale qu'ont pu le faire croire des opposants païens récupérant
à des fins idéologiques l'impopularité bruyante de cet impôt »
car finalement le chrysargire n'est que l'extension aux revenus non
fonciers et aux populations urbaines des pratiques de prélèvement
en métaux précieux qui ont commencé avec les réquisitions
pratiquées sous la Tétrarchie.
D'abord
désigné sous le nom d'aurum negotiatorium (« or du
commerce »), cet impôt prend le nom grec de chrysargyre, parce
qu'il se perçoit en or (χρυσος) ou en argent (αργυρος),
ou celui d'« or lustral », aurum lustrale, lustralis
collatio, functio auraria, parce qu'il est perçu tous les 4 ans.
Dans
de nombreuses sources littéraires le retour de l'année du
chrysargyre est présenté comme une perspective très difficile et
terrible : L'impôt paraît insupportable et sa récurrence
fatidique.
Toutefois
la documentation papyrologique égyptienne laisse plutôt penser à
un prélèvement annuel quoi qu'il en soit au Ve siècle son
prélèvement par fraction annuelle est bien attesté. Outre le
témoignage de Libanios celui de Zosime insiste sur le poids de cet
impôt et lui attribue des conséquences tragiques : Pour
échapper à la flagellation et aux tortures les contribuables
incapables de payer ont vendu ou prostitué leurs enfants, toutefois
le témoignage de Zosime sur Constantin est extrêmement partial et
polémique puisque Zosime, resté fidèle au polythéisme, attribue
au chrétien Constantin les malheurs de son époque et en dresse un
portrait très négatif... Son tableau de villes ruinées et en
déclin n'est pas corroboré par l'archéologie.
CONSTANTIN |
Parmi
les nombreux impôts du Bas-Empire romain, à coup sûr l'un des plus
impopulaires est le chrysargyre. Cet impôt, désigné sous des noms
divers, alimente la caisse des Largesses Sacrées et sa revue
numismatique, 1985, 6P série, XXVII, p. 120-129.
La
destination de l'impôt est prouvée par CTh XIII, 1, 17 et Nov.
Théod. XVIII qui indiquent qu'il est destiné à Vaerarium, terme
qui désigne la caisse des Largesses sacrées et celle de la res
privata par opposition à la caisse du préfet du prétoire.
Cela
est confirmé par Malalas p. 398 B. et par les textes qui disent
qu'il est versé aux trésors, mot qui, dans la terminologie du
Bas-Empire, désigne toujours Vaerarium par opposition à l'area
préfectorale, enfin la loi d'abolition (CJ XI, 1, 1) menace de
sanctions les palatins qui oseront dorénavant réclamé cette taxe
: Or les palatins sont les employés des comtes financiers, le comte
des Largesses sacrées et le comte de la res privata.
La
suppression de cet impôt par Anastase en mai 498 provoque dans tout
l'Orient une joie extraordinaire. Nous n'avons pas l'intention de
traiter ici de cet impôt en général, mais de revenir sur la
périodicité de la levée de l'impôt, à propos de laquelle
continuent de circuler des idées reçues qui ont la vie dure et
qu'il paraît nécessaire de rectifier une nouvelle fois.
L'origine
de cette taxe reste obscure,
Des
taxes sur les artisans, le commerce, les métiers, ont existé avant
le IV siècle : Suétone dit que Caligula en introduisit quelques-
unes à Rome et d'autres sont connues en Égypte, et il est probable
que chaque cité avait parmi ses taxes locales quelque impôt du même
genre. Mais on ne voit pas le passage éventuel entre ces taxes
locales et le chrysargyre du Bas-Empire.
Naturellement,
nous laissons de côté les prétendues mesures prises par Sévère
Alexandre en faveur des marchands de Rome et que certains ont jadis
alléguées pour affirmer que le chrysargyre existe déjà à cette
date.
Le
seul témoignage que nous ayons sur la création du chrysargyre est
celui de Zosime.
