31 DÉCEMBRE 2015...
Cette
page concerne l'année 499 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
CONSTITUTION
PROGRESSIVE D'UNE CHINE UNIE
Xiaowendi
(孝文帝,
xiàowén dì, « empereur Xiaowen »),
empereur des Wei du Nord (471-499), également appelé pour cette
raison Bei Wei xiaowendi ((北)魏孝文帝),
né Tuoba Hong (拓拔宏),
plus tard Yuan Hong (元宏)
face à l'immigration provenant du Nord à cette époque, fait
plusieurs réformes pour conserver la prédominance de la culture des
Han.
Il
interdit les mœurs du peuple Xianbei (vêtements, langue, noms de
famille) et encourage la sinisation dans plusieurs domaines, il
favorise les mariages inter-ethniques.
Il
fait construire, en 495, le monastère Shaolin pour l'Indien Batuo
qui prêche le bouddhisme theravada depuis déjà 30 ans en Chine.
Le
« Livre des Wei » de Wei Shou (魏收,
wèi shōu couvrant l'histoire des Wei, se
base sur les noms donnés sous cet empereur aux différents
protagonistes.
Les Wei du Nord ou Bei Wei (北魏) sont une dynastie des périodes des Seize Royaumes (316-439) et des Dynasties du Nord et du Sud (420-589), qui règne en Chine du Nord de 386 à 534.
Elle
est fondée par un peuple Turc, les Tabghatch, appelés encore Tuoba
en pinyin, qui font eux-mêmes partie du peuple appelé Xianbei par
les sources Chinoises médiévales, comprenant également d'autres
groupes (comme les Murong), au départ le nord du Shanxi actuel, ils
réunifient toute la Chine du Nord en 439.
Ils
luttent également avec les Ruanruan. La dynastie Wei a d'abord sa
capitale à Pingcheng (Datong) puis, à partir de 494, à Luoyang.
Progressivement, elle se sinise et adopte le bouddhisme.
En
523, éclate une guerre civile entre l'aristocratie sinisée et les
Tabghatch fidèles à la culture des steppes.
En
conséquence, la dynastie éclate en deux branches en 534 :
Les
Wei de l'Ouest (Xi Wei), représentant les Turcs sinisés, en Chine
du Nord-Ouest (trois empereurs)
Les
premières traces des Tuoba dans les sources chinoises remontent au
milieu du IIIe siècle dans la région des monts Xing'an, dans
l'actuel nord-est de la Chine (Mongolie Intérieure et Heilongjiang),
à proximité des autres groupes composant la vaste nébuleuse des
Xianbei. Leur chef, Tuoba Liwei (v. 220-277) s'établit dans la cité
de Shengle en 258. C'est là que les Tuoba forment un embryon d’État,
reconnu par l'empereur des Jin occidentaux en 315, qui octroie au
chef Tuoba le titre de « Prince de Dai ».
L’État
de Dai poursuit son existence sous le règne de Tuoba Shiyiqian
(338-376) durant les débuts de l'époque des Seize Royaumes qui
succède à celle des Jin occidentaux, ère marquée par une forte
instabilité politique et des conflits militaires récurrents entre
généraux issus pour la plupart des peuples venus du Nord.
En
376, il est vaincu et annexé par Fú Jiān, le souverain des Qin
antérieurs. Mais ce dernier s'effondre dès 383, permettant à Tuoba
Gui (383-409) de recouvrer l'indépendance pour son peuple. Il fonde
alors la dynastie des Wei du Nord, et s'émancipe de la tutelle que
tentent d'exercer sur lui les souverains d'un autre groupe issu des
Xianbei, les Murong des Yan postérieurs, avant de les défaire et
d'annexer leur royaume dans les années 390.
Il
établit sa capitale à Pingcheng (aujourd'hui Datong dans le Shanxi)
vers 398-399.
