Cette
page concerne l'année 492 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
RAISONS
ET DÉCISIONS DIFFICILES DE FÉLIX III.
FELIX III |
Il
arrive sur le trône de Pierre avec l'appui évident du roi des
Hérules, Odoacre, mais la forte personnalité du pape parvient
rapidement à faire oublier ce soutien embarrassant.
En
488 Félix III est confronté à l'invasion de l'Italie par Théodoric
le Grand et à la chute de son ancien protecteur.
En
Afrique les Vandales, ariens, déclenchent une violente persécution
contre les catholiques.
Mais
c'est la rupture avec Constantinople qui occupe surtout son
pontificat. En effet l'empereur Zénon, sous l'influence du
patriarche de Constantinople Acace, a tenté d'apaiser le conflit
monophysite en publiant un texte, l'Henotikon (ou « acte
d'union »), supposé trouver un compromis entre monophysisme et
orthodoxie. Mais Félix III y décèle une trop forte influence du
monophysisme et lance l'anathème (484) contre Acace (contre
l'empereur cela comportait sans doute plus de risque). Le patriarche
réagit en rayant le nom de l'évêque de Rome des diptyques
liturgiques, ce qui revient à l'excommunier...
Cette
rupture va durer jusqu'au règne de Justin Ier en 519, soit 35 ans
de schisme. Félix III parvient cependant, avec l'aide de Zénon qui
signe une trêve avec les Vandales, à mettre un terme aux
persécutions contre les catholiques Africains. Il se trouve alors
confronté au problème des catholiques devenus ariens sous les
persécutions de Genséric et de son fils Hunéric et qui souhaitent
redevenir catholiques.
Ceux
qui sont restés fermes dans leur croyance sous la persécution
refusent ce retour et Félix III doit envoyer une lettre aux évêques
d'Afrique exposant sous quelles conditions ils peuvent recevoir dans
l'Église ces « brebis égarées ».
Félix
III meurt à Rome le 25 février 492. Il est considéré comme saint
par l'Église catholique romaine, qui le fête le 1er mars. Ses
reliques se trouvent dans la Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs à
Rome.
Saint Grégoire le Grand, qui est de la même famille patricienne des Anicii, rappelle ce fait en ces termes dans une homélie prononcée devant le peuple Romain à la basilique de Saint-Clément :
« Mon père avait 3 sœurs, Tharsilla, Gordiana et Amiliana, qui, éprises d'une même ardeur de perfection, se sont consacrées le même jour au Seigneur, ont pris le voile des vierges et ont vécu ensemble dans leur maison, observant les règles monastiques.
Une
nuit, dans une vision, mon quatrisaïeul le pontife Félix, qui m'a
précédé sur ce siège de Rome apparaît, et découvrant à ses
regards les magnifiques splendeurs du royaume des cieux, et dit :
« Ma fille, l'heure est venue où je dois t'introduire dans ce
séjour de la gloire éternelle ».
Quelque temps après, Tharsilla est prise d'une maladie soudaine, et bientôt on comprend qu'elle va mourir. Selon la coutume dans les familles nobles, une foule considérable remplit la demeure pour assister la malade et consoler ses proches... Ma mère se trouvant au chevet de la mourante, la voit tout à coup lever les yeux au ciel, comme dans une extase, puis, en se tournant vers les assistants, elle dit :
Quelque temps après, Tharsilla est prise d'une maladie soudaine, et bientôt on comprend qu'elle va mourir. Selon la coutume dans les familles nobles, une foule considérable remplit la demeure pour assister la malade et consoler ses proches... Ma mère se trouvant au chevet de la mourante, la voit tout à coup lever les yeux au ciel, comme dans une extase, puis, en se tournant vers les assistants, elle dit :
« Retirez-vous,
retirez-vous, Jésus vient à moi ! »
A
ces mots, cette âme sainte se dégage des liens du corps, un parfum
céleste se répand dans l'appartement, comme si l'auteur de toute
suavité qui vient d'apparaître à son humble servante a voulu
laisser à tous cette marque de sa présence. »...
Le début du pontificat de Saint Félix coïncide avec la nouvelle apportée à Rome du rétablissement de l'hérétique Pierre Monge sur le siège épiscopal d'Alexandrie, par l'influence d'Acace, archevêque de Constantinople.