La
thèse d'une création antérieure à Sévère Alexandre est en
particulier soutenue avec sérieux par С Lécrivain, L'origine de
l'impôt dit lustralis collatio ou chrysargyre, Mélanges Boissier
(1903), p. 331-334. Il convient néanmoins de prendre avec prudence,
compte tenu de l'aspect polémique adopté par cet historien.
Selon
Zosime, le chrysargyre est créé par Constantin : « C'est lui qui
impose le versement d'or et d'argent à ceux qui, partout dans le
monde, s'adonnent au commerce et à ceux qui, dans les villes,
s'offrent à vendre toutes sortes d'objets, et cela jusqu'aux plus
humbles aussi, sans même permettre aux malheureuses prostituées
d'échapper à cet impôt, si bien que : « Quand approche
l'échéance de la période de 4 ans où il faut que le terme soit
versé, on peut être témoin de pleurs et de lamentations dans toute
la ville et, le terme une fois échu, des coups de fouet et des
tortures infligés aux membres de ceux qui ne peuvent supporter le
poids d'une amende à cause de leur extrême indigence »
Cette
attribution du chrysargyre à Constantin a été violemment contestée
par Évagre qui ne peut admettre qu'un empereur aussi bon chrétien
ait pu imaginer un impôt si exécré, et il accuse Zosime de
calomnie : « Zosime, l'un de ceux qui appartiennent à la
religion maudite et exécrable des païens, dans son ressentiment
contre Constantin parce que, le premier parmi les empereurs, il a a
dopté la croyance des chrétiens,... Rapporte qu'il est le premier à
avoir inventé ce qu'on nomme le chrysargyre et qu'il établit que
cet impôt doit être perçu tous les quatre ans ».
Les
historiens modernes se sont en général ralliés à la thèse
défendue par Seeck, selon laquelle l'impôt du chrysargyre a été
créé en 314 pour célébrer les décennales de Constantin qui
doivent être fêtées peu de temps plus tard. En fait, la thèse de
Seeck repose exclusivement sur l'interprétation de l'inscription de
С Caelius Censorinus {CIL X 3732 = Dessau 1216), qui est dit avoir
été entre 312 et 324 exactor auri et argenti provinciarum III,
selon Seeck, cette charge devait être située entre 312 et 314 car
le personnage est ensuite cornes domini noslri Constantini maximi
augusli, charge qui n'existe plus après 314 selon l'historien
Allemand. En fait, les nouveaux titres de comte (cornes flavialis,
cornes intra palatium) n'apparaissent qu'après 324 et l'on trouve
encore jusqu'à cette date des titres qui sont fort proches de celui
que porte Censorinus, comme cornes dd nn Augusti et Caesarum {CIL X
4752 = Dessau 1223, entre 321 et 324)
D'autre
part, même en admettant la datation donnée par Seeck, cette charge
ne prouve absolument rien en ce qui concerne le chrysargyre, car les
levées d'or et d'argent sont courantes à cette date, et il est
totalement exclu qu'un sénateur comme Censorinus ait pu être chargé
de lever le chrysargyre : Il s'agit ici très certainement d'une
oblatio sénatoriale, soit pour les décennales de Constantin, soit
pour les statues qui lui sont votées après sa victoire sur Maxence.
Le
chrysargyre peut être la combinaison de plusieurs taxes distinctes
(levées d'or et d'argent, taxes de métier, capitation urbaine)
réunies et transformées en versement quadriennal pour les gens des
villes, alors qu'elles restent séparées et annuelles pour les
populations rurales. Nous pensons que le chrysargyre est une création
orientale plutôt qu'occidentale, née durant le règne de Licinius
et de Constantin, Zosime ne retenant que celui-ci, soit par animosité
à son égard, soit parce que le nom de Licinius a été aboli et ne
figure pas dans les sources consultées.
