mercredi 20 janvier 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 493



5 JANVIER 2016...

Cette page concerne l'année 493 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

AFFRONTEMENT ENTRE « COUSINS » GERMAINS FORTS BATAILLEURS,

Ravenne : Cette place est défendue par Odoacre, roi des Hérules, qui s’est rendu maître de toute l’Italie, après avoir dépouillé Augustule, dernier empereur d’Occident.
Après plusieurs mois de siège, Théodoric s’apercevant que ses efforts sont inutiles tant que l’entrée du port est libre, réussit à la fermer...

Alors la famine ne tarde pas à se faire sentir, et devient si grande, qu’Odoacre est obligé de traiter avec Théodoric, qui lui promet avec serment de ne lui ôter ni la couronne, ni la vie... Mais, peu de jours après, l’ayant invité à un festin il le tue de sa propre main, et fait périr tous ses officiers et tous ses parents.

14 ans après le couronnement d'Odoacre, Théodoric, roi des Ostrogoths, entre en Italie, avec le consentement de Zénon, empereur d'Orient.
Il entreprend la conquête du royaume d'Odoacre, qu'il termine en 493, par la prise de Ravenne. Théodoric a passé une partie de sa jeunesse à la cour de Constantinople, et il joint aux vertus des peuples barbares les connaissances des nations civilisées.
Il entreprend de réunir et de rendre heureuses, l'une par l'autre, les deux races d'hommes qui sont soumises à son empire. Il appelle les Italiens aux emplois civils, et les Goths aux fonctions militaires, il fait respecter l'Italie par les autres peuples barbares, et il donne, le premier, quelque confiance en ses propres forces, à cette nation romaine, longtemps avilie, qui, grâce au règne de Théodoric, commence déjà peut-être à recouvrer quelques vertus.

Mais, autant le mélange avec les peuples septentrionaux est propre à régénérer les Latins, autant l'exemple des Latins est corrupteur pour les Barbares. Ainsi, lorsqu'on mêle deux fluides de diverses températures, la chaleur que l'un des deux acquiert doit être perdue par l'autre.
Les premiers conquérants de l'Italie sont aussi les plus rapidement corrompus. La domination des Goths ne dure que 64 ans, et les 18 dernières années de leur monarchie sont employées à soutenir une guerre meurtrière contre les Grecs, guerre dans laquelle Bélisaire, et ensuite Narsès, conquièrent à 2 reprises l'Italie, et font périr la plus grande partie d'une nation qui, 50 ans plus tôt , faisait trembler les Grecs à Constantinople.

27 février : reddition d'Odoacre, assiégé dans Ravenne depuis 3 ans par le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand, négocié par l'évêque de la ville. Odoacre obtient la vie sauve et livre son fils en otage. Hérules et Ostrogoths se partagent l'Italie.
5 mars : Théodoric entre dans Ravenne. Il est proclamé roi d'Italie par les Goths.
15 mars : Pendant le banquet qui scelle l'accord, Théodoric assassine Odoacre et fait massacrer les Hérules.
ODOACRE
La légende dit qu'au cours du banquet, 10 000 Hérules et 10 000 Goths sont placés l'un à côté de l'autre... À un signal de Théodoric, avec une parfaite simultanéité, les 10 000 Goths plantent leurs poignards dans le cœur de leurs voisins de gauche. Ainsi, en un instant, l'armée - et la nation - Hérule disparaît de l'Histoire au bénéfice des Goths et de Théodoric qui va devenir « le Grand ».

Flavius Odoacre ou Odoacer ou encore Odovacer, né vers 433, et mort le 16 mars 493, est probablement d’origine Skire, peuple allié aux Huns. Il quitte la Pannonie pour s’enrôler dans l’armée Romaine. S’estimant moins bien traités que les peuples barbares vaincus, des contingents barbares se rebellèrent contre le patrice Oreste et son fils, Romulus Augustule, nommé empereur par son père.
À la tête de ces troupes, Odoacre vainc le général Paulus, frère d’Oreste, et prononce la déchéance de Romulus Augustule en 476.
Après avoir été acclamé comme « roi » par ses troupes, il gouverne l’Italie avec l’agrément du sénat de Rome au nom de l’empereur d’Orient à qui il demande d’être reconnu comme patrice.
Tout en lui donnant effectivement ce titre, l’empereur le presse plutôt de reconnaître Julius Népos, empereur légitime d’Occident.
Le meurtre de Népos met fin à l’ambiguïté. Odoacre punit les coupables et s’empare de la Dalmatie.