Le début du pontificat de Saint Félix coïncide avec la nouvelle apportée à Rome du rétablissement de l'hérétique Pierre Monge sur le siège épiscopal d'Alexandrie, par l'influence d'Acace, archevêque de Constantinople.
Le
vénérable Félix cite Acace à son tribunal et dépose Pierre
Monge. Il fait partir pour Constantinople les deux évêques Misenus
et Vital, les chargeant de notifier la sentence.
Mais
ces légats sont circonvenus par les intrigues des 2 prélats
schismatiques. Ils se laissent corrompre, moyennant une somme
d'argent, et n'exécutent pas les ordres du Saint-Siège.
A
leur retour en Italie, Félix réunit un synode où ils sont
convaincus de simonie et excommuniés. Après la déposition des
légats, les Pères du concile prononcent de nouveau la déposition
solennelle de Pierre Monge.
Le
Pape ne veut pas sévir contre Acace dont les derniers événements
lui ont fait connaître la mauvaise foi. Cependant, comme il ne
daigne pas même répondre aux lettres paternelles du souverain
Pontife et qu'il continue à demeurer en communion avec Pierre Monge,
Félix III est obligé de le ranger parmi les hérétiques et de le
séparer de la communion catholique.
Pour porter ce décret à Constantinople, le Pape fait choix du prêtre Tutus. Il lui remet de plus 2 lettres, l'une pour l'empereur Zénon, l'autre pour le clergé et le peuple de Constantinople cette dernière est destinée à réparer le scandale donné publiquement par ses précédents légats.
Pour porter ce décret à Constantinople, le Pape fait choix du prêtre Tutus. Il lui remet de plus 2 lettres, l'une pour l'empereur Zénon, l'autre pour le clergé et le peuple de Constantinople cette dernière est destinée à réparer le scandale donné publiquement par ses précédents légats.
Acace
refuse obstinément de recevoir le décret du Pape pour pouvoir
prétexter de son ignorance d'une sentence qui l'excommunie... Un
moine du couvent où le légat a trouvé refuge est assez hardi pour
attacher le décret à son manteau pontifical, un dimanche qu'il
entre dans la basilique pour y célébrer.
Cet
acte de courage attire la vengeance d'Acace sur tous les moines de
Constantinople, certains d'entre eux sont égorgés par ses affidés.
C'est
ainsi qu'Acace a le triste honneur de commencer la séparation entre
Rome et Constantinople.
Ce
premier schisme a duré 35 ans (484-519)... Qui peut dire toutes les
violences, toutes les persécutions, toutes les cruautés des
Eutychiens triomphants contre les catholiques ? 3 intrus, 3 apostats
occupent les 3 grands sièges d'Orient :
Pierre
le Foulon à Antioche
Pierre
Monge à Alexandrie
Acace
à Constantinople tout puissants à la cour de Zénon et unis dans
leur révolte contre le Saint-Siège, ils pensent avoir triomphé et
regarder l'eutychianisme implanté pour jamais en Orient.
Mais
Dieu va confondre leurs orgueilleuses pensées :
Pierre
le Foulon meurt le premier en 488, Acace le suit au tombeau quelques
mois après il expire chargé de la malédiction de Dieu et des
hommes. Quant à Zénon, qui n'a pas eu le courage de se montrer ce
qu'il est au fond, un prince vraiment catholique, il est enterré
tout vif par sa propre femme et meurt dans son tombeau de faim et de
rage.
Félix ne se contente pas de donner des soins tendres et bienveillants aux intérêts de l’Église d'Orient il se tourne avec compassion vers cette malheureuse Église d'Afrique foulée aux pieds par les Vandales.
Félix ne se contente pas de donner des soins tendres et bienveillants aux intérêts de l’Église d'Orient il se tourne avec compassion vers cette malheureuse Église d'Afrique foulée aux pieds par les Vandales.
Il
écrit à l'empereur pour qu'il intervienne auprès de Hunéric, leur
roi, pour l'engager à cesser ses cruautés envers les catholiques.
Ce roi persécuteur vit de courtes années, et Gondamond, son
successeur, rend la paix à l’Église... Ceux qui sont tombés dans
l'hérésie pendant la persécution demandent à rentrer en grâce,
Félix III règle les conditions de leur pénitence et rétablit les
anciens Canons.