Si
l'on admet dès le départ un cycle quadriennal de levées
(l'exemption octroyée aux vicennales de Constantin prouve qu'il ne
s'agit pas de levées destinées aux anniversaires impériaux,
puisqu'en ce cas elle aurait justement été imposée à cette
occasion), et si l'on note que des levées sont attestées en 326
probablement plutôt que 325 et en 342, on est amené à fixer la
création du chrysargyre en 322, 318 ou 314 (la remise octroyée aux
vicennales exclut en effet une création après que Constantin se
soit emparé de l'Orient et suppose qu'il y a déjà eu au moins une
levée antérieure).
On
peut hésiter entre 314 (approche des décennales de Constantin,
désir de Licinius de récupérer sous une autre forme les sommes
perdues par la suppression de la capitation urbaine en Orient) ou 318
(conséquence de la célébration des vicennales de Licinius qui ont
pu mettre le trésor à sec).
La
plupart des historiens qui ont été amenés à traiter du
chrysargyre affirment, généralement sans discuter cette affirmation
admise comme une évidence, que la taxe est levée tous les 5 ans...
Beaucoup ajoutent qu'elle est destinée à subventionner les
distributions quinquennales des empereurs.
Presque
tous les historiens qui ont écrit sur le chrysargyre le présentent
sous la forme d'une levée tous les 5 ans
Cette
thèse se heurte tout de suite à une grave objection : Comment
concilier une levée quinquennale qui revient à date fixe depuis sa
création avec des célébrations quinquennales qui sont très
fluctuantes, les empereurs n'ayant pas nécessairement le bon goût
de mourir et de céder leur place précisément l'année où est
prévue la levée du chrysargyre ! Et comment faire aux périodes où
règnent en même temps des empereurs proclamés à des dates
variables, et dont les fêtes quinquennales ne tombent pas la même
année Seeck a bien vu le problème, mais il l'a tranché par une
thèse inacceptable :
Partant
des dates où sont émises des lois sur le chrysargyre, il pense que
ces dates correspondent à des années de levées et donc que l'impôt
a été réclamé en 356, 360, 364, 369, 372, 374, 379, 384, 386,
400, 402, 410, 418, il en conclue à des levées liées à chaque
proclamation et revenant ensuite tous les cinq ans. Mais il s’appuie
déjà sur des bases erronées puisqu'il lie par exemple la levée de
356 à des prétendues vicennales de Constance Auguste en 357, celle
de 360 aux quinquennales de Julien, celles de 369 et 374 aux
quinquennales et décennales de Valentinien, celle de 372 aux
quinquennales de Gratien, celle de 384 aux quinquennales de Théodose,
c'est-à-dire en vertu du principe (qui est inexact) que les
quinquennales se célèbrent à la fin de la cinquième année de
règne... Pour en arriver à ce résultat, Seeck doit admettre qu'un
nouveau cycle de levées commence à la proclamation de chaque nouvel
empereur : Ainsi, selon lui, on a levé le chrysargyre en 351
(avènement de Gallus), 353 (Constance), 355 (proclamation de
Julien), 356 (Constance Auguste), 360 (quinquennales de Julien), ou
encore 369, 372, 374 pour les anniversaires respectifs de
Valentinien-Valens et de Gratien.
Karayannopulos
a justement fait remarquer que les textes qui dénoncent la lourdeur
du chrysargyre et le décrivent comme un impôt intolérable ne se
plaignent jamais qu'il revienne trop souvent et de façon inopinée,
mais bien au contraire, soulignent toujours le terrible et fatidique
retour de l'année de paiement tous les quatre ans...
Le
chrysargyre est donc totalement détaché de la célébration des
proclamations et anniversaires impériaux, sauf cas de coïncidence
entre la date de levée et la date d'une célébration quinquennale,
par exemple lors des vicennales de Constantin, et le fait même que
l'empereur en fait alors la remise prouve bien que cet impôt n'était
pas conçu pour permettre les largesses impériales à cette
occasion.