À partir de 488, il doit lutter contre les Ostrogoths encouragés par Constantinople.
Vaincu à trois reprises par le roi Théodoric, il se réfugie à Ravenne... Après 3 ans de siège c'est la reddition... Et la mort quelque jours après,

Les sources donnent des informations contradictoires sur l’origine ethnique précise d’Odoacre et de son père, Édica ou Édikon.
Selon l’Anonymus Valesianus et Jean d’Antioche, Édicon est un conseiller d’Attila qui a servi d’ambassadeur à Constantinople.
Mais Jordanes en fait avec Hunulf, son frère, l’un des chefs Scyres qui défont les Ostrogoths lors de la bataille de la rivière Bolia dans les années 460.
Toutefois, dans son « Romana », le même Jordanes mentionne qu’il est d’origine ruge (« Odoacer genere Rogus »).
Le Consularia Italica en fait le roi des Hérules alors que Théophane et Marcellinus Comes le font appartenir aux Goths.
Les auteurs contemporains ne sont guère plus unanimes et font d’Odoacre un Ruge, un Scyre, un Turcilingue et même, quoique plus improbable, un Hérule ou un Hun.

Selon les plus récentes études du spécialiste Herwig Wolfram, Édicon, il appartient aux Turcilingues et a été le restaurateur de l’éphémère royaume des Scyres ou Skyres après la chute de l’empire des Huns. On ne connait pas le nom de sa mère, mais on sait qu’elle est d’origine Scyre.
Odoacre a un frère aîné du nom de Hunulf, lequel, comme Odoacre, s’enrôle dans l’armée Romaine mais demeure dans l’empire d’Orient, où il devient magister militum per Illyrium.
Il vient rejoindre son frère en 479 et devient son bras droit par la suite. Sa famille est arienne et, comme la plupart des barbares de l’époque, il est probablement illettré.

Odoacre passe probablement sa jeunesse à la cour d’Attila, qu’il quittes ensuite pour s’enrôler dans l’armée Romaine alors que le règne d’Anthémius commence à chanceler.
La première mention d’Odoacre peut être celle qui apparaît dans un fragment de la chronique de Grégoire de Tours « Decem Libri Historiarum », lequel raconte les batailles du roi des Francs Childéric I, d’Aegidius, du comte Paul et d’un certain « Adovacrius » ou « Odovacrius » dans les années 460.
Il n’est pas certain toutefois qu’il s’agisse bien du même Odoacre.

Le premier fait certain relaté dans les sources a lieu lors du départ d’Odoacre de Pannonie. Un moine, du nom de Séverin, a établi en Norique (Autriche d’aujourd’hui) un petit royaume théocratique. D’une grande austérité, ce moine réputé « saint » de son vivant est considéré comme un prophète dont tous les actes sont des miracles et les paroles des prédictions. Odoacre, alors « jeune homme de grande taille et vêtu de pauvres habits » s’arrête dans la cellule de l’ermite, lequel lui dit avant son départ :
« Poursuis ta route, va en Italie sous les peaux grossières qui te couvrent. Le temps n’est pas loin où le moindre des cadeaux que tu distribueras à tes amis vaudra mieux que tout le bagage qui fait maintenant ta richesse. »... Il trouve bientôt à s’enrôler en qualité de doryphore ou porte-lance dans la garde de l’empereur Anthémius.