Dans le domaine politique, le pontificat de Saint Félix III est marqué par l'invasion de Théodoric, roi des Ostrogoths, en Italie, et l'expulsion d'Odoacre, roi des Hérules. Les habitants des provinces et des villes, horriblement pressurés par les barbares, n'ont d'autres ressources que la charité des évêques. L’Église ne faillit pas à sa mission. Saint Félix meurt pendant cette lutte qui amène une domination arienne en Italie (492).
D'un caractère énergique, prudent et modéré, il sait, au milieu des difficultés de l'Orient agité par l'hérésie, et de l'Occident déchiré par des guerres sanglantes, maintenir l'autorité du Siège apostolique, et la faire respecter malgré les intrigues, et les défections. Le talent, la capacité, la vertu qu'il déploie sur le trône, lui valent les honneurs de la canonisation. Il est inhumé dans la basilique du bienheureux Paul, apôtre.
Dans le domaine politique, le pontificat de Saint Félix III est marqué par l'invasion de Théodoric, roi des Ostrogoths, en Italie, et l'expulsion d'Odoacre, roi des Hérules. Les habitants des provinces et des villes, horriblement pressurés par les barbares, n'ont d'autres ressources que la charité des évêques. L’Église ne faillit pas à sa mission. Saint Félix meurt pendant cette lutte qui amène une domination arienne en Italie (492).
D'un caractère énergique, prudent et modéré, il sait, au milieu des difficultés de l'Orient agité par l'hérésie, et de l'Occident déchiré par des guerres sanglantes, maintenir l'autorité du Siège apostolique, et la faire respecter malgré les intrigues, et les défections. Le talent, la capacité, la vertu qu'il déploie sur le trône, lui valent les honneurs de la canonisation. Il est inhumé dans la basilique du bienheureux Paul, apôtre.
Il
établit que les églises doivent être consacrées par les évêques
seulement.
Il défend de rebaptisé ceux qui l'ont été une première fois.
Il construit la basilique Saint-Agapet, près de celle de Saint-Laurent.
Le premier, il donne aux empereurs le nom de Fils.
Il défend de rebaptisé ceux qui l'ont été une première fois.
Il construit la basilique Saint-Agapet, près de celle de Saint-Laurent.
Le premier, il donne aux empereurs le nom de Fils.
Le
premier encore, il emploie comme date l'indiction, c'est-à-dire une
manière de compter par périodes de 15 années, à partir de l'an
312 de Jésus-Christ, époque de la conversion de Constantin.
Sous son pontificat Saint Barnabé apôtre, apparaît à Anthème, évêque de Salamine, en Chypre, tenant en main l’Évangile de Saint Matthieu, cette révélation se renouvelle 3 fois et le corps de Saint Barnabé est trouvé avec un exemplaire de cet Évangile.
C'est encore sous son pontificat que les habitants du Norique, fuyant leur pays, apportent en Italie les reliques du grand Saint Séverin.
Sous son pontificat Saint Barnabé apôtre, apparaît à Anthème, évêque de Salamine, en Chypre, tenant en main l’Évangile de Saint Matthieu, cette révélation se renouvelle 3 fois et le corps de Saint Barnabé est trouvé avec un exemplaire de cet Évangile.
C'est encore sous son pontificat que les habitants du Norique, fuyant leur pays, apportent en Italie les reliques du grand Saint Séverin.
Pourquoi
les prêtres ne peuvent-ils pas être mariés ?
L'histoire :
« Étant
venu dans la maison de Pierre, Jésus voit sa belle-mère alitée,
avec la fièvre. » (Mt 8,14). A l'époque du Christ, les
apôtres sont mariés, c'est d'ailleurs une règle en ce temps là
sous peine d'être soupçonné de mener une vie de débauche.
Jusqu'au Ve siècle, il en est ainsi pour tous les membres du clergé.
Le pape Saint Félix III (483-492) est fils d'un prêtre et a
lui-même deux fils.
C'est
à cette époque que naissent les ordres monastiques: contrairement
au clergé « séculier » (diocésain), les moines (clergé
« régulier ») font vœu de chasteté mettant en pratique
les paroles du Christ lui-même : « Il y en a qui ont choisi de
ne pas se marier à cause du Royaume des cieux » (Mt 19,12)
Et
celles de Saint Paul : « L'homme qui n'est pas marié, a souci
des affaires du Seigneur. » (1 Co, 7,32).