Autre
point sur lequel il convient d'insister : La thèse classique d'un
impôt levé tous les 5 ans est inexacte et contredite par les
textes. En dehors de Libanius, tous les auteurs parlent d'un cycle de
4 ans et non pas de 5 « chaque quatrième année »
(Josué § 31), il convient donc de parler d'une levée quadriennale
et non pas quinquennale d'après notre façon moderne de compter les
dates. Karayannopulos, là encore, a vu la difficulté de concilier
les textes avec la thèse traditionnelle, mais il n'a pas osé
rectifier l'erreur de ses devanciers et s'est contenté d'émettre
une solution destinée à concilier les deux versions, affirmant que
le chrysargyre porte sur une période de cinq ans mais qu'il était
perçu la quatrième année de ce cycle. On sait
qu'exceptionnellement Constantin fête deux fois ses vicennales, à
Nicomédie et Rome en 325 et 326, et la levée peut donc se placer
durant l'une ou l'autre année.
— 342
: dans une lettre datée du 28 janvier, le gouverneur d'Augustamnica
Flavius Julius Ausonius ordonne aux décurions d'Oxyrhynchos de
procéder à la levée du chrysargyre sur les seuls commerçants dont
ils lui ont transmis la liste, sans s'en prendre aux autres habitants
qui ne font pas de commerce (P. Oxy. 3577) ;
— 381/383
: lettre de Grégoire de Nazianze aux décurions de la cité, leur
reprochant d'avoir imposé le chrysargyre à un diacre {Ep. 98). La
levée se situe donc à l'époque où Grégoire occupe le siège de
Nazianze, entre l'été 381 et l'été 383;
— 386
: les commerçants et artisans d'Antioche sont contraints par
Tisamène à repeindre leurs boutiques alors qu'ils viennent de payer
un lourd impôt,
la
procédure de versements échelonnés pour le paiement du chrysargyre
est admise en Orient en 410 (CTh XIII, 1, 20).
— 390/391
: reçoit de versement pour le chrysargyre de la quatrième indiction
(PSI 884) ;
— 398/399
: Arcadius ordonne de régler au plus vite les conflits nés à
Constantinople entre clercs et commerçants sur la levée du
chrysargyre (CTh XIII, 1, 16), la loi semble indiquer une levée
récente.
— 446/447
: Valentinien III ordonne de lever le chrysargyre sur les marchands
qui ont fui les villes pour s'installer dans la campagne (loi datée
du 25 avril 447 : Nov. Val XXIV).
Il
convient par contre d'écarter certains textes douteux : par exemple
PSI 1265 indique une levée du chrysargyre pour une dixième
indiction qui est sans doute 426/427, mais à une époque où le
paiement peut être mensualisé. De même faut-il écarter la lettre
88 de Basile de Césarée : dom Maran, dans l'édition des
Bénédictins reprise par la suite dans la Patrologie, date la lettre
de 372, mais en faisant une double erreur sur la levée (où il voit
l'or comparatice au lieu du chrysargyre) et le destinataire (qu'il
prétend identifier au gouverneur Elias alors qu'elle est envoyée «à
un apaitète»), en réalité, la lettre ne comprend aucun autre
élément de datation que la durée de l'épiscopat de Basile
(370-378).
Enfin,
il en est de même pour le discours 46 de Libanius, contre Florentius
: Ce discours est postérieur à l'affaire des Statues à laquelle il
fait allusion, mais la date assignée par la PLRE au gouvernement de
Florentius, 392/393, ne repose que sur le fait que Proculus est
vivement attaqué par Libanius et les auteurs pensent que Libanius
n'a pu se livrer à de telles attaques qu'après la chute de Proculus
en été 392.