En 472, il se range aux côtés de Ricimer dans la guerre qui oppose celui-ci à l’empereur.
Ricimer réussit à déposer Anthémius, mais meurt 6 semaines plus tard. Olybrius et Glycérius lui succèdent mais ne sont pas reconnus par l’empereur Zénon qui envoie le général Julius Nepos chasser Glycérius.
Nepos réussit... il est proclamé empereur d'Occident le 24 juin 474.
Mal vu par les Romains, il est renversé par le général Flavius Oreste, Pannonien comme Odoacre, jusque là commandant des troupes Romaines en Gaule, lequel installe son propre fils, Romulus Augustulus, sur le trône.
Au début de sa carrière Flavius Oreste a été secrétaire d’Attila et s’est brouillé avec le père d’Odoacre, querelle qui a failli se terminer de façon violente. Ennemis, Oreste et Odoacre se retrouvent tous deux en Italie, Oreste comme commandant en chef des armées et Odoacre comme le plus élevé en dignité des chefs barbares servant dans cette même armée...

Romulus Augustulus dépose les ornements impériaux aux pieds d'Odoacre
Le départ de Népos permet à Oreste de régler les affaires de Gaule à l’avantage des Wisigoths, qui ont pris possession de l’Auvergne et des Burgondes. Les divers groupes Germains qui composent maintenant l’armée Romaine estiment bientôt qu’ils sont moins bien traités que les ennemis de Rome.
La révolte gronde alors dans le corps formé de Ruges, de Scyres et de Turcilinges stationnés en Ligurie, qui exige de recevoir des terres équivalant au tiers du territoire de l’Italie.
Oreste refuse. La mutinerie dégénère alors en révolte et Odoacre prend le commandement des mutins. Appelant à l’aide tous les barbares qui veulent rejoindre son camp, il est bientôt à la tête d’une armée imposante.

Oreste se réfugie alors à Ravenne, y concentrant tout ce qui reste d’armée loyale en Italie... Battu une première fois dans la plaine de Lodi, Oreste s’enfuit à Pavie qu’Odoacre emporte après un court siège.
C’est après cette victoire que ses troupes le proclament « roi » le 23 août 476, Capturé, Oreste est mis à mort le 28 août, une année exactement après son arrivée à Ravenne.
Odoacre se dirige alors vers Ravenne que défend le frère d’Oreste et oncle du jeune Romulus Augustulus, le comte Paulus qui subit le même sort que son frère au début septembre. Apprenant que la ville est prise, le jeune empereur se défait de ses ornements impériaux et tente d’aller se cacher. Il est amené devant Odoacre qui, ému de son âge et de sa beauté, non seulement épargne sa vie, mais l’envoie vivre dans le domaine de Campanie où se trouve déjà sa famille en lui accordant une rente viagère de 6 000 solidi.

Après la déposition de Romulus Augustulus, Odoacre conquiert le reste de l’Italie où ses troupes se conduisent en pays conquis avant d’entrer dans une Rome épouvantée qui se hâte de le reconnaître comme souverain.
S’il garde le titre de roi que lui ont attribué ses soldats, il n’y ajoute ni nom de territoire ni de peuple. La situation juridique est complexe... Aux yeux de Constantinople, Odoacre n’a fait que déposer un usurpateur, Romulus Augustulus, puisque Julius Népos est l’empereur légitime.
Odoacre continue à reconnaître celui-ci comme empereur, puisque les pièces de monnaie qu’il fait émettre le seront au nom de Népos jusqu’à la mort de celui-ci en 480. « Roi » aux yeux de ses troupes, il demeure, aux yeux du Sénat et du peuple de Rome, un dictateur militaire à l’instar de Sylla, de Jules César et du triumvirat de César Auguste avant lui.

La même année, une révolution ramène sur le trône de l’empire d’Orient l’empereur Zénon qui en a été chassé par son compagnon d’armes, Basiliscus. Deux délégations se rendent à Constantinople pour le féliciter.
La première est celle de Julius Népos, neveu du vieil empereur Léon qui est du même parti que Zénon. Il lui demande donc de l’argent, une armée et une flotte pour reprendre l’Occident. La deuxième est celle du Sénat de Rome qui a renvoyé les ornements impériaux à Constantinople, cette délégation apporte une lettre de l’ex-empereur Romulus dans laquelle celui-ci est d’avis que l’« Occident n’a plus besoin d’un empereur particulier pour se gouverner » et le prie d’accorder le titre de « patrice » à Odoacre, ce qui en ferait le régent de fait d’Italie.