Les
prêtres diocésains continuèrent à être mariés jusqu'au XIIe
siècle. Mais l'influence monastique (Citeaux et Cluny en
particulier) se faisant de plus en plus grande, en 1139, le concile
Latran II introduit une règle disciplinaire (qui n'est pas une loi
dogmatique) interdisant le mariage des clercs dans l’Église latine
(ce qui toutefois n'empêche pas certains ecclésiastiques de jouer
sur les mots entre célibat et chasteté et de pratiquer un
concubinage notoire définitivement condamné par le Concile de
Trente en 1563 !).
Les
églises orientales orthodoxes ou catholiques continuent comme par le
passé, les clercs d'ordres mineurs (lecteur, sous-diacre, diacre)
peuvent être mariés et les hommes mariés peuvent être ordonnés
prêtres.
Par
contre, les moines font vœu de célibat.
Un
prêtre marié ne peut être nommé évêque, dans l’Église
orthodoxe, les évêques sont choisis parmi les moines et
appartiennent toujours à un monastère.
Les
pasteurs protestants, les prêtres anglicans peuvent être mariés,
quand ils se convertissent au catholicisme, ils peuvent demander, par
dérogation, à être ordonnés prêtres tout en étant mariés,
Jean-Paul II a accordé 220 dérogations.
Ces
prêtres sont, en général, intégrés dans l'organisation de
l’Église sous une forme canonique particulière appelée
« ordinariat personnel ». Au total, il y aurait environ 5
000 prêtres mariés dans l'église catholique d'aujourd'hui.
« Le
célibat n'est pas essentiel au sacerdoce, il n'est pas promulgué
comme une loi par Jésus Christ ». Déclaration du Pape
Jean-Paul II, juillet 1993.
Concilier
vie de famille et ministère sacerdotal n'est pas simple, l'épouse,
les enfants, les soucis d'un foyer s'ajoutent au service des autres,
aux célébrations, à la catéchèse sans parler du secret de la
confession qui peut être mal compris par une épouse à qui son mari
« cache quelque chose ».
Les
prêtres orthodoxes et catholiques mariés le savent bien. La vie de
famille d'un prêtre marié a la même qualité que celle d'un
médecin ou d'un policier dont la profession « mange » la
famille.
Seuls
les faibles revenus d'un prêtre (voisins du SMIC !) Peuvent
l'empêcher de faire vivre une famille. Enfin, il va sans dire que le
couple doit être mûr, stable et vivre dans la confiance et le
soutien mutuels.
L’Église
orthodoxe ordonne des hommes mariés, mais elle n'autorise pas le
mariage des prêtres déjà ordonnés et célibataires, ni le
remariage des prêtres veufs.
Mgr
Michel Hrynchyshyn, évêque de l’Église catholique Ukrainienne en
France, et dont 75 % des prêtres sont mariés, est quant à lui
formel : « Cela ne réglera rien de la crise de vocations
sacerdotales. » (source : La Vie).
La
règle en vigueur dans les Églises d'Orient n'empêche pas les
prêtres d'abandonner leur ministère pour se marier, puisqu'ils
doivent être mariés avant d'être ordonnés.
En
fait, la question est de savoir si un prêtre marié et sa famille
accepteraient de « s'exiler » à Bénévent-l'Abbaye (23)
dont l'abbatiale, malgré son prestige, peine, comme la collégiale
du bourg voisin, à accueillir une messe par mois devant une
assemblée démotivée et clairsemée.
L'épouse
du prêtre retrouvera-t-elle un travail ? Les enfants disposeront-ils
d'une école ou d'une université à proximité ? Hélas, comme le
souligne Mgr Eric de Moulins-Beaufort « Le mariage n'est pas un
remède à la perversion des personnalités. ». (Interview sur
Figaro/Orange du 2 avril 2010).
Il
n'est peut-être pas de meilleure introduction au problème des
origines du célibat sacerdotal que d'évoquer les nombreux hommes
mariés devenus clercs dont les noms illustrent l'histoire des
premiers siècles de l’Église.
Plusieurs
ont un fils qui monte sur le trône de saint Pierre. Ainsi l'évêque
Antonius, d'un diocèse suburbicaire de Rome, père du pape Damase
(366-384), Le prêtre Jocundus, père de Boniface I (416-419)
Le
prêtre Félix, père de Félix III (483-492)
Le
prêtre Pierre, père d'Anastase II (496-498),
Le
prêtre Gordianus, père d'Agapet I (535-536)
Le
sous-diacre Étienne, père d'Adéodat I (615-618)
L’évêque
Theodorus, originaire de Jérusalem, père de Théodore I (642-649).