Dans
les années 450-451, Tuoba Tao lance ses troupes vers le Sud, et
réussit à investir la vallée de la Huai qui est ravagée, mais bat
ensuite en retraite.
Zong
Ai met sur le trône un autre prince, Tuoba Yu, qu'il fait rapidement
exécuter, avant d'être mis à mort par des hauts dignitaires du
royaume qui installent Tuoba Jun (Wenchengdi, 452-465) au pouvoir.
En
465 monte sur le trône Tuoba Hong (Xianwendi, 465-471). Alors âgé
de 11 ans, la régence est assurée par sa belle-mère l'impératrice
douairière Feng, avant qu'il ne prenne lui-même les rênes du
pouvoir.
Personnalité
atypique attiré par les études savantes, il choisit en 471 de
laisser le pouvoir, ( un empereur retiré), et laisse le trône à
son fils lui aussi appelé Tuoba Hong (Xiaowendi, 471-499).
L'empereur
retiré continue pourtant à participer aux décisions majeures, mais
l'influence de sa belle-mère Feng reste forte, et il est en conflit
avec elle depuis qu'il a décidé la mise à mort de son amant...
C'est à l'instigation de celle-ci qu'il est assassiné en 476, lui
permettant de devenir une seconde fois régente de l'empire.
Dirigeante
capable et active tout autant qu'autoritaire, Feng poursuit la
consolidation des structures de l'empire des Wei, entamant une série
d'importantes réformes auxquelles Xiaowendi (avec qui elle n'est
semble-t-il jamais entré en conflit) est progressivement associé à
partir de 483, puis seul à partir de 490 quand elle décède.
Par
la suite les mesures prennent pour vocation la transformation de la
dynastie des Wei en véritable État « Chinois », à
l'encontre de son héritage « barbare ». Les plus
importantes mesures prises entre 480 et 499, date du décès de
Xiaowendi, sont les suivantes :
480 :
Abolition du culte indigène (suppression de 1 200 sanctuaires) et
institution du culte impérial chinois (mingtang et taimiao).
483 :
Interdiction du mariage entre familles de même nom, ce qui revient à
favoriser les mariages mixtes (Chinois-Xianbei).
485 :
Réforme agraire.
486 :
Institution du recensement de la population à l'aide d'une
administration locale créée à cet effet.
486-489 :
Adoption du régime Chinois, des robes, des voitures d'apparat, etc.
489 :
Culte de Confucius.
491 :
Délibération du nouveau Code pénal, promulgué en 492.
494 :
Transfert de la capitale de l'extrême nord du Shanxi (résidence des
Wei depuis 396) à Luoyang, ancienne capitale des Han (entr'autres),
en pays proprement Chinois dans la plaine centrale, interdiction des
costumes barbares.
495 :
Interdiction de la langue barbare (xianbei) à la cour sous peine de
dégradation.
496 :
Adoption de noms de famille Chinois (par exemple la maison royale
Tuoba s'appelle désormais Yuan).
Ces
mesures lourdes sont vues par une partie de l'élite Xianbei
traditionaliste comme un reniement de leur identité, et suscitent un
mécontentement important. Cela se renforce dans les premières
années du VIe siècle qui voient leurs effets se manifester de
plus en plus clairement, se traduisant en particulier par une coupure
grandissante entre les généraux et les troupes établies dans les
garnisons de la frontière Nord de l'empire, région qu'ils
considèrent comme leur foyer, et les élites Xianbei sinisées et
leurs alliés Chinois établis à Luoyang.
L'incompréhension
croissante entre les deux se transforme peu à peu en tensions, et
l'explosion se produit en 523 à la suite d'une crise autour de
l'approvisionnement des garnisons du Nord, qui se soulèvent :
La
stabilité remarquable qui a permis aux Wei du Nord de faire de leur
empire un des plus puissants depuis la chute des Han s'effondre
alors.