La réponse de Zénon est très dure à l’égard des sénateurs, à qui il reproche d’avoir tué Anthémius et chassé Népos, empereurs légitimes envoyés par Constantinople, et ambiguë à l’endroit d’Odoacre à qui, tout en lui donnant le titre de patrice, il demande de reconnaître Népos comme souverain légitime d’Occident.
Le meurtre de Julius Népos par deux officiers de l’ex-empereur Glycérius en mai 480 met fin au dilemme. Odoacre se fait un devoir de poursuivre et de faire exécuter les assassins, ce qui lui donne l’occasion d’annexer la Dalmatie à son propre territoire. Par la suite, il conclut un traité d’alliance avec les Wisigoths, à qui il livre la Gaule Narbonnaise pendant qu’il s’entend avec le vieux roi des Vandales Genséric pour se faire remettre la Sicile.

En 487, il défait les Ruges de Norique, la province Romaine devenue royaume théocratique sous la gouverne du moine Séverin, et s’empare de leur roi, Feletheus qu’il amène en captivité.
Frédéric, le fils de ce dernier, s’étant emparé du pouvoir, Odoacre envoie son frère Hunulf contre lui. Celui-ci évacue les derniers sujets de Séverin et les relocalise en Italie alors que les Ruges qui restent s’enfuient chez les Ostrogoths.

À l’intérieur, conformément à ses promesses, Odoacre fait procéder à la confiscation des terres du tiers de l’Italie au profit de ses soldats.
Toutefois, militaires depuis leur tout jeune âge, ceux-ci ne connaissent pratiquement rien à l’agriculture et en quelques années ce « tiers barbare » est revenu dans des mains Romaines.
Mais s’il concède des terres ou fait des remises de taxes aux Germains qui se sont installés en Italie, il laisse intactes les institutions Romaines et maintient de bonnes relations avec le Sénat dont les membres sont régulièrement nommés à des postes d’importance. Le Sénat acquiert même un prestige accru tant parce qu’Odoacre tient à s’assurer de l’appui des sénateurs dans ses négociations avec Constantinople que pour prévenir toute tentative de rétablissement l’empire d’Occident.
On voit même réapparaître pour la première fois depuis le milieu du IIIe siècle des pièces de monnaie sur lesquelles se lit la légende S(enatus) C(onsulto).
Bien que lui-même arien, il maintient d’excellentes relations avec l’Église trinitaire, manifestant beaucoup d’admiration pour l’évêque Épiphane.
À la demande de celui-ci, il accorde une immunité de taxes aux habitants de la Ligurie, et par la suite intervient pour libérer ceux-ci des abus du préfet du prétoire.
De même la biographie du pape Félix III dans le Liber Pontificalis mentionne que le règne du pontife se déroule sous celui d’Odoacre sans aucune récrimination à son sujet.

Si l’empereur Zénon ne porte guère d’intérêt à ce qui se passe en Occident, la conquête de la Dalmatie par Odoacre laisse pressentir en lui un rival dangereux.
De plus, on soupçonne Odoacre d’entretenir une correspondance avec Illus, qui a d’abord appuyé la révolte de Basiliscus contre Zénon, s’est ensuite ravisé avant d’entrer en conflit avec l’impératrice douairière Vérina et donner son appui à la révolte de Léontius.
Zénon entreprend donc d’abattre Odoacre et, pour y parvenir, promet aux Ostrogoths et à leur roi, Théodoric, la péninsule Italienne s’ils parvient à renverser Odoacre.
Pour sa part, Odoacre élève son fils Thela à la dignité de César l’année suivante, première étape semble-t-il avant de le faire proclamer Augustus... Après avoir été vaincu par les troupes d’Odoacre, Frédéric, le fils du roi défait Feletheus, s’est réfugié auprès de Théodoric.