Nous voyons même le pape Horsmidas, au VIe siècle, avoir pour
successeur son propre fils Silvère (536-538)
Ces
exemples célèbres sont loin d'être des exceptions. Pour la période
des 7 premiers siècles, nous disposons actuellement d'une liste bien
établie qui compte plus de 120 évêques, tous mariés et pour la
plupart pères de famille. Quelques noms seulement :
Demetrius,
patriarche d'Alexandrie (l'évêque d'Origène)
Grégoire
l'Illuminateur, premier catholicos Arménien, et ses successeurs de
la dynastie Grégoride :
Les
catholicos Verthanès, Nersès le Grand et Sahaq le Grand.
Grégoire
de Nysse
Grégoire
de Nazianze, dit l'Ancien
Synésius
de Cyrène
Hilaire
de Poitiers
Pacien
de Barcelone
Sévère
de Ravenne
Victor
de Numidie
Eucher
de Lyon
Julien
d’Eclane
Sidoine
Apollinaire évêque de Clermont et bien d'autres.
Outre
ces personnages bien identifiés, les sources contemporaines nous
apprennent qu'il était alors fréquent d'admettre au sacerdoce des
hommes engagés dans les liens du mariage. Cela ressort très
nettement de l'examen des documents de l'époque.
Un
deuxième fait qui s'impose à l'attention est l'existence d'une
législation écrite qui, à partir du IVe siècle, se rapporte au
célibat des clercs. On y distingue deux types de documents :
Les
textes interdisant le mariage après l'ordination aux degrés
supérieurs de la cléricature. L'un des tout premiers règlements
qui nous aient été conservés est le canon 1 d'un concile tenu à
Néocésarée, en Cappadoce, entre 314 et 315 :
« Si
un prêtre se marie, Il sera exclu des rangs du clergé : S'il commet
une fornication ou un adultère, il sera de plus excommunié et
soumis à la pénitence.
2-
Les textes interdisant l'usage du mariage aux membres du clergé
supérieur déjà mariés avant l'ordination. Le premier en date est
le canon 33 du concile d'Elvire, vers 305 :
« Il
a paru bon d’interdire absolument aux évêques, aux prêtres et
aux diacres, soit (encore) à tous les clercs employés au ministère,
d'avoir des relations (sexuelles) avec leurs épouses et d'engendrer
des enfants, si quelqu'un le fait, qu'il soit exclu de l'honneur de
la cléricature ».
Un
troisième fait à souligner, enfin, est l'existence de plusieurs
documents publics qui, dès le IVe siècle, font remonter aux temps
apostoliques la discipline exigeant du clergé supérieur
l'abstention du commerce conjugal. Ce sont, dans l'ordre
chronologique :
1-
La décrétale Directa, du 10 février 385, envoyée par le pape
Sirice à l'évêque espagnol Himère, métropolitain de la
Tarraconaise.
2-
La décrétale Cum in unum, envoyée par Sirice aux épiscopats de
diverses provinces pour leur communiquer les décisions prises en
janvier 386 à Rome par un concile de 80 évêques.
3-
La décrétale Dominus inter, en réponse à des questions posées
par des évêques des Gaules.
4-
Le canon 2 du concile tenu à Carthage en juin 390.
25
février. Saint Félix III, pape. 483-492. : Vie des Saints ...
hodiemecum.hautetfort.com/.../25-fevrier-saint-felix-iii-pape-483-4921....
25
févr. 2011 - Saint Félix III, pape. 483-492.Papes : Saint Simplice
(prédecesseur, ... Félix succéda à Simplicius et fut élu le 8
mars de l'année 483, par le ...
Compilhistoire
- Félix III (II)
compilhistoire.pagesperso-orange.fr/FelixIII.htm
Pontificat
du 13-3-483 au 1-3-492. Félix III ou II 1 montre plus d'énergie que
de prudence dans la poursuite des hérésies et des schismes et ...
13 mars, élection du pape (appuyé par le roi des Hérules,
Odoacre). ... en soutenant à Clermont un siège de plusieurs années
contre le wisigoth Euric avant de capituler (475)].
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