Certes
la révolte des Six garnisons est matée dès 525, avec l'appui des
Ruanruan, contre lesquels elles ont défendu l'empire pendant
plusieurs décennies. Mais en 528 la cour tombe à son tour dans les
troubles, avec l'assassinat de l'empereur Xiaomingdi à l'instigation
de l'impératrice douairière Hu, qui place sur le trône un empereur
fantoche, Yuan Zhao.
Cela
entraîne le soulèvement d'Erzhou Rong, un général d'ethnie Qifu,
qui prend Luoyang, tue l'empereur et l'impératrice douairière puis
massacre une grande partie de l'aristocratie de la capitale.
Quand
environ 100 000 sujets d'Erzhu Zhao demandent à quitter son
royaume frappé par la disette, ils sont accueillis dans le Hebei par
Gao Huan, le préfet de Jinzhou, qui voit en eux un moyen de
renforcer sa position alors que l'influence de la cour des Wei est en
pleine décrépitude... Il constitue une armée avec laquelle il
défait le clan des Erzhu, et intègre leur domaine au sien.
L'empereur
Xiaowudi s'enfuit alors (en 532) à Chang'an, dans l'Est de l'empire
et hors de portée de Gao Huan, mais se retrouve placé sous la
tutelle d'un autre général, Yuwen Tai, d'origine Xiongnu mais dont
la famille est depuis longtemps au service des Tuoba.
L'empire
des Wei du Nord est alors divisé en deux entités, connues sous le
nom de Wei de l'Est et Wei de l'Ouest. Si le premier est en principe
plus puissant que le second par le fait qu'il domine des régions
plus riches et plus peuplées, le sort des armes ne lui est pourtant
pas favorable : en 537, Gao Huan essuie une lourde défaite
quand il tente de soumettre l'Ouest.
Ce
n'est pourtant pas le lignage de Yuwen Tai qui profite de ses succès,
car après sa mort en 578 son empire tombe sous la coupe d'un de ses
principaux généraux, Yang Jian, qui fonde en 581 la dynastie Sui
puis réunifie la Chine en 589 quand ses troupe soumettent le Sud
(alors dominé par la dynastie Chen).
Les
Wei du Nord mettent en place à partir des années 470 une politique
de dotation des monastères bouddhistes en terres et en hommes (serfs
et esclaves pris parmi les condamnés ou les prisonniers de guerre)
sur des terres laissées en friche, souvent sur les terroirs les plus
secs où seul le millet pousse convenablement. Il est attendu que les
produits de ces domaines puissent notamment être employés en
période de famine, suivant l'idéal de charité bouddhiste qui doit
alors se substituer aux mesures de protection traditionnellement
dévolues aux États.
En
485-486, période des grandes réformes de l'empereur Xiaowendi, est
initiée la politique des « champs égalitaires »
(juntian) : Les domaines étatiques ont à charge de payer en
échange des taxes au gouvernement, sous peine de se voir confisquer
les terres qui restent la propriété de l’État. Le but de cette
mesure est sans doute la mise en culture de nouvelles terres, et
peut-être aussi de lutter contre la concentration des terres au
profit des aristocrates.
Bien
que reprise avec quelques modifications par les royaumes postérieurs,
jusqu'aux Tang, elle n'a sans doute jamais été appliquée à grande
échelle.
Luoyang
est une fondation artificielle, l'exemple le plus manifeste de la
fonction essentiellement politique des villes-capitales du Nord
durant l'époque de division.
De
puissantes murailles sont érigées, protégées par des bastions en
certains endroits, ainsi que par de véritables citadelles au
nord-ouest, servant peut-être de résidences surveillées pour les
empereurs déposés. La zone centrale, défendue par ses propres
murailles, comprend de manière classique plusieurs palais, les
secteurs administratifs, les résidences de la famille impériale
ainsi que des temples.