En 489, Théodoric traverse les Alpes avec ses Ostrogoths et pénètre en Italie.
Le 28 août, il affronte Odoacre à Isonzo et le défait. Odoacre s’enfuit alors à Vérone où il arrive le 27 septembre.
Théodoric l’y poursuit et le défait une seconde fois 3 jours plus tard.
Pendant qu’Odoacre lui-même se réfugie à Ravenne, le gros de son armée commandé par le général en chef, Tufa, est resté à Mediolanum.
Théodoric traverse l’Italie pour affronter Tufa, mais celui-ci se rend aux Wisigoths.
ODOACRE
Théodoric, qui n’a aucune raison de douter de la loyauté de son nouveau général, envoie celui-ci à Ravenne à la tête d’un détachement de soldats d’élite.
Toutefois, Tufa change à nouveau de camp, le détachement qui lui a été confié est anéanti et Théodoric subit ainsi une première défaite importante en sol Italien... Il recule et va chercher refuge à Ticinum.
Odoacre sort alors de Ravenne pour aller assiéger son rival. Pendant que les 2 chefs goths sont ainsi occupés, les Burgondes, profitant de l’occasion, pillent et dévastent la Ligurie.
De nombreux Romains sont amenés en captivité et ne peuvent retrouver la liberté que lorsque Théodoric verse leur rançon quelque 3 ans plus tard.

L’été suivant, le roi Wisigoth Alaric II envoie des renforts à son compatriote, forçant Odoacre à lever le siège. Théodoric peut ainsi sortir de Ticinum et, le 11 août 490, les armées des 2 rois s’affrontent sur la rivière Adda. Odoacre est à nouveau vaincu et doit retourner à Ravenne, où Théodoric vient l’assiéger... Entourée de marécages et d’estuaires, pouvant être ravitaillée par de petits bateaux venant de l’intérieur du pays, Ravenne est pratiquement imprenable.
De plus, Tufa reste hors de portée dans la vallée stratégique de l’Adige, près de Trente, où il reçoit des renforts pendant que des désertions de plus en plus nombreuses clairsèment les rangs de l’armée de Théodoric.
La même année, les Vandales envahissent la Sicile... Pendant que Théodoric tente de les défaire, son allié, Frédéric, roi des Ruges, commence à opprimer les habitants de Pavie, que ses forces ont pour mission de protéger.

Théodoric intervient à la fin d’août 491 et oblige Frédéric à fuir et à se réfugier avec ses forces auprès de Tufa. Les deux chefs doivent toutefois se quereller et en venir aux mains au cours d’une bataille où tous 2 sont tués.

Il est toutefois trop tard pour Odoacre. Une sortie en masse de Ravenne dans la nuit du 9 au 10 juillet 491 se termine par un désastre et la mort du magister militum, Livilia, ainsi que des meilleurs soldats Hérules. L’année suivante, les Goths ont assemblé suffisamment de navires dans le port de Rimini pour monter un blocus efficace de Ravenne. Malgré tout, la guerre se prolonge jusqu’au 25 février 493, lorsque l’évêque de Ravenne, Jean, réussit à négocier une entente entre les deux hommes, en vertu de laquelle ils occupent conjointement la ville et se partagent le pouvoir. Après un siège de trois ans, Théodoric fait son entrée dans Ravenne.

Les Hérules sont un peuple Germanique appartenant au groupe Ostique, ou groupe des Germains dits « Orientaux », issus de Scandinavie comme, entre autres, les Goths, les Gépides, les Vandales et les Burgondes. Peu connus, les Hérules apparaissent comme un peuple mineur mais sont souvent signalés dans les raids gothiques et notamment sur la Mer Noire, où ils se découvrent vite une vocation de pirates.

Jean d'Ormesson écrit une Histoire du Juif Errant, en 1990 dans laquelle le héros rencontre Odoacre et devient son prisonnier et interprète jusqu'au massacre de Ravenne


5 mars 493 : prise de Ravenne - par La France pittoresque
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3 mars 2013 - 5 mars 493 : prise de Ravenne par Théodoric, roi des Goths, après un ... La Réunion et la Guyane se disputent le titre de l'arbre de l'année ...

Histoire des républiques Italiennes du Moyen Age
https://books.google.fr/books?id=dXg5AAAAcAAJ
Jean-Charles-Léonard Simonde ¬de Sismondi - 1807
476 — 493. ... le consentement de Zénon Empereur d'Orient, et il entreprit la conquête du Royaume d'Odoacre, qu'il termina en 493 par la prise de Ravenne.












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