Mais
cette hypothèse est contestable : On trouve de très violentes
attaques contre Proculus dans les discours 26-27 ainsi que dans
l'Autobiographie, et aucun de ces textes ne mentionne la chute et la
punition de Proculus dont Libanius n'aurait pas manqué de tirer
argument s'il avait rédigé ces écrits après 392. Il convient sans
doute d'avancer ces textes soit avant la réconciliation survenue en
388 quand Proculus devient préfet de la ville (réconciliation sans
doute de pure forme et qui explique que Proculus s'oppose à l'entrée
au Sénat des candidats soutenus par Libanius), soit après le début
de 391 quand Libanius semble être à nouveau brouillé avec Proculus
à cause de son refus d'admettre Thalassius au Sénat de
Constantinople.
La
suppression de cet impôt édictée en mai, conclut que sa levée de
l'impôt n'est pas encore commencée à cette date, et sans doute que
le chrysargyre est levé durant le courant de l'indiction qui
commence en septembre : Cette hypothèse est confirmée par le fait
que la lettre du gouverneur d'Augustamnica à la fin de janvier 342
montre que la levée n'est pas encore commencée à cette date et par
le papyrus de 391 qui affirme une levée pour l'indiction 10 et non
pour une année civile.
Y
eut-il des levées exceptionnelles en dehors de ce cycle? Nous
n'avons relevé qu'un cas qui peut faire penser que des levées
supplémentaires à date extraordinaire ont pu exister; il s'agit
d'une loi de Valentinien I datée du 8 septembre 364 où l'empereur
indique qu'il a ordonné la levée de l'or et l'argent sur les
marchands : « aurum mercatoribus adque argenlum quo erogaiio
publica iuvelur, indiximus ... Omnia enim regionům huiusmodi
homines, omnium dignitatum hanc virilem iuvandae rei publicae partem
sine aliqua privilegii venia iussimus susiinere ... » (CTh XIII, 1,
6).
En
cette circonstance, la levée d'or et d'argent doit être rapportée
aux levées du même genre qui pèsent sur les autres classes
sociales.
Les
levées extraordinaires en or et en argent, pesant surtout sur les
honorati et les possessores, ont été fréquentes au IVe siècle :
Citons entre autres exemples la levée par Constance II en 361 en
préparation de la guerre contre Julien : «omnis ordo et professio
vexabatur, vesiem armaque exhibens et lormenta, aurum quinetiam et
argenlum...» (Ammien Marcelun 21, 6, 6).
De
nombreux historiens sont de l'avis que l'Empire Romain continue son
existence dans l'Orient après la disparition de l'Empire Romain
d'Occident en 476 après J.C.. L'Empire Romain d'Orient également
connu sous le nom d'Empire Byzantin dure pendant plus de 1 000 ans et
maintient un grand nombre de coutumes et de traditions romaines, même
si la culture est influencée par la culture grecque.
En
fait, les citoyens de l'Empire Byzantin appellent leur empire
« l'Empire Romain » (Βασιλεία Ρωμαίων en
grec ancien) ou tout simplement « Rome » (Ρωμανία).
L'Empire Byzantin constitue la plus grande union économique et
culturelle et également la plus puissante force militaire en Europe.
La langue principale est le grec, même si le latin est la langue
officielle de l'administration et de l'armée jusqu'au règne de
l'empereur Héraclius (règne: 610-641 après J.C.). l'empereur
Anastase fait d'importantes réformes du système fiscal comme
l'abolition de la taxe de chrysargyre (en grec: χρυσάργυρον)
aussi connue sous le nom de collatio lustralis en latin qui est une
taxe imposée aux marchands (y compris aux prostituées !) et qui est
payée tous les quatre ans avec des sommes d'or et d'argent. Lorsque
Anastase 1er meurt, le trésor public possède plus de 150 tonnes
d'or...
Chrysargyre
— Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chrysargyre
Dans
de nombreuses sources littéraires le retour de l'année du
chrysargyre est ... a été abolie par Anastase I dans tout l'Empire
romain d'Orient en l'an 498.
Governare
e riformare l'impero al momento della sua ...
books.openedition.org/efr/2791?lang=fr
Par-delà
ces années et ces règnes, la période trouve son unité dans la
...... en 498, de l'abolition par Anastase de la taxe professionnelle
du chrysargyre ...
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