La
ville extérieure, s'étendant surtout à l'ouest et à l'est de la
partie centrale en raison de la présence d'une rivière au sud et de
collines au nord, dispose elle aussi de murailles, et occupe un très
vaste espace puisqu'elle comprend 220 quartiers, ainsi que deux
grands marchés, qui donnent une coloration cosmopolite à la cité...
Peuplée par les habitants déplacés depuis Pingcheng et de
plusieurs villes provinciales, elle est dominée dans sa vie comme
dans son paysage par le secteur impérial et administratif, qui
dirige de nombreux ateliers publics, occupant des quartiers
spécifiques et travaillant pour les besoins du royaume et de ses
élites (fonderies, ateliers de tissage, de céramique, de travail du
bois, de production d'alcool, orfèvrerie, etc.).
Les
aristocrates habitent de vastes résidences, signalées par leurs
grandes portes, et disposant de plus en plus de jardins que goûtent
particulièrement les élites de l'époque.
La
pléthore de monastères bouddhistes qui y ont été érigés est
l'autre grande caractéristique du paysage de cette capitale, dont la
« Description des monastères bouddhistes de Luoyang » a
laissé une longue description. Les grandes fêtes bouddhistes sont
des événements majeurs de la vie de cette cité. Le secteur
impérial, l'aristocratie et les monastères tirent leurs revenus de
domaines situés autour de la capitale et travaillés par des
dépendants et esclaves qui ont été eux aussi implantés de force
au moment de la refondation de la capitale, confirmant l'aspect
artificiel de celle-ci, entièrement lié à la volonté du
gouvernement.
Le
nouvel empereur Gaodi utilise intensément les clercs pour contrôler
l'action des princes et de l'administration locale. Il suit aussi les
méthodes des derniers empereurs Song pour éliminer ses rivaux
potentiels. Un autre problème récurrent des empereurs de Chine
vient du fait que les paysans libres, loués à des propriétaires ne
paient plus d'impôts, ni de droits, ni ne font la corvée,
puisqu'ils ne possèdent pas leur terres.
Et
pour les dynasties du Sud, une grande partie de la noblesse est
exonérée d'impôt pour qu'un gouvernement d'immigrants du Nord soit
politiquement accepté par la noblesse du Sud.
Pour
échapper à l'impôt de nombreux immigrants du Nord ont triché et
se sont faits enregistrer comme étant du Sud, au début des Jin de
l'Est.
Gaodi
effectue un examen minutieux des registres pour augmenter le nombre
des assujettis à l'impôt. Pendant cette campagne de vérification,
des gens du Nord sont démasqués et doivent choisir, soit retourner
au Nord, soit être déclassés en ménage payant l'impôt.
Certains
propriétaires fonciers du Nord se rebellent. La plus sérieuse
rébellion est celle de Tang Yuzhi, dans la région actuelle de
Suzhou, qui devient empereur de Wu...
Les
successeurs de Gaodi répètent les mêmes comportements que les
derniers empereurs de la dynastie Song. La capitale est toujours
Jiankang. C'est un cousin éloigné de cette dynastie nommé Xiao Yan
qui prend la capitale en 502, élimine le dernier empereur de la
dynastie Qi, Xia Baorong qui a la réputation d'être violent et
frivole.
En
493, une armée forte de 300 000 hommes quitte Pingcheng, capitale
des Wei du Nord (386-534), l’actuelle Datong, pour Luoyang.
Tuoba
Hong (un Tagbhatch), 26 ans, qui règne alors seulement sur la Chine
du Nord, est son commandant suprême. Tuoba Hong, alias Xiaowendi
(471-499), est l’empereur des Wei du Nord.
Ce
qui différencie cette armée, c’est qu’elle regroupe non
seulement des officiers et des soldats, mais encore des
fonctionnaires et dignitaires de la cour impériale de cette
dynastie. Si on compare Xiaowendi avec d’autres empereurs, ce
personnage historique jouit d’une grande réputation grâce à son
statut particulier et à ses exploits qui l’ont immortalisé en
Chine.
Un
mois après son départ, cette puissante armée, qui a connu maintes
vicissitudes en cours d’expédition, entre à Luoyang, province du
Henan, en bravant la pluie.
Bien
qu’elle soit hors d’haleine, l’armée est obligée d’exécuter
l’ordre d’avancer vers la zone de guerre. Face
à cet ordre soudain, la colère de l’armée
gronde les fonctionnaires et dignitaires, extrêmement fatigués, se
prosternent les uns après les autres devant le cheval de Xiaowendi
pour lui déconseiller de poursuivre cette expédition.
Les
larmes aux yeux, un noble Xianbei, tribu proto-Mongole de la Sibérie
Orientale appartenant au groupe Toungouse, raconte la leçon
historique qu’a durement apprise et payée du sang de victimes
l’ancienne armée mise en déroute dans la région riveraine de la
rivière Huaihe.
Xiaowendi
n’en tient pas compte, car il veut profiter de cette conjoncture
favorable et prévisible pour réaliser son plan de transfert de la
capitale. Ainsi, simulant la déraison, il dit : « Notre
expédition du Sud a mobilisé tant de monde que nous devons en avoir
pour notre peine. D’après votre opinion, si nous cessons
l’expédition du Sud, nous pourrons transférer notre capitale de
Pingcheng à Luoyang.
Dans
ce contexte, vous devez prendre position pour une des deux
propositions. Ceux qui sont pour le transfert de la capitale se
rangent du côté gauche et ceux qui sont contre, du côté droit. »
Né
en 467 à la cour impériale de Pingcheng, Xiaowendi est institué
prince héritier de l’empereur à l’âge de trois ans. Il monte
sur le trône à l’âge de cinq ans avec l’aide de l’impératrice
douairière Wenming. En s’appuyant sur son intelligence et sa
sagesse, il accède graduellement aux fonctions d’empereur,
diligent, franc et droit, c’est aussi un homme de grand
talent et un stratège.
En
490, l’impératrice douairière Wenming meurt. Xiaowendi, alors âgé
de 23 ans, commence à gouverner son État. Pour déployer ses
talents et ses nobles aspirations politiques, il commence à préparer
son projet de transférer la capitale.
Il
est bien dommage que l’empereur Xiaowendi n’ait pas réussi à
unifier la Chine avant sa mort en 499, à l’âge de 33 ans.
La
dynastie des Wei du Nord durera 148 ans. C’est une dynastie qui a
une grande influence dans l’histoire de la Chine. Sa contribution
consiste à avoir agrandi la nation Chinoise et à avoir jeté une
base solide pour l’unification de l’ensemble de la Chine que
réalisera la dynastie des Sui (581-618) et la prospérité de la
dynastie des Tang (618-907).
Monnaies
des Wei du Nord (386-534) - Transasiart
www.transasiart.com/Numismatique/numismatique.../ncnimpnbcbw.htm
Monnaies
chinoises des Wei du Nord de l'époque des Dynasties du Sud et ...
est déplacée à Luoyang par l'empereur Xiaowendi 孝文帝
(471-499).
... Son successeur, Xuanwudi 宣武帝
(499-515)
fit fondre des wuzhu 五銖
dans
la 3e année de ...
Qui
était Xiaowendi, empereur des Wei du Nord?
www.chinatoday.com.cn/lachine/2004/0405/10.htm
Tuoba
Hong, alias Xiaowendi (471-499), était l'empereur des Wei du Nord.
... Depuis des années, avec les expéditions du Sud, les officiels
civils et militaires ...
Xiaowendi
(Wei du Nord) - Unionpédia
fr.unionpedia.org/i/Xiaowendi_(Wei_du_Nord)
Xiaowendi,
empereur des Wei du Nord (471-499), également appelé pour cette ...
Années 470 | Années 480 | Années 490 | Années 500 | Années 510
490 | 491 ...
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